Le matin

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27 February 1914
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Vendredi 27 Février 1914 PIX PAGES - ClftTQ Cl^TIMES 21me Année • • N° 58 RÉDACTION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AKVER8 Téléphone Rédaction : .il'S' l Un nu . • » • f ANVERS Six mois .. . . . . § gJJ /Trois mois • * • • l Un an Î2'SÎÎ E Intérieur Su mois » t /Trois mois .... -» «-»*» I JWER • France, Angleterre. Allemagne et Cnion I postale, par trimestre, f, »-0«- - Hollande.« 1 Grand-Duché, par trimestre, fr. ? .OO, I i,'abonnement se po»'" ft jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 aïvvers Téléphone Administration : $61 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O 30 Annonces financières îd i 1 OO Reclames la ligne, > I .KO Faits divers corps id. > S OO Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id. > «.OO La Ville id. > S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues il Bruxelles chez MM. J. Lebkgue,& (X JOURNAL QUOTIDIEN le matériel du chemin de fer 1 En décembre 1911, à l'occasion 'de la dis-I cussion du budget des voies et moyens, M, 11* député Franck établit, d'après le compte E rendu des opérations du chemin de fer, -que ! nos locomotives, malgré l'augmentation de I leur puissance, développaient proportion-K nullement moins de chevaux-vapeur utiles [ qu'en 1®9. E L'administration, légèrement ennuyée par ! cette démonstration, prétendit que-les cal-I culs se faisaient autrement qu'en 1889 et I que le cheval-vapeur avait diminué, était I en quelque sorte devenu un «poney-vapeur». I .Nous fîmes, le 19 décembre 1911, bonne I justice de cette mauvaise plaisanterie en [reprenant l'argumentation de M. Franck et [ m l'appliquant, non aux chevaux-vapeur, I mais au mouvement du trafic .et à la re-c tte. Il résultait de nos chiffres que plus ■nos moteurs sont puissants et moins ils Ilfactionnent de voyageurs, de tonnes de I marchandises et moins ils produisent de i*e-[cette. Xous établissions également en ce [qui concerne les wagons qu'ils étaient' d'autant moins bien utilisés que leur tannage [était plus grand. I Tout cela était anormal. Cela a-t-ilcban- Bxon, si nous nous en référons aux indications du tableau inséré au compte rendu ■qui vient d'être distribué et donnant, d'a-Bprès l'intitulé, l'accroissement progressif de Hla puissance et du poids des locomotives, les ■perfectionnements apportés à celles-ci pour ■eu renforcer la sécurité, ainsi que l'aug-■mentation de leur travail utile, depuis 1889. I Augmentation est bon; c'est diminution ■ Qu'il faudrait dire. I En 1889, 1,811 moteurs ont une puissance ■totale de 8,363,198 kg. et développent 308 ■ millions 763,478 chevaux-heures utiles. ■ En 1912,4,284 moteurs ont une puissance ■ totale de 28,210,140 kg. et développent1 977 ■Billions 523,522 chevaux-heures utiles. | Si nous considérons les chiffres de 1889 ■toura index"numbers égaux à 100, nous Puissance Chevaux 1889 1Ô0 100 19'2 337 316 ■ v/!US Î!0S locomolives sont puissantes et ■ ms elles développent de chevaux-vapeur ■19110S- 'ouj°urs la même chose qu'en ■lw!!?a!'0Ils l'auSmentation de trafic à ■ TrnZ atl0n'de Puissance. ■f niii: nombre des voyageurs est de ■ 2te .est de 192 milli°ns en 1912. ■ il-, leJonnage des grosses marclian- ■WmilHn f millions de tonnes; il est de ■» millions de tonnes en 1912. ■eliHnnf!!! du même Prccédé que pour les ■ ES; P6Ur UtileS dévelQPPéS nous ■0Ur les voyageurs. Puissance Trafia •• WO 100 ■pur les marchandises: isso Puissance TrafiS ;;; «» 100 ■ Ênf ■®'2. soif comparons la recette de Bcuit 13? i/o ■&. mi"ions, à celle de 1889, ■' w 1/2 millions, nous obtenons: 1889 Puissance Recette 337 250 ■>Wire eâen ^..Peilîe> i> faut en convenir, de m»* monstres î *ormidables décapodes, Hour obtenir SUrcllauffer ou compound, ■>'a un quart ri"1 ,r?ndement moindre qu'il ■ Ul1 vice et nn»o ®leclp- Evidemment il y a ■ 'enc«-dansnniT-o °jS souPÇonner l'exis-Wt émotives U matprie1' de vieil!- ■ iVaillent nas -iUX,wag0ns *îui ne ■'0rs<te service'™!? ^-e l on ne met PaH Moeurs en niL 6 ?U ils rePrésentent des fcj »n trou financier1116 l6Ur disparition piî3£i?ra!?ïs§ss ■>tiVe?t «f T 1885 11 Estait 1,788 |fcW:^-iste4.28Mait H de 'oeômotives^ant f actueI' nous reste-K calcul Pst ® antérieures à 1885? B ho" de r~?epU:iS 1885' 11 a ét/; R,été ^classée! Tl f > loÇ°motives et 18 Bfes iocomotivM h , onc d'llâ v,''n6" Sïrr^^eS de 30 ans' S0it ■S 758 voTtum6? tPnders de PIus de K°ns il marchandé ™yaj?™rs et 31,178 Mutable En et n •°S un a?e to,lt aussi ■?"' 'lu tiers de rnV/'0^0™*1 cps derniers, ■L, «e 1 effectif date de plus de K: nmn D0US rpo°rtons Wy tableau ™,?ouvellement fleurant Mi. "Hiter 187 in^S co"sta,ons Qu'il de-V Vf>it„T.f, -, , locomotives. 305 tenders Wieot. (le Plus qu il n'en existe réel- D'une part, donc, l'administration maintient dans l'effectif des moteurs et des wagons surannés et, d'autre part, elle ne com-1 mande pas le matériel prévu au budget et elle essaye, comme nous l'avons dit l'autre jour, de réaliser des économies sur ce poste. Etonnez-vous, alors, de la diminution de rendement du matériel; étonnez-vous du désarroi régnant sur nos chemins de fer. Et étonnez-vous, surtout, des explications du ministre. Le matériel, pré.tend-il, est suffisant en temps normal. Et si l'on consulte les comptes rendus, ceux-ci accusent une situation tout autre. Depuis 1902, particulièrement, il nous manque" dés wagons à marchandises comparativement à l'effectif normal prévu. Et il ne faut, pas de lunettes pour apprécier la situation; elle est étalée tout au long, sans vergogne. Justus — ' / Reportage parisien (Correspondance particulière du Matin.) Carnaval est de retour.... — Mi-Carême et Reine des reines. — La fin du débat sur l'armée à la Chambre. Paris, 25 février. C'est un extraordinaire poudroiement de clartés — clartés rouges, clartés jaunes, clartés blanches... Des fleurs en festons d'or jettent leurs lumières... Partout des fleurs... La salle de bal semble en or, tant elle est lumineuse. Parmi de luxuriantes verdures, l'orchestre joue une valse inepte, naturellement à la mode: "Je sais que vous êtes jolie"... De la fumée emplit l'air, jette des ondes bleues dans les rais blafards des projecteurs électriques... On étouffe. Mille parfums mêlés asphyxient délicieusement l'atmosphère, où l'odeur du savon à bon marché se mêle aux senteurs de la poudre de riz. On crie, on rit: des jeunes femmes presque grises soulèvent leurs jupes, laissent voir des jambes fines gantées de soie noire où le. rose de la peau transparaît. Dans la cohue un char déambule, immense, traîné par des bœufs et que cinquante jeunes, personnes plus ou moins devêtues — plutôt plus — encombrent, dont pas deux ne sont réellement jolies. Autour d'une petite table où des bouchons viennent de' sauter, on se précipite, coupes tendues, dans une confusion drôle do verres, et le Champagne coule en flots d'or épandunt son parfum griseur dans l'air vicié, vicieux, poussiéreux, cehauffant, la fumée légère des cigarettes, l'arôme éternel et irritant qui monte de tant de chairs jeunes... Le char <-n allé, cent Colombines,Arlequines, Jocohdes, Filles-Fleurs, Albanaises, Pierrettes, Pierreuses, Claudines, Diablesses, que sais-je encore, envahissent l'espace libre, én proie à un tango que le programme affirme être argentin, malgré, qu'il f,ut fabriqué Faubourg Saint-Denis. Elles vont, serrées étroitement l'une contre l'autre, jambes mêlées, poitrine contre poitrine et se déhanchent, et se contorsionnent sous la pluie des confetti et le déroulement incessant des serpentins multicolores... Des garçons courent, affolés... Des éclats de voix s'entrecroisont, avec de grands rires... Parmi les cinquante guéridons si rapprochés que c'est à peine si l'on peut s'asseoir devant eux (ah! les ventres, les pauvres ventres des gros messieurs!),' des sommeliers passent et repassent... Et la cohue se fait toujours plus ample, le flot des- danseurs s'accroît de minute en minute..'. A présent des femmes court vêtues sautent sur les tables, en renversent, provoquent dés désastres'! Adieu, plastrons de chemise qui furent empesés et blancs ! Adieu, corsages clairs! Les petites femmes sautent toujours, se penchent, embrassent les vieux messieurs — pourquoi jamais les jeunes? — poussent des cris de paon, se laissent pincer, sont' de' petites choses drôles qui voltigënt:.. Elles s'échappent cependant, mais pour retomber entre d'autres mains, sur d'autres genoux... La lumière crue, et la chaleur, pâlissant, détruisent les. maquillagés, mais illuminent les yeux... On entend des mots russes, allemands, anglais... Une phrase en français surprend!... Il est vrai qu'on s'embrasse dans toutes les langues... Un jeune homme, — si blême, si blême, à croire que c'est Pierrot lui-même — traverse malaisément les groupes en répétant inlassablement: "Mon chapeau! Mon chapeau !"'Une poupée le suit, toute rose et blonde, et dont les yeux déjà se ferment-... 1 Dit-elle papa et maman?... Des habits noirs se penchent vers des décolletages audacieux... Des mains s'agriffent et fouillent... On danse, on danse encore, toujours avec fièvre, avec frénésie... La furlane suit la valse lente, le boston succède à la polka... Il semble qu'une folie se soit emparée de tous les gens qui sont là, riches, pauvres, jeunes ou vieux... Et c'est l'ininterrompue sonnerie des grelots, la voix aigre des crécelles, la chanson des rires clairs, le sifflement des-serpentins, le tumulte, la joie, la goinfrerie, le vice, la débauche, la bêtise... La Bêtise surtout, qui règne en maîtresse, ce soir... Quel Hogaerth eût rêvé ce spectacle effarant? Oui, la Bêtise a triomphé mardi, au bal et dans la rue, — dans ce'bal luxueux de Montmartre comme dans le bal-musette de la Chapelle, sur les boulevards comme partout dans la ville ! Elle a triomphé en des habits de théâtre, un masque grimaçant sur sa gueule hideuse. L'humanité lâchée, troupeau en débandade, u rempli la cité de ses hurlements... Ce l'ut un envolement de laideur et de ténèbres... Ce fut infiniment triste. » « • Elle a dix-huit ans. Elle est s%ge. Elle est bionde. Elle est, couturière. Oh! très' modéste, à la journée, quelque part dans un faubourg- Elle a connu la fantastique, la prodigieuse prédiction: Tu seras reineI Elle a ri. Aujourd'hui, elle i'c-st! Etre reine! Que dis-jo! Heine tles reines! Les nuits qu'elle a passées à rêver de couronne et de sceptre, plus éprise de son rêve I qUe ne le fut don Carlos, Mlle Marcelle OuiMot I me les a contées, Sans fausse honte., simple-i ment, facilement: "Si vous saviez, monsieur, | je ne songeais plus qu'à cela! j'en parlais à l tout le diodUo. Ma mère en était lasse. J'avais i si peur!... C'est que nous étions huit candidates, vous savez! Le soir de l'élection, j'étais malade d'angoisse... Me trouver toutàcoup dans une salle de mairie, sous l'œil de tant de messieurs, des conseillers municipaux, des artistes, des journalistes: "n'être plus qu'un numéro, comme un forçat, n'avoir que ma jeunesse pour tout mérite (Mlle Guillot est trop modeste, elle avait aussi sa grande beauté et son charme très réel), tout cela n'était guère fait pour me x'éconforter el me donner du courage... Enfin, après mille tergiversations — oh! je sais bien, 011 a longtemps hésité, mes camarades sont si jolies! — on m'a accordé l'écharpè aux trois couleurs, attaché le manteau d'hermine et j'ai ceint la couronne!... Etre reine!... Et puis un vieux monsieur, pas bien joli celui-là, m'a embrassée — et c'était le sacre ! Charles VII à Reims n'a pas dû ressentir plus d'émotion jadis, que moi à cette minute, et le prince de Wied ne doit pas avoir plus de crainte en son cœur à la veille de se rendre en Albanie, que je n'en eus alors..." Mlle Marcelle Guillot est très "jeune fille". Elle est incontestablement la plus gracieuse parmi ses concurrentes, qui seront demain ses demoiselles dlhonneur. C'est une ouvrière parisienne, une de ces midinettes dont les âmes chagrines'ou indifférentes ne connaissent, ou ne veulent reconnaître, ni la valeur, ni la vaillance; une de ces "petites fées" dont le monde entier apprécie le talent, loue l'énergie et.le goût. M. Alexandre kepp a dit d'elle, comme il eût dit de n'importe laquelle de ses sœurs : " Je la vois fort bien dans sa féerie de carton, haut perchée' sur le trône de son char doré, saluant son bon peuple éperdu de confetti. Et reine pour l'espace d'un jour, inclinant la tête ou remerciant la foule, cette obscure et humble petite Parisienne, je n'en doute pas, tiendra son rôle avec un naturel, une vraisemblance, un charme remarquables. Instantanément, elle aura de l'élégance, de l'à-propos, de la distinction et même un peu de prestige, comme si le sceptre était fait vraiment pour ses doigts piqués à l'aiguille. Et c'est là une des plus jolies surprises que réserve le vieux Paris." Un journal a recherché récemment ce que •sont devenues les reines des précédentes années. Ce n'était pas inutile, vu qu'on a accoutumé, avec ia rage que nous possédons de médire, de déclarer sans appel que cette éphémère souveraineté voue immuablement celles qui en sont honorées, à la rue et au ruisseau. Eh bien! depuis dix ans, les dix jeunes Majestés des jours gras ont toutes "bien tour-né'\ Les unes occupent dans la mode, la couture, la dactylographie ou la charcuterie, la blanchisserie ou la poissonnerie des situations prépondérantes-. D'at-ïtrës se sont mariées, e-t sont à l'heure -actuelle des mamans très tendres. Pas une n'a abandonné le droit chemin. Aucune ne fut à jamais troublée par tant d'hommages et de compliments... 11 n'était pas mauvais non plus de leur rendre cette justice. * * • La Chambre a terminé lundi le débat engagé sur la santé des soldats par une séance vraiment extraordinaire. Certes on l'avait supposée devoir être orageuse: d'aucuns attendaient la chute du cabinet; le débat appelait des sanctions... Qu'allait-il advenir? M. le ministre de la guerre parla, d'une voix terne. 11 compléta les renseignements fournis précédemment par M. Maginot sur les mesures, prises dans le but d'enrayer les épidémies qui sévissent; M. Painlevé démontra — était-ce bien nécessaire? — que la loi de trois ans n(est pour rien dans les raisons qui rendent pitoyable l'état sanitaire des troupes; M. Augagneur proposa une enquête parlementaire; M. Afiel Ferry"demanda dê confier celle-ci à la commission d'hygiène déjà existante... Enfin M. Mil-lerand s'apprêtait à tomber le ministre grâce à c.es deux dernières propositions, quand M. Augagneur se rallia tout à coup au projet Ferry. Stupeur!... M. Millerand qui était venu à la Chambre porteur d'un volumineux dossier; qui durant tout le cours de la séance avait lu, relu, corrigé, poli son discours ; qui s'était précipité à la tribune comme un sanglier fonce sur son ennemi; M. Millerand qui seul ignorait encore que l'ancien gouverneur de Madagascar allait trahir, seul non seulement de tous ses collègues, mais encore de tôut Paris (car à l'heure même où se déroulait le débat, le "Temps", la "Liberté", la "Presse" annonçaient la volte-face inévitable de M. Augagneur) ; M. Millerand, cramoisi et furieux, rentra son discours et retourna s'asseoir, à la grande joie de M. Doumergue et de ses amis, au grand dam de M. Briand et de ses fédérés. Séance de bluff et d'équivoque, a-t-on écrit. Séance de Carnaval surtout, absolument indigne du Parlement d'un grand pays. Car la Commission d^hygiène de la Chambre avait depuis 1910 les -pouvoirs d'une commission d'enquête et point, n'était donc besoin de les lui voter à nouveau. D'autre part, il est bien évident que pas un seul d'entre les députés qui en font partie ne laissera demain, à l'heure de la période électorale, ia place parmi ses électeurs à ses concurrents pour aller visiter des casernes et s'intéresser au sort des soldats! Croire à tant d'héroïsme, ce serait bien mal connaître le Palais-Bourbon et ses hôtes. MM. les députés ont donc en réalité, par 385 voix contre 25, déclaré publiquement lundi qu'ils se soucient de l'armée et de ceu!c qui y meurent, comme de leur première promesse.... Ce n'est pas peu dire. Guy Marfaux LES FAITS DU JOUR «Lï.fcftiMreiL»;» KL 1 Miofcii-KïS itlM AFRIQUE La Gazette de Francfort publie une intéressante' information sur la marche des négociations anglo-allemandes sur l'Afrique centrale. Le gouvernement allemand chercherait à Dbfenir une rectification de frontière dans la région nord-ouest de la colonie de l'est africain. L'Angleterre devrait céder à l'Allemagne l'embouchure de la rivière Kagera, dans le lac Victoria-Xyanza. Tout le bassia du Kagera deviendrait ainsi allemand./ L'accord comprendrait également la déter mination de sphères d'influence économiqu sur la côte ouest de l'Afrique. L'Angleterre cherche à obtenir de l'Allema gne certaines modifications qui permettraien de poursuivre la construction de la ligne d Cap au Caire, à l'ouest et au nord du Tanga nika, dans la région du lac Kivu. " On sait, dit la Gazette de Francfort, qu le gouvernement de l'empire s'est toujours op poié à donner son assentiment au projet an glais. Ce projet a une haute importance pou le prestige politique de la Grande-Bretagne e a, du point de vue militaire^une valeur con sidérable. ". Ajoutons que le chemin de fer allemand d l'Océan Indien au Tanganika ne souffrirait au cun dommage d'une pénétration de la lign anglaise du Gap au Caire dans le territoire situ à l'ouest du Tanganika. Au ministère des affaires étrangères, à Ber lin, où un journaliste, est allé prendre des ren seignements, on déclare que l'information d la Gazette de Francfort relative aux négocia tions anglo-allemandes " n'est pas complète ment exacte Fox Etranger La poimque allemande EN POLOGNE ALLEMANDE BERLIN, 2G. — Des'perquisitions ont eu liei à Posen dans plus de cinquante endroits pou: découvrir les voleurs dès lettre;s publiées récemment par le "Dziennik Posnanski" et pa: le "Kuryer Posnanski". Ces lettres, qui on disparu le 9 février et qui appartenaient à M de Kardorff, député conservateur, ont un grant intérêt politique. Elles semblent établir que le; grands propriétaires fonciers prussiens, faisan partie de l'Association des marches de l'Est ont cherché à soutirer leurs ouvriers ruthêne: aux grands propriétaires fonciers polonais d< la Galicie. Ils auraient même été jusqu'à tente: une grève agraire dans ce but dans la provinct autrichienne. Ces procédés peu corrects sont c'aùsê3 pa: la préoccupation des graves dommages qu'entraînerait, pour les grandes propriétés prussiennes, une mesure de la Russie interdisan a ses? ouvriers agricoles l'entrée du territoin allemand. L'ESCADRE ALLEMANDE AU BRESIL RIO-DE-JANEÎRO, 25. — L'escadre allemande est partie pour le sud accompagnée par le; cuirassés "Sao Paulo" et "Minas Geraes" I. amiral de Relieur a transmis au ministre d( la -marine, par la radiotélégraphie, ses remerciements pour l'accueil fait à l'escadre allemande.La politique anglaise Mrs PANKMURST S'ADRESSE AU ROI LONDRES, 25. — .Mrs Pankhurst adressf au roi une longue lettre exposant les revendications féministes et lui demandant d'aceordei une audience à une délégation de suffragette? désireuse de faire valoir auprès de lui le droil des femmes au vote législatif, le bien qui résulterait, pour le pays de l'inscription des femmes sur les listes électorales, et désireuse également de protester contre les tortures infligées, aux suffragettes par les ministres de la couronne, qui refusent obstinément d'écoutei les doléances féministes. LES CREDITS NAVALS LONDRES, 2G. — Les crédits .supplémentaires demandés par la marine s'élèvent à 2,500,000 livres sterling, dont 588,000 poui les machines. 068,000 pour les blindages. 270,'000 pour les munitions et 773,000 poui le combustible. L'attentat de Debreczin LA PRESSE ROUMAINE BUCAREST, 25. — La presse roumaine réprouve l'attentat de Debreczin. L'officieuse "Indépendance" le qualifie de "crime hideux et stupide" et proteste contre certains journaux hongrois qui dénoncent les Roumains somme en étant les auteurs. "On peut simplement croire que l'attentat est l'œuvre de gens qui ont intérêt à envenimer les relations des Magyars et des Roumains." La situation au iexique A LA CHAMBRE AMERICAINE WASHINGTON, 25. — A la Chambre des représentants, M. Ainov a déposé un ordre du jour, demandant au président Wilson de fournir .les renseignements sur la situation des Américains et autres nationaux au Mexique et de dire quelles sont les mesures que le gouvernement compte prendre dans le but d'assurer la sécurité des nationaux. L'ordre du jour a été renvoyé à. la commission du Sénat des affaires étrangères. M. Ainov déclare que la politique du président Wilson (veiller et attendre) devient une politique fatale de laisser faire. Cette politique du gouvernement a eu pour résultat toutes espèces de crimes de la part des fédéraux et constitu tionnalistes. M. Ainoy demande la publication des rapports des consuls américains. LE CONSUL ANGLAIS QUI DOIT FAIRE UNE ENQUETE LONDRES, 2G. — Le correspondant du "Daily Telegraph" à Washington déclare que la vie de M. Perccval court un grave danger si, se conformant aux instructions qui lui ont été données, le consul anglais franchit la frontière et pénètre en territoire mexicain. "La situation, déclare le correspondant, est extraordinaire et presque incroyable à Juarez et dans le voisinage de cette 'ville, où commande le général Villa. Le fait est connu dans les cercles officiels, mais pour des raisons po- - litiques on n'en fait pas part au public. Le e nombre des Américains disparus mystérieusement au cours de ces dernières semaines est tel que personne ne se sent en sécurité. Toutes - les fois que des représentations sont faites au t général Villa, il prétend ne rien savoir ou trai-a te l'affaire légèrement." L'AMERICAIN BAUCH SERAIT MOftT LONDRES, 2G. -— Le correspondant du e "Duiiy Mail" à Washington écrit que, selon _ dès nouvelles reçues d'officiers de l'armée américaine à El-Paso, les déclarations du général Villa, selon lesquelles l'Américain Bauch r qui a disparu a été relâché il y a quelques t jours, sont inexactes. M. Bauch aurait été exé-. cuté vendredi dernier à Juarez. AUTRES VICTIMES e LONDRES, 2G. — Une dépêche d'El Paso dit - que M. Michaelis.de New-York,qui a été mis en b liberté hier de la prison de Juarez, raconte que . l'Allemand, sujet américain, M. Bauch et piu-" sieurs Américains sont emprisonnés dans cette prison. Il dit que pendant les 11 jours qu'il a - passés dans la prison il a vu, par un judas, 9 _ exécutions, dont l'une était celle d'un nommé Grey. Dépêches diverses DUEL MORTEL A METZ METZ, 26. — Un duel a eu lieu ce malin dans le Bois d'Orly entre les lieutenants De La Valette-Saint-Georges et Naago, tous les d'eux du 99me régiment d'infanterie. Ce dernier a été tué. La cause de la rencontre était une injure grave. UNE ERREUR JUDICIAIRE? 1 BERLIN, '25. -— La veuve Hamm, qui avait - été condamnée à 14 ans de ttavaux forcés pour - complicité, dans l'assassinat de son mari et qui - avait déjà fait six ans de sa peine, vient d'être t mise en liberté et une revision de son procès . est engagée. > TERRIBLE EXPLOSION A BERLIN t BERLIN, 26. — Une explosion s'est produite dans une fabrique d'aniline du faubourg de j Rummelsburg, vers midi. Le nombre des morts , n'est pas encore connu. On dit qu'il y en aurait ; de 3 à 6. BERLIN, 26. — L'explosion qui s'est produite dans la fabrique d'aniline située dans le s faubourg Rummelsburg a été terrible. D'après les 'renseignements recueillis jusqu'à présent, 12 personnes ont été tuées et 8 i sont blessées grièvement. ' On craint que d'autres victimes ne soient ' encore ensevelies, sous les décombres. La cause de la catastrophe n'est pas encore connue. LES TROUBLES A CEARA RIO-DE-JANEIRO, 25. —- Les troubles con-■ tinuent dans l'intérieur de' l'Etat de Ceara. Suivant les journaux, un combat a eu lieu dans la ville, de Miguel -Calrnon. Les troupes régulières, qui ont eu 15 tués, ont mis en fuite les rebelles. Ceux-ci ont abandonné 100 morts. UN ROYAUME NEGRE (?) WASHINGTON, 25.— A la demande de l'Angleterre, le département de la justice vient d'ouvrir,une enquête sur un projet conçu, dit-on, par un nègre d'Oklahoma, nommé Sam, de 1 se constituer un royaume nègre africain sur la Côte d'Or. Le .vapeur "Liberia" a été amarré ; pendant un mois à la jetée de Brooklin avec à bord 250 émigrants nègres auxquels Sam aurait, dit-on, vendu des actions d'une compagnie île colonisation en Afrique. Le gouvernement 11e se croît pas le droit d'intervenir pour empêcher l'émigration des nègres. La Ville Qrains de bon sens A l'occasion de la discussion, à la Chambre, du cas d'un machiniste, le XXe Siècle se plaint de l'ingérence du pouvoir législatif dans l'exécutif. «Les vieux théoriciens du droit public, dit-il, préconisaient le contrôle mutuel des pouvoirs en même temps que leur séparation. Le contrôle devait être une garantie; la séparation devait assurer leur indépendance respective.» . Nous ne sommes pas éloignés d'être d'accord. Mais à qui la faute? J.ustemnt k la confusion des pouvoirs qui n'a fait que croître et embellir depuis que le cléricalisme détient le gouvernement. C'est le pouvoir exécutif qui commande; la majorité parlementaire lui obéit servilement. Comme ministres, des députés présentent, des rapports de loi et, comme dé-f putés, ils les discutent. La cloison étanche que voudrait, établir notre confrère n'existe pas; il y a un gouvernement; il n'y a plus de parlement. Et on en arrive, pour remédier à la situation, à la conception de l'incompatibilité entre le mandat parlementaire et celui de ministre, à la solution radicale qui remettrait, chaque pouvoir à sa place. Est-ce cela que désire le XXe Siècle ? C'est une solution vers laquelle penchent en France, certaines compétences en droit public, et elle pourrait être sérieusement examinée. D'autant plus que l'incompatibilité existe aux Pays-Bas et qu'on en pourrait étudier là les effets. Chemins de fer Maintenant que les froids sont dissipés, et alors que durant tout l hiVer les négociants en charbon ont vainement attendu les t rains chargés d anthracite, la gare de marchandises d'Anvers' regorge de wagons chargés de charbon. Les clients,- que la clél menée peu ordinaire des dernières semaines a complètement rassurés sur les dan-gers du froid et du gel,- répugnant plutôt' à lidee de faire des commandes. Aussi les ; négociants s'efforcent-ils de l'aire expédier

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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