Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 05 March. Le messager de Bruxelles. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/319s17t79d/
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JOURNAL. QUOTIDIEN, ECONOMIQUE; ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois fr. 1.50 3 » » 4-oo l an » 12.00 A. VIS. — Adresser toute oorrespoadance à la direction du « MESSAGER IDE BRUXELLES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR DU JOURNAL PUBLICITE : i4m® page, la ligne fr. 0.30 3m» » » » 0.50 2m* » » » 1.00 Nécrol. la lig. 1.50; Judic. la lig. 0.50 ; Financière : à forfait Rédaction et ^dniiiiistration s Bruxelles, 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - lélégjlioiie A. llîlO Police d'Assurance des Risques de Guerre (S uite ) Au surplus, pourquoi cette limite d'agglomération de capitaux garantis vis-à-vis d'un seul sociétaire, et quelle différence pouvez-vous établir entre un plein total assuré à une seule personne dans un rayon déterminé si cette limite de risques ne doit pas s'étendre à la même agglomération au bénéfice de plusieurs personnes? Le .principe die la di vision des risques par zones est vrai en assurances, mais dans ce cas spécial de prévoyance sociale pourrez-vous en poursuivre l'application rigide et comment justi-fiez-vous votre refus à X... de lui accorder la même 'protection qu'à Y... Cette observation s'étend également à la faculté que se réserve le Conseil d'Administration de refuser tout ri.s-que qui lui semblerait excessif; où commence le risque désirable et assurable et à quelle limite devient-il indésirable? Dans l'établissement dies garanties de risques de guerre il serait souhaitable de voir confier ceux-ci à un organisme unique, car la loi du nombre aurait incontestablement plus d'influence sur les résultats que la division à plusieurs sociétés, mais il faut aux opérations utnte base bien, étudiée, bien assise et complète pour que son rendement soit maximum, et les premières mutuelles ne nous paraissent pas suffisamment satisfaisantes pour nous permettre de nous y rallier sans réserves.Le dernier alinéa de l'article 5 comporte à notre avis une restriction dangereuse et superflue, car cette situation est complètement prévue -et sauvegardée par l'article 28 de la loi du 11 juin 1874. En effet, celui-ci prescrit que l'assurance ne peut avoir •d'effet si1 la chose assurée n'a pas été mise en risque. Donc, si elle a été mise en risque elle a eu effet et partant la prime en est légitimement acquise, ce qui est du reste absolument consacré par l'article 10 de la même loi qui dit que la ristourne de prime n'est dule que sur ce qui n'a pas fait courir de risques à l'assureur. Toute la question se résume donc à savoir si le risque a été couru et poser la question c'est la résoudre affirmativement, car qui pourrait prétendre que même à l'heure présente le risque guerre n'existe pas et qu'il ne découle pas indiscutablement de te situation du pays. En conséquence, toutes existences assurées à ce moment comportent une prise en risque et nous allons plus loin en disant qule toute dissimulation de valeur au moment de la conclusion du contrat constitue pour le règlement d'un sinistre ultérieur un facteur d'application de la règle proportionnelle par propre assurance. La loi règle-la question. 11 est donc oiseux de la prévoir et ce d'autant plus que les statuts de ,1a Mutuelle Bruxelloise ne parlent pas de cette restriction et que par comparaison des statuts des deux Mutuelles un profane peut conclure à lia possibilité d'une ristourne, même sans droit. Or, il peut se présenter le cas d'e l'assurance surévaluée Ét d'ans ce cas la répétition d'indus peut être invoquée dans le sens des articles 1235, 1376 et 1377 du Codé Civil. Ce droit subsiste même pour la police de la Mutuelle Belge Commerciale et Industrielle et oe malgré la réserve en discussion.L'article 3 des statuts de la Mutuelle Belge Commerciale et Industrielle spécifie quelles sont les personnes qui pourront faire partie de la Société et bien qu'il y ait extension de nomenclature nous ne nous y arrêterons pas pour l'instant pour y revenir plus tard, et nous arrêterons à la valeur qu'un immeuble doit avoir en contenant et contenu pour pouvoir être pris en -charge s'il est situé dans. 1 'agglomération bruxelloise. Cette Valeur totale est fixée à 300,000 francs. Or, la première Mutuelle, celle Bruxelloise, ne fixant de maximum que pour le contenu, trouve en' 'la seconde Mutuelle, celle Commerciale et Industrielle, sa première concurrente et cela pour les risques les plus enviables en assurance. Un risque de 3 à 400,000 francs et au delà dans l'agglomération bruxelloise, se décomposant en 2 à 300,000 •francs et plus de contenant et 100,000 francs de contenu n'est pas rare et nous nous adressons à toutes les com- * pagnies d'assurances pour savoir si elles céderaient volontiers à i'assureur d'en face une telle affaire, si surtout l'assuré proposait la combinaison de propre assurance sur contenu, que lia Mutuelle Bruxelloise impose. Nous attendons de confiance leurs réponses et comme elles ne laissent aucun doute dans notre esprit, nous restons perplexes sur les conséquences de cette opposition des intérêts des deux organismes quant aux engagements des affiliés du premier : L'article 12 de la loi du 11 juin i 1874 dispose en son alinéa deux que : 1 si l'entière valeur n'est pas assurée 1 par le premier contrat, les assureurs qui ont signé les contrats subséquents - répondent de d'excédent en suivant l'ordre de la date des contrats. Les statuts de la Mutuelle Belge ' Industrielle et Commerciale disent à - l'article premier que : cette associa- ■ tion est régie par les présents statuts ■ et par la loi du 11 juin 1874 sur les ; assurances pour autant que les sta-' tuts n'y dérogent pas. Or, en, ce qui ■ concerne la coassurance, elle adopte le principe de l'intervention après ex- • riniction du premier Jbapital assuré, ' puisqu'elle * ne déroge pas sur ce point aux prescriptions légales. ' Ainsi donc, en application de ce principe de droit, si la Mutuelle Bruxelloise s'est vue obligée, en vertu de ses statuts, de ne prendre dans une proposition de 300,000 francs de contenant et 300,000 francs de contenu que les 300,000 francs immeuble et 100,000 francs mobilier, la Mutuelle Belge Industrielle et Commerciale pourrait coassurer les 200,000 francs de mobilier à découvert. Le taux de 3 p. c. serait perçu par l'un et l'autre des coassureurs en mobilier, mais quelle serait la situation de chacun d'eux devant un règlement de sinistre d'une perte de 101,000 francs? Reprenons la prescription légale et ' voyons. Nous supposons pour le pro-. fane que la première Mutuelle a émis . son contrat le 15 janvier 1915 et la se-! conde le sien le 15 février. Cela établi, que dit la loi? L'assureur subséquent répond de l'excèdent des 100,000 francs assurés par le .premier. Celui-, ci aura donc à satisfaire à son obliga-! tion complète et le second paiera pour sa part 1,000 .francs. Le premier aura reçu 3,000 francs de prime et paiera 100,000 francs; le second aura reçu 6,000 francs de prime et paiera 1,000 francs! ! ! Quid? et le premier assureur se contentera-t-il de cette solu-^ tion? Les statuts donnent au second le droit de réclamer le bénéfice de cette liquidation, car toute dérogation à la base de son engagement entache oeluii-ci de nullité et celui qui n'aurait pas subi de pertes aurait beau jeux pour se dégager dans le cas où son intervention serait réclamée sur d'autres bases. (A suivre). J. Henrijean. Les NégociationsSino-Japonaises —o— On télégraphie de Pékin au Times: « La conférence s in o japonaise s'est rouverte aujourd'hui. Les Chinois annoncèrent aux Japonais qu'ils consentaient à l'ouverture' comme port privilégié de certaines places importantes du Chantoung- à déterminer ultérieurement. » Trois autres demandes concernant Je Chantoung fuient ajournées. On espère que le Japon consentira à ce que l'examen de ces questions ne soit repris qu'après la guerre. 1» Les Japonais ont repoussé les contre-propositions chinoises suivantes : » Rétrocession de Tsing-Tiao à la Chine ; » Rétablissement du statu quo dans le Chantoung par le retrait des troupes qui gardent la voie ferrée ; » Suppression des chemins de fer militaires et des lignes télégraphiques installés par le Japon en territoire chinois. » D'autre part, les Japonais insistent sur la' reconnaissance par la Chine de la position spéciale du Japon dans la Mandchourie méridionale et la Mongolie orientale inférieure. » A quoi, les Chinois répondent que oes prétentions constituent une véritable tentative japonaise de main mise et de domination', sur les régions désignées. L'acceptation die la thèse japonaise équivaudrait à la fermeture de ces pays au commerce, à l'industrie des autres puissances, et cela contrairement aux traités en vigueur. » ; BULLETIN DU JOUR LE iVïieiVîORkhUUM ANGLAIS Le dernier mémorandum anglais aux Etats-Unis dit quant à la conduite du capitaine du steamer anglais Lusitama qui navigue sous pavillon américain dans les eaux anglaises. <Je mémorandum dont le texte vient d'être publié, expose que le capitaine a été torcé d'arborer le pavillon américain, d'ailleurs, sur iun ordre de l'aimiirauté pour sauvegarder la v.ie des passagers américains qui se trouvaient à son bord. Il était connu que le gouvernement allemand avait l'intention de faire couler, par ses torpilleurs et sous^ma-rins, tes navires de commerce anglais; le capitaine pouvait supposer que les passagers neutres et l'équipage, dans cette éventualité n'auraient pu se sauver. C'est pour cette raison que le Lusitama arbora le pavillon américain -pendant son, voyage d'e retour. Ce mémorandum dont le résumé précède fut envoyé par lord Grey à l'ambassadeur des Etats-Unis. Ultérieurement, aucun conseil n'a été donné à la compagnie de naviga-l tion sur la conduite à tenir. Il est établi que le Lusitania a quitté Liver-pool sous pafvillon anglais. L'emploi du pavillon anglais est admis, par le code maritime anglais, sur des navires de commerce neutres en temps de guerre pour éviter tout danger ; la même pratique est adoptée couramment par d'autres pays ou toujours adoptée par eux. Il est donc inutile de discuter la question. L'emploi des pavillons neutres par des navires anglais ne peut être défendu. Les Allemands ayant manifesté l'intention de couder les navires anglais non combattants et d'en confisquer les papiers de bord; dans certains cas de nécessité l'emploi du pavillon neutre doit être toléré, en cas de danger. D'ailleurs, il y a des précédents ; pendant la guerre de Sécession, l'Angleterre a peirmis que des navires américains arborassent le pavillon anglais. Il est donc logique que l'Angleterre puisse en agir de même actuellement. L'Angleterre ne pousse nullement ses navires de commerce à employer des pavillons neutres, mais elle ne peut empêcher les capitaines de le faire, lorsqu'il s'agit d'éviter d'être coulés et d'e sauver des vies humaines.Bien entendu, cette tolérance me s'étend qu'aux navires marchands. * HOTE DES ETATS-UNIS AU GOUVERNEMENT ALLEMAND L'ambassadeur des Etats-Unis a été chargé par son gouvernement de transmettre au goùvernement allemand la note suivante, datée du 22 février : Eu égard à l'échange de notes qui a eu lieu entre le gouvernement américain et les gouvernements de .l'Allemagne et de la Grande-Bretagne en ce qui concerne l'usage de pavillons neutres par des navires marchands anglais et la déclaration de zone de guerre de l'amirauté allemande, le gouvernement américain exprime l'espoir que les deux gouvernements belligérants arriveront, par voie de concessions mutuelles, à trouver la base d'une entente dont le résultat aurait pour but d'éviter, aux navires neutres se livrant au commerce pacifique, 'lés dangers sérieux auxquels ils sont soumis pendant ,1e passage à travers les mers touchant les côtes des pays belligérants. Le gouvernement américain se permet d'indiquer qu'une entente pourrait être conclue à peu près sur la base de conditions analogues à celles qui suivent : Ces indications ne doivent nullement être considérées comme une proposition du gouvernement américain, car celui-ci sait naturellement fort bien qu'il n'est pas autorisé à proposer des conditions pour un accord entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne, bien que la question dont il s'agit l'intéresse, lui-même et le peuple des Etats-Unis, indirectement et dans une forte mesure. Il ose simplement prendre une liberté, permise à son avis à un ami sincère qui est animé du désir de n'occasionner aucun embarras aux deux nations intéressées et de servir éventuellement les intérêts communs de l'humanité. Dans l'espoir que les points de vue et les indications des gouvernements allemand et britannique concernant une question qui est d'un intérêt important pour le monde entier se pro- I ' ddisent, nous leur soumettons la pro-cedure suivante : L'Allemagne et la Grande-Breta-gne conviennent de ce qui suit : 1. D'aucun côté on ne placera des mines flottantes isolées dans les eaux côtières ou sur la haute mer. Des ruinas ancrées ne seront placées d'au-c'vii, côté sur la haute mer, à moins qu'elles ne servent exclusivement à d ■ buts défensifs dans te rayon de t , des canons d'un port. Toutes les m ,'ixes porteront :1e sceau du gouvernement qui les a placées et seront construites de manière qu'elles deviennent inoffensives lorsqu'elles se sont détachées de leur chaîne. 2. Les sous-marins d'aucun des doux gouvernements ne serviront à l'attaque sur les navires marchands, d - quelque nationalité qu'ils soient, sauf pour exercer le droit d'arrêt et de visite. 3. Les gouvernements des deux pays s'imposent comme condition que le> navires marchands ne se serviront pas du pavillon neutre comme ruse de guerre ou dans le but de se rendre m éco n nai s-sa'bles. La Grande-Bretagne se déclare d'accord que des vivres et des produits alimentaires ne seront pas inscrits sur la liste de contrebande absolue et que les autorités britanniques ne troubleront ni n'arrêteront des cargaisons de pareilles marchandises, 'lorsqu'elles sont adressées à des agences en Allemagne indiquées par les Etats-Unis pour prendre livraison- de ces cargaisons et à des revendeurs allemands concessionnaires autorisés pour la fourniture exclusive à la population civile. L'Allemagne se déclare d'accord que les vivres et produits alimentaire'; qui seront importés des Etats-Lnis en Allemagne ou d'un autre piys neutre quelconque soient adressé - à des agences indiquées nominale ,nent par le gouvernement américain ; que ses agences américaines prennent l'entière responsabilité et la surveillance concernant la réception et la répartition de ces importations sans l'intervention du gouvernement allemand. Elles devront les répartir exclusivement à des revendeurs auxquels le gouvernement allemand aura octroyé une concession les autorisant à prendre livraison de pareils produits et de îles fournir exclusivement à la population civile. Si les revendeurs outrepassaient, de quelque manière que ce soit, les conditions de leur concession, ils perdraient le droit de prendre livraison de vivres et de produits alimentaires destinés au but indiqué, et le gouvernement allemand ne réquisitionnera pas pareilles marchandises dans quelque but que ce soit oit ne les utilisera pour la puissance armée de l'Allemagne. En soumettant la base ainsi esquissée d'une entente, le gouvernement américain insiste pour qu'on ne croie pas qu'il reconnaît ou dénie aucun droit quelconque des belligérants ou des neutres établi par le droit des gens. Il considérerait plutôt l'accord, s'il semblait acceptable par les puissances intéressées, comme un modus vi-vendi poursuivant plutôt un but utilitaire qu'un droit légal, et qui, dans sa forme actuelle ou dans une forme modifiée, n'engagerait pas non plus les Etats-Unis avant d'avoir été approuvé par le gouvernement américain.Une note identique a été adressée au gouvernement britannique. * LA REPONSE ALLEMANDE AUX ETATS-UNIS La réponse allemande à la note américaine est partie le 26 février. Elle dit : Le Gouvernement allemand a pris connaissance avec un vif intérêt des proportions du Gouvernement'américain; il y voit une nouvelle preuve des sentiments amicaux partagés du côté allemand. Elle répond" aux désiirs des Allemands que la guerre maritime soit menée d'après des règlements qui, sans limiter exclusivement l'une ou l'autre puissance belligérante dans ses moyens militaires, tiennent compte, autant des intérêts des neutres que des commandements de l'humanité. Conformément à ces règlements, îa note allemande du 26 février a déjà fait ressortir que l'observation par l'adversaire de l'Alite magne, dé la déclaration de Londres créerait une nouvelle situation dont , l'Allemagne serait prête à tirer les conclusions. Partant de cette appréciation, le Gouvernement allemand a soumis la proposition américaine à un examen attentif et il! croit en effet y trouver une base propre pour la solution pratique des questions qui ont été soulevées. Répondant particulièrement aux divers points : i° L'Allemagne serait prête à céder sur la déclaration déjà mentionnée s concernant le non-emploi de mines c flottantes et fe construction de mines - ancrées. Il est ensuite d'accord sur - l'application de marques gouverne,-3 mentales sur les mines à poser, par t contre, il ne lui paraît pas possible, ; pour les puissances belligérantes, de 5 renoncer complètement à l'offensive - par de mines ancrées. 20 Les soute-marins allemands ne - procéderaient par la violence contre t agWMMMgMmiBMWWMmi — IHHI IIHIMllllIll IH—B—M : les navires marchands, à quelque pavillon qu'ils appartiennent, qu'au- • tant que ce soit nécessaire pour l'exé- ■ cution du droit d'arrêt et d'inspec-; tion. Si la nationalité ennemie du na-; vire ou si l'existence de contrebande • est constatée, les sous-marins procé- ■ deraient, d'après les règles générales • des droits des peuples. 30 Comme le prévoit la note amé- • ricaine, lai restriction dans l'emploi • des sous-marins présume que le® navires marchands ennemis s'abstien- ■ nenit de l'usage des pavillons neutres : ou autres. I COMMUNIQUÉS : Communiqué Officiel Allemand Berlin, 3 mars : Sur le front occidental Près de Saint-Eloi, au sud d'Ypres, une • attaque de deux compagnies anglaises a été repoussée après un combat sanglant. Près de Péronnes, un avion français a atterri à cause d'une défection du moteur. L'aviateur et l'officier observateur ont été faits prisoniers. Les attaques françaises en Champagne n'ont eu aucun résultat. Les Français ont été de nouveau rejeté " dans leurs positions avec des pertes sérieuses.Au nord-ouest de Viiie-sur-Tourbe, nous avons enlevé à l'ennemi des tranchées sur un front de 350 mètres. Des attaques françaises dans la forêt de Gondenvoye (région d'Ailiy Apremont), ont été facilement repoussées. [ Notre attaque au nord-est de Badonvil-ler nous a fait gagner du terrain d'appréciable façon. Depuis ces derniers jours, nous avons avancé notre front de huit kilomètres. Au nord-est de Celles, les Français ont fait de vains efforts pour reprendre le ter-ratn par eux perdu ces temps derniers. Sur le front oriental Dans la région de Grodno, la situation est inchangée. Au sud-est d'Augustow, les Russes ont essayé de traverser le Bobr ; ils ont été repoussés avec fortes pertes pour eux, et nous avons fait 1,500 prisonniers. D'autres attaques dans la région nord-est de Lomska ont complètement échoué. Au sud-ouest de Kolno, nous avons fait des progrès. Au sud de Mysziniec, nous avons, par tactique, fait reculer légèrement nos troupes avancées. Au nord-ouest de Prasnysch, les Russes avancent lentement. Plusieurs attaques russes ont été repoussées dans la nuit à l'est de Plock. —+ Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 4 mars. (Communiqué officiel d'hier) : Dans les Carpathes, à l'ouest du col d'Uzsok, des combats ont lieu sur une grande étendue pour la possession des hauteurs importantes et des lignes d'arrêtés. Plusieurs contre-attaques russes ont été repoussées de façon sanglante. Dans) le courant de la journée, de nouveaux succès partiels turent remportés sur le front de combat. Par la prise d'assaut des hauteurs au nord de Cisna, nous fîmes 400 prisonniers. Au sud-est de la Galicïe, on s'est activement combattu sur tout le front de bataille. Sur la Dujanec et en Pologne russe, il n'y a rien de particulier à signaler. Communiqué Officiel Français Paris, 2 mars, 3 heures. — Hier, l'ennemi a fait une attaque au sud-ouest de St-Eloi ; elle a été repoussée par des troupes anglaises. Reims a été bombardé à nouveau. Nous avons consolidé le terrain acquis entre Perthes et Beau-Séjour. Dans le district de Bauguois, nous occupons le terrain du combat d'hier et avons gagné 30C mètres à Chapelotte (Vosges). ♦ Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 2 mars. — Dans les Carpathes, les Autrichiens ont attaqué, sans succès, le front Loupkow-Vorilne. En Galicie orientale, dans la région de Eizopule, nous avons pu avoir des renseignements très intéressants au moyen d'un train blindé, Communiqué Officiel Anglais Londres, 2 mars. —■ Rapport du maréchal French : L'activité de l'ennemi dans les environs d'Ypres s'est ralentie ; nos troupes ont repoussé hier une attaque. Un détachement d'infanterie canadien a pris une partie de tranchée ennemie. + Communiqué Officiel Turc Constantinople, 4 mars. — Pour compléter ce que nous avons annoncé hier concernant le bombardement par la flotte ennemie, disons que celle-ci tira environ plus de six cents obus. Les obus des batteries turques démolirent le mat du milieu du cuirassé ou flottait le pavillon du con-tre-iamiral, et, touchèrent plusieurs fois les vaisseaux ennemis. Dans la nuit d'à* vant-hier, des torpilleurs ennemis essayèrent de pénétrer dans le détroit, ils furent forcés de battrg en retraite et atteints par nos batteries. Un torpilleur a sombré. Dernières Dépêches —o— LE VAPEUR (( HARPALION » N'A PAS SOMBRE Le Havre. — On assure que le steamer anglais « Harpalioïi », qui a été torpillé dans la Manche, n'a pas sombré. Son épave flotterait à 40 milles au nord du cap Antifer. MORT DE M DECRAIS Bordeaux. — M. Decrais, sénateur de la Gironde, ancien ministre, est décédé cette nuit à Mérignac. La. date des obsèques n'est pas encore fixée. LA DISTRIBUTION DU PAIN EN ALLEMAGNE Le « Berliner Tageblatt » annonce que les mesures pour la distribution diui pain sont appliquées à la cour comme à tout l'empire. HORRIBLE INFANTICIDE Alençon. — Une fille Adrienne Hébert, vingt, et un ans, demeurant avec ses parents à Bresolettes, a été arrêtée sous l'inculpation d'infanticide. On a trouvé, aux côtés <3e cette mère dénaturée, le cadavre horriblement dépecé d'une fillette à qui elle avait donné le jour. La jeune sœur et les parents d'Adrien-ne Hébert ont été arrêtés comme complices.LE COUT DE LA GUERRE Suivant le « Daily Mail », la guerre coûte à l'Angleterre deux millions de livres sterling par jour. DE MOINS EN MOINS La Hollande vient de défendre la sortie de la fécule de pomme de terre. A ROME Rome. — Hier, à La fin de la séance de la Chambre, un incident a été soulevé à propos des sanglantes collisions de Reg-■ gio-d'Emilio et de la décision prise par le gouvernement "d'interdire les meetings sur la politique étrangère. M. Salandra a répondu que les réunions publiques pour ou -contre la guerre i sont interdites depuis le 6 août, la défense actuelle concerne les meetings privés lorsque les préfets craignent qu'ils puissent troubler l'ordre public. Le président du conseil est convaincu que la Chambre voudra approuver une 1 mesure qui tend uniquement à empêcher que l'ancien et ignoble ferment de la guerre civile n'envenime l'âme italienne. ASSASSINAT DE M. TRUFFOT Le « Temps » a reçu la nouvelle du Cambodge que M. Truffot, chef d'administration, a été assassiné, ainsi que plu^ sieurs soldats, au cours d'un voyage d'inspection qu'il faisait dans l'intérieur de i'Indo-Chine. TRAHISON On mande de Bloemfonteyn que Van Rensburg, membre du Conseil provincial de l'Etat libre, est accusé de trahison. STEAMER SUEDOIS DISPARU Copenhague. — Suivant le « Berlings-ke Titende », on est sans nouvelles du steamer suédois « Mairie », qui quitta un port anglais le 16 février. UN ATTERRISSAGE MANQUE Un vol effectué dans le camp retranché de Paris, l'appareil que montait le commandant Girod, député du Doubs, chef du service aéronautique diu gouvernement militaire de Paris, a atterri un peu brusquement. Le pilote et le commandant Girod ont été légèrement brûlés et contusionnés. \ Vendredi 5 Mars 19)5 (Edition P. !.. G. — .V H3) L.e Numéro ÎO Cms 31me Année — i\° 63

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