Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 29 July. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hx15m63555/
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saag———m ^lercretli îîi> Juillet 1914 i ni wwÊC^mtammammBaÊœm CVHO C^IVTIAUKfe 80B« année M" 810 Le Nouveau Précurseur AB03snSTE33VCE3SrTS " ANVERS, an an 12.00 Ir.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, » 15.00 Ir.; . 8.00 fr.; » 4.50 Jr„ HOLLANDE, » 32.00 fr.; » 16.00 fr.; » 8.00 fr. LUXEMBOURG, - 82.00 Ir.; . 16.00 fr.; » 8 00 ir. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; • 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON s'ABONNE i. Anvers au bureau da journal et dans tous jas bureaux des fO«U* en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { SKSîtto»: { 39, VIEILLE BOURSE. — ANVERS. -A.3snsroKroEs - Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr l 50 » 1 à i lignes . « 1.00 ! Faits divers, la ligne". '. *2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Ghroniqce Anvers . . . » 3I00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par VAje,,c* Bavas, S, place des Martyrs, ù BruatUes, 8, Plat» 4* la Bonn», » Paris, M £0 Eigh Solborn, à Londres. AUTRICHE CONTRE SERBIE inâ «>' ■ ^ ^ , Ë La guerre notification aux etats ' ■ ie ministre des affaires étrangères d'Autri ^ftlie-Hongiie, a adressé aux missions diploma " étrangères à Vienne une note verbal( | ^Kns laquelle le ministre des affaires étran porte à leur connaissance la déclaratioi " Mi- guerre formelle_à la Serbie et déclare qui ® ^BAutriche-Hongrie, pendant les hostilités, i ■tomlition qu'il en soit de même de la Serbie H('eii tiendra aux dispositions de la conventioi . : H. Lu Haye du 18 octobre 1907 ainsi qu'à celli la déclaration de Londres du 26 novembri un combat? ' H D'après une dépêche reçue hier soir, des vo- 0 H«ires serbes auraient passé la Dina et se-IS Hjient entrés en Bosnie, refoulant les Autri-5 Kbient. , .' ■ Rien n'a confirmé ce renseignement, donné * lpt1' la «Gazette de Voss». Du reste le fait de-■rait être considéré plutôt comme un Incident ~ ligue- comme un événement de guerre. 1 i antivari bloque e' H1 Une information émanant du Lloyd autri-:i| Hhlen [lit que les Autrichiens ont bloqué le ™ Hort monténégrin d'Antivari. ' ■ [ le but de la guerre iTimes» rapporte de source autrichienne I Ml* te but de l'Autriche-Hongrie est d'ëcra-M'he! « île désarmer la Serbie et en particulier ■ '% s'emparer de l'artillerie serbe et d'obliger K la Strliie i réduire à l'avenir son armée de II i la rendre inoffensive. ^■l'Autriche-Hongrie est aussi décidée à ^Brf.wire ie mont Lovcen et la forteresse mon- 11 ^^K(i!.Mé^rine qui commande l'importante base ^Ravale île Cattaro, malgré l'opposition à cette 9 Hpoire à laquelle on s'attend de la part de Pour la Paix espoir quand meme H A Londres, comme à Berlin et à Rome, on Bn'a pas perdu tout espoir malgré la déclaration de guerre. K On croit généralement que la déclaration of-^mcielledQ guerre de l'Autriche ne change pas H Ration et qu'elle n'a, au fond, que peu ^■'importance. H On dit, qu'une médiation pourra s'exercer y ^Bprès que l'Autriche aura pccupé quelques territoires serbes, ce qui constituerait une pre-^■Dière satisfaction morale pour elle. ■On annonce de Londres que l'Allemagne a ■idhéré en principe à la médiation amicale des ^Kiatre puissances tout en réservant naturelle-Bnient ses droits et ses devoirs d'alliée en cas ~ H demarches vaines - K L'ambassadeur de Russie, à Vienne, M. Sche-^Beko, <i eu mardi une entrevue de deux heures ^Bvec le comte Berchtold. Il a demandé la sus-Hbension momenteçée des .hostilités. Le comte ■Berchtold a refusé d'accéder à cette demande. ■ L'ambassadeur d'Angleterre a fait hier une Bv.îite au comte Berchtold, auquel il a soumis ■ja proposition de Sir Edward Grey tendant à ^■égler le conflit actuel dans une conférence qui ■ferait tenue ;\ Londres. H l e comte Berchtold n'a pas donné une ré-■ponse encourageante. \ || la proposition de sir ed. grey BU convient d'examiner et de préciser dans A conditions la proposition- de Sir Ed. ■Fw tendant à la réunion des ambassadeurs ■Sfc quatre puissances à Londres, n'a pu avoir | oe suite. .^■Lorsque dimanche dernier cette proposition s I lut, transmise à Saint-Pétersbourg, déjà à ce I rr* ^ Sàsonof avait eu un entretien avec ^■m/'tWsadeur d 'Autri ch e -Hon gri e. JPParut donc qu'une première procédure ■u enSaé"ée entre Vienne et Saint- Mtersbourg, on rie pouvait en instaurer une Hftonde, ce qui fait que le gouvernement de ^Pfnin, tout en reconnaissant le principe de la ^■onrerence de Londres, fit remarquer que la ^■jnversation directe entre les gouvernements ^Bu>se et autrichien avait à suivre son cours. En Autriche-Hongrie calme ou panique » La déclaration de guerre a été connu hier à Vienne vers les 6 heures du soir, et, di on officiellement, aurait provoqué peu d't motion, la population viennoise s'étant depui trois jours accoutumée à l'idée qu'un confl austro-serbe était inévitable. L'enthousiasm -subsiste, mais s'alourdit de la fatigue causé par des démonstrations répétées. Cependant on se rue vers les caisses d'épai gne pour retirer les dépôts, ce qui n'eât pas u signe de grand calme. Dans l'institution la plus importante, plu de 7,000 déposants ont retiré, en un jour, leur dépôts, s'élevant à plus de 6 millions de coi ronnes. Par contre 2,000 déposants ont versé le mêm jour environ 2 millions de couronnées. La foule n'est pas agitée comme elle l'étai au début de la guerre balkanique. le commandement Le «Journal de Berlin à. midi» annonce qu les forces militaires de l'Autriche sont divi sées en deux armées. Le général Conrad voi Hoetzendorf commande en ch'e*. Le général Po tiôrek est placé à la t&te de la première armée La seconde, qui attaquerait le Monténégro, es confiée au général von Bœhm-Ermolli. Par contre, la «Gazette de Voss», dit savoi de bonne source que l'archiduc Frédéric a re çu le commandement général de l'armée au trichienne. les reservistes tcheques D'après des nouvelles reçues d'Autriche, l'ap pel des réservistes sous lès -drapeaux rencon tre des difficultés en Bohême. De nombreu: réservistes de nationalité tchèque ont refusi de se rendre à l'appel et cherchent à franchi la frontière. "Des mesures très sérieuses ont été - prises i la frontière pour empêcher les désertions.- une lettre de l'empereur L'empereur a adressé mardi au ministre pré sident une lettre autographe, annonçant h commencement de l'état de guerre et ajoutant «Dans cette heure grave, j'éprouve le besoir de m'adresser à mes peuples aimés. Je vou charge en conséquence de publier le manifest< renfermé sous ce pli.» un appel du gouvernement hongroi' a la nation Le gouvernement hongrois a adressé un ap pel à la nation. Il exhorte tout le monde à fai rc son devoir. Nous sommes, dit-il, au seui d'une guerre. Nous allons montrer que ceu? qui, dans leur présomption, croyaient pou voir nous insulter impunément se sont trom pés. Il faut prouver notre patriotisme et sorti: victorieux de cette épreuve. a la chambre hongroise ! Hier, à la Chambre de Hongrie, le comt( i, Tisza, président du Conseil des ministres a présenté le rapport concernant la mise er vigueur des lois d'exception. Il expose qu( la parole est maintenant aux armes, et qu( ce n'est plus le moment de faire des discours Il mentionne avec orgueil l'enthousiasme d( la population-, sans distinction de nationalités Avec une coupable légèreté, ajoute-t-il, on c répandu des opinions inquiétantes au suje des nationalités. Toute la nation répond ave( enthousiasme à l'appel du Roi. Contraints i combattre, nous soutiendrons la lutte jusque ce que l'honneur de la nation soit satisfait e que la paix future soit assurée. Le comte Apponyi fait, au nom de l'opposi tion, la déclaration suivante: Nous sommes profondément convaincus qu< la lutte nous est imposée, et la nation cet en tièrement unie pour la soutenir. J'exprim( l'assurance que l'action de la monarchie serc couronnée de succès. Il y a des indices que lf lutte sera localisée; mais, alors même qu( notre espoir serait déçu, nous conserverion: toute notre confiance dans notre propre forc< et dans la fidélité éprouvée de nos alliés. Il est ensuite donné lecture d'une lettre au tographe du souverain ajournant le Parlemen hongrois. L'assemblée manifeste un enthou siasme indescriptible. Le président implore la bénédiction divim pour le Roi et 4a patrie, et la séance est le vée. s En Serbie 1 confiance B Dans une intervieuw entre M. Pachitch le correspondant du «Matin» de Paris, à Nisc M. Pachitch a déclaré que la Serbie comp sur la Triple-Entente, dont la cause est cédé la Serbie. M. Pachitch ajouta que la Ro manie soutiendra la Serbie, mais on voit cl; rement qu'il se résigne à une occupation pi visoire d'une partie du territoire serbe. la skoupchina s La Skoupchina, convoquée à Nicli, n'a p tenu de séance hier, faute de membres p] e sents en nombre suffisant. e , Le prince héritier régent n'est pas encore i rivé à Nich. ^ assassinat du ministre d'allemagm s ! Des nouvelles de source privée annonce: s à Berlin que le ministre d'Allemagne à B( grade aurait été assassiné. Une dépêche ultérieure de Berlin annon< 3 que le «Lokal Anzeiger» a pu obtenir de Ser lin un démenti du bruit selon lequel le mini j. tre l'Allemagne h Belgrade aurait été assa siné. Le ministre est simplement parti poi Nisch. En Russie 3 LA russie defend LA serbie i Le correspondant au «Temps» à Saint P tersbourg, télégraphie: Je puis vous assurer que la fermeté du goi t vernement russe est absolue. Toutes les mesures que la situation con p porte sont prises. les russes quittent l'allemagne Dans toutes les 'villes prussiennes de 1 frontière est, les Russes quittent en gran nombre et rentrent dans leur pays. Toutes les villes balnéaires du Nord, soi abandonnées par les Russes. L'administra.tio : a dû organiser des trains spéciaux pour r; ! patrier ces Russes; trois trains spéciaux oi dû être formés à Zoppot. manifestations serbophiles Des manifestations serbophiles ont eu lie hier à Saint Pétersbourg, devant le moni ment d'Alexandre II et dans d'autres quartier .. de Saint Pétersbourg. Des discours patri< , tiques ont été prononcés. | Pendant les manifestations, une foule d [ plusieurs milliers de personnes marchaier ; en applaudissant frénétiquement dans le perspectives Newsky et les autres, voies prii cipales en passant devant l'ambassade de l'It; lie et devant l'ambassade de France. Devar ; l'ambassade d'Italie, il y eut une salve d'aï plaudissements, mais après cela , la march des manifestants fut arrêtée par la police moi tée, qui les dispersa sans désordres. manïfestations a moscou Les. personnes appartenant à la classe popi laire ont essayé de forcer l'entrée du consult; d'Autriche,-Hongrie à Moscou. La foule a chanté l'hymne national et a crié : «Vive la Serbie!»; la tentative des man festants a été arrêtée par l'intervention de ] police. En Allemagne les mesures militaires Des mesures militaires ont été prises par 1< ; autorités militaires allemandes à'la frontiè] russe, près de Eydtkulinen. Aucun renseign ment précis ne saurait être obtenu sur l'in ; portance de ces préparatifs. : Le gouvernement allemand a pris livraiso dans la nuit à Berlin d'une grande quanti' de harnachements dans les magasins du Deu ; sche Offizierverein. D'autre part plusieurs Allemands, appart nant à l'armée active, -en congé, ont été ra] pelés sous les drapeaux. la flotte l Selon le «Lokal Anzeiger»-, le bruit qui couru à la Bourse de Berlin, la troublant fo ! i tement, et selon lequel la flotte de haute m< ; ; aurait reçu l'ordre d'aller à Kœnigsber"- e ! absolument sans fondement. la panique La population berlinoise continue d'assiè^i , les caisses d'épargne. Dès cinq heures du m tin une foule énorme attendait aux portes c j la caisse d'épargne centrale, bien que les gu chets ne soient ouverts qu'à neuf heures, ne donne dans la presse aucun détail pré sur l'importance des sommes retirées. Le «Journal de Berlin à midi» assure ç dans une journée trois mille personnes ont tiré leurs économies de la caisse d'éparg: j1» On signale d'autres runs à Munich. A Colog: Je l'affluenoe fut tellement considérable et le retraits si nombreux que la circulation fut 4" terrompuè dans la rue. En Angleterre les preparatifs Dg guerre as L'Amirauté et le ministère de la guerre pr< •,i. nent toutes les dispositions pour que la flo J puisse agir sans délai le cas échéant. ir. Toute la nuit, des télégrammes chiffrés c | été adressés aux services navals. j Mardi matin, la flottille" de sous-marins E i quitté Portsmouth, où l'on mobilise. Tous les hommes ont été rappelés et se prêts à s'embarquer. * i La flottille de contre-torpilleurs est con ! gnée. Elle est prête à partir au premier ' gnal.- 1e , Il en est de même à Portland, pour la p: l~ . infère flotte. i Des sentinelles ont été placées mardi mal i " ' de bonne heure autour des entrepôts et <j 11 poudrières. Autour de l'arsenal de Portsmouth, qui re ferme les munitions et les explosifs de flotte, des sentinelles ont été également p' cées. La troupe garde les entrepôts d'huile et 5 combustibles de Gosfort. Il est difficile davoir d'autres détails s les mouvements navals, la presse anglaise s tant engagée d'honneur â ne rien publier temps de crise, sur les mouvements des tro pes, de l'aviation, du matériel de guerre, s la défense navale et militaire, sans en ave chaque fois obtenu la permission de l'amira té- ou du ministère de la guerre. Cet engagement a été rappelé à' tout le p( a sonnel des salles de rédaction et est scrup d leusement observé. „ • En Italie [j l'attitude de l'italie On assure qu'un dissentiment, existerait e tre le marquis di San Guiliano, ministre d affaires étrangères, et M. Salandra, préside du conseil. Celui-ci semble vouloir que l'It u lie conserve une attitude de neutralité abs '• lue dans un conflit général éventuel, s Le communiqué de l'ambassade d'Italie >- V'enne aurait été complètement transfert* par La presse -viennoise et ne contiendrait ni g 'ement la promesse d'un appui de l'Italie lt l'Autriche-Hongrie. s j] la flotte &ans l'adriatique :t i- La première division cîe ir première escad e italienne, composée, des dreadnoughts «Da i- te-Alighieri», «Guilio-Cesare» et «Leonardo-d Vinci», se trouve à Bri'ndisi. " La première division de la seconde éscadr composée des cuirassés «Saint-Bon», «Emanu le-Filiberto», «iBrin» et «Regina-Margherita mouillé dans le même port, i- La «Tribuna» annonce que les deux autres d Lt visions, composées l'une des cuirassés «Roma «Napoli»,«ftegine-Eleiia» et«Vittorto-Emanueli et l'autre des croiseurs «Pisa»,«Amalfi» et «Sa: i- Giorgio» sont en route pour raillié'r 'égaleme: a Brindisi. Ainsi la totalité de la flotte active se co: centre dans l'Adriatique, où se trouvent Ion. temps déjà les croiseurs «San-Marco» et «Ve . tor-Pisani», seize destroyers et quarante torpi leurs. !s l'armee ■e L'armée italienne disponible est aussi renfo cée sur l'Adriatique. Les garnisons des villes du littoral de l'Adri, tique: Vénise, Ravenne, Rimini, Fer rare, A: •p cône,. Bari, Brindisi, avaient été renforcées c t" dix mPlle soldats lors de la dernière menace c grève des.cheminots. On dit que si toutes les nations mobilise] l'Italie mobilisera aussi en Lombardie, assur t-on, sans sortir de son attitude de neutralit Les autres Etats £ montenegro ;r Le roi Nicolas est parti avec le gouvern ment vers Podgoritza. bulgarie On annonce de Londres que la Grèce et T Roumanie ont fait une nouvelle démarche am î_ S cale à Sophia pour faire connaître qu'elles i • permettront aucune atteinte au traité de Bue 1_ ; l'est. • s EN BELGIQUE ue îe. Rappel des classes tes Nous avons dit hier en «Dernière Heure in- que les classes de.milice de 1910, 1911 et 191 seraient rappelées et devraient rentrer de main jeudi, à midi. Presque tous nos confrères nous ont don né ce matin un démenti, les cléricaux d'ip ton assez aigre. Nous n'avons pas dû rester longtemps su sn- ce démenti. tte Ce midi les mêmes journaux, dans un édition spéciale, annonçaient le rappel de classes démenti le matin. a ,®.n ^alité, le conseil des ministres a dé cidé hier et le rappel des soldats en cong. nt de 1913 et le rappel des trois classes précé dentés. Mais pour sauver la face, il a fai si- dire à la presse que le ministre de 1; sl- Guerre, M. de Broqueville, avait reçu man ,e_ dat dé ses collègues, d'ordonner le rappe de ces classes quand il le jugerait conve in nahle. es Mais dès hier après-midi, les mesure: étaient prises pour lancer çet après-mid n- les ordres de rejoindre. la Ces ordres ont été distribués cet après midi à partir de 3 heures. le La classe tie 1914 l'lr On assure, mais nous ne pouvons con în firmer ce bruit, que la classe de 1914 v;: u- être appelée anticipativement sous les ur armes. ix- Elle serait envoyée dans les dépôts où ellt u- recevrait une instruction militaire hâtive. Sur la frontière u- Sur la frontière, dès dimanche, un servief de surveillance a été organisées douaniers et les gardes forestiers étant chargés d( fournir aux autorités tous les renseignements désirables. Le génie a reçu les ordres nécessaires 0- pour prendre sur les l'gnes frontières les -s mesures qui s'imposera? nt le cas échéant. Jusqu'à une heure très avancée de la nuit, ^ dos communications. téléphoniques ont éW échangées entre lè département de la à Guerre et les places frontières. Le service lé de renseignements posté aux limites du 1- territoire pour surveiller' tout mouvement à de troupes est constamment tenu en ha- le'ne. Au Chemin de fer .e Dès lundj, des wagons vides ont été res-1. semblés en grande quantité dans les garés i- de formation. La grande gare de Muysen sert de dépôt e, général; plusieurs milliers de wagons doi-e~ vent y être réunis. *• Bientôt il est à craindre qu'il y ait pénu-i rie de wagons pour les transports cômmer-„ ciaux. î» Des wagons ont été envoyés dans la pl.u-i- part des gares de campagne où pourront it être rassemblés les chevaux et les bestiaux qui seraient réquitionnés. Les membres du personnel actif des che-mins de fer ont été avertis qu'ils pourraient 1_ être appelés d'un instant à l'autre et qu'ils aient à se tenir à la disposition des autorités militaires. Le recensement des vivres r* L'autorité militaire se tient au courant ^ des circonstances en vivres de toutes les 1" localités importantes. e Elle tient notamment une statistique [e exacte des arrivées et des départs des céréales d'Anvers. Les ponts de la Rieuse On mande de Liège: Depuis quelques jours un travail, qui in trigue beaucoup les Liégeois et que les bruits de guerre vont rendre tout à coup inquiétant,s'exécute aux ponts de la Meuse. 3- Des ouvriers sont occupés à creuser dans les piles, à.l m. 50 du niveau du fleuve, des chambres à explosifs. Ce travail est terminé au pont de la Boverie, où huit chambres ont été établies et fermées à ,a l'aide de tôles. Les ouvriers taillent en ce l" moment, au marteau à air comprimé, les piles du pont du Val-Benoit,sur lequel passent les lignes d'Allemagne. * ■ Quant aux ponts de construction récente, , ils possèdent déjà 'ces chambres de mine; tel est le cas du pont de I-lermalle-sous-Ar-genteau.Le travail actuel s'accomplit sous la direction du génie militaire. On sait que le tunnel et les talus rocheux qui dominent la ligne d'Allemagne ainsi - que le grand viaduc de Dolhain ont été minés en 1870. i Le Roi f Le Roi se préoccupe très vivement de la situation et a des entretiens fréquents avec le ministre de la guerre et le chef de l'état-; major. Comme nos principaux officiers supérieurs, le chef de l'Etat songe surtout à ; l'armée de campagne qu'il faudra amener ; à la frontière. C'est d'elle, d'elle seule que ^ dépendra le sort du pays. Outre les renseignements qu'il reçoit directement, le Roi est tenu au courant de . ce qui se passe dans les chancelleries par M. Davignon. La Belgique, espérons-le, ne sera pas surprise par les événements. i - , , Au Deliors ANGLETERRE L'échauffourée de Dublin ; Répondant à M. Redmond qui l'interrogeait sur l'invervention de la troupe à Dublin, contre les volontaires nationnalistes M. Bir-rell, secrétaire pour l'Irlande a déclaré que le commissaire adjoint de police a eu tort de réquisitionner la troupe ex a pris une*attitude que le gouvernement ne' prit pas lui-même envers les- autres partis de l'Irlande. Ce fonctionnaire subordonné a fait une différence entre les volontaires de l'Ulster et les volontaires nationalistes. Quoiqu'il ait pris sur lui ; toute la responsabilité de-cet acte on sévira aussi contre son chef dont la responsabilité est également engagée. M. Bonar Law, chef de l'opposition, trouve surprenant 16 discours de M. Birrell. Il demande si on avait donné au commissaire de police l'ordre de. permettre la contrebande des armes. Si un pareil incident a pu se produire, c'est que le gouvernement libéral a cessé d'être le gouvernement. Il ne sait pas faire respecter la loi, bien qu'il ait promis de le faire à propos des incidents de la contrebande des armes dans l'Ulster. En fait, conc'ut M. Bonar Law, il n'y a plus qu'une chose à faire: c'est d'en appeler au pays. M. Asquith expose que les troupes ont été soumises à de grandes provocations. La difficulté du gouvernement dé l'Irlande se trouve considérablement accrue par l'attitude de l'opposition qui ne cesse de violer la loi. Comment l'opposition ferait-elle pour gouverner ici si elle arrivait au pouvoir? Une satisfaction à Dublin Le régiment des Borderers qui a fourni les . soldats ayant tiré sur la foule à Dublin, a été embarqué hier, pour le Curragh et est parti ce matin. FRANCE Pour la convocation des Chambreâ Le groupe socialiste unifié réuni hier, pour examiner la situation extérieure, a chargé son bureau de se rendre auprès du ministre des affaires étrangères pour lui demander des indications sur la situation extérieure et l'inviter à considérer si le cas échéant il ne conviendrait pas de convoquer les Chambres. M. Paul Deschanel, président de la Chambre des députés, qui villégiaturait dans le Midi, est rentré à Paris et a avisé les services du Palais-Bourbon d'avoir à prendre leurs dispositions pour le cas d'une convocation extraordinaire de la Chambre. M. Antonin Dubost a pris les mêmes me-• sures pour le Sénat. Le matériel de guerre La commission nommée par le Sénat et la Chambre pour faire une enquête sur la situation du matériel de guerre s'est ajournée sine-die. Son enquête a démontré que la situation, notamment en ce qui concerne l'artillerie et les approvisionnements en vivres et en chaussures, ne justifie pas les préoccupations récentes. Dans la situation internationale actuelle, il ne pouvait en être autrement. ; ftailleton du «Nouveau Précurseur" 71 ' 6 PLUS KM Grand Roman PAR s) Robert SAI1VVILLI un effroyable accident' est arrivé à Mm j M la Bochebriant. Quel accident? demanda Yvonne e à sa voix une inflexion de banal ®'e ® sentait heureuse de ce que, grâc ■ son v°ile encore rabattu on ne pouvai ^■percevoir le flux de sang qui brusquemen B avait monté au visage. H>i~ T Tom nous a donné que; détails; ils sont affreux. ■l11 paraîtrait que la voiture qui devait cor ■ . Mme et Mlle de la Rochebriant a ■weau Menech a versé dans la mei «wiant s'est noyée et l'on n'a pas encor ■wwivé son corps. Boe f"li ^ ®me la comtesse, elle est dev< ■wimUelle 'err*^e ca^astrophe! murmur ■ ''lis, changeant de ton: B Je comprends alors pourquoi M. Fri ■"Mit ne vient pas diner. ■ " doit être bouleversé. ■ - Allez dire qu'on me serve de suite. ■ "le alla revêtir line robe d'intérieur t B8 dirigea vers la salle à manger. ■ '-entant peser sur elle le regard observj •'"'du maître d'hôtel, la jeune femme s'e ■P'ta de goûter aux mets qu'on lui servai ■ "ais malgré tous ses efforts, il lui f; •possible d'avaler la moindre bouchée. ■ 'le contraction nerveuse lui serrait 1 » III ux gorge chaque fois qu'elle portait un m ceau à ses lèvres. ^ Pour ne pas éveiller la curiosité de , gens,elle affecta de trouver le dîner exéc i ble. D'un air mécontent, elle se plaignait ce que le poisson n'était pas cuit, prêt dait qu'on avait brûlé le rôti, que les lé, p mes étaient insipides et l'entremets fmm A geable. Et froissant sa serviette, elle quitta e table. — La patronne est de bien mauvaise ' meur, déclara le valet de pied, de retou e la cuisine. e — Elle est furieuse de ce que le baron t ait brûlé la politesse,ricana Mme Victori t — Eh! eh! peut-être va-t-il nous lâct fit en clignant des yeux la cuisinière. — A sa place, déclara le maître d'iiô voilà belle lurette que j'aurais planté là pimbêche! x — Et moi donc! s'écria Victroine, ça plus de jeunesse, plus "de beauté, plus d e prit, aucun chic, et ça joue la princess Cocotte, va! i- — Ce n'est pas comme yous, maden selle Victorine, dit galamment le. valet a, pied. — Oh! moi, mes enfants, fit la soubre vous verriez ce que je serais, si je n i- mêlais. Mais on a de l'honneur! Un accès de gros rire salua cette facé Yvonne, pendant ce temps, demeurait it fermée dans son boudoir. Un tumulte de sensations contradictoi angoissantes, douloureuses, ravageait esprit, lui broyait le cœur. . Incapable de rester assise, fiévreuseir lt elle arpentait le coquet salon luxueuseir capitonné de brocart Pompadour gris a rose, tout encombré de bibelots artistiq or. et discrètement éclairé par des lampes coi fées de dentelles. ses ~ Dieu! oh Dieu! pensait-elle, mes et ra_ sirs vont se réaliser... Oui, mais au prix de quel tourment! de ...Serai-je jamais délivrée de cet atroc en_ de cet écrasant remords? jpà- Verrai-je toujours se dresser devant mi m- le spectre de cette enfant martyrisée? ...Et son cri plaintif, l'entendrai-je sai ja cesse? Mon crime rongera-t-il ma mémoire nu et jour? à 0lli' oui' désormais> je ne connaîtrai pli ' ' de repos, plus de joie... Jamais plus je ne saurai ce qu'est ur lm heure de paix, ni un sommeil sans cauch ne- mai-, er, Que dis-je! jamais plus je ne pourrai en brasser ma prbpre fille sans que l'imàj tel, de l'autre ne surgisse entre nous! ma Et sur le front de mon enfant, je verr; toujours les meurtrissures de ma misé.rab n'a victime. 'es- Mais par un violent effort, sortant de i e--- cercle de torturantes pensées, son espi suivait bientôt un autre cours d'idées: 101" — Allons, ne pensons plus à ce qui e oe accompli! Songeons à terminer mon oeuvre, tte, Ma fille sera riche, respectée, elle au: l'en un nom, un sort brillant sera le sien. Et pourquoi [las? N'est ce pas juste, apr tout que j'aie la revanche? tie. N'ai-je pas durement souffert? Qui doi en- a eu pitié de moi? Et dans ses yeux redevenus mauvais, ui res, flamme alors s'a'llumait, et crispant. I son poings Yvonne se mettait à rire avec rag Elle se laissa tomber dans un fauteuil, t ent. la tète appuyée sur sa main, se mit Ion ent. temps à réfléchir. et — Le temps pressg... demain j'irai à Me ues don chercher Hortense. 5 f- ...Après-demain au plus tard nous sero: en route... Oui, mais il ne faut pas que mon dépa étonne ce Frémont et fasse concevoir vagues soupçons. * ...Que faire, mon Dieu, comment me d pêtrer de cet homme? 31 Un mauvais sourire crispa les lèvres la jeune femme. IS — Rompons, murmura-t-elle, et ce soi même... lj .Te suis à présent assez riche pour il passer du bonhomme. 15 Toutes mes valeurs, des titres au porter sont déposées dans plusieurs banques, ,e puis les retirer quand je voudrai. Quant à l'hôtel, il lui appartient ain que les meubles. Mônsieur les reprendra pour les offrir ■e d'autres amours. Enfin, vers dix heures, ie timbre de i1 porte d'entrée fit entendre sa sonnerie. e Yvonne sursauta. Toutefois, elle réussit à se composer i :.® maintien calme, presque tranquille. " — C'est lui, murmura-t-elle, soyons h bile et jouons serré! s' L'instant d'après la porte du boude s'ouvrait et M. Frémènt entrait précipitai ment dans la chambre. 'a I U paraissait en proie à une violente ém tion; son teint était livide, ses traits ra\ îs gés, ses yeux hagards- — Que se passe-t-il donc, mon cher 1: lc ron? s'écria Yvonne. Vous ressemblez à un acteur qui répè 16 l'ait un mélodrame. îs — Oh! Irène, cessez de me railler, fit e. banquier d'une voix haletante. ... Un grand, un effroyable maille g- m'est arrivé. — Quel malheur, mon Dieu!... Aurii il- vous fait faillite? — Non! non!... Ma pauvre fille... Vo Ï9 savez qu'elle devait se rendre au Mene> La jeune femme parut interroger rt souvenir et, d'un air incertain: je — Menech?... Qu'est-ce cela? — Le château de son beau-père, le gi é- ral marquis de la Rochebriant. — Oh! pardon, je me rappelle à jpi'és je mais j'avais oublié. Eh bien, que s'est-il passé? r- — Les chevaux ont pris le mors aux de ils ont emporté la voiture à la mer. ie Ma petite-fille Tamara s'est noyée, et malheureuse mère a perdu la raison!... f. — Oh! mon Dieu! quel fâcheux évi ie ment, dit froidement Yvonne. — Fâcheux? dites atroce, je vous prie — Va pour atroce... Et quand cette cl , atroce s'est-elle accomplie? — La nuit dernière. Nous avons reçu , dépêche du marquis de la Rochebriant r annonçant l'épouvantable nouvelle- Ma femme est partie de suite, moi je ln la rejoindre par un train de nuit. Mais j'ai voulu vous voir avant de pa: a_ — Ainsi donc, fit tranquillement Yvoi votre petite-fille est morte. jr Vous en êtes bien sûr? n_ — Ilélas oui! Le doute ne me semble ] possible. o- Pauvre chérie, nous l'aimions tant e a- mère... Le banquier s'interrompit; un sanglot a- avait coupé la parole. — C'est, en effet, un accident déplora ;e- dit avec froideur Yvonne. Voilà, mon cher, ce qui va déranger le nos plans. — Que voulez-vous dire? demanda ur Frémont toujours en pleurs. — Eh! mais toutes ces parties de pis !z- dont je me réjouissais d'avance. Notre séjour à Trouville pendant que us tre famille se fût réunie en Bretagne. ih. — Plus de voyage possible pour le mo-son ment, soupira le banquier. D'aillews... — D'ailleurs?... Oh! je comprends; un iné- gendre-gémissant, une épouse en pleurs, un vieux;grand-père-affolé... toute une famille ent, à consoler. Voilà' un rôle de Providence à remplir. Heureux succès, mon cher! nts, — Irène, murmura Frémont, mécontent dé ce ton persifleur, comnlent osez-vous sa 1 alllei ? — Moi?... mais je m'efforce de me mettre ;ne_ à l'unisson de votre douleur. Moi aussi je suis désolée, tout à fait désolée......Faut-il prendre le deuil? I°se Irène! s'écria de nouveau le banquier, ' cette fois avec colère. ous Mais de plus en plus provocante, la jeune femme reprit: — Vraiment vous êtes maussade ce soir! 'als L'expression de mes condoléances semble vous irriter. ■tir. Pourquoi? me, _ ce n'est pas. Te suis venu chercher des consolations... )lus ~ Et moi ie cherche à vous consoler, ce ! me semble! Vous prenez plaisir à me broyer le ■ sa cœur. La jeune femme se contenta de sourire et 1U1 ne répondit rien. Un long silence s'ensuivit. ble, La première, Yvonne le rompit. ous monsieur, dit-elle ,en scandant chaque mot, si d'âveftture madame votre fille venait à mourir de son chagrin vous m. éprouveriez sans doute immense douleur? . . — Oui, une immense douleur llSir tio^?Mê'ée pourtant d'une léSère consola-vo- , . (A continuer.)

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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