Le matin

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s.n. 1914, 27 May. Le matin. Seen on 16 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j38kd1rq09/
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"j^ércred» 27 Mai 1914 DIX PAGES — CilIVQCMWTiMÉS 21me Année — N° 147 RÉDACTION 3^VIEILLE BOURSE, 39 ■ ARiWEaS ■ jéiéphone Rédaction : SU ^ï3023L3a.©30CÎ.©I3L"t® Z l Un a» . ■ • • fr. Ï9.OS> -K-t'pRS î Six mois .... <S.Ki> ' /Trois mois . . , . 3.SSÔ l Un an 1S.OO Lj^jbr <Six mois S.ÎSO IsI /Trois mois .... S «M) f JSER. France, Angleterre, Allemagne et Union posaie,par trimestre, fr. 9.00. — Hollande et ' tand-Dnché> par'trimestre, fr. Ï.OO, l'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION . 39-, VIEILLE BOURSE, 39 AIVVERS Téléphone Administration : C. de CAUWER, Directeur ^k.33LziLOxi.oes( : Annonces la petite ligne, fr. Annonces financières id » 3. OO Tteclames la ligne, > I -250 Faits divers corps id. * 3.00 Chronique sportive îd. » S&.OO Faits divers fin id. » ^ OO La Ville id. » £5.00 Emissions Prix à convenir. ÎjBS annonces de la France, de l'Angleterre et do l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruccelles chez MM. J. Lebkgue &. O. JOURNAL QUOTIDIEN Sur la tuberculose I Le docteur Guelpa nous loue de lutter , Lee zèle contre la tuberculose mais en ' Lême temps il nous reproche de la com- j Battre avec maladresse parce que nous ne, L connaissons point. Il se pourrait que nos , ■méritoires efforts fussent perdus car elle Lest pas ce que nous croyons qu'elle est. L Guelpa nous a averti par des démonstrations qui impressionnent, qui surprenaient et qui choquent en ce qu'elles s'oppo-Lnt le plus souvent aux notions couran-Ls. La science théorique se serait trompée Riant à la tuberculose et la pratique quant ■ax tuberculeux. Pour enrayer le fléau il Importerait au plus tôt de renouveler les Léthodes préventives ou curatives et d'en j Bppeler résolument au bras séculier. ■ Tout d'abord le docteur déclare que la ■uberculose n'est héréditaire et incurable Le dans nos préjugés. Il n'y a pas de tu-Kerculeux nés. L'enfant né de parents tu-Lrculeux n'est pas fatalement infecté de ■uberculose ou il ne l'est que fort rarement, ■par exception. Son organisme n'est que ■préparé et son salut tient à des mesures ■hygiène. D'où résulte que la tuberculose Huerait «une des maladies les plus aisément ■guérissables et évitables». Pourvu naturel-Bment qu'elle soit prise à son début. Alors Aussitôt le régime du grand air et le repos ■absolu. Surtout pas de drogues: elles ne ■ont qu'accélérer le détraquement des fonc-■tions digestives dont le bon état est la condition sine qua non de la guérison. Cette ■guérison est durable et permet bientôt la ■reprise du travail si le malade consent à se ■soumettre pendant quelques temps ensuite ■i une hygiène fastidieuse mais efficace. ■ N'étant rien moins que médecin je ne Bais ce qu'il en faut penser mais je crois Hue M. le docteur Guelpa a raison lorsqu'il ■jnpte en grande partie les ravages de la Kubereulose à l'idée que nous nous en fai-Hons. Voici un tuberculeux évident, chez ■ni le mal s'affirme par des manifestations Btt équivoques. Son médecin a eu le cou- ■ rage — assez rare, paraît-il — de lui dénon-wt sévèrement son mal. Le malheureux Bâbord proteste ët" doute: on ne compte pas Be tuberculeux parmi ses ascendants. Le ■Médecin insiste et bientôt le malade s'épou-■tante au point qu'il se soumet à tout. On j ■arrache aux miasmes de la grande ville, i ■ l'air insalubre de l'usine ou du bureau, ■I l'insuffisance du logement, voire aux ex-■jcès et à l'alcoolisme; il s'installe à la cam-■jpagne, prend pension sur un versant des ■fripes ou entreprend un voyage de circum-■pavigation sur un bon voilier, en observant ■psqu'à la minutie toutes les prescriptions Bu traitement. ■ Six semaines ne se sont pas écoulées que H'e mieux se déclare. En trois mois notre ■tomme est guéri. Il retourne chez son mé-Bfein qui s'applaudit de la cure et l'en fé-■Bcite. Voici une existence sauvée! Encore ■faut-il prévenir par de sérieuses précautions une rechute possible. Le praticien tra- ■ alors un programme de régime à suivre, ■e client guéri promet formellement de s'y ■Mormer; — et il ne s'y conforme pas. ■ Pourquoi? Parce qu'il est désormais per-■aadé que son médecin s'est trompé. ■ Sa conviction tient dans cet argument ■pogistique: ■ .Proposition majeure: «La tuberculose est ■^curable.» Proposition mineure: «Je suis ■guéri.» Conclusion: «Donc je n'ai pas eu la ■werculose.» ■ Schopenhauer a dit que le médecin voit ■ f»me dans toute sa faiblesse. Cela s'en-■™ seulement de l'homme qui souffre, qui ■put, quj se croit menacé de mort préma-■uiree — et la mort ne nous paraît-elle pas ■«jours prématurée? — nullement de ■'Minme qui se croit guéri parce qu'il se Ltlf ''établi et qu'il ne souffre plus. Çe n'est ■if1 ™P°ser un régime à un malade ■M ?.^?E.se; à un convalescent c'est déjà ■fJls difficile et, si le convalescent se croit ■ Ms de danger, surtout s'il ne croit plus Kjjgiger, cela devient littéralement im- ■^ tàberculeux guéri perd toute confiance I' (liagnostic de son médecin justement ■ rce ?ue ce médecin l'a guéri! Il se dit: ® j'avais eu vraiment la tuberculose, ■J°®d'htli Ie serais mort et enterré. Je S vivant; donc je suis indemne. Ce brave ■vak r S es'; *°urré le doigt dans l'œil. J'a-■jlamun Peu de bronchite, d'influenza, d'in- ■ Hrk a^on ^es v°ies respiratoires, et il m'a H.jr P°ur un tuberculeuxl Je parie qu'il ■Vtâr tuberculeux partout... Ce serait ■tue • ' ^roP k®te que je continuasse à ■ i.ms?1Sner pour une maladie que je n'ai "'«s eue! ■ton® '?rs plus de régime. Le rescapé re-■m ses plus pernicieuses habitudes. Il ■Mol p au- surmenage, aux excès, à l'al- ■ il |' ar là il mécontente souverainement Bersit&0eteur. Guelpa qui s'irrite de sa per-BereJ au de nous déclarer: «Les tu-■?tan(i>UX en ?®néral ne méritent pas les ■lat3r^,]sacrifices que s'imposent pour eux BaMire ^ socl^é.» Il ne le leur envoie BfeivT6 flue Cl^a psychologie du tubercu-■Nnt ai^ose Presque toujours désespéré-■»ervatin1X jCon^°ns nécessaires à la con-■"iinaiT société». Le tuberculeux est ■Hsnri/^ent plus intelligent que la 116 des personnes saines de son ni veau social; il est aussi plus exubérant, plus agité, plus bavard. Son organisme le porte à se dépenser plus qu'il n'est raisonnable. Pauvre, il fréquentera les estaminets, les réunions publiques; il recherchera la foule. Riche au aisé, il se distinguera par le goût des plaisirs, des théâtres, du bal, la fréquentation du café. Il est naturellement poussé à contribuer activement à sa perte et au malheur des siens. Comment donc nous protéger des tuberculeux et les protéger contre eux-mêmes? Par la contrainte, répond M. le docteur Guelpa. Nous devons d'abord leur persuader que leur mal n'est ni héréditaire ni incurable, qu'ils en peuvent guérir à la condition qu'ils feront tout ce qu'il faudra pour cela et — s'ils ne le font pas — il faut les enfermer! Nous les traiterons comme des malfaiteurs ou comme des fous dangereux. Les ravages dont ils se rendent coupables ne sont-ils pas plus grands que ceux que commettent les incendiaires? N'avez-vous jamais réfléchi aux catastrophes qu'ils provoquent? Vous savez comme moi qu'une famille dont un membre est tuberculeux est vouée à la misère, à la ruine? Et n'est-elle pas en outre fortement menacée par la contagion"; Pourquoi donc laisse-t-on la pleine liberté aux tuberculeux alors que les individus malfaisants sont/isolés, enfermés? Les tuberculeux auraient encore ' moins de droits aux égards de la société que les aliénés dont la maladie j est due à l'inconscience et à l'impuissance. Les.' tuberculeux sont plus responsables puisqu'ils n'ont pas écouté les plus pressants avertissements et qu'ils ont préféré violer le bonheur et la fortune des autres. Donc contrainte, séquestration, déportation de tous les tuberculeux dans des colonies rurales, surveillance administrative des tuberculeux en voie de guérison — telles sont les mesures dont le docteur Guelpa attend le salut social. Nous n'oserions les recommander bien que nombre de médecins déjà s'en déclarent partisans. Il y a pourtant «quelque chose à faire» — comme nous disons généralement quand nous ne savons pas du tout ce que nous ferons. Camille Liaume CHRONIQUE PARISIENNE (Correspondance particulière du Matin J «Ce qu'il faut taire.» — «L'Homme riche.» — Bavardage sur les toutous. Paris, 25 mai. Il manquait un fleuron à la couronne de M. Arthur Meyer. Directeur de journal, arbitre du bon ton, défenseur des débris des trônes, pilier de cette Eglise catholique d'autant plus vénérée qu'il vint à elle par .pure inclination, maître du Gaulois, grand-maître d'une certaine France, ayant goûté à toutes les coupes, il a voulu clôturer le tout par des applaudissements. Et c'est pourquoi, après nous avoir révélé, par un volume, «ce que ses yeux ont vu», il tint à terminer sa tâche â la manière de Ta-barin, sur des tréteaux. «Si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère ira-t-à toi!» s'écria autrefois un cabotin dont le nom n'a pas été'retenu par la postérité. M. Arthur Meyer a eu l'audace de ce cabotin: il vint à nous. Ce fut un pénible voyage au cours duquel l'homme supérieur qu'il est dut maintes fois rabattre de son importance et, sur la supplication de ses interprètes, tailler dans le vif de son ch'ef-d'œuvre, supprimer ici, alléger là, réduire, anéantir. «Si on me coupe tant de choses que ça, quoi donc qu'il me restera?» eût pu chanter M. Arthur Meyer. Hélas, il lui en resta suffisamment pour faire sourire et avoir la plus mauvaise presse de l'année. Mais aussi, quelle imprudence! et pourquoi ce titre: Ce qu'il faut taire? Ne risquait-il pas, si sa pièce ne valait pas cher, de s'entendre répondre: «Eh mais,monsieur, c'était toute votre comédie qu'il ' liait taire»? Après s'être laissé interviewer par tous les plumitifs de la création, après avoir dit lui-même de son œuvre qu'elle était une sorte de chef-d'œuvre, parés avoir permis qu'on le photographiât de face, de trois quarts, à sa table de travail, devenue une table de dissection, au milieu de la troupe chargée de «vendre sa salade», M. Arthur Meyer a eu la douleur de constater l'inutilité d'une telle publicité. Ah! qu'est-ce qu'il a'pris pour son coryza dramatique, le cher homme! Dans les couloirs, lors de la répétition générale, la critique fulminait. Par une chaude soirée être enfermé pour entendre ça! Quoi ça? Rien, une histoire banale, des tirades philosophiques à la portée des candidats au certificat d'études, un adultère dans un monde assez embêtant où chacun palabre à tour de rôle, un mélange d'étude sociale et de mélo, bref tous les ingrédients nécessaires pour que la pièce quitte l'affiche vers sa dixième représentation. Après le fôur des frères de Cassagnac, celui de M. Arthur Meyer. Morale: ne forçons pas notre talent. Tout en s'efforçant de montrer le leur, Mme Vera Sergine, M. Dumény ne sont pas parvenus à nous faire entendre aVec plaisir Ce qu'il faut taire? et voilà une belle réclame qui produit tout juste l'effet d'un coup d'épée dans l'eau. * * • Nous avons encore pénétré dans le monde à la suite de MM. J.-J. Frappa et Dupuy-Mazuel qui, à la Renaissance, viennent de faire représenter l'Homme riche. Là, le sujet sort davantage de l'ordinaire, attendu que l'on nous présente un prince et poète qui mériterait d'être sacré prince des poète^' mais qui, par modestie, fait signer ses vers par son secrétaire. Une comtesse (avez-vous remarqué le faible des romanciers et des auteurs dramatiques pour les princes, comtes, barons et haultes dames qu'ils tiennent d'autant plus à nous présenter rqu'ils ,jie parviennent pas à se faire présenter a eux?) • une comtesse, dis-je, qui cultive la petite fleur bleue du rêve, tombe amoureuse du secrétaire parce qu'il est poète. Malin, ce dernier se garde bien de lui dévoiler qu'il n'est qu'un petit cuistre. Au moment où la comtesse va jeter sa couronne à neuf boules par-dessus les moulins et sauter le pas, exercices que les mêmes romanciers et auteurs dramatiques se plaisent à faire exécuter aux femmes du monde, la vérité éclate. Le rouge de ses talons monte au front de la comtesse, et elle n'aurait pas assez de toute sa vie pour pleurer sa méprise si le prince-poète-millionnaire, en lui avouant être le père des poèmes qui l'ont émue, ne lui proposait de devenir encore celui de ses futurs enfants. Comme dans les contes de fées cela finit par | un beau mariage. L'homme riche, la femme i riche vont connaître la f/Ticité. Et cette petite crapule de secrétaire restera seule avec son déshonneur. Tant mieux, tant mieux, puisque l'homme riche est M. de Max et que la comtesse est Mlle Van Doren. Le secrétaire (M. Puyla-garde) gardera le mérite d'avoir lancé la mode masculine de demain: la chemise molle ouverte en quartier de fromage de Brie sur la poitrine, avec col rabattu à longues pointes. * * * Tandis qu'un journal du soir continue à nous énumérer les amis des grands hommes qui sont des animaux (j'entends les amis et non point les grands hommes), l'Exposition canine a ouvert ses portes au public. Ce fut un vernissage odoriférant et bruyant. Les propriétaires de toutous eux-mêmes éïâieht aux abois car, dans le monde des chiens, il arrive que les individus à quatre pattes ne détiennent pas le monopole du tapage. Les éleveurs qui ont amené la fine fleur de leurs chenils ont à subir la concurrence des jolies femmes en possession de quelque fox, de quelque loulou bichonné-et enrubanné.Il est, au cours de cette exposition, des jours gravés où des hobereaux de province soumettent les plus beau types de leur meute au jury; il est d'autres jours plus élégants réservés aux dames présentées par leur chien. Pour cette cérémonie, les mamans de tous les trésors, chéris, fifis à sa mémère, arborent des toilettes catapultueuses et des panachés mirobolants. Sait-on jamais? Les jurés ne remarqueront peut-être pas que le fifi a un peu trop la queue en trompette ou que sa truffe n'est pas du plus beau noir ou que ses aplombs sont de travers si la maman a le regard ensorcelant. Quel honneur pour la famille si le pedigree du toutou s'augmente d'une mention ou d'une troisième médaille! Et plus tard, lors des obsèques du cabot bien-aimé, on pourra faire graver sur sa tombe, au touchant cimetière des chiens, les états de services du cher• disparu. A ce propos, permettez-moi de vous raconter cette histoire: Une de mes amies avait perdu son terrier favori et, en souvenir de l'affection qui les avait unis, voulut que le marbrier inscrivît sûr la pierre, en guise d'épitaphe, cette pensée célèbre: « Plus on connaît les hommes, plus on airne les animaux. » — Il n'y a qu'un inconvénient, lui répondit le marbrier. La tombe d'un caniche, voisine de la vôtre, possède cette même épitaplie. On vous accusera de l'avoir copiée. Comme mon amie ne dissimulait pas son désappointement, le marbriet eut une idée: _ Attendez, dit-il, ne vous frappez pas: il existe une maxime de Pascal un peu différente de tournure mais qui signifie exactement la même chose. Je vais la chercher et la graver. Quand, la semaine suivante, mon amie se rendit sur la tombe du petit compagnon défunt elle crut s'évanouir de honte en lisant ceci:' « Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien. » . Elle courut faire une scene au marbrier, qui n'y comprit-rien, lui régla sa facture et ne reparut plus au cimetière. Jeanne sandre PS— Dans une lettre que publient les journaux de ce jour, M. Arthur Meyer annonce qu'il retire sa pièce du théâtre des Bouffes-Parisiens. Pour ne pas avouer que ses interprètes en ont si vite assez de jouer pour les j petits bancs, M. Arthur Meyer s'offre un joli geste: « ,1'apprends, écrit-il, que M. Guiraud attend, avec l'impatience la plus légitime, son tour pour la pièce que doivent lui jouer les Bouffes. C'est un professionnel, et je suis un amateur. C'est un jeune homme et je suis un vieux débutant. Place aux professionnels! Place aux jeunes! » C'est: exquis. Un bravo pour cette habile pirouette du vieux débutant. LES FAITS DU JOUR LE «FLOTTENVERE1N» La Ligue navale a tenu dimanche à Bres-lau sa quatorzième assemblée générale sous la présidence du grand-amiral de Kœster, en présence du prince Frédéric-Guillaume de Prusse et du gouverneur de la province de Si-lésiê.Après l'envoi de télégrammes à l'empereur et au prince Henri de Prusse,l'amiral de Kœster a pris la parole et a exposé le programme de la ligue: Nos revendications peuvent se résumer ainsi: nous devons continuer à- mettre en chantier trois grands navires par an et nous devons prendre des mesures pour avoir un personnel de réserve suffisant. L'amiral de Kœster a insisté-sur la nécessité de construire plus rapidement encore les navires. Les types actuellement en usage lui paraissent très suffisants. Le torpilleur et le petit croiseur allemands sont des modèle.' pour toutes les flottes. Le nombre des grands croiseurs reste très insuffisant. On supplée passagèrement à cette disette de vaisseaux rapides en empruntant des cuirassés d'escadre à la flotte de haute mer. Mais ce n'est là 1 qu'une solution provisoire qui ne pourrait satisfaire à.la longue. j L'amiral de Kœster a conclu par une compa Notre Grand Concours Historique CINQUIÈME JOURNÉE Bulletins reçus: 7,706. Bulletins dépouillés: 5,000. Bulletins nuls: 3. Voix valables: 49,970. Nombre de voix 1. Pierre-Paul RUBENS 4,790 t 2. Henri CONSCIENCE 4,647 3. Peter BENOIT 4,338 ' 4. Baron LAMBERMONT 3,9271 5. Antoine VAN DYCK 3,8011 6. Christophe PLANTIN 3,679 7. Napoléon BONAPARTE 3,675 8. MARNIX DE STE-ALDEGONDE 2,583 9. Quentin MATSYS 2,448 10. Pierre APPELMANS 2,342 11. David TENIERS 1,673 12. Jacob JORDAENS 1,580, 13. CHARLES-QUINT 1,498, 14. Charles ROGIER 1,433 15. Gilbert VAN SCHOONBEKE 1,280 16. Baron DHANIS 1,263 17. BRABO 1,022 18. Jef LAMBEAUX 852 19. Henri LEYS 476 20. Jan VAN BEERS 427 21. Florent VAN ERTBORN 320 22. Abraham ORTELIUS 307 , 23. Dom. DE WAGHEMAEKER 296 24. Abraham VERHOEVEN 292 25. Antoine VAN STRALEN 255 26. Pierre POT 189 27. Alhert, GRTSAR 176 28. Artus QUELLIN 123 29. Anna BYNS 119 30. Em. VAN ME TE RE N 59 Total: 49,970 Quelques changements encore au cours de cette cinquième journée de classement. Antoine Van Dyck reprend la cinquième place qu'il occupait avant-hier. Charles-Quint prend la place de Charles Rogier, Gilbert Van Schoonbeke s'adjuge celle du baron Dhanis et Brabo, avec une noire ingratitude, dépasse l'auteur de son monument: Jef Lambeaux. Enfin, Abraham Verhoeven qui, au début se trouvait 21me recule au 24me rang devant Dominique De Waghe-maeker et Pierre Pot se réveille d'une longue léthargie pour dépasser Albert Grisar. Ces déclassements qui se produisent parmi les derniers noms de la liste ont plus d'importance qu'on ne se l'imagine. Supposez, en effet, que deux bulletins portent neuf noms de la liste-type, mais que le dixième nom soit sur l'une Pierre Pot et sur l'autre Albert Grisar. Ce sont évidemment ces deux derniers noms qui décideront du classement définitif de ces bulletins. Tous les concurrents ayant huit ou neuf noms exacts, doivent donc suivre avec attention les progrès de leurs champions déclassés et une avance prise par l'un d'eux, fût-ce au vingtième rang, peut fort bien faire gagner trois ou quatre places dans le classement des lauréats. ■ai son de la flotte allemande avec les flottes ' les autres Etats. ; L'amiral de Tirpitz, dit-il, a déclaré que les • •elations de la flotte anglaise à la flotte alle-nande seraient pleinement acceptables si îlles pouvaient s'exprimer par le rapport de 6 à 10; mais personne ne songe à maintenir me telle proportion. On ne parle plus que de 10 à 10, et ce chiffre de 20 sera encore dépassé si le programme soutenu par les tmionfs-,es anglais est exécuté. En fin de séance le président a donné lec-,ure d'une résolution ainsi conçue: La Ligue navale demande l'exécution stric-;e et plus suivie de la loi navale; Souhaite qu'on résolve le problème posé par ,a flotte des croiseurs en mettant en changer, comme on le demande, trois grands vaisseaux par an. Et insiste sur la nécessité d'assurer à la 'lotte le recrutement d'un personnel suffisant. Cette motion a'été votée à l'unanimité aux ipplaudissements de l'assistance. Fox Étranger La situation en Orient ENVOI D'UN DETACHEMENT INTERNATIONAL A DURAZZO LONDRES, 26. — On annonce que le gouvernement russe a exprimé aux gouverne-nents français et anglais un avis "favorable à l'envoi à Durazzo d'un détachement international pour assurer la protection du prin-:e, et de la commission de contrôle. Le gouvernement français est également lisposé à adhérer à ce projet. Le gouvernement italien insiste dans ce sens, et le gouvernement austro-hongrois ne s'y oppose pas. Les gouvernements allemands et anglais n'ont pas encore pris de décision définitive à ce sujet. DECLARATIONS DU COMTE BËRCHTOLD A LA DELEGATION AUTRICHIENNE VIENNE, 25. — À la séance plénière de la délégation autrichienne, le comte Berchtold, répondant à plusieurs délégués, s'occupe des rapports de l'Autriche avec l'Italie et consacre incidemment aux événements de Durazzo les observations suivantes : — Si, dans un cas concret, des mesures spéciales sont reconnues nécessaires, nous avons pour base tin accord particulier avec l'Italie, dont l'application ne rencontrerait aucune difficulté, étant donnée la pleine communauté de nos vues à l'égard de la politique albanaise. » Il en a été ainsi à propos des mesures de protection provisoires que les récents événements de Durazzo ont rendues nécessaires. » Ces mesures consistaient dans le débarquement de quelques détachements de matelots, dans la présence de deux croiseurs et de quelques petites unités de notre marine devant Durazzo. » Sans aucun doute, le jeune Etat albanais traverse une période grave et la solution de ces difficultés nous occupera encore en temps et lieu. » M. le délégué Matalca me demande pourquoi le prince s'était rèndu sur un navire italien et non sur un navire autrichien. » Je ne vois qu'un mot à dire : c'est que le Misurata est un navire analogue à un yacht, offrant par conséquent plus de confort qu'un navire de guerre. C'est, du restev pour cette même raison que le prince, à son arrivée en Albanie, s'est embarqué à bord de notre Taurus. » Quant aux commentaires de la presse italienne relativement à ces incidents, je me bornerai à me référer a. mes déclarations précédentes au sujet des rapports des deux gou vernements, et je peux donner la tranquillisante assurance que nous agissons en bon iccord de vues avec le gouvernement ita-,ien. » La politique française L'INCIDENT CLEMENT-BAYARD PARIS, 26. — M. Clément-Bayard s'est ren-lu hier au ministère des affaires étrangères pour se plaindre de l'arrestation arbitraire .tont il a été l'objet en Allemagne. M. Clément-Bayard doit rédiger sur les circonstances de son arrestation un rapport écrit ît le remettre au quai d'Orsay. Ce rapport sera Communiqué au gouvernement allemand. UNE PROTESTATION ALLEMANDE BERLIN, 26._— Le Berliner Tageblalt écrit à propos de l'aîiaire Clément-Bayard: «Nous devons protester avec la plus grande énergie contre ces erreurs scandaleuses, contre ces abus de police qui se renouvellent sans cesse et qui finiraient par nuire, et de la façon la plus grave, au'prestige de l'Allemagne auprès des étrangers les mieux disposés pour nous. »Notre ministère des affaires étrangères a dû, il y a fort peu de temps, faire (les excuses au gouvernement russe parce que quelques policiers de Cologne avaient arrêté pour vol un officier russe qui séjournait en Allemagne pour y prendre1 livraison de commandes; ils l'avaient retenu plusieurs jours d'une façon vraiment inadmissible, et ils l'avaient traité misérablement.«Aujourd'hui, ces mêmes policiers de Cologne fourrent au bloc comme espion un des grands industriels français les plus connus et les plus festimés en Allemagne, le maintiennent sous les verrous pendant trente-six heures et le relâchent sans un mot d'excuses. »Que l'on songe à ce que nous dirions si un grand industriel allemand était arrêté de la sorte en France, Nous ne serions évidemment pas contents. *La faute n'en est pas au peuple allemand, qui est aussi hospitalier qu'un autre; mais au régime policier tel que l'ont installé les Dall-Witz et les Jagow.» Le ministre des affaires étrangères a ordonné une enquête au sujet de l'arrestation de M. Clément-Bayard. La politique anglaise L'OLSTER EST CALME LONDRES, 25. — Le calme le plus complet règne dans l'Ulster. Les renforts de police sont arrivés, mais aucun trouble n'est signalé, La situation au Mexique LES PROPRIETES ETRANGERES A TAMPICO WASHINGTON, 25. — L'ambassadeur d'Angleterre, le chargé d'affaires " de Hollande et M. Bryan ont conclu en principe un accord aux termes duquel aucun des pays qu'ils représentent ne reconnaîtra les modifications des titres de propriété qui pourraient résulter des affaires militaires dans la région de Tampico.WASHINGTON, 26. — La convention conclue entre les représentants de la Hollande, de l'Angleterre et les Etats-Unis, en ce qui concerne la protection des propriétés étrangères à Tampico a été notifiée aux autorités de Tampico, Il s'agit surtout de la vente des concessions pétrolifères, en l'absence des propriétaires étrangers légaux. Dépêches diverses LA TERRE TREMBLE CATANE, 26. — Ce matin, à 9 heures 48, une forte secousse sismique a été enregistrée à l'observatoire.Le bruit court que cette secousse a causé des dommages à Zafforma et u Via-Grande.

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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