Le matin

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s.n. 1914, 02 April. Le matin. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cr5n874131/
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2 Avril 1914 BOUZE PAGES — C1IVQ CK^TIMEB àlme Année No 92 RÉDACTION -VIEILLE BOURSE, 39 ' ANVERS Téléphone Rédaction : SI* .Boniiements : ic®,, • • -fr- «rws Trois mois : I 3 SO l Un an « >«-«0 Wribor Siimois.- • • « ' **■«" J / Trois mois • . « • «► i v-rti - Franco Angleterre, Allemagne et Union 5^S^Jr.».OCK--Honande« fané-Duché, par trimestre, .fr. ? -OO, t'steneoent se poursuit jusqu'A refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : ÏS&l C. de CAUWER, Directeur Annonces ; Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Amionces financières id >1 OO Réclames la ligne, j 1 .KO Faite divers corps id. a 3 OO Chronique sportive id. » 3.00 Faits divers fin id. > ÎS.OO La Ville id. j 2ï OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues rt Bruxelles chez MM. J. Lebkgue & IX LA RIVE GAUCHE UNE SOLUTION : ANVERS (FLANDRE I ORIENTALE) ET ANVERS (PROVIN-GE D'ANVERS). Nous avons repris hier la réponse de M. )e'ministre HëUeputte qui, au moment où la question de la rive gauche intéresse au plus haut point deux importantes provinces du royaume, déclare simplement que j cette question ne se pose pas. Nous avons démontré par des antécédents que toutes I te lois qu'on a parlé d'un moyen de com-amitation rapide entre les deux rives, le I problème de l'annexion s'est posé de lui-même et simultanément. Dès lors, puisque j I Helleputte a décidé de creuser un tunnel sous l'Escaut, il importe, dans l'intérêt dt tous, que le problème de l'annexion soit [ ttiiiié et résolu à bref délai. X® avons vu aussi, par les comptes renias,analytiques des séances de jeudi et ''{(vendredi "dernier, que M. De Meester. dé-[ |iié catholique d'Anvers, et M. Louis Franck, député libéral, sont d'accord poux réclamer cette annexion au bénéfice d'An-i jers. «Il faut dire franchement aux Wae-[ jitns, a dit notamment M. De Meester, que s'ils ne veulent pas abandonner à Anvers ; un lambeau de territoire, ils s'opposeront à l'intérêt général. » Toute la question est la. Reprenons à présent les déclarations des députés catholiques de la Flandre orientale, de MM. Verhaegen et Raemdonck, dont nous avons parlé dimanciie dernier. Çuel est, en fin de compte, l'argument essentiel qu'ils ont opposé aux discours de MM. De Meester et Franck ? « Le gouvernement provincial de la, Flandre, a dit M. Verhaegen, n'est pas disposé ■à laisser morceler cette province. » «L'annexion pure et simple à Anvers, a Bit M. Raemdonck, ne comporterait pas I seulement une modification des limites i lune commune, mais d'une -province, ce I li serait un fait sans précédent dans f ytotoire de notre pays.1 » I «m ^ se 80uvîelidra qu'en décembre I \e gouverneur de la Flandre orien-I taie, M. le baron de Kerchove d'Exaerde, irait déjà écrit au Matin : « Nous avons i ln®ls'e auprès du gouvernement sur deux | pnts. Le premier : que si c'était l'insuf-isance des ressources des communes rive-iames quon appréhendait, la province vnJ ^ss,um^ ,les dépenses à faire; le se-fa„n ' j, ne s'agissait en aucune [ Sers™,6 C0IlraTrence a faire à la ville I ££"! a? ^es trois déclarations est Mv Kerchove d'Exaerde avec à 13Tinî!-^aeg'en et Raendonck s'opposent ! une lu ,XW"; -parce '^s ne veulent pas ■ soif'a Fendre orientale situatinJ» •e!le est donc exactement la WaU P°!nt de vue- Provincial. t'oint'/ ent' l11®11® est la situation "joint de vue communal. I flwstim .Tmilnes sont intéressées à la t serait m' „ co^mune de Zwyndrecht, qui «oramunesdeR Ph¥'tie absorbée> et les îaient entam ' fht de Melsele, qui se- ®t ttamees plus légèrement. | polder de R^ai ' les propriétaires du un vrc„r^eert ont émis à l'unani-ieurterritnivn aveur de l'annexion de une important ^\ers- Et nous possédons % bonZl 4 aration que M. Van ien 1911 a i» ? de Zwyndrecht, a fait ® entretien 'euni°n de St-Nicolas : « Dans | histre Deihet^Ue ^ e^s iadis avec M. le mi-k ®estre rei,,: e-' 8 c'^ l'honorable bourg-lement' ma ™ me demandait si, éventuel-'''Wterrirni mi?u4ne céderait une partie Jfaatmement™, J ai TéVQndu af- i """le soit înrtôm, .c?ndltion que ma compilation an " Voila quelle est la Et maintenanu VU® communaI- rrm«s cîm!! f.? P.ermis de rappeler les i IJ!)e énninente rm!;™ew.P'r,ise ,e 6 janvier à i ,ers> Wi en snw°n té catholique d'An-s*nement m,f nce' nous a tenu Ie rai-ites exactement !?1C1 î " 0n nous oppose, »au & Drovîîîoo x cessi0n d'un mor-%que. Mnjo 6 est sa^s précédent en [ S est-il doné ?^?-r arriver a une solu-s ''mites de h i? lsPensable de modifier divers ne i Flaiadre? Pourquoi la ville "oires comrl?'a e pas annexer les 19ll! loucher UU,naux 'de la rive gauche C(®imune territ°ire provincial? La 'Si sur Se tr°uverait ainsi à I S't et si pv?LPl0Vln.ces: est'ce si ef- S citer le cas d?inaire?Je me bomei'ai ei'le-Dup n,„ de la commune belge de >lei* territnLCrSte Plusieurs « ilôts » n Anvers (nrovin a^dais. Nous aurions l fs (Plandrl d Anvers) et un An- Joav»ir cornmunaIîtale) régis par un seul !"s pouvoirsTnv- maiS déPendant de bVe droite et pour distincts' Pour L Bs nous v i?vla nve gauche. ,, fcblMue eett6 ir /-SScm:s et Plus « n°us ISientèSrtw T mérite d'être très Hove d'Exaerdo 4 *?P°Sez qu'à M- de I Râemdonck Verhaegen et à Le temtoirpT 1 di!jons: « Rassurez-6 V°US déferî(lP7 F1andre orientale, N se borna ' ne sera ljas morcelé SNimita. Rtraaa arinexer les territoires t ^ doit ' v«\ ' a1 P01^it de vue provin- ai:etïc Meïspi T}bien '"différent de -Melsele, 3uight, Zwyndrecht ou Anvers: ce n'est plus qu'une question de nom.» Quelle réponse nos voisins nous donneraient-ils et quelles craintes pourraient-ils encore avoir? Mais plaçons-nous, à présent, sur le terrain de l'exécution pratique. M. Verhaegen a dit que, « pour éviter le morcellement de la Flandre — nous venons de voir qu'on peut écarter cette question — le gouvernement provincial était prêt à mettre toutes les ressources nécessaires à la disposition des pouvoirs publics. » Nous demanderons très sincèrement à M. Verhaegen s'il croit bien à la possibilité de réaliser un tel projet. Voyez-vous un gouvernement provincial qui s'érigerait ainsi en bâtisseur de ville, qui, dans les sables de Ste-Anne, construirait de toute pièce une cité commerciale, industrielle et maritime, qui assumerait les frais énormes de canalisation, de pavage, d'outillage, d'organisation et d'administration de cette ville nouvelle? Voyez-vous une province installer des services de police, de propreté publique, d'incendie, d'instruction, des services techniques chargés de résoudre, au jour le jour, les mille problèmes qui- se soulèvent d'eux-mêmes dans une pareille agglomération?Et ne serait-il pas pénible, ne serait-il pas absurde même — qu'on nous passe cette expression un peu forte, mais nous nous plaçons ici strictement au point de vue économique — ne serait-il pas absurde de voir se créer là-bas ces multiples services, laborieusement et à coup de millions, alors qu'il existe des services similaires à Anvers et qu'il suffirait d'étendre leurs pouvoirs au delà de l'Escaut pour obtenir la réalisation pratique et normale des plans d'Anvers-rive gauche? Evidemment! Aussi croyons-nous qu'il sera difficile à M. Verhaegen de soutenir cette thèse jusqu'au bout. Plus on approfondit le problème de la rive gauche et plus on -se rend compte que la seule solution possible au point de vue national est l'annexion des territoires à la commune d'Anvers. Et si l'opposition de la Flandre orientale est irréductible, il nous restera à adopter la solution que nous venons d'exposer: maintien des limites provinciales avec annexion des territoires communaux. Panurge Lettre de Londres (Correspondance particulière du Matin.) Confusion publique. — Explications de Sir John Simon. — Les instructions au général Paget. — La vérité sur les poursuites judiciaires. — Armistice. Londres, 31 mars. Dans les heures de trouble et de confusion que nous vivons, quand la conscience publique est désorientée, que l'opinion affolée ne discerne plus en quoi un conservateur diffère d'Un anarchiste ou un libéral d'un autoritaire, quand le désordre parlementaire en est à ce point qu'aucun orateur ne peut plus exprimer aucune idée sans qu'aussitôt des interruptions passionnées couvrent sa voix, c'est une bonne fortune de rencontrer enfin des formules claires et des informations positives. Nous devons Ce bienfait à notre nouvel attorney général, Sir John Simon. Dans un discours prononcé hier devant les électeurs de Blackburn, il a exposé très nettement les résolutions et les intentions du gouvernement à l'origine de notre conflit militaire. Il s'en est acquitté avec une autorité légitime, ayant assisté depuis trois semaines à toutes les séances du conseil, voire à celles où le ministre de la guerre avait convié les chefs de l'état-major général à titre consultatif, sa présence y étant nécessaire en vue d'éventualités judiciaires que tout le monde prévoyait et qui pourtant ne se sont pas produites.Sir John Simon affirme qu'à aucun moment aucun membre du cabinet nra eu le projet, l'intention on seulement la moindre idée d'une agression contre l'Ulster. Les ministres n'ont avisé qu'à des mesures de précaution dont l'urgence résultait de la situation même. Le général Sir Arthur Paget n'a jamais, reçu pour instructions que de mettre en mouvement les contingents nécessaires a l'occupation de certains points stratégiques où leur présence devait éventuellement faire obstacle à la mobilisation générale des bandes insurrectionnelles de l'Ulster. On n'aurait pas compris q.ue de telles précautions 11e fussent pas prises et que ces points stratégiques fussent abandonnés. , ,, Les ordres du ministre de la guerre étaient précis et coïncidaient avec les informations réunies par la police. Les principaux centres de formation de l'insurrection sont connus. Dans le comté de Down, c'est Newtown Ards. Dans le comté d'Antrim, c'est Antrim, Belfast j et Ballymena. Dans le cointé d'Armagli, c'est , Portadown et I.urgan. Dans le comté de Ty- ' rone, c'est Dungannon, GoOkstown et Stra- | bane. Dans le comté de Fermanagh. c'est En-nisliillen. Dans le comté de Londonderry, c'est Londonderry et Coleraine. Il n'existe aucun centre de formation insurrectionnelle dans les comtés de Cavan, de Monaghan et de Done-gal.*•* * Le général Sir Arthur Paget devait occuper des points stratégiques intermédiaires sur les routes reliant entre eux les centres de formation et ses instructions portaient qu'il ne pourrait et* aucun cas, sauf l'hypothèse d'une agression à repousser, s'écarter du pavé du roi. Cette précision est d'importance. Le pavéi du roi est une partie du territoire britannique où la couronne — il sera plus , exact de dire lé gouvernement — peut en tout temps faire manœuvrer ou camper des troupes. Toutes nos routes nt^^nales, quelques-. uns de nos chemins vicinaux ou de moyenne | communication sont pavé du roi. A Londres la chaussée est pavé du roi, tandis que le trottoir est paroissial ou municipal. Toute là Cité de Londres est territoire municipal et le roi ne saurait se rendre .à Guildhall ou aller prendre un train de chemin de fer à la gare de Livei^pool Street sans obtenir préalablement l'agrément, du lord-maire. En recommandant à Sir Arthur Paget de ne point s'écarter du pavé du roi, on lui interdisait l'accès des villes où la présence inopinée des troupes pouvait engendrer des émotions périlleuses par des contacts inutiles et imprudents. On avait poussé'la sagesse et les précautions au point de prescrire que les troupes seraient ravitaillées par Dublin. Les compagnie^ de chemin de fer avaient été régulièrement avisées à cet effet et atteintes de réquisitions: elles consentaient des arrêts exceptionnels entre deux gares. Le ravitaillement des troupes se serait donc opéré sans que la population en fût troublée, peut-être même sans qu'elle s'en aperçût. Ces propositions avaient été présentées au conseil par M. le colonel Seelv, ministre de 'a guerre, qui les avait arrêtées de concert avec l'état-major général. Elles furent modifiées dans leurs parties accessoires sur l'intervention de M. Asquith, qui tenait essentiellement à ce que les moindre^ scrupules de légalité fussent obsérvés', et' sur lès ob'servàtions de SiF John Simon en personnes, qui précisa certaines circonstances de droit public. Ce sont ces ordres d'opérations militaires édictés par le ministre, combinés par l'état-major, approuvés par le conseil des ministres et par les conseils judiciaires de la couronne que le général Sir Arthur Paget s'est, arrogé de discuter et qu'il a laissé discuter à ses officiers.* * * On a parlé de cent mandats d'arrêt dirigés contre les principaux militants de l'organisation insurrectionnelle, en Irlande et en Angleterre; Les conservateurs insistebt beaucoup sur cette accusation parce qu'en inculpant les membres du cabinet d'une manoeuvre illégale elle leur attribue par surcroît une arrière-pensée d'agression. Sir John Simon nous a dit ce qu'il en faut penser. Le gouvernement n'a pas été sans envisager l'hypothèse de poursuites dont l'initiative relèverait du secrétaire d'Etat pour l'intérieur, M. Reginald Mac Kenna, et du chef-secrétaire pour l'Irlande, M. Augustine Birrell, tous deux avocats-conseillers, de la couronne. Certains noms, auront sans d'otite été-prononcés, Certaf- . nés responsabilités pesées, mais il est bien certain qu'aucun mandat n'a été délivré. Telles sont'nos règles auant à la séparation des pouvoirs, et quant à la séparation administrative que si un seul mandat avait, été signé par le ministre compétent ayant la police dans ses attributions, ce mandat eût été immédiatement exécuté. Nos lois s'opposent rigoureusement à la délivrance d'un mandat d'arrêt, d'un «warrant» comme nous disons, qui aurait un caractère expectatif et conditionnel, dont l'exécution serait subordonnée à quelque événement prévu sans quoi ce warrant deviendrait caduc et inefficace. 11 en est du mandat d'arrêt en Grande-Bretagne comme d'une lettre mise à la poste. Une fois la lettre tombée dans la boîte, l'expéditeur ne peut plus en empêcher le transport et la livraison au destinataire. Une fois qu'un mandat d'arrêt est signé et remis à un détective pour exécution, il est impossible d'en annuler les effets sinon par jugement d'un magistrat siégeant en audience publique et devant l'inculpé prisonnier. Si M. Reginald Mac Kenna et M. Augustine Birrell avaient signé un mandat d'arrêt, la poursuite ouverte par ce mandat suivrait son cours; s'ils en avaient signé cent, nous assisterions à cent arrestations. Le gouvernement n'a donc pas médité une invasion de l'Ulster dans le but scélérat d'y consommer « une boucherie », comme dit Lord Huglr Cecil avec Son élégance coutumière. Il n'a pas non plus médité de persécutions judiciaires.Ce n'est pas du côté du gouvernement que sont les bouchers et les violents. * * * Il serait d'ailleurs trop tard pour sévir, pour déclancher l'appareil judiciaire. On peut reprocher au ministère de ne s'y être point déterminé l'année dernière en saisissant un des mille chefs d'accusation que la révolte organisée de Belfast lui prodiguait avec effronterie; personne aujourd'hui ne lui conseillerait d'y recourir. Si demain on arrêtait Sir Edward Carson à Londres — et on peut le faire en dépit de l'immunité parlementaire — à Belfast les fusils partiraient d'eux-mêmes. Si on tentait de l'arrêter en Irlande, on n'arriverait à sa personne qu'en passant sur le ventre des plus enragés d'entre ses partisans. Resterait ensuite à le faire juger. Resterait à le faire juger seul ou avec des complices à choisir faute de pouvoir inculper cent mille agités. Où le jury criminel serait-il donc convoqué? Même si Sir Edward était arrêté en Angleterre il faudrait le transporter pour jugement en Irlande, la compétence du juge du lieu primant toujours chez nous celle du juge du fait, et l'inculpé ne s'étant vraiment chargé de crimes politiques qûe dans le ressort de Belfast. Imaginez-vous ce transfert et les forces qu'il aurait fallu mobiliser pour l'entreprendre et l'achever? Et comment supposer que le jury de Belfast prononcerait avec équité? Belfast est la rivale séculaire de Dublin au point de vue des richesses, de l'influence, de la population, des idées politiques, des convictions religieuses. Les protestants y sont dans la proportion de trois contre un catholique et, dans le comté dont elle est le chef-lieu, dans la prooortion de quatre-vingts pour cent Contre Vingt. Le procès intenté aux organisateurs de la guerre civile serait un procès politique soumis au verdict de leurs partisans. Il se termi-1 lierait inévitablement par de scandaleux acquittements.La situation est déjà assez mauvaise et assez terrible pour qu'on s'abstienne de l'aggravêr encore. Peut-être s'améliorera-t-elle sous l'action du temps. Le changement de portefeuille de M. Herbert Asquith nous vaut un armistice. j Souhaitons qu'on n'en gaspille pas les délais.Harry P. S. — La Chambre de commerce belge de Londres, en son assemblée générale de mars, a constitué son-comité comme suit: Président d'honneur: M. le comte de Lalaing, ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire de S. M. le Roi;,Sir-Cecil I-ïerstlet et M. E. Pollet, respectivement consul de Grande-Bretagne en Belgique et consul de Belgique en Angleterre, présidents d'honneur à titre personnel; président, M. L. Godchaux; vice-président, M. T. C.ope; secrétaire général, M. P. Dor-chy; trésorier, M. E. Petersson; auditeur, M. Marshall; membres du conseil, MM. M. Le-clercq, P. Mussche de Vérymont, E. Lunge, J. Navaux, L. Magnée, H. Hayman, C. Rozenraad, C. Vandefackere. La situation de la Chambre est prospère et bon nombre d'adhésions nouvelles lui sont parvenues durant l'année écoulée. Elle a devant elle un intéressant programme pour l'année nouvelle et espère que les commerçants et industriels belges ne lui marchanderont pas leur concours. De nombreuses relations commerciales ont été créées ou développées durant le dernier exercice,. et d'intéressantes questions sont à l'étude " pour faciliter les relations commerciales des deux pays et resserrer les liens d'amitié et d'intérêts q'ui les unissent. LES FAITS DO JOUR LA POLITIQUE SERBE M. Pachitch, président du conseil de Serbie, a pris la parole avant-hier devant la Skoupchtina pendant la discussion du budget des affaires étrangères et a prononcé un discours dont voici l'essentiel : Une alliance a été conclue entre la Serbie, la Grèce et le Monténégro. Les relations de la Serbie avec la Roumanie sont sur le même pied que les relations gréco-roumaines. Un échange de vues complet a eu lieu à Saint-Pétersbourg entre M. Pachitch et M. Veni-zelos.Les rapports serbo-roumains seront grandement- développés, au point de vue économique, par la construction du nouveau pont sur le Danube. La question scolaire gréco-serbe est réglée. Jamais ni la Russie ni le gouvernement serbe .n'ont émis l'idée de céder Kotchana ou Ich'tip à la Bulgarie. Jamais la Serbie ne consentirait à ces cessions. En ce qui concerne les prisonniers de guerre serbes en Bulgarie, les derniers ont maintenant été restitués. La politique extérieure de la Serbie n'a pas changé de point de vue en ce qui concerne l'Albanie. Le. gouvernement se trouve en présence du devoir de régler cette situation au plus tôt. La politique serbe s'inspire du désir de consérver la paix dans les Balkans. Après tant de sacrifices consentis par le peuple serbe, les intérêts vitaux du pays commandent au gouvernement de faire tous ses efforts pour que la paix soit maintenue. La base de la politique serbe a été établie par les grands événements historiques qui se sont déroulés dans les Balkans. Quatre Etats, la Serbie, le Monténégro, la Grèce et la Roumanie, unis et solidaires, eurent à lutter contre l'hégémonie d'un Etat dans les Balkans. Le gouvernement serbe, comme les gouvernements des Etats qui signèrent la paix de Bucarest, estime que cette paix doit être préservée de toute attaque. Dans'cette politique; nous pouvons toujours compter sur le concours de nos alliés et notre entente avec la Roumanie. Comme eux, nous sommes prêts à sauvegarder la situation créée par le traité de Bucarest. Dans cette voie, la politique serbe peut compter sur la s-yrhpathie et l'appui politique de chacun de ces Etats, qui désirent maintenir la situation actuelle. Il en résulte pour la Serbie le devoir de continuer à fortifier et à cultiver -son entente avec ces puissànces. Elle doit en outre se mettre en garde1 contre tout ce qui tendrait à ébranler ces rapports, car c'est en cela que réside la puissance de la nouvelle entente balkanique. Toutefois le maintien de la paix exige une forte armée. Le président du conseil exhorte donc la Skoupchtina à hâter le vote du budget. Il expose aussi qu'une foule de questions importantes attendent leur solution et qu'il serait prématuré, par conséquent, d'entamer à l'heure actuelle la revision de la Constitution. Il est inutile de faire ressortir l'importance 1 des déclarations pàr lesquelles M. Pachitch a rappelé l'existence <'e l'alliance à trois et la nature des relations de la Serbie et de la Grèce avec la Roumanie. Notons que la Skoupchtina s'est empressée de voter le budget des affaires étrangères. Fox. Etranger La politique française M. JAURES PARIS, 1. — A propos de la démission, donnée et reprise, de M. Jaurès comme président de la commission d'enquête, les journaux rappellent les paroles que M. Jaurès prononçait i le 20 mars 1912. Le député du Tarn devinait ; alors, sans en avoir la preuve, les «machinations gouvernementales» avouées aujourd'hui, i et qu'il considérait «comme un malheur pour 1 la République» si jamais la démonstration en 1 était faite. ; «S'il était vrai, par hypothèse, s'écriait Jau- 1 rès au milieu des applaudissements de ses amis, s'il était vrai que le Parquet soit intervenu pour prolonger au delà des délais habituels la remise demandée par l'avocat; s'il était vrai que le Parquet ait contribué à'mé-nager à Rochette un plus grand espace pour ses opérations continuées et renouvelées;- s'il était vrai, par une hypothèse bien plus grave, j qu'il l'eût fait sur l'intervention d'un chef du gouvernement qui n'était pas son chef immédiat, qui aurait alors cédé à d'autres préoccupations que celles qui se meuvent dans l'enceinte même de la justice, c'est un acte sur lequel le Parlement devrait demander à fond des éclaircissements. »Le Parlement a le devoir d'exiger qu'on lui dise tout.» LA COMMISSION D'ENQUETE PARIS, 1. — La commission d'enquête Rochette a procédé ce matin à 1'a.udience des membres du cabinet Monis.Leurs déclarations n'ont révélé aucun fait nouveau. La commission a décidé d'entendre demain après-midi M. Escarguel, rédacteur à «l'Indépendant des Pyrénées-Orientales». Elle reprend ensuite l'examen de ses conclusions relativement au rôle des gouvernements successifs. Les conclusions de M. Jaurès sont toutes adoptées. A LA CHAMBRE PARIS, 1. — La Chambre a discuté l'impôt complémentaire sur le revenu.Elle avait adopté lçs premiers articles lorsque M. Donais; de la droite, voulu: faire constater l'insuffisance du nombre des députés et souleva un violent tumulte à l'extrême-gauche et à gauche. Le président, après avoir consulté le bureau, déclara que la Chambre était en nombre. Les députés du centre et de la droite protestèrent violemment et échangèrent des invectives avec la gauche. C'est à grande peine que le président put rétablir un calme relatif, La Chambre adopte plusieurs autres articles de l'impôt. La politique anglaise LA REELECTION DE M. ASQUITH LONDRES, 1. — On sait que M. Asquith, premier ministre, ayant pris le portefeuille de la guerre, doit, selon la loi anglaise, se présenter devant ses électeurs. La question de savoir si on lui opposera des adversaires a été agitée aujourd'hui. Les unionistes hésitent à entrer en lutte contre lui,mais il s'est trouvé quelqu'un de plus hardi, et c'est le fameux James Larkin, l'agitateur irlandais, dont on annonce aujourd'hui la candidature dans la circonscription du premier ministre. La politique italienne LES CHEMINOTS MENACENT DE SE METTRE EN GREVE ROME, 1. — Une vive-agitation règne depuis quelques jours parmi les cheminots italiens, qui menacent de recourir à la grève générale si le gouvernement ne fait pas droit à leurs desiderata. Les cheminots ont adressé dernièrement au gouvernement une série de * réclamations qui peuvent se résumer dans ces deux points principaux : augmentation de salaires et réduction des heures de travail. Ces demandes des cheminots, si elles étaient accueillies, grèveraient le budget d'une somme annuelle de 100 millions ou tout au moins de 50 millions pour leurs réclamations les plus urgentes et les plus immédiates. Le gouvernement ne peut naturellement pas faire droit à de pareilles prétentions, qui troubleraient gravement l'économie nationale et mettraient le budget en déficit. M. Salan-dra, à la réouverutre de la Chambre, le 3 avril, exposera dans quelle mesure le gouvernement entend satisfaire aux réclamation» des cheminots. Le_ conseil général des cheminots se réunira le 15 avril prochain et réglera, son attitude d'après celle du gouvernement. S'il trouve les propositions du gouvernement insuffisantes, il déclarera immédiatement, la grève générale, à laquelle adhéreront peut-être les employés des postes et télégraphes. Le gouvernement prend déjà des mesures en prévision de cette redoutable éventualité. Toutefois, tout espoir d'tin accord entre les cheminots et le gouvernement n'est pas encore perdu et, avec des concessions réciproques, il est possible que les choses finissent par s'arranger, mai.s il faut attendre les déclarations que fera prochainement le gouvernement et la réunion que tiendra le conseil général des cheminots. Un ministre aurait déclaré au « Secolo » que le gouvernement est animé des intentions les meilleures. Cependant, la « Gazetta del Popolo » est informée que le gouvernement répondra à lu proclamation de la grève par la mobilisation militaire. LES P. T. T. ORGANISENT AUSSI UN REFERENDUM ROME, 1. — On mande de Milan au « Messager,o » que le comité central des employés les postes et télégraphes a décidé de faire un référendum parmi le personnel pour savoir si un ultimatum serait adressé au gouvernement au sujet des satisfactions à açcorder aux employés. La situation en Orient EN ALBANIE DURAZZO, 1. — On dément de la façon la ?lus absolue dans les sphères autorisées Je Druit, dont certains journaux étrangers se :ont l'écho, concernant des troubles intérieurs ;t une situation anarc-hique en Albanie. ta situation au Mexique rORREON SERAIT TOMBE AU POUVOIR DU GENERAL VILLA EL-PASO, 31. — On annonce officiellement lue Torreon est tombée au pouvoir du géné--al Villa cet après-midi. NEW-YORK. 1. — Une dépêche de Juarez tnnonce que le général Carranza a déclaré lier Soir que le bruit de la chute de Torreon îst inexact, mais il a ajouté que l'on pouvait attendre la chute de la ville à chaque ins-;ant.Dépêches diverses MORT DE HUBERT VON HERKOMER LONDRES, 31. — On annonce la mort de :'artiste-peinlre bien connu Hubert von Her-.conier. ,, Il était né à Waal, près de Landsberg-sur-

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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