Le matin

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s.n. 1914, 01 August. Le matin. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ns0ks6k98v/
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§a m e d i^; Aoû t1914 n'uiry FACIES — ClftTQ CKOT1ME8 21m<i Année — N° 213 ^ - ^ «/A-/ , REDACTION ^ VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction : «l'y iVKonnements : !Un an lr. lS.Ort Six mois 6.ÎÎO Trois mois .... 3.KO lUnan . . . . . . ÏG.OO Intérieur SU mois . .... g.BO 1 /Trois mois .... « OO i .iKfEE • France, Angleterre, Allemagne et Union Se par trimestre, fr. 9.00. - Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. Tt .OO. finement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN AD M î N ISTRATION 39,ViElLLE BOURSE, 39 AÎMVEÏ6S Téléphone Administration : fi <3 i C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id il OO Reclames la ligne, » 1 .ïîO Faits divérs corps id. t S OO Chroniciue sportive id. > îï OO Faits divers fin id. « 2 OO La Ville id. > SÎ.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebegue A (X JOURNAL QUOTIDIEN L'AIIemaqne commence à mobiliser Espérons quand même C'est du browning de Prinzip que sera sortie la guerre générale — si elle éclate... Dans l'espèce, les coups de pistolet du jeune apache auront fait l'office de la fameuse dépêche d'Ems en 1870. Alors cependant, I les choses marchèrent plus rondement: le 15 juillet la guerre était déclarée; huit jours après, les sept corps d'armée de la France étaient échelonnés le long de la frontière du Rhin; le 2 août avait lieu à Sarrebruck le premier engagement, et le 2 septembre I tes mêmes sept corps d'armée, ou ce qu'il en restait après Wœrth, Forbach, Rézon-| ville et Gravelotte, acculés dans les plaines de Sedan, étaient hors de combat. [ Aujourd'hui, en fait de déclaration de j guerre, on y met plus de mesure. Une se-[ maine a passé déjà depuis que l'Autriche, devant l'attitude de la Serbie, s'est décidée à agir. Ses troupes ont passé le Danube; à l'heure qu'il est, elles doivent occuper Bel-| grade, et ces circonstances, qui auraient dû [ mettre le feu aux poudres, provoquer la [conflagration générale que l'on redoute et | en vue de laquelle l'Europe se prépare de-I puis si longtemps, n'ont jusqu'ici causé qu'une grosse alarme. Il est vrai que la Russie se montre menaçante — il eût été vraiment par trop extraordinaire qu'elle n'eût pas même bronché! -, il est vrai que l'Allemagne a froncé les ' sourcils, que l'Angleterre, par les bons soins de Sir E. Grey, s'est donné un mal énorme fptmr" prévenir une catastrophe qui, sans * cela, nous eût peut-être pStru moins inévitable. Mais c'est tout. Pour le reste, on hésite, on se consulte, on tâte le terrain, on mobi-[ lise et l'on déclaçe que l'on ne mobilise pas, | l'Allemagne proclame «l'état de guerre» sur S son territoire, et le résultat le plus néfaste j de cet état d'esprit, c'est un malaise qui dégénérera en une crise dont l'industrie et le j commerce, comme toujours, feront les frais. Quant à cette guerre mettant aux prises i toutes les nations de l'Europe, peut-on, dès | à présent, assurer qu'elle éclatera? Et d'a-| tord qui nous dit que l'intervention de la I Russie dans les Balkans continue à appa-I raitre à cette puissance comme une néces-I sité? Si pourtant la tournure des événe-I ments dans le Sandjak en démontrait l'inu-I Mité?... Cette hypothèse favorable écartée, l quel intérêt cependant les pays de la Tri-I plice et ceux de la Triple-Entente auraient-I '[s à recourir à Vultima ratiol On ne voit là tout au plus qu'un intérêt plus moral que politique: celui de mettre fin à la tension formidable existant entre les nations I du continent depuis 1870 et la constitution I ^ l'empire germanique. Mais cette tension lie serait pas diminuée, bien au contraire. Une guerre comme celle dont on parle laisserait un peu partout de nouvelles Alsace-; Lorraine, autrement dit des occasions de discordes, et l'Europe ne serait plus peuplée que de «revanchards». C'est alors que on vivrait dans un état de suspicion con-unuel, se traduisant par un redoublement de préparatifs militaires. I Ce qui précède intéresse surtout l'Allemagne. Mais s'il est un pays qui n'aurait I Wtes qu'à perdre à une liquidation géné-| j™6> c'est bien celui de la troisième Répu-| J'ique. Celle-ci n'est pas prête. Le patrio-I raie et la bravoure militaire de ses armées ile font pas de doute. Ce n'est malheureu-f même, semble-t-il, que sur ces qua-! inhérentes au tempérament français [ pourrait éventuellement compter; car | JPrès les révélations que l'on a encore en-| dernièrement au Sénat, en est saisi, l^ant à l'organisation matérielle de ses ar-I,es> de pénibles appréhensions. Les ar-*«s de la première République marchaient | 'a gloire sans chaussures; mais de nos ai's, bien que les routes soient mieux en-|; tenues, on renouvellerait difficilement I j®reil exploit. C'est pourquoi les hommes J11 ont actuellement en main les destinées rôl France préfèrent garder leur I j 'e'. f1emploieront-ils à éloigner les éven-, belliqueuses telles qu'elles pour-I Pét ^ *eur *a'-re perdre. Ils ont sur St-[ .. .ersbourg un moyen de pression à peu | et s ln'aillible: les milliards. Ils en useront I gr.somme toute, il faudra leur en savoir I tres°"^ clo?C' Prises au hasard parmi d'au- [ a]a '1168 réflexions de nature à modérer nos | d'êti"16?' $ n es^ Pas strictement nécessaire i en i6 t s secret des chancelleries pour [ ce semblables. D'ailleurs, pour Euro °n' depuis deux ou trois ans, en E genrfw ^ês chancelleries, des avis de ce dans6' lussen';"^s échangés après la Bourse, ; nos ^ ca^®' autour d'une table de domi-i "> °nt tout autant de valeur. Ils seraient peut-être même, dans ce cas, plus empreints de bon sens... Marcus Le conflit europeen?? Les pourparlers dipiomatiques VIENNE «CAUSE» AVEC PETERSBOURG LONDRES, 31. — L'Agence Reuter apprend que les conversations sont reprises entre Vienne et Pétersbourg. LA DERNIERE CARTE N'EST PAS JOUEE... BERLIN, 31. — Les journaux jugent que les dernières cartes diplomatiques ne sont pas encore jouées puisque les relations ne sont pas encore rompues entre l'Autriche et la Russie Ils disent de plus qu'il est inexact que l'Allemagne ait posé à Pétersbourg une question sur les armements, avec un délai pour la réponse ; mais ils estiment qu'une demande semblable s'impose d'ici peu. Il est impossible qu'un pareil état de choses se prolonge pendant des jours ou même des heures. Les journaux répètent que le gouvernement allemand continue à s'efforcer d'amener une entente entre Vienne et Pétersbourg, sans d'ailleurs préciser davantage et sans paraître trop croire au succès de ses efforts. M. SERBEJEFF ET M. VON JAGOW BERLIN, 31. — M. Serbejeff, ambassadeur de Russie, a rendu hier une longue visite à M. de Jagow. CONFERENCE IMPORTANTE A VIENNE VIENNE, 31. — Les journaux annoncent que le comte Berchtold, ministre des affaires étrangères, le général Krobatin, ministre de la guerre, et le général Conrad de Hoetzen-dorf, chef d'état-major général, ont été reçus en audience par l'empereur,hier, dans l'après-midi. L'entrevue a duré deux heures. LES «POINTS DE VUE» SONT ENCORE TRES ELOIGNES VIENNE, 31. — Suivant la Nouvelle Presse Libre le fait que la Russie s'est déclarée prête à échanger des vues directes avec l'Autriche-Hongrie ne simplifie guère la situation. « On dit à Paris, ajoute le journal, que l'Allemagne doit s'entremettre à Vienne pour donner à la Russie certaines assurances, notamment que,après que l'Autriche aura vaincu la Serbie, il ne soit pas touché à l'indépendance de ce pays. Or, l'Allemagne ne désire influencer d'aucune manière l'Autriche sur ses relations ultérieures avec la Serbie et comme l'Autriche elle-même ne veut pas prendre actuellement d'engagement pour l'avenir, les trois thèses allemande, austro-hongroise et russe: sont encore trè's éloignées. » Mobilisation générale en Russie BERLIN, 31. — Aujourd'hui est parvenue de Pétersbourg une information du ministre d'Allemagne disant qu'une mobilisation générale de l'armée et de la flotte a été décrétée. En conséquence, l'empereur d'Allemagne a décrété « l'état de menace de guerre ». L'empereur reste aujourd'hui à Berlin. BERLIN, 31. — Le Lokal-Anzeiger annonce que les services de la maison impériale ainsi que les écuries de Wilhelmhohe sont dissouts jusqu'à nouvel ordre. L'état de guerre en Allemagne BERLIN, 31. — L'empereur, conformément à l'article G8 de la Constitution de l'Empire (Bavière exclusivement), a décrété « l'état de menace de guerre ». Pour la Bavière une ordonnance semblable est prise par le roi. L'état de menace de guerre concerne les mesures militaires à la frontière et pour la protection des chemins de fer, la restriction de l'exploitation des services postal, télégraphique et des chemins de fer au profit des besoins militaires. D'autres conséquences en sont la déclaration de l'état de guerre qui équivaut à l'état de siège en Prusse, avec défense de publier des nouvelles sur les mouvements des troupes et sur les moyens de défense. Cet état de menace de guerre comporte en soi-même l'état de guerre ou l'état de siège, c'est-à-dire qu'il signifie plus qu'état de guerre lui-même. UN ESPION RUSSE A ALLENSTUIN. — PRECAUTIONS A KQHNIGSBERG. BERLIN, 31. — La Gazette d'Allenstein annonce qu'on a drrêté dans cette ville un espion envoyé par le service d'information russe. Le journal dit que la police de Koenigsberg a fait afficher un avis disant qu'à la gare principale et ses annexes des postes militaires sont installés. La police signale à l'attention de la population qu'il est interdit de passer à moins de 50 mètres des ouvrages d'art, signaux, voies, ponts, postes d'aiguillage. Sur la frontière franco-allemande MOUVEMENTS DE TROUPES NANCY, 31. — Des renseignements parvenus ici il résulte que de très importants mouvements de troupes allemandes de couverture, qui viennent occuper leurs emplacements, continuent à se produire en Allemagne. Un certain nombre de réservistes ont été rappelés dans les pays annexés et dans la vallée du Rhin. Il a été procédé dans les mêmes zones à des réquisitions individuelles pour les besoins de ces troupes. La surveillance exercée par les Allemands sur les voies de communication est très stricte. Les autorités militaires ont pris des mesures pour interdire aux habitants des pays annexés de gagner la France. INCIDENT DE FRONTIERE? PARIS, 31. — Les Allemands continuent le rassemblement de leurs corps-frontière et l'armement de leurs places fortes. Ils ont "établi un service de reconnaissance et de patrouilles très actif sur la frontière qui, très vraisemblablement par erreur, a été violée sur un point par une patrouille. De notre côté, nos troupes de couverture ont pris leurs avants-postes. Toutefois aucun de leurs éléments ne s'est approché de la frontière à moins de dix kilomètres. Cuirassés anglais sur la côte hollandaise FLESSINGUE, 31. — Des renseignements parvenus ici portent qu'un grand nombre de navires de guerre anglais se trouvent près du banc de Schouwen (à l'extérieur des eaux territoriales hollandaises, devant les embouchures de l'Escaut et de la Meuse). En Angleterre DANS LE GOLFE DE PORTLAND LONDRES, 30. — Le «Board of Trade» annonce que les feux et les bateaux-phares du golfe de Portland ont été supprimés et que la navigation est interdite pendant la nuit. ARRESTATION DE 3 ETRANGERS SUSPECTS FRESHWATER (Wight), 30. — Trois étrangers soupçonnés d'espionnage ont été arrêtés dans le voisinage des forts, où ils s'étaient fait conduire en voiture. 10,000 PORTUGAIS RENFORCERONT LES ANGLAIS LISBONNE, 31. — Au cours du conseil des ministres la situation actuelle de l'Europe a été examinée. Il a été confié au ministre des affaires étrangères la mission d'exposer aux chefs des partis politiques la gravité de la situation.Le journal Noite dit qu'en vertu du traité d'alliance avec l'Angleterre 10,000 Portugais seraient mobilisés au cas où celle-ci ferait la guerre. LE CHARBON DE CARDIFF CARDIFF, 31. — On annonce que les autorités de l'Amirauté ont fait savoir aux principaux propriétaires de houillères que leur extraction entière sera réservée aux besoins de la marine. LA PRESSE ANGLAISE LONDRES, 31. — Le Morning Post, envisageant le cas où la France devrait entrer dans le conflit, estime que l'objectif de l'Allemagne serait alors d'écraser sa voisine. En ce cas l'intention de l'Angleterre, la volonté de la nation même,seraient de ne pas être spectatrice de cet écrasement, de s'y opposer en prenant part aux opérations militaires. L'Autriche et le Japon CONFERENCE A VIENNE BERLIN, 30. — On mande de Vienne à la National Zeitung: «On considère ici comme particulièrement importante la conférence que le nouvel ambassadeur du Japon a eue avec le comte Berchtold. L'entrevue a duré 2 1/2 heures. Il y avait des témoins. Le résultat de la conférence est tenu strictement secret, mais on dit que le but de la conversation devait être de mettre l'Autriche et le Japon d'accord au cas où la guerre éclaterait entre la Russie et l'Autriche. LES FINLANDAIS. — LES JAPONAIS PETERSBOURG, 30. — Les nouvelles reçues de la Finlande tendent à dissiper les inquiétudes qui auraient pu naître au sujet des dispositions de cette partie de l'Empire. D'autre pc - le journal Hochish Ivibrum de Tokio publie relativement à l'attitude possible du Japon une déclaration qui produit la meilleure impression. L'armée belge Les unités ont reçu vendredi matin l'ordre relatif au pied de paix renforcé. Voici les mesures qui ont été prises immédiatement : LES CADRES Les officiers de réserve ont été rappelés et ont rejoint vendredi matin. De ce chef, les unités dédoublées ont formé leur cadre d'officiers. On attend les nominations qui doivent sortir incessamment pour mettre ce cadre au complet. La dissolution des écoles régimentaires a, en outre, donné plusieurs centaines de sous-officiers.Les bataillons détachés ont rejoint le régiment, avec les écoles annexées (au nombre de trois), qui ont été dissoutes à leur tour. LES ECOLES DISSOUTES L'école de guerre, l'école d'infanterie, l'école de cavalerie, l'école normale de gymnastique et d'escrirqe se sont dissoutes ce matin, et les militaires de tous grades, ainsi que les chevaux détachés sont partis pour rejoindre leurs corps respectifs. Les soldats appartenant à l'effectif de ces écoles ont rejoint, avec leurs chevaux, leur destination de mobilisation. L'école de cavalerie a renvôyé ses chevaux aux cinq régiments de la division de cavalerie, sur Bruxelles, Gand, Malines, Louvain, et aux cinq régiments de cavalerie affectés à cinq divisions d'armée. LES COMMISSIONS DE REMONTE) EN VUE DE LA CONSTITUTION DU CHARROI Dès vendredi matin, les commissions de remonte ont commencé à fonctionner dans les villes sièges des parcs divisionnaires ou secondaires. -Elles louent actuellement, avec option d'achat en cas de mobilisation générale, les chevaux nécessaires pour atteler le charroi des unités, pour porter les régiments de cavalerie à leur effectif complet de guerre et pour atteler tous les caissons et fourgons d'artillerie, qui ont déjà, d'ailleurs, la plupart de leurs chevaux. Dès hier, des échelons embryonnaires de munitions, de santé, de bagages et de vivres sont créés, destinés à grandir subitement le jour de la mobilisation. Les bicyclettes nécessaires aux personnels d'installation et aux messagers vélocipédistes des quartiers généraux, d'états-majors,etc., ont été également louées. Enfin, dans les parcs de campagne, les voitures ont été sorties et on procède à leur chargement et au parachèvement des projectiles. LES ENGAGEMENTS VOLONTAIRES De nombreux jennes gens et même des honj-mes ayant dépassé la trentaine, se sont pré sentés pour contracter un engagement dans l'armée. Leur demande a été aussitôt enregistrée. Voici, au surplus, les dispositions administratives à ce sujet: Un arrêté royal du 21 octobre 1913 dit qu'en période de mobilisation, il est permis d'ad mettre des engagements pour un an ou poui le temps que l'armée restera sur le pied de guerre. Dans ce cas, quelle que soit, d'ailleurs, la durée de l'engagement souscrit, l'intéressé, né en Belgique, est dispensé s'il y a lieu et s'il est encore en âge d'opter pour la nationalité belge, de produire d'autres pièces que le certificat de moralité, pourvu que ce document mentionne la date et le lieu de naissance, et s'il s'agit d'un mineur, le consentement requis.Les autres candidats ont à prouver,en outre qu'ils sont Belges ou qu'ils ont le droit d'opter pour la nationalité belge, ou bien qu'ils ont été appelés au service de la milice. En Hollande LA MOBILISATION EN HOLLANDE AMSTERDAM,31.— Le Handelsblad apprend que les cercles gouvernementaux sont convaincus que la mobilisation de l'armée néerlandaise est inévitable. LA HAYE, 31. — La reine déclare qu'il existe pour les Pays-Bas un danger de guerre. La Seconde Chambre sera convoquée. Chez les Balkaniques L'ATTITUDE DE LA BULGARIE SOFIA, 28. — 7 heures du soir. — Retardée en transmission. —• Le gouvernement a chargé ses représentants à l'étranger de renouveler la déclaration déjà faite par le président du conseil devant les chefs des missions diplomatiques à Sofia, à savoir que la Bulgarie observera une stricte neutralité dans la guerre austro-serbe.LE R08 NICOLAS A FAILLI ETRE PRIS ATHENES, 31. — Dans la nuit d'hier est arrivé inopinément à Corfou le yacht du roi de Monténégro. Le commandant du yacht a déclaré qu'il se rendait à Antivari, lorsque, arrivé à une petite distance de ce port, il aperçut des vaisseaux autrichiens qui commençaient à bloquer étroitement les côtes monténégrines.Le yacht changea immédiatement de direction pour gagner à toute vapeur les eaux grecques, poursuivi sans succès par des destroyers Autrichiens. La cViXlo A la frontière Nous mobilisons. C'est parfait. Hâtons-nous d'être prêts et que le gouvernement expédie nos hommes à la frontière. Gardons notre territoire. Le peuple belge tout entier, sûr de son bon droit, demande qu'il ne soit pas lésiné au sujet des dépenses et que toutes les mesures, les plus rigoureuses même, soient prises afin d'ôter à tout envahisseur éventuel l'envie de pénétrer sur le sol belge. Que feraient quelques milfion& dépensés? L'avenir avant tout. Si nos hommes, toutes classes rappelées, sont à la frontière, quoi qu'en pensent certains sceptiques, nous pourrons affirmer que « les Belges seront un peu là! » D'ailleurs notre armée est bonne: ses soldats sont endurants, intelligents et disciplinés; ses officiers sont instruits, calmes, crânes et loyaux; les grands chefs, conscients de leur devoir patriotique, n'ont rien négligé...Mais il faut que l'armee de campagne belge se mette en route. Il faut qu'elle soit la première aux portes de chez nous, aux marches de Belgique.Pour notre part nous ne demandons que de la promptitude et de la décision. Et quelle autre mesure pourrait-on prendre pour apaiser les esprits, que de monter au pays que la garde belge, notre jeune armée, veille, l'arme au pied, prête à tous les sacrifices et disposée à renouveler les traits d'héroïsme qui font la gloire des citoyens belges, dans le passé comme av prisent. VtA/t La Caisse d'épargne Les craintes et les alarmes du public en ce qui concerne notre situation financière sont tout à fait déraisonnables. C'est ainsi que certaines personnes retirent une partie de leurs économies déposées à la Caisse d'épargne. Nous avons la conviction que notre grande institution nationale de prévoyance, la Caisse général» d'épargne et de retraite, ne sera pas troublée par la crise internationale, alors même que celle-ci entrerait dans une phase plus aiguë. Peu d'institutions, en effet, jouissent d'une plus grande confiance de la pa.rt du public. La Caisse d'épargne, on le sait, est placée sous la garantie de l'Etat. Les fonds qui lui sont confiés sont détenus en 1 vertu de la loi organique de l'Institution dans les caisses de la Banque nationale da Belgique. La sécurité est donc absolue. D'autre part, des dispositions spéciales ont été prises pour faire face à toutes les demandes de ' remboursement, d'après les règlements de ' la Caisse d'épargne, même si la crise que nous traversons devait se prolonger. On peut donc dire que les économies des clients de la Caisse d'épargne ne courent aucun danger. Il est même à présumer que de nombreuses personnes s'empresseront de confier à l'Institution des capitaux plus importants qu'en temps ordinaire à cause des garanties spéciales qu'elles y trouvent contre la perte ou le vol de leurs épargnes. C'est là, d'ailleurs, une constatation qui a été faite pendant certaines époques troublées. Durant la guerre de 1870, notamment, certaines caisses d'épargne ont vu s'accroître notablement le chiffre de leurs dépôts. Nous ne cesserons de prêcher le calme et nous sommes convaincus qu'on nous écoutera car les Anversois sont, comme on dit dans l'opérette, «des gens sensés et sages». -vyvt> A la Banque Nationale L'assaut des guichets, hier vendredi, fut effrayant à la Banque nationale. Les bureaux du « change » principalement furent envahis et débordés. Les pièces de cent sous vinrent même à disparaître... Qu'on se décide à lancer dans la circulation les billets de cinq francs! Vingt à trente automobiles attendaient à l'entrée de la Banque. Il était deux heures. Une queue de clients débordait par le seuil du local jusque sur les trottoirs de la place Léopold. Dix, quinze, vingt agents de police durent intervenir. Le désordre confinait à la panique... Voyons, voyons: soyons sérieux. Notre argent n'est-'il pas mieux en sûreté dans les banques que chez nous? Et puis, comme nous le disons plus haut, tout l'argent belge, pièces ou papiers, est garanti. Il s'agit de rester calme, et de se persuader, intelligemment, que tout ce que nous possédons garde sa valeur, la gardera et ne subira, sous aucun prétexte de diminutions.

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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