Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 06 March. Le messager de Bruxelles. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z892805z01/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL- QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois fr. 1.50 3 » » 4.00 1 an d 12.00 A.VIS. — Adresser toute correspondance à la direction du « MESSA.&EFI DE BRUXELLES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR DU JOURNAL PUBLICITE : j 4me page, la ligne fr. 0.30 Commerciale 13m* » » » 0.50 | 2'a^ » » » 1.00 Nccrol. la lig. 1.50; Judic. la lig. 0.60; Financière : & forfait 1 - ... ' Kedaction et /ktlmiaiistralion : ïlruxeiies, 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - Téléphone A 1(»10 BULLETIN DU JOUR LA QUESTION DES RESERVES EN FRANCE OU NIEMEN A LA BUKOVINE Le général Joffre vient de sup;pri-raer ia dénomination de «divisions de réserve ». Ces formations, ainsi que les brigades, régiments et bataillions de réserve seront désormais désignés par '"leurs numéros seulement. Le général Jofire estime en effet qu'après six mois de campagne, ces unités ont acquis toute la cohésion qui .pouvait leur faire défaut au moment de la mobilisation; qu'elles ont complété leur instruction; qu'elles possèdent maintenant l'expérience de la guerre. Il ajoute qu'elles ont donné sur maint champs de bataille la preuve de leur valeur. La mesure a été bien accueillie, parce qu'elle répondait au sentiment des troupes comme à la réalité des choses. L'expérience, acquise depuis août au prix du sang, a prouvé que dans cette question des réserves, la solution du sens commun, était la bonne : c'est à savoir utiliser les réserves quand et comme elles sont utilisables. Il y dix-huit mois environ, MM. Messimv et Bénazet, après un voyage dans les Balkans, apportèrent à ce sujet le témoignage des Bulgares, alors en campagne. Ils disaient : « Les réserves, si bonnes soient-elles, ne peuvent être employées qu'après une acclimatation. Jetez-les au feu dans les premiers -mois de :îa guerre, vous n'aurez que des déboires. Au contraire, après les avoir, engagées progressivement dans des actions de détail pendant huit ou dix semaines, rapprochez-les peu à peu des grands efforts : elles vous âotnreroiu s.vumaction. » C'est- exactement ce qui fut constaté, dans la ,récente campagne à quelques exceptions près. Dès le mois d'août, les divisions de réserve françaises de l'est se sont en, effet très bien battues. Elles se sont montrées excellentes au moral comme au physique et ont mérité dès ce moment l'assimilation dont le général en chef ■les honore aujourd'hui. D'autres, au contraire, ont été sensiblement moins bonnes. Pouvaiit-on s'en étonner- Ce qui a manqué en août à ces réserves, c'est une préparation antérieure 'répondant aux nécessités de ,1a guerre moderne — c'est, pour tout dire d'un mot, les camps d'instruction. -Les divisions de réserve qui avaient pu manoeuvrer dans des camps avaient .reçu une instruction complète ; mais c'était la minorité. Les autres? On avait fait ce qu'on pouvait pour les instruire. Mais que pouvait-on ? Creuser des tranchées dans les champs! Les chefs de corps n'osaient pas s'exposer aux graves ennuis de toute sorte qu'entraînaient de Wlles initiatives — évidemment désagréables, .même avec indemnité pour les cultivateurs. Résultat : aucune instruction pratique des réserves, dont on fin/ait abrégé les périodes d'exercice sans leur assurer de meilleures conditions de travail. Cette instruction insuffisante s'est complétée au cours de la campagne. Sous dès chefs énergiques, allants, les réserves ae sont (formées au feu. Elles y ont mis du cœur et de l'entrain, une tenace volonté de bien faire, et aujourd'hui on peut leur confier des tâches aussi rudes qu'aux divisions actives. On s'est demandé à ce'propos si -c'est sous la forme de grandes unités autonomes qu'il convenait d'utiliser -unte notable partie des .réserves et si ■ l'amalgame n'aurait pas dû être la loi générale. Cette question n'a plus : désormais d'intérêt pratique, puisque, amalgamées ou autonomes, ces réserves ont achevé leur apprentissage et ■fait leurs preuves. Est-il besoin d'ajouter que cette éducation n'a été possible que parce . qu'au début la couverture renforcée < et les corps actifs français ont reçu le choc et tenu le coup, tandis que les divisions dé réserve, et aussi les divi- : sions territoriales, étaient soumises à ; ') 'e rot raî nement ? i Les sept mois de guerre écoulés ont démontré que contrairement à certaines craintes, le comimandement : était prêt à faire des réserves le plus large usage, non seulement pour le 1 complément des unités actives, mais i pour la formation d'unités autonomes. {Ils ont prouvé aussi que faute de camps d'instruction, la préparation antérieure de ces .réserves avait été presque toujours très incomplète. lh ont établi surtout qu'en quelques mois des -réservistes sont capables de fournir des troupes excellentes, maniables et endurantes. C'est à ce progrès partout constaté que le gé- . néral Joffire a vou'lu rendre hommage. i- * _ * * Toute l'attention est portée sur 1a ^ tournure définitive que prendra le s grand mouvement allemand sur le s Niémen, commencé il1 y a deux semaines par 'le -maréchal de Hinden-ït; bu no- avec deux armées, la première "s sous le commandement du général n von Eichhorn et l'autre par celui du )_ général von Be-llow. Après avoir forcé notre io° armée ;S à -lia retraite, les Allemands se soni e assignés comme but de marcher con-,tre nos troupes qui opéraient dans la a région de Miawa. Alors qu'ils paraissaient vouloir repou—«r notre ai'le '• gauche vers Al Ire,va, les Allemands, l); par une vigoureuse attaque, étaient s décidés, en réalité, à rejeter nos troupes de la région de Charzellen vers lt la Vistule. Le 6 février, l'ennemi fort s de 5 divisions a pris i'offensive dans la région de LipnoSpwrc et Biezun. : Velrs fa- mi-février, il a atteint le front s Plozk-Racionk, mais à la suite des >• combats acharnés livrés du 16 au 18 • février, nous avons arrêté son offen-e sive. A ce moment, tes Allemands e ont concentré d'importantes forces '» entre Mlawa et WiMemberg pour pouvoir reprendre l'offensive. Le 18, nous avons constaté une -très - grande activité des avant-postes at'le- • mands dans la région de Ghorzellen s et, le 20, de grandes forces ennemies e ont commencé une, vigoureuse mar-s che en avant. Contournant P.raznysz s à l'est, les ennemis ont atteint le vil-L1 liage de Stsjuka. à Praznysz était le point d'appui ex- S trêrv'p cjjjt I.ViJe ***=> ,v^r ' "~- dépiuiyéës dans cette région. A cet en- - droit opérait notre brigade d'mfante- - rie, quS après une vigoureuse défen-s sive, a passé à l'offensive et quelques - détachements onit réussi à pénétrer s dans Praznysz. s En dehors de cette brigade, nous - disposions de quelques détachements t de cavalerie peu impartants, qui ont f rempli sur notre aile un rôle de réserve afin d'empêcher un mouvement - d'enveloppement dés Allemands. i Après avoir détaché des troupes i destinées à attaquer Praznysz et avoir - fortement couvert'cette opération sur - les rives de la Narew sur lè -front Pri-, tuly-Krasuosi-elc-Podosie-Ustienveu-s gerchy-Krasno-Koliatchoro, l'ennemi a opéré vigoureusement contre le t flanc droit des troupes que nous s avions rassemblées datns fa région de - Mlawa. Le front du secteur de Lussa-kowo-Choinovo, s'étendant sur une i longueur de 11 verstes, a été attaqué e en même temps au nord et au sud, où s les colonnes allemlandes qui avaient s co-ntourné Praznysz, avaient atteint s Wobiarverlooka, à mi - chemin de t Prazniysz et Ciachon-ow. Tout notre t front a été d'ailfeu-rs vigoureusement î attaqué à ce moment. Dans la journée du 24 février, - après un combat sanglant, l'ennemi a - réussi à entrer dans Praznysz, mais à r 6 heures du matin de cette même jour-; née, nous avons commencé un mouvement offensif décisif sur un large t -front de Ivrasnasielc à Nengrzinovo . et de Kolotchkovo àWoliaverslbvska. , Partout nos -troupes ont pressé l'en-. nemi et la 36e division de réserve al- - lemande, qui résistait énergiquement - sur le passage d'Arjitz, a subi dans - la soirée un sérieux échec. Cependant - au matin du 25, nos troupes ont repoussé définitivement les troupes al- i demandes de leurs positions près de 5 Praznysz. r Du 26 au 27 février, de violents i combats se sont livrés pour la posses-1 sio,n- du front Dziiine-Khoinovo-Prla- > zasnysz- Bart nik-Soblia. , Dans 1a soirée du 26 février, nos - troupes ont pénétré dans Praznysz, t mais elles n'ont pu s'y maintenir définitivement qu'au soir du jour sui- : vant. Les Allemands ont commencé ; alors une retraite rapide et ont tenté : d-e se retirer dâns la direction de Mla- > wa et de Ghorze-ilen. Malgré les fa-; tigues des combats et des marches • supportées pendant quatre jours par ; 1 nos troupes, dites ont poursuivi l'ennemi.C'est ainsi que le plan des Aile- ' ■ mands contre nos troupes dans la région de Mlawa a échoué. ; Au cours de là journée du 28 fé- ( : v.rier, aucun engagement n'a eu lieu f ; sur îles autres secteurs du front où j ■ nous étions en contact avec tes Al- ( temands. f Un Incendie au Moulin=Rouge UNE CELEBRE 8ALLE DE MUSIC-HALL DETRUITE PAR LE FEU Montmartre, mardi, fut, quelques 1 instants, dans les transes : le Aloulin-' Roicge flambait. Au petit jour, vers l'heure où il n'y t a guère dans les rues que des chiffon-= nier,s 0,11 des « clochards », de pauvres f gens qui passent la nuit dehors faute de la pouvoir passer ailleurs, d'inquiétantes fumées apparurent, enve-a loppant, cachant presque, les gran-ï des ailes rouges du Moulin. , L'alerte fiut vive. Les pompiers du- poste Carpeaux > accoururent les premiers. D'autres i suivirent. Bientôt il y eut, braquant . leurs lances sur l'asile des chants, des i danses et des ris, une douzaine de - pompes. Le colonel Cordier dirigeait ? la manoeuvre en personne. Autour de , lui, il y avait fouie, et, parmi 1a foule t le préfet d» police, le président du - conseil municuipall de Paris, des com-; missaires de police et même un mi-l nistre : M. Marcel S... qui, habitant , de Montmartre et représentant du . quartier au Palais-Bourbon,, avait : été l'un des -premiers à donner l'alar-; me. S On batailla -deux bonnes heures. A sept heures, on était rassuré, doublement rassuré : Le feu était éteint et les maisons voisines ne risquaient plus rien. Ce feu, d'autre part, n'avait pas été trop malfaisant; ses dégâts, ainsi qu'on put le constater aussitôt, m'étaient pas très considérables. Les seules victimes de l'incendie furent le hall et la .salle die spectacle : fauteuils et tapis y furent carbonisés. Mais 1a scène elle-même fut sauvée : elle fut sauvée grâce au grand secours ■ qui, comme iil y a quelques mois à Cx\i\'«.LL -rVa-nct..'.o^, juotiaie auipic-' ■ment son nom quelque peu pompeux. Le grand secours joua, et, sous les flots qu'il déversa, sous ses douches gigantesques, l1'incendie recula. Si le mal ne fut pas grand, l'émotion devait être vive. Toute la matir-née, danseuses et chanteurs, tes yeux gonflés, la figure de gens qui dormaient bien et auraient volontiers dormi encore quelques heures, défilèrent devant 'le Moulin, inquiets en arrivant, rassurés ensuite. Et tout aussi amoureux de son vieux moulin, le bon public montmartrois traîna toute la journée sur la place Blanche, évoquant des « numéros » oubliés et des «scies» bien ébréchées... UNE EXPOSITION ARTISTIQUE BELGE INAUGUREE AU HAVRE Au Musée du Havre a eu, lieu l'inauguration -d-e l'exposition des trésors artistiques sauvés dans la région de l'Yser. M. Jenn-eq-uin, adjoint-au maire-, a souhaité 1-a bienvenue aux personnalités belges présentes. Il -a dit que la ville du Havre était heureuse de donner l'hospitalité aux objets précieux soustrai+s aux hasards des -combats. M. Berryer, ministre neige de l'Intérieur, remercia chaleureusement l'admi-nistraîion havraise pour tout ce qu'elle a fait et fait en-co-re pour les réfugiés belges; puis on passa à 'a visite, de l'exposition-, qui contient -des tableaux anciens, des miniatures, les émaux, des bannières, des broderies, etc Dernière Heure —o— LE MAIRE DE SAINT-OMER DECORE UN SOLDAT AMPUTE Saint-Omor, 2 mars. — M. Lefebvre du Prey, député, moire de Saint-Omer, a remis, au nom du général J offre, la médaille militaire au sapeur Marcel Mulot, du 8f régiment d'infanterie, amputé du bras gauche à la suite d'une blessure reçue en Belgique. UNE EPAVE Morlaix, 1er mars. — Dans la baie de Locquirec, situiée à la limite des départements du Finistère -et des Côtes-du-Nord, on a recueilli une baleinière portant à l'avant le seul nom de « Liverpool », Elle -renfermait les cadavres de deux marins nègres, qui paraissent avoir succombé au froicl et aux privations. Les, deux marins ont été inhumés aiu cimetière de Piestin-les-Grèves. ATTAQUE REPOUSSEE Nish, 1er mars. — Les Albanais ont tenté, vendredi, une nouvelle attaque en territoire serbe sur le cours supérieur du Drin, mais ce mouvement a été arrêté en Albanie. Les pertes serbes sont minimes. COUPS DE BECS L Le Nerf de la Guerre 5 L'exposition de Londres, entreprise . p: r M. Lambotte, grand manitou, au département des Sciences et des Arts, • j'insu des artistes belges, a rapports si j'en crois les gens bien infor-q j s, au bas mot, une dizaine de mille f; ' ncs. Cet argent a été envoyé à fa !•' dération des Artistes, président M. F anc-Garin. Jusque là, tout va bien eif il n'y a rien à dire. Voici que des artistes et non des ,m >indres m'apprennent que cette .sr nme est entre les mains d'un cer-^ t< n M. Geluiq, homme insignifiant et ' s; ns beaucoup de prestige et que ce-_ hfi-ci :1e distribue d'une manière toute ' ]> rsonnelte. I .Si cela est ainsi, et j'ai tout lieu de ^ croire exacts mes renseignements, on , p' itt se demander, non sans un éton-! nement légitimé, si 1a charité va, une tr is de plus, servir à entretenir quelques mouches turbulentes de notre « oched artistique. [ Va-t-on entretenir un tas de ,ra-: fi ts, dei jeunes gens qui, à l'époque . a tuelle où 1a Société a, pour vivre, besoin du concours de tous, feraient b «n mieux de travailler au bien-être d - leur prochain que de s'essayer à b -rbouiller des toiles. Va-t-011 don-i m*r de l'argent à des « espoirs » qui n'ont rien produit et laisser périr, ; p ; ut-être, ceux qui pour ne pas habi-it 1 en mansarde ont accompli tous . tes sacrifices possible après avoir sup-p >rté toutes lés épreuves du dur mé-ti >r de peindre. Faut est là, il faut encourager et .s 1 tenir tes artistes, tes vrais, pas les : apprentis. m'étonne que ce soit un seul S nme — en ce pays d'es comités — •' %!;* regen te ainsi de sa seule et peu compétente autorité une somme à i coup sûr rondelette. Enfin ! On répète aussi par la ville, je ne l'ai pas vérifié, mais cet article m'attirera probablement tin droit de réponse qui mettra 1a chose au clair ; on répète aussi, dis-je, que les béné-, fioes de fa tom'bofa organisée à l'Exposition des Beaux-Arts, actuellement ouverte, seront répartis, aussi, entre les artistes... musiciens. Ces derniers qui donnent, très justement, des fêtes au profit de .leur association, ont-ils fait quoi que ce soit pour lié succès de l'Exposition des Beaux-Arts ? Mystère. Que chaque corporation veille aux ^ misères de sies besogneux, et, pour en venir aux peintres, que l'argent serve à donner du travail à de vrais artistes et non pas à entretenir dés parasites. Tel est te souhait sur lequel je conclus.Le Vieil Hibou. ACTION ANGLAISE CONTRE LES GREVES Le gouvernement vient, de prendre une décision énergique. Par une communication adressée aux maisons travaillant à l'exécution des -commandes pour l'armée eit à leurs ouvriers, il décrète ,ce qui suit : 1. Taure grève doit prendre fin immédiatement;2. La production régulière et le travail régulier doivent être assurés ; 3. Toutes les coutumes et tous les règlements restrictifs en vigueur dans les corps de métier doivent être abolis ; 4. Toutes les contestations relatives au travail aux pièces doivent cesser et cela au moyen d'un accord -aux termes duquel le tarif adopté pour les salaires pour travaux pour La guerre n'entraînera pas un abaissement des salaires après la guerre; 5. 11 faut, s'il est nécessaire, se procurer des femmes pbur la fabrication des obus et des fuseés, travail qu'elles peuvent facilement exécuter ; 6. Eviter tout arrêt du travail par un recours immédiat, à un tribunal gouvernemental ; 7. Fournir, dans le -cas des maisons de commerce, une garantie aux ouvriers qu'aucune mesure de nature è porter préjudice après la guerre aux travailleurs ou aux trade-unions n,e sera prise. Le gouvernement ,a fait suivre cette communication d'une déclaration de sir George Askwith, sir Francis Hopwood et sir George "Gibb, d'après laquelle la cause principale de la production insuffisante est l'irrégularité dles heures] de travail dans les chantiers de constructions maritimes. L'amirauté et le War Office insistent vivement pour que la fabri cation des obus et des fusées soit activée COMMUNIQUÉS e Communiqué Officiel Allemand lu Berlin, 4 mars : s ^ Sur le front occidental r_ Un navire français chargé de munitions te à destination de Nieuport, a pris feu et la a coulé au large d'Ostende ; l'équipage l. qui comptait des blessés a été sauvé, n Sur la hauteur de Noire-Dame de Lc-reéte (au nord>ouest d'Arras), nos troupes >s se sent emparées hier matin d'un front e de 1,600 mètres. Huit offjciers et 558 sol-r dats ont été faits prisonniers ^ Nous avons pris 7 mitrailleuses et 6 ^ petits canons. e Des contre-attaques ennemies ont été, i'après-midi, repoussées. En Champagne, des attaques françaises ont été facilement repoussées. Une offensive française à l'ouest de St-" Hubert (Argonne) a échoué. Par une con-e tre-attaque, nous avons enlevé une tran-chée.' Dans la forêt de Chappy, une attaque française a également échoué. l~ Une des dernières communications par e T. S. F. de fa Tour Eiffel avait annoncé qu'une colonne allemande en maruhe avait it été bombardée avec résultat sur la hau-e teur de Tahure ; par exception, nous de-à vons reconnaître l'exactitude de cette nou-!_ velle. Mais cette colonne consistait en ,j prisonniers français parmi lesquels il y eut 38 tués et 5 blessés. ' } l" Sur le front oriental s Des attaques russes ont eu lieu au nord-ouest de Grodno, sur le flanc de nos positions fortifiées, et ont échoué. Au nord de Lomska, des attaques ont été repoussées avec fortes pertes pour s l'ennemi. . Dans la région sud de Mischinetz et de ' Charzelle, ainsi qu'au nord-ouest de Prasz-nysz, les Russes ont rénové leurs atta-Lt ques. H Sur le reste du front, rien de neuf. 4 e. Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 5 mars. (Communiqué officiel ' d'hier) : Une troupe russe avancée hier à Biala, au sud-est de Zakliczyn,fut repoussées hier après de sanglants combats. Des deux cô-' tes de la vallée de la Latorcza et sur les hauteurs au nord de Cisna, les combats ' continuent jour et nuit. r Partout ou il est donné à nos troupes de gagner du terrain, l'ennemi entreprend n aussitôt des contre-attaques qui sont toujours repoussées de façon sanglante. .Particulièrement au long de la route de Bafi-x grod, les Russes essayèrent, malgré un r épais tapis de neige, d'avancer avec des t troupes importantes. L'attaque qui était s arrivée à s'approcher de très près fut re-s poussée complètement par le feu combiné de notre artillerie et de nos mitrailleuses, : avec des pertes des plus importantes pour l'ennemi. Sur les autres fronts, il n'y a pas de changements notables, seuls des combats d'artillerie ont lieu. Tout est cal- ' - me devant Przemysl. i MBMBMBOBWBBMMWIflaMMMMMgBSMMMIlll IHIlÉIftl ■>■ Il B3PM Dernières Dépêches e —o— , TAMPONNEMENT SiUR LE NORD ^ Par suite du tamponnement de deux e trains d-e marchandises à Hardigneulles, i près de Boulogne-sur-Mer, et d'un dérail- -le-ment de wagons à Outreau, le train de [ y Boulogne est arrivé en ga i e du Nord avec , cinq heures de retard ; jeudi, celui de Ca- ^ l lais à Paris a été supprimé. Le tamponnement n'a fait aucune victi- . ,. me. Quelques wagons ont été brisés. LE « DACIA » EST SAISI \ a ET CONDUIT A BREST a. Le vapeur « Da-cja » a été arrêté par 1 ■1 la croisière française de la Manche oc- ( .- ciden-tale et conduit à Brest. j 1 Le « Dacla » a unp longue histoire ; iT 1; a posé devant les jurisconsultes du droit, ; - international une des questions les plus t s complexes qui fiufesent. Ancien bâtiment allemand, il fut acheté 1 par un Allemand naturalisé Américain et \ 1 qui prétendit l'envoyer à Brêmé, avec un chargement de 11,000 balles de coton, en * revendiquant pour lui In, protection du pa-e Villon étoilé. 3 Dès le mois de janvier, Londres et Was- - hi.nsgton discutaient à son sujet. L'A,11- s gleterre ne reconnaissait pas la vente -: qu'elle déclarait fictive. L'Amérique résis- c 3 ta. Au début de février, le « Dacia » quit- t r ta Galveston, où il était ancré, pour al- é t 1er à Norfolk, en Virginie, où il devait - prendre son chargement. Son départ de - Norfolk fut retardé par une grève. Avant • qu'il ne s'accomplît, la Grande-Bretagne c s fit connaître qu'elle saisirait le'navire et d achèterait sa cargaison. Le « Dacia » se s t mit en route. Ce n'est pas par une cr-oi-î sière anglais, c'est par une croisière fran- t çaise qu'il a été capturé. t d Communiqué Officiel Français Paris, 2 mars, 11 heures soir. — Entre la mer et l'Aisne, il y a eu des combats d'artillerie, qui se sont déroulés avec succès pour nous. ,s L'ennemi, hier matin, a fait des atta-Et ques sur tout le front du secteur de Reims; >e nous les avons repoussées. Nous faisons des progrès entre Souain b- et Beau-Séjour, nous avons pris pied dans ts les bois et 3ur la hauteur dont nous tenons it la crête. I- Nous consolidons nos gains d'hier en Argonne dans le district de Vauquois. 6 Une attaque de nuit sur le bois Le Prêtre, près de Pont-à-Mousson, a échoué. ^ Paris, 3 mars, 3 heures. — En Champagne, nous tenons à présent toute la première ligne des tranchées allemandes,d'un " point de l'ouest de Perthes à un point au nord de Beau-Séjour. Sur différents en-droits, cette ligne est dépassée. En Argonne, combats d'artillerie. Rien de saillant sur le reste du front. e Communiqué Officiel Russe Lr Pétrograd, 2 mars. — Sur le front entre le Niémen et la Vistule, nos troupes ont ■t continué hier l'offensive, j. Au nord-ouest de Grodno, nos troupes s avancent avec succès ; l'ennemi a été for-'x cé de reculer à cause de la violence de no-n tre feu vers les villages de Maukowu, Ra-tieîi et Rakowice. L'ennemi continue à bombarder Osso-' wice avec des obus de gros calibre. Entre les rivières de Pissa et Rozoga, nos troupes approchent et prennent l'of-J- fensive sur la chaussée de Myszinec vers Kolno. Dans la région de Przasnycz, l'ennemi it recule vers Janow et Mlawa. r Dans le secteur de la Vistule, nos armées ont pris à nouveau l'offensive dans e la contrée au sud de Rodzanowo. z. Sur la rive gauche de la VistuJe, pas de changement. L'attaque des Autrichiens du 28 février dans les Carpathes, sur un front de 60 verstes, entre les rivières Ondawa et Sau, est restée sans effet. La première attaque dirigée vers Two-fj nine a eu lieu dans la nuit et vers l'aube, l'ennemi y a subi de fortes pertes. >1 Dans la partie au nord de Stropko, l'ennemi nous a attaqués dans la nuit du 1er mars. l) Une nouvelle attaque sur la hauteur r GG2, près de Kosziœwka, a été repoussée. L'ennemi, qui est entré en Galicie orien-® taie, a été arrêté. J Pétrograd, 3 mars. — Le 1er et le 2, les Allemands ont attaqué en force principa-s lement dans le district d'Ossoviecz. d Dans le district de Grodno et autres i- scicteurs de ce front, nos troupes ont pas- - sé à l'offensive et emporté le village de i- Xerjen, sur la rive gauche de la Omulew n (affluent de droite de la Narew). s Sur la rrve gauche de la Vistule, la si-t îuation est inchangée. !- Dans les Carpathes, entre la Ondava et é ia San, nous avens repoussé des attaques i, autrichiennes. r Les Allemands font des attaques in-a fructueuses entre Koziowka et Rojanka. s En Galicie occidentale, les Autrichiens - qui avaient traversé la Lomnica ont subi des échecs. M. SALANDRA OBTIENT UN VOTE DE CONFIANCE Rome, 1er mars. — M. Turati, au nom des socialistes unifiés, -demande l'inscription à l'ordre du jour de la séance de s mardi de la discussion du ,budget du mi-'• nistère de l'Intérieur au lieu de celle du budget des Postes, de manière à pouvoir ^ discuter les instructions qu'a données le 1 gouvernement pour l'interdiction des réunions publiques ou, de toute autre manifestation dangereuse pour l'ordre public.M. Salandra, président du Conseil, combat la proposition et il pose la question -de confiance. r « Au surplus, dit-il, la politique inté-r rieure du gouvernement n'a pas changé ; - c'est celle que la Chambre a approuvée à plu-sieurs reprises. » 1 A l'appel nominal, la proposition de 1- M. Turati est. repoussée par 314 voix con-3 tre 44 et 2 abstentions. Tous les partis constitutionnels, y com-i pris le* radicaux, ont voté avec le gou-t vemement. , 1 Les socialistes et les républicains ont i voté contre. COMMERÇANT AUSTRALIEN CONDAMNE Melbourne, 1er' mars. — Un n égociant a i été condamné à une amende de 5,000 fr. - ou à une année de prison pour avoir ten- - té de faire du commerce avec une maison - étrangère. MORT D'UN GENERAL SERBE t Nish, 2 mars. — Le général Car-atchitch, 1 commandant en chef de l'une des armées d opérations serbes, est décédé vendredi ; soir à Nish. On annonce également la mort du doc-• teur B. Colayevit-ch, ancien médecin particulier du roi - Pierre. Samedi 6 Mars 1915 (Edition P. L. G. — N° 114) L,e Numéro ÎO Cmes 31me Année — N° 64

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