Le matin

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06 October 1914
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ÉVlar»t£|\6 Octobre 1914 QÎJATBE g»A€^ij:S ~ CITO CË^flMES 21ma Année — N° 279 - - n " \ RÉDACTION 3< /Σ!LLÊ BOURSE, 3S MIVER8 Téléphone Rédaction : S17 jattoomaeraeriLts : l Un an . . . • .fr. 3.S.OO Anvers < Six mois ..... ô.KO /Trois mois . > . . 3.îîO l Un an ..... . ÏO.OO Intérieur < Sis mois ..... @.BO /Trois mois .... ïS.OO Étranger : France, Angleterre, ît Union postale, par trimestre, fr. Ô.OO. — Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. Ï.OO. T.'shonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSL, w AWER8 Téléphone Administration : 961 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O.So Annonces financières id » 1 Oi> Réclames la ligne, » 1 SO Faits divers corps id. » 3.00 Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fin id. » S OO La Tille id. » S.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebkgke 4 ». JOURNAL QUOTIDIEN LA SITUATION GENERALE1 ANVERS, 5 octobre, 10 heures soir. — Officiel, — Une lutte d artillerie très violente a eu lieu sur foute la ligne. La situation est in-chah™ :e. h TOaaest Dottc, les Allemands avaient tenté deux percées: la première, par Soissons; la seconde, par St-Mihiel. Et un article un peu prématuré d'une feuille allemande déclarait avant-hier que l'armée des alliés allait être bientôt coupée, comme une vulgaire anguille, en trois tronçons. Et voilà que la ligne allemande se replie... précisément à Soissons et à St-Mihiel ! A n'en point douter, c'est là une sérieuse défaite à laquelle il faut aj-oister le nouvel échec de cette malheureuse armée du fcron-prinz, qui, au nord de Varennes, vient encore de perdre beaucoup d'îiomme3. De tout quoi il résulte que nous avons le droit d'attendre avec confiance le résultat de la grosse bataille qui se poursuit au nord, dans la région d'Arras. A §?£st | Le Woîff-Eureau vient de dépasser toutes les bornes de la plaisanterie permise. Il avait annoncé, il y a quelques jours, que l'armée allemande marchait de triomphe en ri triomphe vers le Niémen, qu'elle ne tarderait f£ plus à traverser victorieusement. Et, aujourd'hui, le même Wolff-Bureau parle gravement d'une «victoire» allemande... à Au- tr gustoff ! ! (£ Or, Augustoff se trouve à plus de cent kilo- a-, mètres en avant du Niémen... Sans le vouloir, le Wolff-Bureau confirme la déroute de l'armée de von Hindérburg et s'il lui convient d'appeler «victoire» une reculade V de 100 kilomètres qui coûte aux Allemands 50,000 hommes, des canons, des munitions, des provisions et le reste... mon Dieu! nous ne discuterons pas. se Encore quelques victoires de cette importan- m ce et le kaiser n'aura plus qu'à réunir ses à derniers soldats autour de Berlin. LA MARCHE DES RUSSES la déroute allemande en Prusse orientale (Service spécial du Matin) PETROGRADE, 4 octobre. — Par dépêche •de notre correspondant. — Les Allemands qui étaient déjà en retraite ont été complètement défaits au delà d'Augustoff et se reportent en désordre dans la Prusse orientale, abandonnant des canons, des fourgons, des provisions et des blessés. Le Tsar part pour la Galieia (Service spécial du Malin). Pc i ROGRADE, 5.— De notre correspondait. — Le tsar Nicolas est parti samedi pour le front de l'armee de Galicïe. Il n'était pas accompagné de sa cour. Confirmation officielle de nos dépêches particulières d'hier — Avance des Russes en Hongrie ANVERS, le 5 octobre. — Communiqué de l'attaché militaire de Russie. — Nos troupes ont réccoupé dans le gouvernement de Sou-valkï les villes de Gaivarïa et Mariampol et dans le gouvernement de Lomja-Raygorod, ayant obligé les Allemands de battre en retraite. Des combats vioEents continuent à l'ouest d'Avgoustov. L'action de notre cavale-rie a été particulièrement remarquable. Une partie de nos troupes ayant franchi Ie3 Carpathes par le détroit de Tucholka au sud de Lemberg, avance dans la vallée de la rivière Wagay dans la pleine de Hongrie. — Havas. Le ministre de Russie nous communique le télégramme suivant reçu cette nuit. Armée active, grand quartier général, 4 octobre 17 h. 30. Armée allemande qui venant de la Prusse orientale avait envahi notre territoire jusque dans les parages du Druskiniki sur le Niemen et d'Ossovets a été complètement battue.Après dix jours de combats acharnés, elle fuit, abandonnant blessés, munitions, canons. Ses perles sont très considérables. Les gouvernements de Suvaiki et Lomja C3 trouvent de ce fait libérés de troupes ennemies dont la poursuite continue. — Havas. La victoire russe d'Augustov PETROGRAD, 5 octobre. — Communiqué du Grand-Etat major. — La bataille d'Augustov se termina hier, le 3 octobre, par une victoire des armées russes et une défaite allemande complète. L'ennemi se trouve en ce moment en retraite désordonnée fuyant vers la frontière de la Prusse orientale. Les troupes vaillantes russes talonnent vigoureusement les Allemands, qui abandonnent, dans une marche éperdue, des convois, des canons et des munitions, n'ayant pas même le temps de reôueillir leurs blessés. On sait que la bataille d'Augustov commença le 25 septembre par un bombardement des grosses pièces allemandes dans la région de Sopotskine, suivi d'une offensive de l'ennemi sur la susdite position. En même temDS, les Allemands firent maints efforts pour enfoncer et disloquer les forces russes près de Drouskeniki, sur le Niemen. « Le 26 septembre, les Allemands entamèrent se également une attaque de la forteresse d'Os- ve sovetz, mais se heurtant partout à une résistance acharnée, furent obligés de se replier. Ne se bornant pas à dès contre-attaques vigoureuses, nos 'troupes prirent l'offensive et pc poursuivirent l'ennemi en retraite. Les Allemands, malgré leur énergie dans la résistance, ne purent entraver notre poussée. Nos troupes courageuses s'emparèrent succès- 'Sl sivement des positions ennemies. Déroutés par cette action irrésistible, les Allemands fléchirent et sont présentement en retraite quittant hâtivement notre territoire. Dans cerains endroits cette retraite ressemble à une fuite et nous poursuivons énergique-ment l'ennemi défait. Le pian allemand en Russie a complètement échoué PETROGRADE, 4 octobre. — Les critiques militaires de tous les journaux constatent que l'invasion de l'armée allemande, dans le but de passer le Niémen, a échoué piteusement. Talonnées par les Russes, les fojces ennemies se replient sur tout le front de 1Î0 kilomètres.. Les critiques constatent également que la petite 'orteresse d'Ossowecz a rempli brillamment la grande et dure besogne d'entraver l'offensive allemande. Le nouveau commandant pe des troupes austro-allemandes £ pc ROME, 4 octobre. — Le général von Kinden-bourg a été nommé commandant en chef de pa l'armée austro-allemande, composée d'environ rn' un million d'hommes et qui va essayer d'ar* ex rêter l'offensive russe sous les murs de Cra- Le covie. ur Les Russes, croit-on, sont au nombre d'un de million et demi. m ve L'attaque du camp retranché de g Cracovie est prochaine g le RELLEGARDE, 4 octobre. — Un télégram- ; me de Pétrograde annonce que le camp re- s'e tranché de Cracovie va être attaqué par une Ur armée russe forte d'un million d'hommes, ap- pu puyée par une nombreuse et puissante artil- es lerie et commandée par les généraux Rrusi- ac loff et Dimitrieff. es Des renseignements arrivés à Rerne disent que l'Allemagne a actuellement sous les armes vingt-sept corps d'armée. Espions en sac Une curieuse histoire d'espionnage est racontée par les Birjevia Viédomosti: Un colon aLemand conduisait sur la route de Varsovie une voiture chargée de plusieurs sacs pleins. Une patrouille de cosaques passe et fait arrêter la voiture. A la question : « Qu'est-ce qu'il y a dans les sacs ? » le coîon répond simplement : « De l'avoine. ». Mais un des cosaques pousse la pointe de sa, lance dans le sac posé au-dessus des an autres, et aussitôt on- entend un cri de dou- le leur. ch « Ah ! c'est de l'avoine que tu mènes ! » av s'écrièrent les cosaques, et ils se mettent à co visiter la charge de la voiture. Deux sacs 1 renfermaient chacun un agent allemand ; deux autres étaient remplis de proclamations que de les Prussiens avaient fait imprimer pour être &11 distribués parmi les habitants de la' Pologne russe. de Chez les Anglais Pour les blessés eî réfugiés beiges (Service spécial du Matin) LONDRES, Ti octobre. — De notre correspondant. — L'Union des éleveurs de la Nouvelle j Galle du Sud a expédié pour l'Angleterre un j premier lot de 10,000 moutons,spécifiant qu'une ; partie devait être réservée aux Belges. ] A Londres, des arrangements sont pris pour i recevoir les blessés belges. i 'Vingt ans s'il le faut" disent Ses ^ Anglais Le Times déclare dans son numéro d'hier: co 'Un journal allemand demandait récemment i i-rnij voulions faire pendant vingt ans la Pr merre. Oui, vingt ans et plus, s'il est néces-: Qt aire. Nous ne désarmerons pas aussi long- de emps que les Allemands occuperont les Pays- à 3as. Notre empire a 400 millions d'hommes îvec 200 mi'lions d'alliés; nous irons jusqu'au ni )out de la guerre; et, plus longtemps e'ie du- sts ■era, plus forts nous serons, plus faibles aussi îu seront les bandits prussiens. i pl ommandement militaire d'Anvers APPEL iux jeunes gens L'intérêt de Ea défense nationale exige impé-eusement que notre armée régulière soit ren-rcce.Je fais dans ces circonstances appel au pa-iottsme des hommes valides de 18 à 30 ans ;u 31 décembre 1914), pour prendre service ins nos troupes régulières et s'engager com-e volontaires pour la durée de la guerre. JEUNES GENS, VOTRE PAYS A BESOIN DE SUS ! Répondez à son appel. Ne courrez pas le risque de voir l'envahis-ur vous imposer arbitrairement et iliégale-ent, à son profit, un service que vous devez votre pays. Ne restez pas inactifs pendant de longs ois ! Les intéressés munis d'un certificat de monté peuvent se présenter dans les établisse-ents ci-dessous désignés, où ils seront sou-is à un examen médical sommaire. Les jeunes gens reconnus aptes au service ront dirigés, sans retard et sans danger, rs la partie non envahie du pays et rece-ont rapidement l'instruction nécessaire. Les jeunes gens qui se trouvent dans l'im-ssibilité matérielle de produire le certificat moralité, seront admis, éventuellement, r déclaration verbale, laquelle sera conîrô-3 dès que les circonstances le permettront. Le commandant de la position militaire d'Anvers, DEGUISE. Les engagements seront reçus aux établis-ments ci-après : Avenue Marie (hôpital militaire). Hôpital annexe 1, rue de l'Arc, 2. Hôpital annexe 2, place de Meir, 3S. Hôpital annexe 3, avenue Louise-Marie (col-ge Notre-Dame). Hôpital annexe 4, rue du Grand-Chien, 50-52. ■a» Sur le front La Nèthe n'est pas franchie Hier soir, à cinq heures et demie, nos trou-s tenaient la rive nord de la Nèthe sur tous ; points, en dépit des attaques réitérées e l'ennemi avait dirigées sur celles de nos sitions qui longent cette rivière. La vaillance de nos soldats ne se dément s et le tir de notre artillerie est toujours jrveilleusement précis. Pour n'en citer qu'un emple, nous rappellerons le cas que voici : s Allemands venaient de mettre en batterie ie mitrailleuse dans chacune des maisons minant un point qu'il ne nous est pas per-s de désigner. Aussitôt l'infanterie fait pré-nir le commandant de la batterie la plus oche. En deux coups exactement, les mi-iilleuses furent réduites au silence et les tisses qui abritaient les Allemands défon-es. Ce tir précis n'a .pas manqué de stimuler zèle de nos troupiers. 3ur l'ensemble du front, le duel d'artillerie st poursuivi pendant toute la journée avec ,e violence extrême. L'ennemi cependant n'a ; conquérir aucune de nos positions. Tout poir nous est permis tant que la situation tuelle pourra être maintenue. La victoire ; pour nous une question d'enduranœ. la préméditation allemande Un livre em harassant (Service spécial du Matin.) ÏVASHINGTON, 5 octobre. — Les journaux îéricains commentent en de longs articles livre du général von Bernhardi « La proaine guerre de l'Allemagne », livre écrit ant la guerre et analysé avec une haute mpétence par le vicomte Bryce. 2e livre expose en détail la politique que Hemagne a effectivement suivie au cours ces deux derniers mois et il doit être sin-lièrement embarrassant pour ceux qui cher-ent, en ce moment, des excuses à l'attitude l'Allemagne. n article de Maurice iaurin (Service spécial du Matin.) PARIS, 5 octobre. — Par dépêche ue notre rrespondant,. — Dans la Bataille syndicale, Maurice Maurin établit avec une grande écision que toutes les entreprises et fabri-es allemandes établies en France étaient s établissements « d'avant-guerre », servant préparer les étapes de l'invasion allemande. Oans ia retraite de la Marne surtout, l'état-ijor allemand s'est servi d'une façon con-mte de l'appui de ces établissements qui squ'au moment suprême avaient agi avec la us habile duplicité LES HOSTILITÉS EN FRANCE Les Français ont repris l'offensive ANVERS, 5 octobre. — Communiqué de la légation de France: Le 3, à notre aile gauche, après avoir repoussé toutes les attaques ennemies, nous avons repris l'offensive sur plusieurs points; sur les autres, nos positions sont sensiblement maintenues. Le prince royal de Bavière a pris le commandement de l'armée du Nord. Au centre, rien à signaler jusqu'à l'Argonne; dans l'Argonne, nous avons refoulé l'ennemi vers le Nord. Dans la Woevre méridionale, nous progressons, mais très lentement. A notre aile droite (Lorraine et Vosges], rien de nouveau. A l'aile gauche la bataille bat son plein — Progrès à Soissons — Tranchées prises d'assaut par les alliés (Service spécial du «Matin») LONDRES, 5 octobre. — Un message officiel de Paris signale qu'à l'aile gauche, dans la région d'Arras, la bataille a atteint son maximum d'intensité. Les alliés ont progressé dans la région de Soissons où quelques tranchées de l'ennemi ont été prises d'assaut. Calme sur les autres points du front, sauf dans la Woevre, où les Ailiés ont avancé entre Apremont et la Meuse. M. Poincaré part pour l'armée BORDEAUX, 4. — Depuis le début des hos-i tilités, M. Poincaré avait exprimé l'Intention de rendre visite aux armées pour leur porter ses félicitations, mais il en a été empêché jusqu'à présent par !a nécessité de présider quotidiennement le conseil des ministres et le désir de l'autorité militaire qui jugeait le moment peu favorable pour la réalisation de ce projet. Les circonstances permettant aujourd'hui ce ' déplacement, M. Poincaré a quitté Bordeaux en compagnie de MM. Miilerand et Vïvia-| ni. — Havas. Les artilleurs français sont les premiers tireurs du monde Le Daily Express publie une dépêche de son correspondant à la Haye,donnant des extraits d'une lettre adressée par un officier allemand à un Hollandais de ses amis. Cet officier, qui fut légèrement blessé près de Châlons, écrit; La journée devant Ciiâlons a été la/plus chaude que j'aie vue dans 'cette guerre, bien que je me sois trouvé à Liège, à Namur, et à Longwy; je me demande Vraiment comment il est possible que je sois encore en vie. Nous bombardâmes pendant des heures,avec notre artillerie lourde, la position des alliés près de Châlons, et les Français ripostèrent avec une précision extraordinaire. Je ne crois pas que trois projectiles sur cent aient manqué leur but. Leur feu fit un véritable carnage parmi nos hommes. Les Français ont démontré qu'ils étaient les meilleurs tireurs du monde. ! Quand nous en arrivâmes à cette conclusion que nous ne pouvions pas réduire au silence . les batteries françaises par le feu de notre I artillerie, nous décidâmes de les attaquer à la baïonnette, car on croit couramment dans l'armée allemande que ni les Français, ni les Anglais, ne sont de taille à résister à une charge à la baïonnette des Allemands. L'évé- j nement a prouvé que c'était là une illusion complète. Deux de nos régiments, le 54me et le 76me, reçurent l'ordre d'enlever la position de3 alliés en en faisant l'assaut. Nos soldats se ruèrent en avant en chantant l'hymne national allemand et en agitant leur coiffure, et quelques-uns en criant adieu, comme s'ils pensaient qu'ils ne reviendraient pas. Grâce à leur excellent service d'éclaireurs aériens, les Français furent informés de notre mouvement; ils nous attendirent, dissimulés derrière des sapins, et bondirent sur nous tout à coup avec un élan terrible et une bravoure extraordinaire. Il y avait des zouaves et des turcos parmi eux. Ces démons noirs sont de terribles combattants, et un zouave, avec la baïonnette au canon de son fusil, est un être trop formidable pour qu'on puisse le dépeindre.Après avoir décrit le combat dans le bois de sapins, l'officier allemand dit que l'artillerie française acheva ce que n'avait pas achevé la baïonnette et que les Allemands se retirèrent en désordre. De mon régiment, dit-il, soixante hommes seulement battirent en retraite avec moi, et de l'autre régiment, il ne resta que onze hommes. La plupart d'entre eux étaient blessés et tous les autres avaient été tués. Dans une autre partie de sa lettre, l'officier dit: Dans cette guerre, les pertes de tous les côtés sont effroyables. La guerre de Mand-chourie, elle-même, à laquelle j'ai assiste, était douce en comparaison. Je crois qu'il y a eu dix fois plus de morts, les cinq premières journées de la bataille de la Marne, que dans les batailles de Moukden et de Liao-Yang.Leurs mots Ils sont dans les tranchées. Une plmc d'obus et de balles tombe sur eux. La position est terrible. Le capitaine donne l'ordre de se replier. Un sergent se lève et transmet l'ordre à ses hommes.A ce moment, il reçoit une balie un peu au-dessus du pied gauche. Il tombe. — C'est une balle perdue! lui' dit le lieutenant.— Pas pour tout le monde! réplique le sergent que ses hommes emportent. Les pertes allemandes H résulte des trente-cinq premières listes des pertes publiées par le gouvernement de Berlin, que l'armée prussienne seule à déjà 90,000 hommes hors de combat — tués, blessés ou disparus — y compris mille officiers tués et mille officiers blessés. On doublerait certainement ce chiffre si on y ajoutait les pertes, non encore avouées,de la Bavière,de la Saxe et du Wurtemberg. Six listes prussiennes publiées à Berlin par le ministère de la marine, accusent une perte de 1,454 hommes. Cologne seule contiendrait au-delà de 60,000 blessés. Le prince François, troisième fils du roi de Bavière, serait Ijlessé et aurait été envoyé en traitement à Municii. Sur le front serbe Les Autrichiens repoussés sur la Orina (Service spécial du Malin) LONDRES, 5 octobre. — Le correspondant du Morning Post à Nisch télégraphie que la bataille sur le front de la Drina continue avec intensité. Les Autrichiens tentèrent de bombarder Chabatz et attaquèrent Drenovatchka, mais ils furent violemment repoussés. Chez les Allemands ils avouent qu'ils ont souffert! De Rotterdam au Petit Journal: J'ai appris de source privée de Berlin qu'avant la retraite sur la frontière de l'ouest', l'intendance allemande s'était effondrée complètement et que pendant une quinzaine de jours ! la majorité des troupes n'avait eu comme vivres que du pain et de l'eau.Leurs souffrances | ont été indicibles et un grand nombre s'est trouvé dans un tel état nerveux qu'on a dû les transporter dans des hôpitaux où beaucoup sont devenus fous. En Suisse les Allemands redoublent d'activité Depuis quelques jours, la propagande allemande dans la Suisse romande redouble d'activité.Avant l'ouverture des hostilités, ui journal allemand paraissait toutes les semaines à Genève Sous le titre Genfer Anzeiger. Il était rédigé en allemand et ne se \endait presque pas. 11 a cessé do paraître au début de septembre et a été remplacé par un Tournai rédigé en français; La Dépêche Suisse. Ses atta ches avec des agents officieux allemands sont connues. En outre, les principales -maisons de commerce et un grand nombre de particuliers connus, de Genève notamment, ont reçu une circulaire imprimée et revêtue du sceau du «Bureau des Deutsclien Handelstagen». Cette circulaire leur a été adressée par la maison de banque berlinoise Bleichrœder. Plus de pétrole Notre correspondant de Pétrograde nous signalait, il y a quelques jours déjà, la haute importance de l'occupation par les Russes de la Galicie, la seule région où les Autrichiens et les Allemands pouvaient trouver en quantité suffisante le pétrole et l'essence dont ils font une si effroyable consommation. Depuis lors, on nous télégraphie de Paris que de nombreuses automobiles allemandes restaient en panne, faute d'essence. C'était un premier indice confirmant notre information.Nous apprenons enfin, d'une source très digne de foi, que le pétrole se vend à Bruxelles à 1 franc le litre. Il se précise donc de plus en plus qu'il commence à régner dans les rangs allemands une pénurie d'huile minérale. Une menace pour l'industrie des neutres Le correspondant bâlois du Journal de Genève annonce que l'industrie chimique suisse, qui avait vaillamment fait tête à l'orage et continué le travnil avec un personnel réduit, se voit menacée par un récent arrêté allemand interdisant l'exportation des matières | premières qui lui sont indispensables. Dans les milieux intéressés, on rapporte cette mesure à l'intervention des puissantes maisons allemandes qui, arrêtées elles-mêmes et ne pouvant écouler les immenses stocks dont leurs entrepôts regorgent, cherci' nt à atteindre daus ses œuvres vives la concurrence étrangère, qui pourrait bénéficier de la situation.

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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