Le matin

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13 September 1914
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jjiïtîanche 13 Septembre 1914- rrm w<a;Tj:-u.J --•? ». ^ ,i«v?-. u.st.<sz U-3ïl*u. §me éôitiom - CÉHTQ 21me Année aBjea^mEggrea^?.^ vu - N° 256 RÉDACTION /IgILLE BOURSE, 39 ANVERS yéléphone Rédaction : »ir ^jjonnemexits ; l.Un a» - • • • -fr. I °.ï OO ... ) Sis mois .... 4Î.ÏSO /Trois mois .... 3.î»<_> l (Jn ail . . . -è. . . 16 OO tairtiK I Six mois 8.ÏÏO ■ j Trois mois .... ù.OO «■n. France, Angleterre, Allemagne et Union î!le par trimestre, fr. S.OO. - Hollande et U-Duciié, par trimestre, fr. >-OO» Liiemént se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMi NISTRATIO N 39.VÎE8LLE BOURSE, 39 ASVER8 Téléphone Administration : S ©3. C. de CAUWER, Directeur Annonces Î Annonces la petite ligne, fr. tf> 3f9 Annonces financières id n fi 3Ki> Réclames Ja ligne, » fi 25<t> Faits divers corps id. > îi.OO Chronique sportive id. » ïi OO Faits divers fin id « S.OO La Ville id. » S OO Emissions Prix à convenir. Iles annonces de la France, de l'Angleterre et de T Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebegue & O. JOTIHNAL «UOTIDIEiN NOUVELLES DE 3 HEURES Iss succès des alliés en France 0 canoras pris pas* la Sme armé© francise — Les Français occupent Sais* ions ©t LunéviSie — Les ennemis battent h retraite rapidement. •i ..i: J: : - . bb„ * i_:_ wsiiuauun ^dinuui auit HlS, 12 septembre. — Communiqué de 11 Hs du soir. — A notre aile gauche, le mou-K, général de retraite des allemands con-■fcvant les forces anglo-françaises, qui Hemt le cours inférieur de l'Aisne. Haême, au centre, les armées allemandes Mtivent leur mouvement de retraite. Nous Hirinchi la Marne entre Epernay et Vitry- Hi;ie aile droite, l'ennemi a également été H aujourd'hui. ^■Allemands continuent leur retraite sur ■iroupes françaises réoccupèrent Luné-Mjeniiemi ayant abandonné la région au- Hr'v les fatigues occasionnées par cinq Hde combat incessants, nos troupes pour-■t vigoureusement l'ennemi dans la re- He retraite paraît plus rapide qu'avait été Mgression. Elle a été si précipitée sur cer-Kunts que nos troupes ont ramassé dans Huniers généraux, notamment à Mont-■lèes cartes, des documents et des pa-^■pîrsonnels abandonnés par l'ennemi H» des paquets de lettres reçues ou à Hjw!, notamment dans la région de Fro-, l'ennemi a abandonné des batteries, ^■wsiers et de nombreux caissons. ■ prisonniers donnent une impression H>ee de dénûment, de surmenage et de dé-■jemet Les chevaux sont particulière- l'occupation de Soissons ^■'S, 13 septembre. — Les forces françai-^•ipèrent Soissons à 6 heures du soir. US! IcippUIl cS.Ï8|j!£i!5 LONDRES, 13 septembre. — Le Pressbureai dans son résumé des opérations des quatn jours passés dit: Toute l'aile gauche allemande recule depuis le 10 septembre, dans le plus grand dé sordre. Les troupes anglaises et françaises pousui vent à courte distance. 6,000 prisonniers et 15 canons furent capti vés le 10 et 11 septembre. Le nombre des canons capturés par la troi sième armée française, le 12 septembre est de 160. L'ennemi bat en retraite sur toute la ligne à l'ouest de la Meuse. — Reuter. Un télégramme de M. OeScassé — Sî-Dié est évacué par les Allemands ANVERS, 13 septembre. — Officiel — M. Del cassé télégraphie ce matin à M. Klobukowski ministre de France en Belgique, les renseigne ments suivants: Recul général des forces allemandes, vïgou reusement poursuivies. Leur retraite a été pré' cipitée surtout à Mantrnirail, Fromentières, Set-maize et Revigr.y. Abandon cîe noîtibreust ar tillerie. On constate chez l'ennemi le manque tle vivres et de munitions. Les chevaux sont ha> rassés. Le 9me division de cavalerie ennemis notamment est restée quatre jours sans distri bution de vivres. A notre aile gauche, le 11 septembre, le from des Allemands était reporté à la ligne Soissons Braisne, Fismes, Reims. Au centre et à notre aile droite, les Allemand! ont évacué Vitry et le cours de la Saulx jus qu'à Pargny. Dans i'Argonne, la 5me armée ennemie a éts rejetée vers le Nord, par la forêt de Blenoni. En Lorraine, nous avons encore légèremen progressé. St-Dié est évacué par la 7me armée ennemie. lia situation lient le Taube" a été pris I Nouveaux détaies dimanche midi. — Voici de nou ^■détails sur le Taube qui a été abatti ■J.PT des soldats appartenant à la 3m allemand survolait donc nos ligne WMmnaitre les positions de nos troupes H tira une salve. Des balles portèreni m " descendre le Taube en une espèci HL- un Peu précipité. Le moteu ^■«lonnait plus; il avait été bien touché ■«rossant l'aéroplane se brisa. ^Bwnous l'avons dit, le Taube était mon Hh x officiers allemands. L'un étai BvivV * tu® Par la salve- L'autre fu B, ^ de dessous les débris de l'appa jV l«t prisonnier. pillage des châteaux ■J^àteau d'Ambroise près de Malines aj ■y,?, au commandant Joostens — bless ■oa® «t dont l'état est aussi satisfaisar Hnri r ~ a mis au Pelage par le >rl's.s: Ceux-ci ont bu ou emporté tout 1< vo^® les poules,plus quatre jument: A <!r'^ l'ordonnance du commandant 'Bscmte'l0is 'lal)itailt Uccle où les Aile ■ les '.^tonnés nous assure que les vil V l'n la'eaux environnants ont été res Bslm .iSe»l château aurait été dévasté ■""u de M. Woeste... I A Nielle ' Hen'^res sont donc passés à Melle. des Pères Joséphites, toute ■ivertf les P°rtes avaient été lais •®ssu<Trt 0nt été visitées. les meubles jeté ' B (iu uessous, mais rien n'a été brisé. Pa ■été oiroPelrieur' la grande porte d'entré ■: pr," rte- Les portes trouvées fermée :Hf<i ri„? ns ont été défoncées à coups d ■ id,e. bonnette. "Bcs m»?.*?6 f°rce dans Ie bureau du direc ■?Ucinf,ï ont élé f°uillés, tout ce qu 'Bittcht6 valÇur enlevé. Citons, notair ^Bar,t ' ron°mètre en or, une petite caisse T■ lue4ues francs, une superbe éping-L de cravate, appartenant à un élève américain et donnée en dépôt par celui-ci avant son dé part pour l'Angleterre, où tous les élèves étran gers se sont retirés par mesure de précaution v Enlevé également un porte-cigare de valeur. > Au musée de l'établissement la bande de mal faiteurs plus ou moins galonnés a enlevé,com me souvenir de son glorieux passage, une fouli d'objets de valeur artistique tels qu'émaux, boî tes de (nacre, objets de maroquinerie. Ils ont arraché dans une serre une vingtaine i de superbes pieds de vignes! Sur la route de isnove j' Dans la journée de samedi, des forces aile r mandes assez importantes ont traversé Ninovi et sont arrivées à Bruxelles par la route. On suppose qu<^ ces troupes seront venue: appuyer le corps allemand attaqué sur la ligni j. Louvain-Hofstade par l'armée belge. t Le prince Henri de Prusse On nous dit que, depuis dimanche dernier le prince Henri de Prusse, frère de l'empereur logé à Bruxelles où il a amené des marin; i- destinés à combler tant bien (|ue mal les vide é effrayants que nous avons fait dans les rang t de l'infanterie allemande. s Ces troupes d'infanterie de marine, qu'oi > évalue à quelques milliers d'hommes, sont lo ; gées à la caserne du 2me guides. Un motocycliste allemand arrêté à Âlos Hier matin, le soldat Van Gorp se trouvai posté à environ un kilomètre en avant d'Alost lorsqu'il vit arriver en pleine vitesse un moto cycliste allemand. Sans perdre une seconde, Van Gorp, se plaç; au milieu de la chaussée1 et mit le motocyclistt 3 en joue. Mais le courageux éclaireur de l'armée du kaiser, ne crut pas devoir attendre le pre 3 mier coup de feu: il mit précipitamment piet r à terre et se constitua prisonnier. 3 Notre brave pioupiou rentra ainsi à Alost ave< s un prisonnier et une motocyclette, ce qui lu: 3 valut un franc succès. Nouvelle arrestation Peu de temps après, un caporal posté avec î quelques hommes devant la gare d'Alost, vi passer une auto, dont les deux occupants, à la mine patibulaire, lui inspirèrent des doutes sérieux.Il donna l'ordre au chauffeur d'arrêter et, pour plus de sûreté, lui barra la route. Invité à s'expliquer, le.chiioffcur prononça des phrases embrouillées qui permirent au caporal, sans i plus hésiter, de lui mettre la main au collet, ainsi qu'à son comp> non de voyage. La prise était heureuse: c'étaient deux espions ' qui étaient venus naïvement se jeter dans la gueule du loup. ' Chez les lisses Sur Se front russe 1 PETROGRADE, 13 septembre. — Poursuivant et pressant l'armée- autrichienne en retraite, les troupes russes ^'approchent fie la rivière San. Note. — La rivirre San est un affluent de la Vistule, qui se jette dans ce fleuve, entre ' Sandomir et Sawicl est. Elle arrose Jaroslau e1 Przemysl, qui est:-une forteresse importante. Chez les Français La mort de Bufquin des Essarts LA ROCHELLE, 13 septembre. — Le publicisti Bufquin de Essarts, directeur du Journal de Charleroi, ex-séiiatfaur socialiste; bourgmestre de Mont-sur-Marchienne est décédé aujourd'hui à La Rochelle, où il s'était réfugié. Exploit d'aviateur Le capitaine Voisin, du 65me d'infanterie, a adressé un rapport à la suite d'une mission d'exploration faite avec le lieutenant Cam-, pagne, ' de l'escadrille R-14 pilote, effectuée , le 19 août. Il dit l'admirable sang-froid dont a fait , preuve, le lieutenant Carui.apne, lorsqu'à 1,800 , mètres, son avion fut atteint par un éclat ] d'obus qui provoqua une avarie du moteur. L'explosion imprima à l'appareil une oscillation des plus violentes. Néanmoins le pilote avec beaucoup de présence d'esprit sut t diriger son appareil en descendant en vol ' plané sur un bois où il atterrit dans une ' clairière très étroite. Le capitaine Voisin fait le plus grand éloge ' du lieutenant Campagne, qui lui a permis de faire les observations nécessaires et fort intéressantes pour l'armée, tout en mainte-! nant son appareil, ce qui lui a permis de j découvrir deux batteries de l'ennemi. Citez les Allemands SI n'en a pas encore assez LONDRES, 13 septembre. — Le correspondam de l'Associated Press' à Washington, dit qu€ ■ le kaiser a eu en considération pendant plu-• sieurs jours, une demande non formelle des ! Etats-Unis, cherchant -à savoir si l'Allemagne - désirait discuter les termes de paix. Aucune réponse n'a été reçue jusqu'à présent. : La demande bien que non formelle fut un effort de caractère officiel dans lè but de déterminer si le bruit que l'Allemagne désirait discuter la paix était fondé. — Reuters Tele gram Cy. SI vole vers d'autres victoires i Une dépêche expédiée de Pétrograde ai; ; Daily Mail dit que le kronprinz, assoiffé de victoires nouvelles, quitte le théâtre de . la guerre en France pour prendre le commandement suprême des forces allemandes engagées contre la Russie. Serait-ce le présage de la retraite générale des Allemands devant les cosaques? Peut être ' bien, car il faut reconnaître que, jusqu'à présent, les éclatantes victoires du kronprinz on1 été plutôt malheureuses pour ses armées 4>uis santés autant que décimées. : Or impérial en péril On l'a dit déjà, l'empereur Guillaume a placé de nombreux fonds dans les propriétés et des terrains au Canada .Ces propriétés, se > demande-t-on en Angleterre, ne vont elles [ pas être saisies par le gouvernement. On aurait établi, paraît-il ces jours-ci, que l'em-l pereur a préparé certains arrangements et fait prendre des dispositions aux Etats-Unis et ' au Canada pour soustraire sa fortune aux alliés. Au Canada, les placements du Kaiser se-| raient énormes. Dans la Colombie britannique, | on assure que les propriétés immobilières 1 de l'empereur sanglant atteignent une valeur " de 6,000,000 de dollars suivant la loi canadienne, ' il paraît que les dites propriétés pourraient parfaitement être confisquées. é Les deux empereurs échangent des décorations et des télégrammes On pourrait se demander à eiuoi les deux : empereurs, mis au ban de la civilisation, pas-; sent leur temps pendant que les plans élabo Viotoire oompiMe des Russes EN AUTRICHE Les Russes prennent 94 canons, 30,100 prisonniers et Isi matériel de ouerro A!WEHS, 13 sept» — L© Bulessstre is ilsassi® ©h EU©!» gfigf&ge a reçsa û© fse$sa©gBi,®ti©? 1© 12 sepfemb^ les ©©su-©ffi©i©!i©s s§&a© s Wîoi©!^© éclatant© sass* i© fgs©s2i s2safri©isi©sia L?aî*iîîé© snitri©2ii©siïi0, sHit© «sisa Morii», f©nf©reêe g|@ G©sîtâsB§©?ïts silsiesnassdsj, a été scculéo à la riwiès0® S&tfto i Ou 2@ aas août (vieux style), sscias avons pris §54 . ©asi0iîs? pr>is©ftB2iesas? el©^ 200 officiers^ egaaaaî» tité ai© Mitmlle&gses ot â2@ matériel i© g$«©riîs©a La poaipsîait© ©®sa$Issea©« L© rôsagifei dl© fia fgrarerie bataille d© la Gallol©, à ' Sai|£se21© 2 Esîiissns dl?!î©gïmies prirent psri et aguS a aiss^r 17 Jsssa's, fâult pas» la vistQSrs complète de bî©$ rés par" leurs états.-majors s'écroulent. Us ont 1 trouve une sorte de distraction .qui emprunte. 1 aux circonstance une douce ironie : ils s'en- i voient mutuellement des décorations. Ils échàngeiit des télégrammes. Nous trouvons le e texte de ces derniers dans le numéro du 29 i août du Corriere délia Sera. s Voici ce qu'écrit Guillaume, qui a vu s'aug- I menter de l'ordre militaire de Marie-Thérèse < la collection de décorations dont il est si puérilement entiché : « C'est avec émotion et avec joie que je vous remercie de votre télégramme cordial manifestant vos profonds sentiments pour mon armée. 'Agréez aussi mes chaleureux remercî- t ments pour le très distingué ordre que vous m'avez conféré ainsi que pour celui que vous 1 avez conféré à mon chef d'état major général. ( » Notre enthousiaste fraternité d'armes qui t s'est affirmée si solidement aussi en Extrême- J Orient constitue en ces temps graves quelque c chose de beau. ( » Entre-temps vos troupes ont donné aussi 1 la mesure de leur bravoure dans la victoire de Krasnik. Veuillez agréer pour vous l'Ordre ^ du Mérite, comme témoignage de mon haut respect et de la façon dont j'apprécie, les opé- , rations de votre armée. Au général Conrad von \ Hetzendorff j'ai conféré la Croix de fer de seconde et première classe. » Dieu nous a aidés jusqu'à présent, qu'il ( bénisse aussi dans l'avenir notre juste cause commune. ' » (s.) Guillaume. » j François-Joseph répond à son complice de < la façon suivante: « C'est avec orgueil et avec joie que j'apprends que vous acceptez l'ordre militaire de Marie-Thérèse. ( » Je suis profondément ému de votre appré- i ciation des opérations que mon armée a accomplies jusqu'à présent.Vous m'avez procuré une grande joie en me conférant l'Ordre poulie mérite et en accordant une distinction au général d'infanterie baron Conrad von Hetzendorff. Veuillez accepter mes plus chaleu- 1 reux remercîments. » Que Dieu nous aide dans l'avenir. t » (s.) François-Joseph. » i L'abbé Wetterlé et l'évêque de Strasbourg I,'Elsaesser, organe clérical de Strasbourg, publie, en date du 2 septembre, la déclaration suivante de l'évêché, imprimée en gros caractères:«L'ancien rédacteur Emile Wetterlé, qui a toujours déclaré vouloir se tenir sur le terrain de la constitution et remplir son devoir de citoyen, qui a prêté le serment de député au Reichstag et à la seconde Chambre, aurait, selon une communication de la Gazette populaire de Cologne, publié dans le numéro du 28 août de l'Echo de Paris, un article qui est en contradiction flagrante avçc ses précédentes déclarations et ses serments. Dès que ce fait aura été établi d'une manière authentique, nous nous verrons obligés de prononcer contre Wetterlé les peines canoniques. » Strasbourg, 1er septembre. »Signé: Adolphe.» Ce n'est pas la première fois que le vaillant député alsacien sé trouve en butte aux persécutions des autorités ecclésiastiques allemandes, mais il trouva toujours à Rome le clairvoyant appui et le réconfort dont il avait besoin durant les heures difficiles que reversait son pays. Les anathèmçs de Mgi ?ritzen, l'évêque allemand de Strasbourg-, îe sauraient l'atteindre. Lè diocèse de Strasbourg ne dépend d'au-;une autorité archiépiscopale allemande ei elève directement du Saint-Siège. On saura e rappeler à Rome, en temps voulu, que tfgr Fritzen s'est fait complice des incen-liaires de Louvain. Ce qu'ils disent Rencontré un de nos soldats qui vient de sor ir de l'hôpital: — Vous parlez souvent des fausses nouvelles tllemandes, nous dit-il. Of, j'ai eu l'occasion de ;auser avec quelques bjessés allemands et cet-e conversation fut parfois très intéressante. Unsi, lorsque le Roi est venu nous visiter, j'ai lit à un de ces Alboches: «Voilà le roi Albert [ui vient de passer.» Il me regarda d'un air stu-léfait et répondit en français d'Elberfeld: «Bas Jossiblel Che groyais qu'il édait krièffement plessé bar une pompe?» — Non? — Parfaitement! Et, une autre jour, un blessé t qui je faisais remarquer comme il était bien raité par les Belges, me répond: «Oui, mais la induite de votre gouvernement a été un scan-lale.»Je le priai de s'expliquer, sur quoi il me dit lue le gouvernement belge avait tendu un piè je indigne aux Allemands en les appelant à îotre secours pour résister à l'invasion française et en se retournant ensuite contre eux.» Sans commentaires! Sympathies à Sa Befoique Nous tenons à reproduire la lettre suivante le l'un des membres les plus distingués du ;orps diplomatique français, lettre que re-iroduit le Temps: A Monsieur le compte Robert Van der Strae-en Ponthoz secrétaire de la légation de Bel'-tique à Paris. Paris, 2 septembre. Mon cher collègue, Le monde entier est rempli d'admiration i.ôur ce que fait la Belgique et d'horreùr pour e qu'elle subit. A ces sentiments universel-s e joignent, en France, la gratitude et l'amour l'une nation dont vous avez été le rempart omme vous étiez celui du droit; et parmi les "rançais mêmes, quelques-uns sont particu-ièrement émus et touchés de votre héroïsme; :e sont ceux qu'il surprend le moins, car tyant vécu chez vous, ayant appris à con-laître votre pays, son peuple et son roi, ils étendaient ce qui, pour d'autres, a été une évélation. Je suis au premier rang de ceux-là, puisque 'ai passé dix années de ma vie à Bruxelles. :t en bon Français, je m'étais parfois demandé si je ne devenais pas trop Belge; voilà m dualisme qui ne m'inquiétera plus, j'en erai éternellement fier. J'apprends que vous êtes chargé do recevoir es offrandes destinées à soulager ici vos nalheureux compatriotes chassés de leurs oyers détruits; je me permets de vous en-royer mille francs pour eux; ce n'est pas une mmône, c'est un hommage que je présente lumblement à des martyrs de la barbarie. Avec ce trop faible concours, veuillez, je rous prie, agréer, mon cher collôgue, l'assu-ance de mon entier dévouement. Etienne tiandera?.

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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