Le matin

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17 September 1914
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■ ^îeûc!M7 Septembre 1914 IH » l—BB— W rv ■,.. i|M8——M—a—■— " EBSTIOM - CSI¥Q CïltùmT'imM» " 21me Année — N° 260 rédaction g VIEILLE ËQURSÊ, 39 AWEKS ♦ Téléphone Rédaction : 917 ^uonnements : C Un an fr. 1S.OO Ivyehs \ Six mois » » « • 4>.2>*î^ f Trois mois . • . . S.SO l Un au I6.00 MÈMSOR < Six mois H.ÎÎO ^ f Troie mois .... îi «M» (B0CER : France, Angleterre, Allemagne et L'nion postale, par trimestre, fr. ®«00. — Hollande et (rend-Duché, par trimestre, fr. V .00. l'ubfinnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN I—il un iTiM I.I' |',I , iih«iiim«iiiii»wmi aiiiMi m.miwiiii i uni ■ mm h II llHil ■ ! I 11 HUIT i ai'—i limuni IIIWI l ■iHlfc IMIIHI Hi'—T/Iiiifijill'mj HWnlIIWl i !■ i>M1ll'''ri'arirrMÏMBMBrTMMgrngMfB—n—TliT—TimTMra——I—I ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : 961 C. de CAUWER, Directeur Aïmoiiees t Annonces la petite ligne, Ir. 0.30 Annonces financières îd « t Ook Réclames la ligne, • 1 .fiSO Faits divers corps id. » S OO Chronique sportive id. » S OO Faits divers fln id. » 8.00 La'Ville id. i SOO Emissions Prix à convenir.- L&9 annonces de la France, de l'Angleterre t ' ù-J TAmérique schit exclusivement reçues à Brtucelie* chez JIM. J. Lebègue i C". NOUVELLES DE 3 HEURES La mission belge aux Etats-Unis ANVERS, 17 s@pf@iïiîip@o — 0© source particuiièpe-msitt ^Mi»risésD ©si sî©5îs assasi*© spse Sa Bfiissiom Ss-slg© ©si etrfoïsir'ée ie la sympathie générale aux Etais-Unis et qu'elle a ê être re^ye foier» I© président Wiison. Tous ies efforts ci© l'ambassadeur d'ABSemagese^ ;bur diminuer la portée de cette r^ïssion ©t al© ees révélations sur les atrocités aiieanansSes, ©sst entièrement échoué. La situation to'Taube" au-dessus d'Anvers ANVERS, 17 septembre. — Midi. — De source sûre, — Ce matin, vers 6 1/2 heures, un Taube venant de l'Ouest a survolé une partie de la tille. Son arrivée avait été signalée par certains de nos forts et il a été accueilli par nos mitrailleuses. On l'a vu au-dessus de Deurne se dirigeant vers Wîlryck. Un de nos biplans était monté immédiatement et donna la chasse à l'avion allemand, qui prit de la hauteur et disparut dans les nuages, prenant la direction du Sud. Un violent combat près de Poperinghe Lundi matin on signalait la présence d'une pane d'environ trois mille cavaliers allé-Mais, dans un bois situé près de Rous-Wiigge, entre Hoogstade et Poperinghe. Cette colonne était munie de mitrailleuses et suivie te nombreux camions automobiles transpor-ant son ravitaillement. Une colonne de cavaliers français, composée d'un millier d'hommes, fut envoyé pour passer les prussiens de leur position. Avec prudence, les cavaliers français s'approchèrent lu bois de Rousbrugge et parvinrent à sur-tendre l'ennemi au îepos. Ce fut un moment faîfolement parmi ces uhlans qui, sans songer à se défendre, se précipitèrent vers leurs chevaux, dans le plus grand désordre, 'toutefois, ce ne fut qu'une courte panique et, tantôt reformés, les Allemands se mirent tant tan ((ue mal en état de défense. Un violent combat s'engagea dès lors, donna» aux Français une besogne d'autant plus ardue qu'ils luttaient contre un ennemi supérieur en nombre. Mais la valeur suppléa à luantité et, après deux longues heures de tombât, les uhlans battirent en retraite, laissait sur le terrain une cinquantaine de tués # de nombreux blessés. les cavaliers français poursuivirent l'en-Kmi lui faisant cent dix .prisonniers et lui prenant de nombreuses automobiles chargées ® mitrailleuses, de munitions et de vivres. Vers 11 heures 1/2, quinze auto-mitrailleuses glaises parties de Dunkerquë, vinrent ren-'*>■» les cavaliers français et contribuèrent 'transformer la retraité des Allemands en véritable déroute. les pertes françaises s'élèvent à une trente d'hommes hors combat, dont deux officiers tués. (Indépendance). Piquante mésaventure '-es Allemands ponr se .défendre contre les ■ délations faites à propos de leur conduire i 'Snoble dans notre pays, n'ont rien trouvé de I "'eux, on le sait, que d'attribuer à nos ,po-Watîoiis et à nos soldats toutes sortes de défaits dont les «honnêtes» Teutons auraient e" tort à souffrir. Parmi ces «méfaits» en voici un dont nos «oiques petits soldats se seraient rendus 'Coupables». "s étaient une poignée d'hommes, ajlix en-wons de Louvain, à se défendre contre tout ® régiment allemand. Ils s'étaient retranches a« approches d'une ferme et, tout près de ® barricade qu'ils avaient élevé, avaient, trans- • plusieurs ruches abondamment garnies de pensionnaires. Quand l'ennemi voulut escalader cette bar-'"''(le, il renversa les ruches. Et... on devine lue fut Ici besogne de ces alliées inatten-es et qui piquèrent consciencieusement le 'fuir» deg Allemands, lesquels furent obliges fl" fuir, tandis que les nôtres ravis de la réus-J® .complète d'un a,ussi bon tour, se... gonflaient, tout en complétant l'excellent tra- des abeilles à coups de fusil. *°ilà l'une (les «cruautés» dont nos soldats ® «raient rendus coupables! Peut-être i'anec-:01e- que rapportent les journaux allemands, :'-elle inventée. Mais quel d'entre nous, "aimerait au contraire, à apprendre qu'elle Parfaitement authentique? 1k ALOST ftmands surpris — 50 tués ' 1 bataillon de ligne s'est rendu de Termonde • «3t pour faire sauter le pont du chemin de lei. Après l'accomplissement de cette mission, les soldats sont rentr és à Termonde. Sur la route vers Gand, ils ont surpris un bataillon d'Allemands au repos. Cinquante Allemands ont été tués et les autres ont pris la fuite abon-donnant neuf chariots de vivres, une auto-cui-sine roulante et des motocyclettes. Départ précipité des Allemands Un incident a eu lieu hier au cours d'une réunion de correspondants de guerre, qui avacmt été convoqués par les officiers supérieurs allemands actuellement ici. Alors que le «haupt-mann» engageait les membres de la Presse à relater dans leurs journaux, que l'armée allemande remportait des victoires un peu partout — sous peine de voir leuis journaux suspendus — deux officiers firent irruption dans la salle troublant, ainsi l'entretien. On put saisir des mots entrecoupés de: Belgien, kanonnen, dreizig tausend man,zwanzig kilomèters, etc., etc. En un rien de temps, 2,000 soldats furent rassemblés Gland'Place; avec armes, munitions et chariots; après avoir enlevé le drapeau allemand qui avait été arboré à la façade de là gare Alost-Nord, tous les Prussiens s'enfuirent par la rue de la Liberté et la chaussée de Gand. La destruction du pont de la Bendre Nous avons signalé dit la Flandre Libérale, que le génie avait fait sauter samedi dernier le pont-rails l'Alost. 11 s'agit, non pas de celui existant à proximité du territoire de Dender-leeuw, mais du grand pont a trois voies ferrées jeté sur la Dendre, à l'extrémité de la gare des voyageurs.- Le tablier de ce pont était en acier. L'état-major décida de le faire détruire pour coupelles communications, d'un côté avec Anvers, de l'autre Côte avec Bruxelles. La destruction de ce travail d'art ne fut pas jugée suffisante, et il avait été décidé de 11 compléter. L'opération, très dangereuse pour ceux qui en lurent, chargés, a eu lieu hier, et, cette fois, on a pleinement atteint le but. Comme il fallait agir par surprise, il avait été impossible de prévenir les habitants des environs qu'ils devaient prendre certaines précautions.II en est îésulte qu'à une distance (le plus de 500 mètres, tous les carreaux de vitres des maisons volèrent en éclats, des volets et des portes furent arrachés de leurs gonds, des toits s'effondrèrent ou furent an moins partiellement détruits. Dans un rayon de mille mètres,on a éprouvé la sensation d'un violent tremblement de terre. Les hostilités en France Communiqué officiel français PARIS, 10 septembre. — Communiqué de j 11 heures du soir. — Le grand quartier général | n'a communiqué aucun détail nouveau sur l'action engagée sur notre front. Ainsi que la remarque fut faite précédemment, rien de surprenant à cela au cours de j •la bataille qui dure depuis plusieurs jours et il faut n'en tirei aucune -.conclusion dans aucun sens. Nous savons toutefois qu'à fi heures du soir nous n'avions fléchi sur aucun point. iaubeuge a résisté du 27 août au 7 septembre I n ofticier français sorti facilement de Mau-beugo vendredi matin, c'est-à-dire quatre jours après l'entrée des \llemands dans la ville, a donné au Journal rlr Uouèalr les détails suivant? sur l'investissement et, le bombardement, de la Place: La population militaire appartenait aux corps suivants: le 145mé et le 35-3nie d'infanterie; les 1er, rime, 3me, line et 85me régiments territoriaux, les olme et 32me bataillons d'infanterie coloniale, la section des gardes de voies de communication, deux escadrons du 6me chasseurs à cheval, le 1er régiment territorial d'artillerie de forteresse, les lOme et 4lme de réserve, enfin les services de santé et d'intendance. Ces troupes étaient réparties, dans la ville même et les forts pu ouvrages constituant le camp retranché de Maubeuge et qui sont, au nord et nord-est, le fort des Sarts, les ouvrages de Bersillis et de Salemagne; à l'est, le. fort de Bousois et l'ouvrage de Rocq; au sud-est et au sud les forts de Cerfontaine, du Bourdiau; au sud-ouest, le fort d'Haumont et au nord-ouest,le fort de Leveau, ces quatre derniers de construction moderne. Les avions qui s'étaient livrés à plusieurs reconnaissances quittèrent la ville. A ce moment, toutes ies communications cessèrent brusquement avec le reste de la région, les ennemis ayant détruit, tous les -fils télégraphiques ou tek-phoniques.Le premier obus lancé le 27 août par les Allemands, tomba au centre du champ d'aviation, à 250 mètres environ de la butte. L'avalanche de mitraille se poursuivit alors sans interruption, d? nuit et de jour, réduisant successivement au silence tous les forts protégeant le Nord et l'Est de la Place. Dans la v îlle, la rue de France fut, en partie, détruite, la façade du collège a disparu, de même que la salle Stroy. L'hospice civil, l'arsenal, l'abattoir ont particulièrement souffert, La mairie et le bureau de la Place où le général Fournier, gouverneur, avait installé 1 ses services d'état-rnajor, ont été préservés. | Le bombardement, d'une violence inouïe, se continua pendant douze jours, sans que les l forts modernes, attaqués par derrière ou de flanc, pussent répondre efficacement aux tirs convergents des obusiers allemands dissimulés à plus de quatorze kilomètres. Le drapeau blanc hissé sur la ville Le lundi, 7 -ept.embre, exactement à 11 h, 50, le drapeau blanc fut hissé sur l'église et les trompettes sonnèrent le cessez le feu. Pourtant la canonnade ne s'arrêta définitivement qu'à trois heures de l'après-midi, mais, ajoute notre informateur, je n'ai pu savoir si ces derniers coups de canon provenaient de nos forts ou des lignes ennemies. A partir de midi, une grande partie de la population militaire évacua la ville. \ sept heures du soir, les troupes allemandes, infanterie, artillerie, lauriers, entrèrent à Maubeuge, par les portes de Mons et de î-'rance. L.e lendemain, le général allemand Andercorn affichait sa proclamation sur les principaux édifices de la ville.Les soldats français restés dans la place étaient invités à déposes leurs armes dans les endroits désignés, le ne sais rien de précis sur la situation des forts du Sud et du Nord-Ouest. Les prisonniers Il m'est assez difficile d'évaluer le chiffre de nos soldais faits prisonniers, ajoute notre interlocuteur, car un très grand nombre des soldats de la garnison ont pu s'échapper. Du seul fort d'Haumont, un millier d'hommes se sont évadés. Le sort des officiers et soldats des services de santé et de l'intendant?» devait être définitivement, réffié par les autorités allemandes le vendredi. Sans attendre la décision du général Andercorn, je cachais soigneusement, mon uniforme et mon épée, et, revêtu d'habits civils, je me présentai à la porte de France, gardée par deux sentinelles. La vie normale ayant repris dans la ville, la circulation des civils avait été autorisée entre la ville et les faubourgs. Je sortis sans encombre et. a pied, je gagnais Fei-gnies, puis Mareiz et Cambrai. Pourquoi Kiuck a abandonné Amiens LONDRES, 17 septembre. — Une dépêche d'Amiens au Dailu Km s, dit que la droite allemande était enveloppée par une nouvelle armée qui avançait de Rouen par Amiens ce qui obligea le général Kluck de tourner vers l'est de Compiègne et d'évacuer Amiens, — R eut er. Les Allemands envoient encore des troupes en France LONDRES. 17 septembre. — Suivant une dépêche d'Amsterdam an Morning Posi, nous apprenons que dix mille hommes de troupes allemandes arrivèrent, dans la matinée du 15 septembre à Aix-la-Chapelle, en route pour la France'. — Reuter, Le butin des Français On sait que le niinistèrod e la guerre, donnant ainsi une leçon cinglante aux fabricants de victoires d'ouue-Rhin,"ne veut point donner le détail du Mj'ti de ces derniers jours .«aussi longtemps que le décompte n'aura pas pu en être exactement établi» Mais certains signes nous permettent de dire dès à présent que, ce butin est extrêmement im- j portant. Ainsi, en une seule journée, portant. Ainsi, en une seule journée, vrnfft] trains français chargés do canons de mm- j pagne et d'équipements pris aux Allemand- ! sont pârvenus à Paris ! Le fils de M. Oelcasse blessé! M. Jacques Delcassé, fils du ministre des af-! faires étrangères; a été blessé au cours des derniers engagements, Sui\ant des nouvelles coir-J muniquées par l'ambassade d'Espagne à Berlin, U serait actuellement dans une ambulance, à Tnionville. . . l'i \ 3 Les horreurs de la guerre PARIS, 14 septembre. — Le feu meurtrier de l'artillerie française est prouvé par 1 état lamentable des cadavres allemands. Dans une maison, trois corps d'officiers furent retrouvés littéralement en morceaux. Un des officiers avait eu la tête et les deux bras arrachés par un simple éclat d'obus français. Retraite dangereuse La retraite par Stenay que les Allemands ont esquissé est considérée comme extrêmement périlleuse. Peut-être est-ce la raison qui a décidé l'état-major allemand à tenter une bataille défensive au nord de l'Aisne. La perte de cette nouvelle bataille pourrait dégénérer en désastre. L'armée du Kronprinz surtout est dans une situation fort difficile. Samedi et dimanche, elle fit un effort frénétique pour briser les li-: gnes française» entre Verdun et Toul, mais cette attaque a complètement échoué. L'armée cherche à se retirer par la seule voie qui s'offre à elle, entre l'Argonne et la Meuse. Leurs procédés Continuons à enregistrer, chaque fois qu'ils nous sont révélés, les procédés des Teutons venus pour implanter la «Kultur» allemande dans les pàj's civilisés, et que les allies (.reconduisent» chez eux avec tous les égards qu'on leur doit. Pendant leur mouvement de retraite en France et après une bataille où ils furent, j très éprouvés, les Allemands demandèrent un j armistice pour enterrer leurs morts. Ce fut accordé. Quand après quatre jours d'interruption, les Français reprirent leur niiirche en avant, se tenant en contact étroit avec les troupes du Kaiser, ils trouvèrent, rassemblés en un endroit, des centaines de cada\res d'ennemis, dont plusieurs portaient, épinylé a leur uniforme, un billet portant les mots suivants: «Nous allons les laisser ici pour vous empoisonner.» Des gens auxquels on accorde le temps nécessaire pour procéder à l'ensevelissement de leurs morts et qui, au lieu de leur donner une sépulture décente, les laissent exposes à l'air libre dans l'intention avouée d'empoisonner le pays, ne peuvent décidément être que des gens d'une «Kultur» raffinée... Ajoutons cela à ceux de leurs autres procédés dont ils attendaient la victoire. Et passons. Aux Etats-Unis La fission belge à la liaison Blanche LONDRES, 17 septembre. — Suivant une dépêche de Washington la commission belge venue aux Etâtg-Unis pour protester contre les atrocités allemandes a été cordialement reçue aujourd'hui à la Maison Blanche par le président Wilson, auquel la commission u donné le rapport officiel de l'enquête du gouvernement belge. Le président 6 exprimé nu nom du peuple américain son amitié et son admiration pour les Belges, son respect, pour le Boi. 11 a remercie la commission potu ie document auquel il promet de donner une soigneuse considération, — R en ter; La réponse de M. Wilson au Kaiser WASHINGTON, 17 septembre. — M. Wilson. a envoyé sa réponse à la protestation du kaiser au sujet de l'emploi de balies dum-dum, en termes analogues à là réponse donnée à la commission beige.. M. Wilson a dit: «Je pr.,^ Dieu pour que la guerre finis?.bientôt ; je compte sur le jour où les nations d'Europe se réuniront pour décider du règlement, ■ l es conséquences et les responsabilités relative- aux torts Quelconquesjcominis seront.évaluées. Ce,que tel tribunal ne pourra pas accomplir sera décidé par l'opinion de l'humanité l'arbitre décisif dans de telles affaires. » En attendant, il serait contraire à fa position neutre d'une nation quelconque qui, comme la nôtre, n'a aucune part dans le conflit, de formule: ou d'exprimer quelque jugement final. — Reuter. Le comte Bernsforff LONDRES, 17 septembre. — Une dépêche do >*'iv-York au Daily ï-elegraph dit que le comte Bernstorff annonce aujourd'hui qu'il t.e donnera dorénavant plus aucune être vue aux journalistes américains. On considère que cette mesure indiquerait la tâche de l'ambassadeur e&t désespéré^ — Reuter, suit MER Le torpillage du "Hela' LONDRES, 16 septembre. — L'Amirauté annonce que le sous-marin F. 9, est retourné sain et sauf ayant torpillé un croiseur allemand que l'on croit être le Uela à 6 milles au sud de Heligoland. Note. — Cette nouvelle nouj a été annoncer déjtj. d'une autre source. dosif§s*?staii<£»n officielle UH CROÎSEUR ALLEMAND TORPILLE LONDRES, 16 septembre. — Co m m unit; ta par la Légation Britannique à Anvers. — Un croiseur allemand cjue l'on croit être Se «Kela» a été torpillé par un sous-marin anglais sur la côte de Heligoland. El Autriche- Hongrie Confirmation de la débâcle austro-allemande en Oalicie ANVERS, 17 septembre. — Communiqué of« ficiel de la légation de France. — M. D3loa3f<j, ministre des affaires étrangères, communii-isâ à la légation de France à Anvers, le Sélégran!» me suivant, de l'ambassadeur de France à Rétrograde:« Les armées autrichiennes évacuent la Ga« licie en pleine déroute, laissant derrière eiies ;? >0,000 r«îorts ou blessés et 100,000 prisonniers. « Les corps allemands venus à leur sescurâ, batient en retraite. — Havas. Les Beiges et l'Etranger Au conseil parlementaire anglais Le comité commercial du Parlement anglais qui réunit plus de 300 membres du Parlement, vient de faire parvenir à M. le député Louis l'fanek, vice-président du Conseil international parlementaire du commerce, l'adresse suivante: Au Conseil parlementaire du commerce du Parlement Belge, Messieurs, Dans son assemblée de ce jour, le comité commercial de la Chambre des Communes a tenu, dans les circonstances pr< sentes à exprim r a.:x membres du conseil parlementaire du eoitimer-ee belge, ses sentiments de cordiale sympathie et de leur transmettre les assurances de son admiration pour l'héroïsme déployé par leur pays dans la défense de son territoire, de ses droits et des intérêts supérieurs à la civilisation, dont le sort est engagé dans la présente guerre. En vous exprimant nos sentiments fraternels, nous vous assurons de tout notre'dévouement.(S.) John S. Rondles, président; Norval W. Helrne, vice-présideht; Rire Jones. Louis Sinclair, secrétaires honoraires. L'Association des Chambres de commerce britanniques M. H. Westeott, le président de la Chambre de commerce en Belgique, nous communiqué ie texte d'un ordre du jour voté à l'unanimité le 23 août 1911 par le Comité; exécutif de l'As- i-eiation des chambres île commerce du Roye r-me-U..t Cet ordre du jour, piopos-* pat Sii* Algernon F Firth. Bt, président, et àpptv. '• f. p l'honorable Rupert Be.-fvet, viee-présiderif, n: e -tre que nos amis, les membres des Chambres de commerce du Royaume-Uni, n'oublier; pas, en ces jours de tristesse pour la Belgique. | j bon accueil et l'hospitalité que leurs anus be.-ge- leur ont accordes pendant, leui visite en septemi re toi :. Voici iê i xie de cet ordre du jour: «Le conseil de t Association des Chambres do commerce du Royaume-l ni désire, au nom dT 1 Vssoc.a'ion, exprimer !,enr profonde adm,ration pour l'héroïque rési.siance offerte par l'armé? et le peuple belges à l'agression ailemandà et. se rap - ant la cordiale ré eption dotn !\, membres des ( hantbres de commerce anglai s ont été 1 ob.iet de la part du gouvernement belge, des habitants de Bntxel i -1, d'Anvers et ilo Gand pendant la visite de l'A-.- ) lutiou en s n-tembre 191;-!. ofre sa plus profonde sympatiiio au peuple belge, et exprime !\ spoir que l'j sn -cè's des armées alliée délivrera bientôt la Belgique de l'envahisseur changer.» Ajoutons que Sir Algernon F. Firth. Bt, président de l'Association, a mis sa campagne à la disposition du gouvernement àn^Uiis i. .ui y recevoir des réfugiés

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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