Le messager de Bruxelles

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26 January 1915
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s.n. 1915, 26 January. Le messager de Bruxelles. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k35m902s7b/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER A-bonnements : Fendant la durée de la guerre 3 francs par mois ("Bruxelles et faubourgs) AVIS. — Adresser toute aorrssjjondanse à ia dlrestlon du MESSAGER SE SRUXELLSS i Aucune quittance ne sera valable «I elle ne porte la signature «lu directeur Su journal. Rédaction et Administration s 1, Quai dîi Chantier, 1, Bruxelles. - Véléphu A 11»lO Les Automobiles Blindées Bien avant le moment où éclata la j .guerre mous savions que la plluiparit des pays actuellement en conflit possédaient des automobiles blindées, puissants auxiliaires de reconinialis-<sance.Dapuis :le début des hostilités, nous avons eu iFoccasion de voir, dans des publications étrangères l'a reproduction photographique de plusieurs voitures gréées pour le survice que l'on attend d'elles. Pourtant aucun ol&ché ne nous avait donné l'impression aussi nette que celui-ci de la force de ces engins, capables de « manœuvrer en terrains variés » selon l'expression militaire. Non seulement île moteur de semblable mlaiohine doit être d'une force ! inouïe mais encore d'à puissance des freins ne se compare pas. Le cliché qiue voici représente l'engin .de guerre sur un talus où un auto ordinaire ne doit pas précisément pouvoir atteindre très facilement.Or, pour répondre utilement au but pour lequel 'il a été créé, il faut qu'il y atteigne. Et, ainsi qu'on le voit, il n'y a pas d'erreur là-dessus. Sans dtoute eût-il mieux valu que nos pays ne dussent pas payer aussi cher des expérience® qui pourront leur être précieuses par la suite, mais quelques mois de guerre auront plus fait pour l'avenir de l'industrie automobile que vingt « salons ». E- FONCLOS COMMUNIQUÉS Communiqué Officie! Allemand Berlin, 25 janvier, midi : Sur le front occidental / Dans la région d'Ypres et de Nieuport, on signale un violent combat d'artillerie j au sur-ouiâst cte Bierry-au-Bac, nous avons repris les tranc'ées perdues depuis queï-tjues jours ; au nord du camp" de Châlonâ, après un violent combat d'artillerie, ont eu Heu des corn5jat9 d'infanterie qui durent encore. En As'gonns, au nord de Verdun et au nord de Toul, on sigq^le des dueis d'artillerie.Les attaquas françaises sur Hatmans-weillerkopf ont été repoussées. Nous avons fait des prisonniers. Sur le front oriental En Prusse orientais, sur le front tôt-zen (est et nord de Gumbinnen), violents combats d'artillerie ; l'ennemi a été forcé d'évacr ;r des positions au sud-est de Gum-binner».Au nord-est de cette ville, des attaques ont été repoussées avec fortes pertes pour les Russes. Pas de changement dans la Pologne du nord. Rien à signaler à l'est de la Piiica. Communiqué Officiel Français Paris, 22 janvier, 11 heures soir. — Au sud-est d'Ypres, l'ennemi a montré plus d'activité que les jours précédents ; la i canonnade a*été plus violente que d'habitude d&îis le bois de Saint-Hamard. En Argonne, de très violentes attaques ont été entreprises sur Fontaine-Madame et sur notre ouvrage de campagne dénommé Marie-Thérèse, au sud de Fontaine-Lamitte. A Fontaine-Madame, l'ennemi a été repoussé après deux attaques de nos troupes. Près de l'ouvrage Marie-Thérèse, l'attaque a duré un jour et toute la nuite suivante ; nous nous maintenons dans nos positions. Les attaques de nuit de l'ennemi à Hart-mansweilcrkopf ont échoué ; le combat continue encore. Pans, 23 janvier, 3 heures soir. — Notre infanterie, sur presque tout le front, a été oscupée à consolider les ouvrages et les tranchées que le mauvais temps des jours précédents avaient endommagés. A Larrtbartzyde, no^s avons avancé d'une centaine de mètres. A Ypses, Arras, Aibert, Roye et Sois-sons, das combats d'artillerie ont eu lieu. Berry-aii-Bac esî violemment bombardé par les Allemands. Au nord de Beau-Séjour, l'ennemi a fait quelques attaques. A fa sîî'te d'ï'ne attaque sur Saint-Hu-«erî, un combat d'inranterie s'est engagé ; i! -J-'re toujours. Suivant les derniers avis, nous nous maintenons dans nos positions.Sur la Meuse, notre artilîerie a contraint l'ennemi à évacuer un dépôt à mu-siitions et a endommagé son pont de bois à Saint-Mihiei. En Alsace, le combat d'infanterie à Hartmansweilerkopf dure enwore ; nous y sommes en contact très étroit avec l'ennemi et en combat ininterrompu. Près de Cernay (Sennheim), l'ennemi a de nouveau attaqué la colline 425. Communiqué Officiel Russe Saint-Pétersbourg, 23 janvier. — Sur la rive droite de la Vistule inférieure, nos tioupes ont légèrement progressé. Sur les autres parties du front, la journée du 22 a été absolument calme ; dans quelques régions seulement, le canon a tonné. 1 Ses tentatives de l'ennemi pour prendre l'offensive ont été empêchés. £n Bukovine, l'ennemi garde solidement Ses passes que nous nous préparons à attaquer.Le 21, un fort parti d'ennemis, se composant au moins d'une division de cavalerie soutenue par de l'artillerie, a attaqué notre front, mais a été repoussé ; le 21 au soir, nos troupes tenaient toujours dans leurs positions. Bans les passes des Carpathes, règne une violente tempête de neige. Saint-Pétersbourg, 23 janvier. — Au Caucase, des combats violents ont eu lieu sur tout le front. LA GUERRE Les troupes consolident' leurs retranchements démolis par la pluie ; lel'Hes sont lies précisions des communiqués sur le théâtre occidental, les duels d'artillerie continuent; quelques 'légers combats dans les bois Beau-Séjour et le Prêtre, et une violente incidente à Hiairtmansweiler Kopf. Sur Je front orienta!!, les Russes signalent que sur la Vistuie, ils ont repoussé de violentes attaques allemandes.Il paraît bien y avolir eu encore quelque avance allemande vers là Bzuira et ila Rawka, aux approches de Varsovie; on allègue de source prétendument russe, par l'intermédiaire , d'un journal roumain, que la situation des Russes 'serait menacée de ce côté, notamment par suite des diffi- I oultés de l'approvisionnement en mu- j initions et aussi à cause de l'énorme quantité d'artillerie allemande. On annonce aussi quelque avance j autrichienne sur le Dunajetz, quel-' que avances russes en Bukovine et dans 'les Karpathes, où cependant l'invasion semble avoir ensuite reculé de mouveau, mais ces mouvements dans >um sens ou dans l'autre sont peu die chose après les péripéties très am-i pies qui ont animé ces régions. ( Au Gawcase, les communiqués des deux belligérants sont toujours aussi dithyrambiques que contradictoires. ; Il est à remarquer que lia Suède a i déjà interdît le tr-msit du matériel de . t guerre, ce qui i\iaippe directement la 5 Russie. L'Angleterre y introduisait, 3 par la Suède, notamment du cuivre - dont elJte interdisait l'importation en Suède même, pour le motif qu'il aurai pu ère revendu à l'Allemagne, et' > ce malgré toutes les assurances contraires.La situation économique est égale- : /ment assez grave aux Etats-Unis j pour qu'on comprenne que des in- \ fluenoes s'y agitent en vue d'obtenir ! plus de liberté commerciale sur mer. j La production du fer brut, en novem- ; bre dernier, s'y est trouvée réduite à : 1 i j2 million de tonnes au lieu de j 2 i/4 dans le mois correspondant dfe j l'année 1913- Le trust de l'acier n'avait sur ses carnets à lia fin de novembre 1914 que les trois quarts des j commandes de la même date de 1913 et seulement 42 p. c. du montant de j , 1912. Les recettes de cette grande cor- \ poratiiion industrielle sont tombées j pour la troisième trimestre de 1914 à j ! 22,300,000 dollars au lieu de 38 1/2 ; millions pour le trimestre correspondant de 1913. La guerre ne produit donc pas pour les Etats-Unis la crise ! d'abondance, lie Pactole de produc- . Dion et de bénéfices attendu. Et au fur et à mesure que ces résultats imprévus sont connus et se font sentir par fa baisse des salaires et par la cherté de la vie, les impressions op- ,, timistes se transforment en réfllexions ! critiques. i De là une impression générale qui doit avoir sa 'répercussion diploma- i tique, comme l'ont déjà prouvé la rencontre des trois rois scaindinaves, j ■les 'réclamations de la Hollande et ! celles des Etats-Unis. En Espagne et en Suisse, même malaise de l'opinion, mêmes protestations notam- 1 ment en faveur des populations insuffisamment ravitaillées dans ces pays, Biinsii que de la Belgique et du nord de la Erance. Dernières Dépêches U.n avion français a atterri en Hollande, à l'île de Walcheren , entre les villages de Newiand et de Rithem. L'aviateur était blessé au bras. La Serbie septentrionale est maintenant complètement couverte de neige. En certaines régions, la couche de neige atteint jusqu'à deux mètres d'épaisseur. Le gouvernement italien a décidé d'attribuer 30 millions de lire à titre de premiers secours, en faveur des districts qui ont eu a souffrir du récent et terrible tremblement de terre. Dans la province d'Agoula, le gouvernement a décrété un moratorium quant au paiement des effets de commerce. Jeudi midi, on a ressenti à Rome et à Avezzano, de nouvelles et fortes secousses sismiques. A Rome, venant des provinces ravagées, huit mille fugitifs ont été hospitalisés. Ces malheureux sont dénués de tout et leur état est lamentable. Le siège d,ui gouvernement australien a été transporté de Melbourne à Sydney. Sydney, 23 janvier. — La capitale des Ftats Australiens n'est plus Melbourne, c'est Sydney qui a été choisi. Une dépêche de Washington, 17 janvier, dit que, par l'entremise de la légation de Mexico }( ville), l'ambassade britannique a reçiui l'avis que Garranza a levé l'interdiction d'exporter du pétrole de la région de Tampico. Des pourparlers sont engagés afin de rétablir l'exploitation des sources du pétrole dans ces parties qui avait été suspendue à cause des impôts élevés dont elle était frappée. Londres, 24 janvier. — Le Comité National ouvrier déclare dans son dernier rapport que le prix élevé du froment provient des frêts excessifs demandés par les armateurs. Le gouvernement devrait envoyer 10 ou 12 des steamers qu'il a chartrés pour les besoins militaires, en Argentine et au Canada, afin de pouvoir acheter le grain dans de bonnes conditions et surtout éviter les trop gros frais de transport. û Le « Berliner Tageblatt » .annonce que de commun aocord, la France, l'Angleterre et la Russie duraient l'intention de faire un emprunt de 15 milliards de francs. L'obscurité à Paris a encore augmenté, et les ordonnances sont devenues encore plus sévères, au sujet de l'éclairage, depuis que l'on a aperçu trois Zeppelins , près de Nantes, à 40 kilomètres à l'ouest . de Paris. On anrfShce de Dunkerque : Vendredi matin, 8 à 10 « Taube » ont survolé la ville, jetant environ 80 bombes.On estime 1© nombre de victimes à en- ; viron vingt ; un entrepôt a été incendié. ; Des avions français et anglais ont don- . né l a chasse aux « T aube ». Près de Braydune, un appareil aile- ! mand a été descendu et les deux pas- | sagers qui s'y trouvaient ont été faits pri- j sonniers. Le Caire, 23 janvier. — Le tribunal des . prises à Alexandrie a jugé de bonne prise { le steamer « Derfflinger », de la Compa- | gnie du Norddeutscher Lloyd. Le pain hollandais peut à nouveau être | introduit en Belgique. Londres, 23 janvier. — La prime, sur j marchandises dans les docks de Londres j contre risques des bombes, atteint 10 ] 1 pour cent. On mande de Gijon (Asturies) : Au cours d'un sondage dans un charbonnage du district de Caldones, la son-dkï, arrivée à une profondeur de 1,850 pieds, fut soudainement projetée dans les airs et une formidable colonne de liquide ; s'éleva, prenant feu et incendiant les maisons ouvrières voisines. Suivant l'avis des ingénieurs, il est pro-j bable que la sonde a traversé une nappe : pétrolière. i On annonce de Boulogne que des « Taube » et des « Zeppelins » ont survolé la ville, mais on ne signale aucun dégât. Venise, 24 janvier. — Le sénateur Luigi-Pastro est décédé hier soir, à l'âge de 92 ans. Genève, 24 janvier — On annonce la mort du publiciste français Georges Thié-baud, de son vrai nom Georges Pial. EN MARGE —o— LE LIVRE NOIR i —o— Tout le monde sait que l'on désigne ■ couramment sous le ,nom de livre j jaune, blanc, vert, rouge ou bleu, les j publications de documents diplomati-' ques faites par les gouvernements, ! lorsqu'ils jugent utile ou nécessaire ! d'expliquer tel ou tel acte posé. C'est j en quelque sorte une reddition de I comptes faite par l'autorité à l'opi-i nion publique. j Disons en passant et pour ne pas négliger le détail documentaire que j les couleurs ainsi officiellement adoptées et selon l'énumération que nous venons d'en faire, se rapportent respectivement aux publications des 1 gouvernements français, allemand, ' italien, autrichien ou anglais. Il est bien certain que les événements actuels auront pour effet d'en-richir considérablement cette bibliothèque polychrome qui est en quelque sorte le vade-mecum des diplomates et des hommes d'Etat. Mais-ces livres, malgré les colorations diverses de leur couverture ont toujours été et resteront toujours de lecture fort indigeste; ils ne contien- ■ nent rien de ce qu'il faudrait pour i soigner nos neurasthénies et nous i laisserons le soin de les éplucher et ! de les commenter aux spécialistes dont c'est la fonction essentielle et : qui y trouvent, à ce qu'il paraît, un : certain j Le « livre noir » dont je veux vous ! parler intéresse tout autrement les •fi n fti' lqfî n n g » -Lax» ^o-xs-r^-rtr-wltivinj xrù cette utilité pour n'être pas immé-• diate est néanmoins incontestable. Le livre noir chez certains commerçants, appelés par le genre des affaires qu'ils traitent, à accorder des ■ crédits plus ou moins longs, est un répertoire soigneusement tenu de ce qu'on est convenu d'appeler les mauvais payeurs, sans doute par ew-phémisme, car il en est parmi ceux-ci qui systématiquement sont bien ré- j solus à ne jamais rien payer du tout. 1 Ce livre est tout confidentiel, bien entendu , mais un sentiment de solidarité bien compréhensible fait qu'on se le communique assez facilement : entre confrères. ; On parvient à raréfier singu- j lièrement la clientèle des indésirables | qui font la ruine des meilleures mai-1 sons. j Depuis que nous vivons, à Bruxel- ■ les, sous un régime spécial, ce n'est pas tant les clients que les fournis- j seurs qui devraient faire ainsi l'objet î d'une mention spéciale. I S'il est vrai que pour beaucoup, ; pour le plus grand nombre, la.sta-| gnation des affaires a été désastreuse, j il en est d'autres, plus nombreux i qu'on le croit, qui ont su mettre à profit la situation pour réaliser des ; bénéfices qu'ils n'auraient jamais es-i péré faire en d'autre temps. j Ceux-là ne se contentent pas seule-| ment de grossir leur prix, voire de j diminuer leurs poids, sous prétexte j que c'est la guerre et qu'il importe ■ de s'imposer les plus grandes priva-| tions, ils ont, dès les premiers jours, j réduit au strict minimum les salaires | du personnel qu'ils emploient. La chose n'offre aucun risque ni aucune difficulté, n'est-ce pas, puisque le nombre des chômeurs qui se trouvent sur le pavé de Bruxelles permet de reconstituer, au rabais, les ateliers et les bureaux les plus com-' plets. Nous en connaissons pas mal de ces patrons trop habiles qui dans les circonstances actuelles ont trouvé l'occasion de faire fortune, et qui n'en mesurent pas moins le plus maigrement possible les pauvres appointements concédés, presque sous la ■ forme d'une aumône, à ceux grâce à qui cette fortune s'édifie. Chacun de nous, dans son entourage, trouverait sans trop chercher 1 des, exemples de cette exploitation doublement révoltante. Ne conviendrait-il pas d'établir aussi un <c livre noir » de ces entre-prenetirs de ruine publique■ Ne con- Hlardi 26 Janvier IfHa (billion l\ L i». — \° L,e Numéro ÎO ,>lme Aonee N° 20 —— ■ ~ — ■■■ ■

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This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

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