Le matin

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07 October 1914
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Mercredi 7 Octobre 1914 QUATRE PAGEi - «CINQ CENTIMES i ——j————IIIKIIMIH» Oi me ânnoe N° 9SO RÉDACTION 3$ /IE1LLE BOURSE, 39 AKVKRS Téléphone Rédaction : Sliy j^i>onneirs.en.ts : IU» an . , . . ifr. 12.00 Anvkrs ' Six mois iî.îîO /Trois mois . . . . 3.ÎÏO l Un an 14Ï.OO Intérieur < Six mois 8.KO f Trois moiS . . > . -> !>0 ■ ÉTiiANC.ETi : France, Angleterre, st lînion postale, par trimestre, fr. 9.00. — Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. Î .OO. LE MATIN ADMINISTRATION 09,VIEILLE BOURSE, 38 ANVERS Téléphone Administration : SGI C. de CAUWER, Directeur Aii nonees : .Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id, » 1 OO Réclames la ligne, » 1 îïO Faits divers corps id. > îi OO Chronique sportive id. i OO Faits divers fin id. » ÎÏ.OO La Ville id. » S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de TAmérique sont exclusivement rerues A Bruxelles M T I rn.-/-,.r J>. /~>n JOURNAL QUOTIDIEN LA SITUATION GENERALE A AsiveB's ÎVERS, mardi S octobre, 10 heures du soii — à situation à Anvers est grave. Le lieute ia f jnéra! Déguisé, commandant la positioi fc;-' fiée, a adressé ce soir aux bourgmestre ■•Je: îemmunes comprises dans la position for r la lettre que voici : » J'ai l'honneur de porter à la connaissant da la population que le bombardement ci l'pggloméraîion d'Anvers et des environs es i minent. il est bien entendu que la menace ou l'exé tion du bombardement n'auront aucune in ier.se sur la durée de Sa résistance qui ser; nduîte jusqu'à la dernière extrémité. > Les personnes qui veulent se soustrairi . x effets du dit bombardement sont priée; i se retirer dans le plus bref délai, dans I: direction du Nord ou du Nord-Est.» A E'ffiuesi Le sert d'Anvers est étroitement lié — faut-i '3 dire? — au résultat final de cette gran,d< bataiils de l'Aisne, qui se poursuit depuis plui Je trois semaines. Si l'armée allemande es battue en France, avant toute avance décisive de l'ennemi sous nos murs, le siège d'Anver: pourrait encore être lavé. SI, par contre, l'ar mée allemande devait s'incruster là-bas, notn sort serait beaucoup moins brillant... Tous les regards sont donc dirigés vers cetti grande bataille. Si, cette fois encore, l'arméi allemande peut être repoussée, elle sera reje tée d'une façon presque continue jusqu'en Al g l C'est cette raison qui a décidé l'Angleterre ï _ faire ce puissant effort que nous admirons r. tous et à renforcer son contingent en France e- Car seules, des troupes fraîches, suftisam. in ment entraînées et exercées au tir, peuvent es avoir une action décisive sur ce front de ba> r- taille où tant d'énergies et de forces humaines ont dû s'épuiser depuis vingt-trois jours! «e A l'Es! st H y a quinze jours, le kaiser se rendait en é- Prusse orientale. Aujourd'hui, le tsar part à n- son tour pour le théâtre de la guerre, en •a Galicie. Ceci nous permet de supposer que le déve< 'e loppement de l'armée russe est achevé. îs Pourquoi le tsar se rend-Il en Galicie et non la en Prusse orientale? C'est qu'apparemment ss présence n'est pas indispensable au nord, où les troupes victorieuses de Rennenkampf sonl suffisamment stimulées par la brusque déroii' — te de l'ennemi, et qu'il n'y a aucune attaque il à redouter vers Wilna, Grodno ou Bielostok. le Nous devons en conclure aussi que c'esl is l'aile gauche de l'armée russe, qui fut à la st tâche depuis l'entrée en Bukovine, qui aura te encore à se dévouer devant Cracovie et à four-rs nir de nouveaux et furieux efforts. r- C'est donc à cette aile gauche que le tsar re va se montrer, avant le mouvement décisif qui doit porter cette aile gauche, de combat te en combat et de siège en siège, vers Bresiau ïe et Berlin, par un immense mouvement pivo-e- tant sur l'aile droite qui se bornera probable-I- ment à s'arrêter devant la Vistule. LES HOSTILITÉS EN FRANGE Communiqué de II heures du soir PARIS, 6 octobre. — Communiqué de 11 heures du soir. — La situation générale est stationnaire. A notre aile gauche l'action dure toujours. Dans l'Argonne et sur les hauts de la Meuse, nous avons repoussé les attaques de nuit et de jour. Optimisme LONDRES, 5 octobre. — Retard en transmission. — La reprise de l'offensive par les alliés a causé une grande satisfaction et indique que l'immense mouvement débordant s'étend de plus en plus vers le Nord. La longueur du frent de bataille serait maintenant de près de 300 milles. Un sentiment très optimiste caractérise les rapports des correspondants particuliers, qui sont convaincus que Quelques batailles peuvent encore continuer sur quelques peints de temps en temps avec quelques légers échecs sur d'autres points, mais l'ennemi sera forcé bientôt de se retirer dans son propre territoire.Communiqué officiel du 6 octobre — A l'aile gauche, la bataille continee (Service spécial du Matin.) LONDRES, 6 octobre. — Le communiqué officiel français dit qu'à l'aile gauche la situation est .inchangée et que la bataille continue. En Argon ne et sur les Hauts-de-Meuse, les attaques de l'ennemi ont été repoussées jour et nuit. Ils criaient «Vive la France» et continuaient à tirer Un correspondant du Times qui a pu parcourir toute la région qui avoisine Nancy raconte le brillant fait d'arme» suivant d'un bataillon de chasseurs à pied : Des soldats de ce bataillon avaient été •entourés par les Allemands et invités à se rendre.D'une seule voix, ils refusèrent. L'ordre fut alors donné d'ouvrir sur eux un feu de salve. Après chaque salve*, les survivants criaient : a Vive la France I » Finalement, à la suite d'un effort inexpliqué et inouï, les 250 chasseurs qui restaient réussirent à repousser ■— ■ «il ■I1IW IHHiiB I WW11— _ l'ennemi et reprirent la position laissant plus « de 1,000 Allemands ..mort sur le champ de ^ bataille. Le chateau de la Belle au '• bois dormant Le Progrès de Lyon relaie une fois encore les curieux et terrifiants effets de la turpi-nite.B. Il s'agit d'un château, occupé par les Alle->3 mands et bombardé par l'artillerie: j_ « Lentement, prudemment, on avance, puis, È~. plus vite, le premier étage est franchi; d'un ir bond, l'escouade pénètre dans la grande salle iS ouverte, un salon. Elle s'arrête, le souffle coupé devant une vision étrange, désormais inou-is bliable: surprise par l'effet foudroyant des j, nouveaux obus, toute une compagnie de Wur-j. tembergeois, aux uniformes gris, est là, pétri-l0 fiée soudain en pleine action. Les uns, de-,s bout, s'appuyant aux fenêtres, continuent à viser, le doigt sur la détente. D'autres jouent j. aux cartes et tiennent une cigarette. Ils sont tous encore vivants, si réels qu'ils semblent prêts à reprendre le geste interrompu. Un officier, la bouche ouverte, dicte un ordre. Les j e expressions continuent à mimer les actes divers d'un corps de garde surpris par l'atta-6 que. Il y a unê heure, à peine, ces hommes ont inconsciemment respiré la mort et c'est plus terrifiant que le champ de bataille, que les plaintes des blessés. » f; Une pièce encombrante... f' Un officier d'artillerie, blessé en France, 1 donne les détails suivants sur le fameux mortier de 420 : « Le mortier de 420 allemand présente des difficultés de maniement ; dès qu'il pleut, son t transport à travers les terres détrempées est assez compliqué... » Le ravitaillement du mortier est aussi difficile : les obus monstrueux sont quelque peu encombrants pour des convois harcelés par la > cavalerie ennemie. y » Comme le mécanisme du mortier est fort n délicat, on ne peut pas remplacer immédiatement les ingénieurs atteints par le feu de l- l'adversaire. i- » Enfin, les mortiers en question sont redoutables à distance, quand leur lourde masse ît peut être réglée à loisir. Ils sont inoffensifs à 3. courte distance et à la merci de la charge : à l'arme blanche. e » Je pourrais ajouter que les obus de 420 i- paraissent réellement sabotés. Ils éclatent trop r tôt ou troD tard, souvent iras du tnnt. » SUR MER Lss mines dans l'Adriatique (Service spécial du «Matin».) ROME, 6 octobre. — Par dépêche de notre correspondant. — On assure ici que de nombreuses mines flottantes ont encore été mouillées dans le golfe de Trieste et sur la côte de la Dalmatie. La navigation aux Indes (Service spécial du Matin) LONDRES, 6 octobre. — Par dépêche de notre correspondant. — On mande de Calcutta au Mnrning Post que les routes maritimes de Madras, de Rangoon et de Colombo sont sûres autant qu'on peut le désirer raisonnablement. Quarante-deux navires ont quitté les ports ensemble. La première poste de Rangoon, depuis quinze jours, a auitté le port samedi. Chez les Anglais Les fonds de secours (Service spécial du Matin.) LONDRES, 6 octobre. — Par dépêche de notre correspondant. — Le fonds de secours, patronné par le prince de Galles, s'élève à 3 millions de livres sterling. Aux Etats-Unis Le coton américain (Service spécial du Matin). WASHINGTON, 6 octobre. — Par dépêche de notre correspondant. — Pour la guerre seulement, les Etats-Unis ont vendu 100,000,000 de livres de coton, mais des millions de livres sont perdues. Des milliers de planteurs de coton sont exposés à la ruine. Aux hommes de bonne volonté n- tit Nous n'apprendrons rien à personne; nous a- ne trahirons aucun secret en disant que l'heu-2s re est grave pour notre pays et qu'il est nécessaire que les bonnes volontés s'unissent pour faire face à l'envahisseur. 4 C'est pourquoi nous attirons à nouveau l'at-_ tention de ceux qui ne sont pas à l'armée; in de ceux qui, étant momentanément sans em-à ptoî par suite de la guerre, constituent une in réserve d'énergie inemployés, sur les services qu'ils peuvent rendre à la Patrie, si vaillam-e- ment défendue par notre héroïque petite armée. >n Nombre d'entre eux, en effet, encombrent sa les rues,assistant en tranquilles spectateurs à iù tout ce déplacement d'appareil guerrier. Le nt plus souvent, ils sont une gène considérable n. pour ceux qui ont à travailler. Ils voient pas-ie ser leurs frères, se rendant au devoir patrio-k. tique; ils en voient revenir qui furent blessés st devant l'ennemi, ou qui sont épuisés par un la dur mais glorieux labeur. Et ils regarderaient ■a cela sans comprendre? Ils rie se diraient pas r- que, à chaque homme qui rentre, correspond une place à prendre? Ils ne se diraient pas ir que tous ceux qui sont en mesure de prendre if une de ces places se doivent à eux-mêmes et jt doivent à notre passé glorieux d'accomplir u sans retard le geste nécessaire? Ils ne songe-a- raient pas que nous avons des morts à ven-e- ger? Que leurs frères belges, soldats et civils, tombés sur le sol natal arrosé de leur sang «attendent», oui, attendent que le devoir s'ac-■ complisse? Nous ne le croyons pas. Et, du reste, l'appel aux volontaires a déjà produit les plus heureux effets et les enrôlements se font nombreux. Mais il faut que tas inscriptions se multiplient; il faut qu'autour de notre drapeau, qui a flotté vainqueur dans maintes batailles^ les hommes de bonne volonté, les 's patriotes au cœur ardent se groupent, se sen-le tent les coudes et faisant face à l'adversaire, attendent le signal de se porter en avant, il faut aussi que, afin d'éviter le renouvellement de ce qui s'est passé en d'autres villes, la population mâle marque par des actes — en s'enrôlant dans l'armée — son désir de ne point servir quelque jour à creuser des tranchées ou à faire des travaux de terrassements •e pour l'ennemi. ii- Les engagements seront reçus aux établissements ci-après : e- Avenue Marie (hôpital militaire). Hôpital annexe 1, rue de l'Arc, 2. ^ S, Hôpital annexe 2, place de Meir, 36. m Hôpital annexe 3, avenue Louis-Marie (colle lège Notre-Dame). u- Hôpital annexe 4, rue du Grand-Chien, 50-52. a- 3S « r- ï Martyr de son honneur et de « sa bonne foi ! it LONDRES, 6 octobre. — La «Morning « Post», dans un article de fond, commen-tant la correspondance diplomatique pu-!S bliée par le gouvernement belge, relève la st sincérité de la conduite de la Belgique, la-10 quelle est le martyr de son propre honneur et de sa bonne foi. — Reuter. En Italie 1 Préparatifs ;t On mande de Rome à l'Echo de Paris qu'un décret autorise le Trésor à faire une avance [- de 50 millions au ministre de la guerre, pour u l'équipement d'hiver de l'armée. ! Sur le front e i. La situation mardi soir e à Le combat s'est poursuivi sur le front pen-6 dant toute la journée d'hier sans que la situation se soit modifiée à l'avantage des assail-0 lants. Toutes nos positions nous sont demeu-P rées acquises et notre artillerie, une fois de plus, a mérité tous les éloges. • D'ailleurs c'est vers le soir que les Allemands tentent d'habitude leurs attaques d'infanterie qui ressemblent assez à des coups de mains. Nous avons parlé de celle qu'ils dirigèrent dimanche soir sur Lierre. Celle du lendemain soir ne fut pas moins sanglante. Et les nôtres y déployèrent un héroïsme vraiment magnifique.Nous citerons cet épisode qui s'est produit sur les bords de la Nèthe. i- Au cours d'une contre-attaque particulière-,- ment audacieuse, nos hommes après avoir re-.- poussé les Allemands poussèrent une pointe eh avant sur la rive sud de la rivière. Les forces ennemies qu'ils y rencontrèrent étaient cependant à ce point considérables que force leur fut de se replier. C'est au cours de cette retraite qu'un sergent blessé fut passé à la nage, par deux de ses hommes, de l'autre côté de la Nèthe. Beau trait d'abnégation et de bravoure, digne des temps anciens. De part et d'autre, il y eut beaucoup de blessés et de morts. e Du côté de Lierre tout était relativement cal-me hier après-midi. Nous tenons la Nèthe par-e tout. s A Contich, la situation est inchangée. Le i- bombardement n'a pas repris depuis hier ma-tiP- LA MARCHE DES RUSSES J Communiqué officiel russe — La retraite allemande continue us (Service spécial du «Matin») u- lé" LONDRES, 6 octobre. — Le communiqué of-nt ficiel russe, télégraphié de Pétrograde, dit que, sur le front de la Prusse orientale, l'armée al-Eemande continue toujours à battre en retraite. C i Les hommes que la Russie gs ^ peut mettre en campagne nt (Service spécial du Matin.) Le LONDRES, 6 octobre. — Par dépêche de no- ,l3 tre correspondant. — Le correspondant du IS. «Morning Post» à Pétrograde dit que la Rus-lo. sie, avant d'être réduite à bout, peut mettre g8 en campagne vingt millions d'hommes disci- Jt1 plinés. S L'espionnage allemand as re (3er\ice spécial du Matin) et lir LONDRES, 6 octobre. — Par dépêche de noie- trs correspondant. — Le correspondant du n- Morning Post à Pétrograde signale que dans ls, la bataille devant Ossowietz les Russes ont ig pris des officiers allemands vêtus d'habits de ic- femmes et des espions allemands travestis en paysans. lel £ Le Tsar sur le front (Service spécial du Matin) a- PETROGRADE, 5 octobre. — Par dépêche de es notre correspondant. — Je vous ai télégra-n- phié le départ de l'empereur Nicolas pour le ■e, front. Il est parti avant-hier après-midi avec !1 une suite réduite, quittant Tsarskoïé-Selo pour nt le théâtre de la guerre en Galicie. I0* En toutes les grandes guerres, les empereurs tn russes ont rejoint leurs armées. Exception fut l,e faite pour la guerre japonaise; le tsar renoue n" donc ainsi une ancienne tradition de sa mai-lts son. , Sa Majesté va vers la pointe extrême des for-<s* ces russes luttant en Galicie, pour reconnaître, par son impériale présence, les actions d'éclat des jours écoulés et encourager ses armées et de nouveaux et vaillants efforts. ^ La présence du tsar ne changera pas d'une ligne les plans que ses généraux exécutent avec ;2 tant de science. Mais à la seule vue de leur «Petit Père», tous les soldats russes redouble-ron d'ardeur et tous les officiers verront leurs efforts observés de près. I A la veille de la grande bataille qui se pré-[0 pare à la lisière de la Silésie, la visite impériale, faite ainsi sans éclat et sans cérémonie, ne fera que précipiter les nouveaux succès que l'intrépide armée russe est en droit d'escompter!ig "" Fervent enthousiasme u- Suivant des informations reçues de Pétro-a- grade à Rome, le départ de l'empereur de Russie pour le front de bataille a provoqué partout un délirant enthousiasme, un enthousiasme comme, de mémoire d'homme, on n'en vit en Russie. Dans toutes les villes de l'Empire, dans les rues, dans les jardins publics, la foule manifeste sa joie. Et l'impression qui en demeure est que toute la Russie est prête et se met en marche. Le général baron. Meyen- ju' ^ -vv „ dorff, aide de camp de l'empereur, répondan " aux acclamations de la foule massée sur 1 passage des troupes, et qui criait: «A Berlin A Vienne! , répondit: «Maintenant, aucun force humaine ne pourra nous arrêter. * £ Défaite complète (Service spécial du « Matin » f PETROGRADE, 6.— De notre correspondait — Un rapport officiel dit qu'après des semai nés de violentes batailles au Nord, les Aile mands ont subi des pertes terribles sur ui front de 100 kilomètres. Certains corps ont subi des pertes de 70 i 80 %. La semaine qui vient apportera probable aI ment la bataille décisive. u % La panique i- (Service spécial du Matin.) PETROGRADE, 6. — De notre correspondant — Un aviateur russe survolant Kônigsberg du etterrir en territoire ennemi par suite d'un panne de moteur. Les paysans allemands se précipitèrent ver lui, demandant si les oosaques approchaienl Ils aidèrent ensuite l'aviateur à réparer e u il rentra sain et sauf en Russie. it Pertes énormes IS (Service spécial du «Matin»). PETROGRADE, 6. — De notre correspondant —- Des blessés ramenés à Moscou, disent que la bataille autour d'Ossoweiz fut fatale au: Allemands, qui, devant su>vre des route étroites, furent coupés et exterminés ou fait prisonniers par les Russes. le >; Un raid des cosaques !c "■ PETROGRADE, 3 octobre. — On annonce que les dernières opérations des Allemands furen' ■s particulièrement intenses le long du chemir it de fer de Souwalki à Olita, l'annemi voulan :e atteindre Vilna, en tournant Kovno. i- Les Russes commencèrent pai se replier puis ils firent une vigoureuse contre-attaque r- Le choc fut terrible. î. Les Russes, par des charges à la baïonnett* é. fréquemment renouvelées, repoussèrent les Al r. lemands en leur infligeant d'énormes pertes. Un régiment dS cosacjues opéra un raid fou j. gueux sur Pétrohoff, Ville occupée par les Al !C lemands; les cosaques traversèrent Pétroho; jr comme l'éclair, sabrèrent dans les rues 600 Al B. lemands, puis disparurent. Détails rétrospectif PETROGRADE, 3 octobre. — Des soldat! 3> qui ont participé aux combats sur le Niémer le en donnent les détails suivants : J" Les derniers échelons de l'armée du généra Rennenkampf, talonnés par les Allemands étaient passés sur la rive d»ite du fleuve Les Allemands procédaient hardiment à le construction de ponts, dans le but de passe] le fleuve à leur tour. Les Russes les laissèren 3- faire; mais, quand le passage commença e le que les premiers détachements ennemis furen lé sur la rive droite, l'artillerie russe, savam i- ment dissimulée, ouvrit le feu et, en un clix n d'œil, emporta tous les ponts avec les troupes i- Les détachements qui étaient déjà passés fu s, rent exterminés par les cosaques. Toutes le: îi tentatives faites ultérieurement par les Aile ;e mands pour établir de nouveaux ponts n'eu i- rent aucun succès. Un grand discours de M. Asquifh > ( Service spécial du « Màtin » ) LONDRES, 6 octobre. — Par dépêche de notre correspondant. — On sait que chaque année le premier ministre britannique assiste au banquet donné au Guild Hall par les corporations de la Cité de Londres à l'occasion de l'installation du nouveau lord-maire. Le chef du cabinet y prononce un discours sur la politique intérieure et extérieure. Cette fois, les paroles de M. Asquith sont attendues avec une impatience plus vive encore que d'ordinaire. On m'annonce que les ambassadeurs des puissances alliées ont été invités A w tu U«% MM ■■#%<<■ «1 m g > Sl «J M ««Il Sur le front serbe - Les Serbes et les Monténégrins • devant Serajevo [• (Service spécial du Matin) LONDRES, 6 octobre. — Par dépêche de no- - tre correspondant. — Le correspondant du 5 «Morning Post» à Nîsh dit que les Serbes et . les Monténégrins sont arrivés devant les fortifications de Serajevo. Les opérations autour de Serajevo 3 NISCH, 2 octobre. L© commyniaué ofli- Id Hall. «Les troupes serbo-monténégrines, qui marchent sur Serajevo, ont avancé sur la ligna Erbritza-Jahirina-Romanye et, après une attaque terrible des positions d'Igrichta et de Kralieva Gora, elles ont remporté une brillante victoire sur l'ennemi en occupant Via-zenitza.» Sur le front Zvornik-Loznitza, la journée s'est passée sans incident notable. » Entre la Drina et Shobatz, l'ennemi a bombardé cette dernière place et il a tenté une attaque de Drinova Ada, attaque qui a été repoussée par un feu d'artillerie très nourri. Or , estime que l'ennemi a dépensé sur ce point plus de 10,000 obus. Nos troupes ne lui en ont pas moins infligé des pertes énormes. La ville de Shabatz est fort peu endommagée. »A Belgrade, nos troupes ont passé sur la rive gauche de la Save et ont chassé l'ennemi A de ces positions à Bezhanya et vers Semlin Elles ont démasqué une batterie et capturé ■ un canon et quelques mitrailleuses. Cette opé ' ration a eu pour but d'empêcher tout nou TTÛQn Vi.imK<lV/1ninnn+ A rv Dnl /T»in rl n

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