Le matin

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15 February 1914
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^Dimanche 15 Février 1914. ftKf2EE PAGES - GirVQÔKJEVXIJAlES 21me Année — N» 46 rédaction *> VIEILLE BOURSE, 39 I anvers Téléphone Rédaction : S17 ^rnan fr. Ï^.OO ps 5 Six mois ..... *S.2ïO ! /ïrois mois . • > . at.JSt» t Un an * v • • • 16.00 I i..f^nniî ' Six mois . . . • t S.SMJ» f "l" ' /Trois mois , - . . Si.«M* I iVeHfFs • France, Angleterre. Allemagne et Union [ ÇSrtore. fr. «-OO. - Hollande et ; Crad-Daclié, par trimestre, lr. ? .OO, I l'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AîWVtèffcS Téléphone Administration : S <51 C. ûe CAUWER, Directeur Aaiioaees Î Aimon^es la petite Kane, fr. O.SO Annonces financières id " > i OO Jieriames la ligne, » 4. .«SO Faits divers corps id. i ;s OO Ctiroruque sportive id. j 3 OO Faits divers fin id. > %.00 La Ville id. > Zï. OO Emissions Prix â convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre ci de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles ,ckez MM. J. Lebkgue & O. JOURNAL QUOTIDIEN I UN ANNIVERSAIRE Le 30 janvier dernier vit passer le vingt-cinquième anniversaire de la mort mystérieuse de l'archiduc Rodolphe, héritier di trène d'Autriche-Hongrie. A cette occasion des services funèbres furent célébrés en h plupart des églises de Vienne, et la Cour tans que rien n'eût été prévu à cet égard [ prit le deuil pour la journée du 30 janvier puis on inaugura, dans le parc de Meyerlmg le monument voué à la mémoire de l'archiduc par sa mère, l'impératrice Elisabeth qui, elle aussi, périt d'une façon tragique Le monument, en marbre blanc, est surmonté d'une statue à demi-couchée — allégorie du souvenir — et, plus bas, en un médaillon les traits du prince, gravés dans le marbre C'est simple et touchant. Ce monument avail été érigé à Corfou, dans les jardins de l'Achillëion, séjour préféré de l'impératrice : avant que son humeur vagabonde, son âme | inquiète, ne l'entraînassent 'à travers l'Europe. Elle vécut là des heures consolantes, interrompant parfois sa rêverie pour la lec-[ tare de Henri Heine, son poète favori, dont [ elle avait fait placer le buste au milieu d'un [parterre de roses dans les jardins de la résidence qu'elle aimait. L'Achillëion ayant été vendu à l'empereur d'Allemagne, le monument de l'archiduc, comme le buste du poète, furent rendus à la Cour d'Autriche. Par ordre de l'empereur François-Joseph, le monument vient d'être réédifié dans le parc de Meyerling et le buste du poète a pris place dans la galerie des marbres du palais de Vienne. Peut-être ce buste serait-il resté sous le ciel étince-lant de Corfou, près des flots bleus de la mer Ionienne, à l'endroit même où l'impératrice faisait son pelerinage quotidien... Mais il fallut compter avec les sentiments , du nouvel acquéreur de l'Achillëion qui, lui, à l'inverse de l'admiration manifestée par Impératrice au poêle de G-errnania, profes-; tait pour lui une aversion profonde. lin quart de siècle a done passé sur la sort de l'archiduc Rodolphe, événement qui I plongea dans l'affliction la Cour d'Autriche I «t («lie de Belgique. Vingt-cinq ans, c'est f beaucoup t Une autre génération a paru, fmplaçant celle qui fut contemporaine du drame. Quoi d'étonnant alors, quelle que fût » stupéfaction que l'événement produisit en son temps, qu'il faille aujourd'hui à d'au-'uns presque un effort de mémoire pour en ; ^susciter les péripéties ! Ce fut dans la soirée du 30 janvier 1880 We moururent l'archiduc Rodolphe et ia ^nne Vetsera. Y eut-il accident, ou suicide, au cours d'un souper J J paraît-il, dégénéré en orgie? Nul ne iwit jamais' et toutes les hypothèses fuira» Pes écrivains, dont quelques-*v» P tendaient avoir des accointances du moLf!U^de,Vienne' soutinrent la thèse du Dri™ (À8 baronne, suivi du suicide dit we qui trouva un certain cré-, Prêtre par sa vraisemblance. En ef- Its larSrfr„Fra.ne°is-JosePh> touché par : paissait ia 'jf^jduchesse Stéphanie,qui ;prises'âdrLï h ,''aUralt à diverses raton fii» a f de sérieuses remontrances à VetSera rn JmPOpde sa liaison avee Mlle de ! ^nt son mvi?6 /empereur lui aurait, de- F?é des arrête 11rU^wre transgressé, in-: Chercher dans î'nLf , n° raisonnabl« de N» Prince ifL obs!acJ? opposé à l'amour ; toutefois ' finVo 6 lmtiale du drame, sans, fatalité qUi„LUne p,art tr°P ^ande a la [queis sur les Wittelsbach, aux- »»£<."• était :* sentit LU1embolie cardiaque. Le "'Heurs la ctf ri?^ ^a'11 fallait chercher ! C'était ,iî du ffiystère. pieuxpour"n-Pr ®uivre sa destinée, ou la Princesse st<5 ?u"devant du malheur que Wile et sa patrit S.let avait ^itté sa fa" seule fo¥s an;£ reVit' en BelSi(lue' P'iuc Rodolnha ?°n mariage avec l'ar-pagnait. EnsemftL'■J11' dailleurs, l'accom-Nvérselle d'Anl»™ vls,Mrent l'exposition îef,ls par MAI t et ils ? furent P Victor Lynen w m îael' boi"'gmes-lSïP0sition ArthnT. Tr du comité tla l^ith l'éfo v ! d™ Nest, Alfred rlen. Lefèbvr. Pf!,Sar'<'Ferdilland Vander-i u-I;atfitude Wo f e-^"' autant de disPa" ?tesence c1p<? fiv,.-s 0lde de 1 archiduc, en kla Pfineesseï), '°nt.ils étaif-nt [ll^ commentée fut Ten3ar~ [ semblait fort ind,mî ?enient Pour lui. k sa femme o' ferent à tout et sur-if8,doute?., Eton ='P ('tait ailleurs, • ata,le désastre de M. S°rVint' ici' cJuand L e ternes à 'eyerlmg. Îff'aujourd'hui5 deux fl? princesse sté- ? llle> 1 arcKM,, I; ux fois grand'mère fc^ariée est LLndlschgraet7 V au prmce °thon rble avoir trmLvIa P.rincesse Stephanie lv0nuni°n Se uUc, b?hTeur ^anquille DaetVasaVnI n 6 comte L°nyay-Nagv-h ^ c p second ma- Savait S T "H'e d'archi" L'»W«ndra, on gent à leur profit exclusif cet axiome plei; d'indulgence, tout en se montrant d'autan plus sévère pour autrui. Le transfert à. Meyerling de ce monument - consacrant le souvenir du malheureux ar- - ehiduc, œuvre d'art due à la pitié mater i nelle, est venu réveiller à notre mémoiri , attendrie les impressions de cette périodi t, émouvante. Et nous voyons encore, par 1{ , pensée, la silhouette élégante et gracieuse , en dépit des années, de la vraie victime de . cette catastrophe, celle de l'impératrice Eli-, sabeth: la mère dont la douleur est sans es-■ poir, quand elle pleure son enfant. Christian» Lettre de Londres (Correspondance particulière du Matin.) , Remaniement mlnlstérlet. — Modifications personnelles et politiques. — Trois sièges va cants. — Pronostics électoraux. Londres, 13 .février. En vous annonçant, dernièrement 'le prochaii retour du vicomte Herbert Gladstone, gouverneur général de l'Union Sud-Africaine, je vous faisais pressentir in'il donnerait lieu à un remaniement ministériel. L'événement.-, se confirme mais pas absolument dans la forme où or l'attendait, en ce sens que le fils du "grea! old man" semble vouloir abdiquer provisoirement les soucis de la haute administration. I ne revient pas en Angleterre pour assumer de nouvelles charges et nous le verrons occupei tout simplement son siège à. la pairie. Le remaniement ministériel résultera de la désignation de son successeur. Le nouveau gouverneur général de l'Union Sud-Africaine sera M. Sydney Buxton, représentant à la Chambre des Communes pour la division de Poplar, a Londres, et présentement ministre du commerce. Né en 1853, lauréat de Clifton et de Cambridge, M. Sydney Buxton est entré dans la vie publique vers i.876 comme membre du conseil de comté de Londres et il a, pendant cinq ou six années, rempli dans la capitale des fonctions analogues à celles dé vos échevins de l'instruction publique. 11 venait de franchir le seuil du parlement quand la retraite du cabinet Balfour lui ouvrit celles du pouvoir. Comme directeur général des postes, il fit partie du premier cabinet formé par Sir Henry Campbell Bannermann et son passage à la tête de ce département a laissé des traces estimables : on lui doit l'établissement du timbre d'affranchissement à dix centimes pour les communications postales entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Il a aussi préparé l'établissement de l'affranchissement à dix centimes pour les communications postales avec la France, progrès qui n'est pas loin de se réaliser et qui en favorisera bien d'autres., Lors de la crise purement administrative qui fit passer M. Winston Churchill de l'intérieur à l'Amirauté et M. Heginald Mackenna de l'Amirauté à l'intérieur, M. Buxton quitta les postes pour prendre le portefeuille du commerce. Dans le présent cabinet il offre cette originalité de s'abstraire autant que possible de la politique générale pour se consacrer presque uniquement aux intérêts de son département. Voici quelques mois, le laborieux homme d'Etat présidait aux délibérations de la conférence internationale chargée d'édicter de nouvelles mesures pour la sécurité des équipages et des passagers de la navigation maritime. On n'a pas oublié avec quel zèle et avec quel succès. . Il est de tradition que le gouverneur général d'une grande colonie, pour représenter plus dignement la couronne, soit pourvu d'un titre de noblesse et d'un siège parmi les pairs. M. Sydney Buxton sera donc prochainement vicomte ou baron pour le moins. En tous cas, sa promotion ouvre une vacance électorale dans la division de Poplar. • # • Au ministère du commerce, le nouveau gouverneur général sera remplacé par M. John Burns, actuellement chef du département de l'instruction publique et de l'hygiène, qui sera lui-même remplacé par M. Herbert Samuel, actuellement maître général des postes. M. Charles-Edward-Henry Hobhousé, déjà pourvu d'un siège ministériel comme chancelier du duché de Lancaster, assumera la direction générale des postes en succession de M. Herbert : Samuel. Enfin le nouveau chancelier du duché j de Lancaster sera M. Charles-Frédéric Master- j man, homme de lettres et historien distingué, représentant à la Chambre des Communes pour-une division du district de Bethnal G'reen, à Londres, et qui fut un moment so'us-sécrétaire d'Etat ù l'intérieur avec M. Mackenna pour ministre. Ce remaniement implique des • changements personnels et des changements politiqufs. M. John Burns s'élève d'un degré car les situations ministérielles sont soumises à une hiérarchie. L'ancien insurgé de 1886, le premier ouvrier appelé à siéger dans les conseils du .roi, devient l'égal des secrétaires d'Etat, sans aucune modulation dans son traitement'. M. Sydney Buxton, qui émargeait, un traitement de 125,000 francs comme ministre du commerce, émargera trois cent mille francs comme gouverneur général. M. Hobhousé recevait cinquante mille francs par an comme chancelier du duché de Lancaster; il recevra 72,500 francs comme maître général des postes. M. Herbert Samuel, en succédant à M. John Burns, échange un traitement de 72,500 francs contre un traitement de 125,000 francs. Enfin M. Masterman émargera cinquante mille francs comme chancelier du duché de Lancaster mais, étant chargé d'une fonction publique rétribuée, il lui faudra renoncer à. son indemnité parlementaire de dix mille francs. Les conséquences politiques du remaniement ministériel sont plus importantes. Le siège parlementaire de M. Sydney Buxton est vacant. Le siège de M. Masterman est vacant parce que tout, représentant promu ministre est soumis à réélection. De plus le gouvernement vient de donner un ! successeur à Lord Denman, gouverneur de l'Australie depuis 1911: c'est M. Ronald Mun- ' ro-Ferguson, primitivement lieutenant aux gre- • nadiers de la garde, ancien secrétaire particu- ' j lier du comte de Rosebery, représentant à le t Chambre des Communes pour le district écossais de Leith. Le siège de M. Munro-Ferguson est vacant Donc trois compétitions électorales dont or s'occupe de précipiter les scrutins et cpui favoriseront une agitation moins que jamais désirable. J'ai eu "occasion de vous signaler comment nos moindres résultats électoraux son! exploités par les polémiques des partis. Déjà nos leaders tirent argument de leurs chances, les conservateurs affirmant que le moindre échee d'un candidat libéral entraînerait de droit la dissolution du Parlement. A Leith, en décembre 1910, M. Munro-Ferguson était élu avec une majorité de seulement 1,785 voix, en perte de 821 voix sur le scrutin précédent, et il n'y avait rencontré qu'un compétiteur unioniste faiblement recommandé, M. Macquinst.on. Cette fois le candidat libéral sera ' M. Provost Smith et le candidat conservateur - M. William Currie. La lutte serait possible et nos ministres pourraient même en augurer favorablement si les groupes socialistes parlementaires n'avaient arrêté d'intervenir, eux t aussi, avec un candidat qu'ils n'ont pas encore • désigné. Leith est le port d'Edimbourg sur le i Forth, avee d'immenses chantiers de construc- ■ tions navales et une population presque essen- ■ tiellement ouvrière. Un succès de l'opposition est, possible. II est également possible dans le district de ■ Betrhnal Green, à Londres, où M. Masterman, . lors du dernier scrutin, n'avait obtenu-que 184 voix de majorité, dans une triple compétition où le eandidat socialiste, M. Jeunes Scurr, n'avait cependant rallié que 134 votants. Ici les socialistes cette fois se garderont d'intervenir et M. Masterman se trouvera seul en présence de son concurrent unioniste, le major Sir Mat-thew Wilson, baronet, naguère commissaire d'arrondissement, à Riding, et qui ne semble pas un adversaire fort redoutable. Mais qu'est une différence de 184 voix 1 Un échec de M. Masterman serait pénible surtout au point de vue personnel puisque sa présence au ministère dépend de sa réélection. Battu, il lui faudrait chercher un nouveau manelat parlementaire et il ne le trouverait pas facilement. A Poplar, où il s'agira de remplacer M. Sydney Buxton, le parti libéral comptait en décembre 1910 une majorité de 1,829 voix. Il semble bien que-cette majorité puisse se reformer au profit de M. Arthur Yeo, déjà membre du conseil de comté de Londres pour,ce district. Il aura pour concurrent conservateur M. Robertson Clark et aucune candidature socialiste nVst annoncée. I ' v % m i» | Vous comprenez que cette consultation, réduite à trois districts ou divisions de districts, avec des chiffres pour la plupart assez faibles, ne tranchera point la question du "Iloxne Rule" en ce qui concerne la promulgation de la loi, le remaniement de la loi dans un sens avantageux à l'Ulster, la dissolution du Parlement ou le referendum, car la volonté nationale ne s'exprime point en si légères différences. Au point de vue pratique nous procédons simplement à trois vacances parlementaires et il faut toute l'illuSion ou toute la passion de nos polémistes pour attendre de si peu le verdict du pays. Au surplus, en ce qui se rapporte à la dissolution ou au referendum, le dernier scrutin de division de la Chambre se traduit encore par une majorité de 78 "soix en faveur du cabinet.Nous n'en sommas pas moins ramenés à toutes les vivacités des luttes populaires dans des circonstances particulièrement graves où l'apaisement apparaît comme la première garantie de la conciliation. De rudes paroles inspirées par l'ardeur du combat vont être prononcées qui rendront ensuite les rapprochements plus difficiles. On en a nettement senti l'inconvénient lorsque, l'autre soir, par parenthèse inattendue, Sir Edward Carson a demandé compte au ministre de la guerre de propos, qui lui étaient malheureusement échappés durant les vacances. Le chef du War Office s'était oublié au point de proclamer que l'honorable député de l'Université de Dublin était devenu fou. Ce n'était' évidemment pas cela qu'il avait voulu dire, mais seulement que l'organisation de la. guerre civile dans l'Ulster lui semblait une entreprise folle autant que coupable. Il lui a fallu s'expliquer et il s'en est acquitté piteusement.' Combien d'autres expressions lamentables vont encore retenir dans les meetings de Leitb, de Poplar et de Bethnal Green qui offenseront d'autres susceptibilités, blesseront d'autres amours-propres et appelleront d'autres justifications humiliées?... Harry LES FAITS DU JOUR —« - LA SITUATION EN SUEDE Comme les dépêches nous le faisaient prévoir hier, le baron de Geer, sénateur libéral, a renoncé à former un cabinet. Une note officieuse dit : Le baron de Geer a déclaré au roi qu'après ' avoir examiné la situation, il estimait que les conditions nécessaires, suivant lui, pour la , constitution d'un nouveau ministère libéral ne ] se trouvaient pas réunies. , Le roi a alors fait appeler immédiatement le ! gouverneur Ilammerskjœld et lui a offert de ; constituer le cabinet. Celui-ci a conseillé au ■ roi de s'adresser pour cela à la droite de la ( Chambre, vu la situation créée par le refus des < partis de gauche de la Chambre de participer f à la formation d'un nouveau ministère. Le roi a prié cependant le gouverneur Ilammerskjœld d'examiner à nouveau cette question. ! Le parti libéral du Riksdag a publié un mani- j teste déclarant que, dans l'élection prochaine, i 'e conflit constitutionnel occuperait la première place, et la question de la défense nationale, a seconde. Le cabinet aurait dû refuser d'ac- , :epter la responsabilité d'une politique qui de- s : mande que seules des considérations militaires puissent entrer en ligne de compte lorsqu'il s'agit de prendre des mesures pour la défense nationale. Ce que les libéraux réclament, c'est un gouvernement responsable seulement devant le parlement. Le manifeste ne dit rien de précis sur la question de la défense< nationale. Il est signé par 40 membres de la première et 96 membres de la seconde Chambre. Le parti libéral comprend 50 membres dans la première Chambre et 100-dans la seconde.. Fox Etranger La politique allemande L'IMPOT DE GUERRE BERLIN, 14. — L'empereur est fort content des résultats fournis par l'impôt de guerre qui dépasse toutes les prévisions. "Les communes, à leur tour, a dit Guillaume II, en profiteront puisqu'elles taxeront à l'avenir les revenus et la fortune." C'est l'amnistie pleine et entière, accordée à tous ceux qui avaient fait de fausses déclarations, qui a provoqué ce rendement de la contribution de guerre supérieure à toute attente.L'empereur a ajouté en souriant; "J'ai donné le bon exemple." GUILLAUME II ET M. WERMUTH BERLIN, 14. -—- L'empereur, pour la première fois depuis le commencement de son règne, a assisté hier à un exercice des pompiers à Berlin. Il s'agissait, d'éteindre l'incendie — simulé bien entendu — qui avait éclaté dans l'une des lanternes de la cathédrale, en face du château royal. Après l'exécution de ces exercices, on a allumé quelques fagots de bois avec du pétrole, et un pompier, armé du casque contre la fumée et d'un costume de scaphandrier, les a éteints sans difficulté. • L'empereur n'a pas ménagé les éloges à ces braves gens, dont l'organisation et la discipline sont merveilleuses. Il a ensuite longuement causé avec le premier bourgmestre de Berlin, M. Wermuth, A propos du nouvel Opéra qui coûtera 26 millions de marks. Le plan de l'architecte Hauffmann, t discuté dans certains milieux, a beaucoup plu à l'empereur. Guillaume II a expliqué à M. Wermuth qu'étant le propriétaire du nouvel Opéra et payant une partie de sa construction, il avait choisi le plan de M. Hauffmann, comme c'était son droit. 11 a ajouté qu'il se réjouissait de voir que ce projet avait rencontré l'approbation générale. LES POURPARLERS FRANCO-ALLEMANDS BERLIN, 14. — Les journaux allemand's publient des notes aux allures inspirées, disant en substance que les négociations franco-allemandes approchent de leur conclusion, mais qu'il ne faudrait _ cependant pas compter sur leur signature définitive avant le 10 mars prochain. La "Neue Gesellschaftliche Correspondenz", dont on connaît les attaches officieuses, déclare, au contraire, dans une longue note, pouvoir déclarer en substance ce qui suit: Les pourparlers" franco-allemands au sujet de la question des chemins de fer de l'Asie-Mineure, si rien d'imprévu ne survient, aboutiront la semaine prochaine à une conclusion conforme à leur caractère préparatoire. " Les résultats de ces conversations seront alors paraphés, puis le délégué allemand, le conseiller de légation von Rosenberg, fera un rapport au secrétaire d'Etat de Jagow ou à son représentant, M. Zimmermann, tandis que les délégués français, MM. Ponsot, Sergent et l'expert linancier, M. de Klapka, quitteront Berlin pour soumettre à leur tour le résultat des négociations à leur gouvernement. Il y.aura ensuite un échange de notes entre l'office des affaires étrangères et l'emb'as-sadeur de France, M. Jules Cambon, puis la conclusion définitive de l'accord interviendra et les deux gouvernements se donneront réciproquement l'assurance d'appuyer et de défendre cet accord dans la mesure de leurs forces. " Quant aux pourparlers engagés directement avec la Turquie, tant par la France que par l'Allemagne, il est peu probable que leur conclusion définitive ait lieu avant le mois d'avril." La situation en Orient LES PUISSANCES ET LA GRECE ATHENES, 13. — Aujourd'hui les ministres les grandes puissances ont présenté au gouvernement hellénique la note collective annon- : i'ée^ relative à l'attribution des îles de la mer Egée et l'évacuation du territoire assigné à ; l'Albanie. La note dît que les puissances décident de ' remettre à la Grèce les îles occupées pa*' elle, ï l'exception de Ténedos, Embros et Castellori- ■ 10. Une garantie suffisante est demandée au ' gouvernement grec de ne pas les utiliser dans i m but naval et militaire, et en outre de sauve- ' les droits de ia minorité musulmane. ^ L'attribution ne sera définitive pour la Grèce ( lue lorsque les troupes grecques auront évacué e territoire assigné à l'Albanie. Le gouverne- j nent grec s'engage à n'opposer aucune résis- £ ;ance, a n'encourager ni directement ou indi- -'eetement la résistance des Epirotes. L'évacua- l ion commencera par Goritza. Elle devra pren- . Ire fin le 31 mars. Les puisances ont confiance | [ue leurs décisions seront respectées par le i gouvernement grec. < LES PUSSSANCES ET LA TURQUIE ' CONSTÀNTINOPLE, 14. -— La réunion des ( imbassadeurs a décidé qu'à 3 heures de l'a- c irès-midi le doyen du corps diplomatique, l'am- ( >assadeur d'Autriche, remettra au grand-vizir a note collective. 1 EN SERBIE , BELGRADE, 13. -— Le prince roval «st re- ' S?ir/J® St-Pétersbourg après s'être ' rrêté pendant deux jours à Vienne, jci La "Samouprava", dans un article de fond, attribue une grande importance aux entretiens qui ont eu lieu à Pétersbour.e et dont l'ob'^t certain est le maintien de la paix dans les Balkans. LA POLITIQUE DE LA ROUMANIE BUCAREST, 13. — L' "Umversul" écrit au sujet du bruit relatif à la conclusion d'une nouvelle alliance balkanique qui comprendrait la Roumanie : •' Pour quiconque a suivi avec attention la politique extérieure roumaine pendant ces derniers temps il est clair qu'il ne saurait être question d'une alliance de ce genre. La politique des mains libres a procuré à la Roumanie les plus grands succès et elle ne peut y renoncer sans motifs graves et précis. Toutefois il est naturel qu'il existe une entente amicale au sujet de buts communs et précis comme le maintien de la paix de Bucarest. Cette entente a été l'objet d'entretiens entre les hommes d'Etat balkaniques et le nouveau ministère roumain. La Roumanie ne songe pas à une alliance, mais certainement à une entente au sujet de la défense commune. Pour cela il n'est pas besoin de traité ou de convention en bonne et due forme, car la communauté inébranlable des intérêts assure à elle seule cette entente." Les grèves en Afrique du Sud LE GENERAL EOTHA ET LES GREVISTES LE CAP, 13. Au cours de la discussion du bill tendant à approuver les actes du gouvernement pendant la dernière grève,le général Botha a déclaré que les réclamations des travaillistes étaient pur prétexte pour amener une révolution." Les chefs révolutionnaires, s'est-il écrié, n'étalent pas les dix individus contre lesquels on a prononcé le bannissement. Il y a ceux qui siègent dans cette assemblée (et le général Botha montre son adversaire, le général Ilertzog et certains députés travaillistes). " La situation à Johannesburg était, le 5 janvier, la plus périlleuse dont j'aie jamais été témoin. 250,000 indigènes allaient se soulever, les incendies allaient partout s'allumer, l'anarchie allait régner, des milliers de personnes étaient sûr le point d'être égorgées et, cette nuit-là, Johannesburg et la région du Rand, sur une étendue de quarante milles, auraient été le théâtre d'une effusion de sang sans pareille dans l'histoire. Les grévistes, revolver dans leur poche, étaient venus nous imposer des négociations mortifiantes et ils s'en étaient ensuite publiquement vantés." Après avoir signalé les dangers de la propagande révolutionnaire parmi les indigènes çt avoir justifié la proclamation de l'état de siège pendant la grève, le général Botha a adjuré l'assemblée d'empêcher par son vote le retour des pires attaques qui aient jamais été dirigées contre la nation. Dépêches diverses ENTRE INDIGENES DE L'AFRIQUE ORIENTALE NOIROBI (Afrique orientale),' 14.— Un voyageur, récemment arrivé du Nord, rapporte qu'un village entier de la tribu Rendille, comptant, 200 hommes, femmes et enfants, a été exterminé par les indigènes Borani. La Ville Le rachat des nouvelles darse» On se souvient des lettres ouvertes que 1 le Collège adressa à M. de Broqueville et à M. Helleputte. MM. les ministres répondirent par d'autres lettres ouvertes, dont les erguments furent, à nouveau, réfutés publiquement par le Collège. Le public était heureux de voir enfin traiter les affaires de ia Ville au granel jour. 11 savait doue ce qui se passait et il était mis au courant des différends entre la Ville et l'Etat. Or, voici qu'après ces nombreuses lettres publiques, nous rentrons dans l'ombre,brusquement, sans transition aucune. En effet, le Collège a tenu, depuis trois semaines, ti'Ois réunions hermétiquement secrètes où il a examiné la convention provisoire réglant le mode d exploitation des nouvelles darses et la convention définitive traitant du rachat des futures installations maritimes du Nord, qui lui avaient été soumises toutes deux par M. le ministre Helleputte. Cet examen est. à présent, terminé et voi-:i la note laconique que le Collège communique aux journaux: « Le Collège, après avoir examiné à fond les.projets de conventions provisoire et dé-finitive soumis par M. le ministre Helleputte, a décidé de formuler un projet de convention conforme aux réfroactes et do e ' transmettre au gouvernement. * Le Collège décide que, dans l'intérêt ! un rapide aboutissement des négociations. 1 convient que les échanges de vues na soient 'communiqués au public que lors-Ju ils auront abouti à un accord préliminaire, qui devra d'ailleurs "être soumis au Jonseil communal. » Et c'est tout... Le public ne comprendr-i amais pourquoi «l'intérêt d'un rapide iboutissement des négociations» ' se trouve» lussi soudainement mis en jeu, alors qu'il l'en était pas' question au temps tout ré-ent des multiples lettres ouvertes. Cette igne de conduite... sinusoïdale n'est peut-:<re pas très logique, mais elle a du moirs e mérite de l'originalité .De ce communiqué officiel, nous concluons que le Collège ne se- rallie ni à <a ,™.tl0n Provisoire, ni à la convention r';di=" <«'•" Mais qui sait? Peut-être M Helle utte. ine partagera-t-il pas la façon do o_ir do ta \ îlle et que sa correspondance à J?Uw h 6tre Pub,i<iuc. Cela devien-rait tout a.fait amusant.

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