Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 07 May. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ft8df6m021/
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"j^dï^Mal 1L&14L CKRJO d®r^T,Fis!!iï^ ©Om# êfiffarêée Rk° Le Nou veau Précurseur ABOISmEMENTS ; .jvbs UI1 an 13.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois S.KO fr. INTERIEUR, " 15.00 fr.; » 8.00 il'.; • 4.E0 fr. Sbe - 83.00 fr.; - IS.OOfr.; . S.OO Ir. nrXEMBOURO, - 82.00 fr. . 16.00 (r.j . fi.00 ir. POSTALE, » 48.00 fr.'; . 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement sa poursuit jusqu'à refus formel, ON S'ABOWNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux dea rr&hw en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHQSES { » »•* { 33, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. JK ÏST3STONCTE • Ommsaires, la petite ligne. fr. 0.30 ! P.sci.am», la ligne. . . £r. 1.50 » I à < lignes » 1.00 Faits ihvebs, & Jisjr.». . . 2.-50 FmÀNcrtiiBS. la h'giië . . » o,5r> ; Chkobiqob aïîyei&'< < < ■ a.oo Les annonces de l'étranger et «.? mi Belgique ï®t> refîtes aussi ; :r i'À . ::vc Haras, S, plaça des Martyrs, à Bruxelles, S, Place de a Bourse, et i'aris, el ?o, Jfiah Holborn, à Londres. jli ÉlecHoiis léQisiatiTBg I r dimanche 24 mai, les électeurs des ■ mvinces du Limbourg, de Liège, du Hai-I ' i et de Ia Flandre orientale sont appelés ■ Renouveler leur députation à la Chambre I r représentants. ■ sortants: 44 cléricaux, dont M.Daens, ■ g socialistes et 19 libéraux. I " Voici comment se répartissent les sièges ■ . p0urvoir et les résultats des élections de FLANDRE ORIENTALE I Mjjp _ 12 candidats à élire. Sortants: ■ 7catholiques, 3 libéraux, 2 socialistes. I Ont obtenu en 1912: Catholiques 87,788 Libéraux 39,256 Radicaux-socialistes ... 22,893 Dissidents 2,643 I le diviseur étant 11,449, les catholiques ■ ut eu un excédent de 7,643 voix, les libé- : I SAINT-NICOLAS. — 4 candidats à élire. ' ■ riants: 3 catholiques, 1 libéral. Catholiques 42,754 Libéraux 11,986 I Diviseur :11,986. L'excédent catholique est j ■ £e 6,796 voix. I TERMONDE. — 4 candidats à élire. Sor-I jants: 3 catholiques, 1 libéral. Catholiques 32,318 Libéraux 11,226 Démocrates-chrétiens ... 1,478 ■ Diviseur: 10,772. Les libéraux ont eu un I «cèdent de 455 voix. I ALOST. — 4 candidats à élire. Sortants: H ! catholiques, 1 libéral, 1 daensiste. CatholiquçS 41,402 Libéraux 12,811 Démocrates-chrétiens ... 12,735 Dissidents divers 305 I te diviseur étant 12,735, les catholiques I ivaient un excédent de 6,069 voix. I AUDENARDE. — 3 candidats, à élire. I Sortants: 2 catholiques, 1 libéral. Catholiques 23,876 Libéraux 11,828 Démocrates-chrétiens ... 747 HAiNAUT I MONS. - 7 candidats à élire. Sortants: I l socialistes, 2 catholiques, 1 libéral. Socialistes 54,335 Catholiques 31,502 Libéraux 23,324 I Le diviseur ayant été 13,583, les libéraux H ont eu 9,741 suffrages de trop et les catho- ■ ligues 4,336. I SOIGNIES. — 4 candidats à élire. Sor- ■ tants: 2 socialistes, 1 libéral, 1 catholique. I Cartel 42,676 Catholiques 27,630 ■ Diviseur: 14,225; excédent catholique: I TOURNAI. — 6 candidats à élire. Sor-H bats: 3 catholiques, 2 libéraux, 1 socialiste. Cartel 56,999 Catholiques 46,930 Dissidents 856 I ■ iviseitr: 15,643; excédent du cartel: I CHARLEROI. — 11 candidats à élire. Sor- ■ iints. 6 socialistes, 3 catholiques, 2 1 ibé- Cartel 126,921 Catholiques 50,695 Dissidents 579 I Diviseur: 15,865;excédent catholique:3,100. THUIN. — 3 sièges. Sortants: 1 catholique, 1 libéral, 1 socialiste. En 1912: Cartel 38,329 Catholiques 23,098 Diviseur: 19,164; excédent catholique: 4,387. UEGE LIEGE. — 13 sièges. Sortants: 6 socialistes, 4 catholiques, 3 libéraux. En 1912: Socialistes 91,791 Catholiques 56,489 Libéraux 39,986 Le diviseur ayant été 13,328, l'excédent socialiste était de 11,828 voix et celui des catholiques de 5,630 voix. HUY-V.'AREMME. — 4 sièges. Sortants: 2 catholiques, 1 libéral, 1 socialiste. En 1912: Cartel 39,624 Catholiques 29,844 ...Diviseur: 14,922; excédent du cartel:9,880. VERVIERS. — 5 sièges. Sortants: 2 catholiques, 2 socialistes, 1 libéral. En 1912: Cartel 34,622 Catholiques 30,645 Diviseur: ll,540;excédent catholique:7,565. LÎM30URS I IIASSELT. — 3 sièges. Sortants: 3 catholiques.En 1912: • Catholiques 29,794 Libéraux 8,174 Le diviseur était 9,931. TONGRES-MAESEYCK. — 4 sièges. Sor- | tants: 4 catholiques. En 1912: Catholiques 43,758 Libéraux 10,070 Diviseur: 10,939. k.*o. 30©l2.O2?S À 'G! "TERRE Le droit de la riior. M. Morell, libéral, propose un ordre du jour déclarant qu'il est indispensable que le gouvernement négocie avec les principales puissances navales en vue d'obtenir une réduction du droit de prise en cas de guerre navale et afin d'obtenir que, sauf le cas de navires transportant du matériel de guerre ou violant un blocus, toutes les propriétés privées jouissent de l'immunité. M. Acland et sir Edard Grey répondent. i Sir Edard Grey rappelle que dans un dis- i cours qu'il a prononcé il y a quelques années, il a traité la question de l'immunité. Dans l'hypothèse où la question de la propriété privée en mer était étroitement liée & celle du blocus, le gouvernement ne pouvait pas accepter de discuter un ordre du jour atteignant le droit de perquisition en temps de guerre, mais l'ordre du jour proposé , par M. Morell présente la question sous un aspect différent. M. Morell a disjoint la question du blocus. Il en fait l'objet d'une exception. Les instructions données à La Haye en 1907 montrent que nous ne sommes pas absolument intransigeants en ce qui concerne le principe de l'immunité. L'impression générale en Angleterre à cette époque était que l'es nations du continent n'attendaient qu'un mot de nous sur cette question pour réduire leurs armements, mais le gouvernement anglais n'a jamais remarqué qu'une nation quelconque, et certainement pas l'Allemagne, eût pris la moindre mesure qui justifiât cette impression. FRANCE. Le cas de M. Bidault de ï'Islo La Cour de cassation réunie en conseil ; supérieur de la magistrature, à huis clos, s'est i occupée hier des poursuites engagées d'ordre j du garde des sceaux, contre le président Bi- '■ dault de l'Isle, en raison de son attitude dans la remise de l'affaire Rochette. Cette première . séance est uniquement consacrée à l'exposé ' des faits. Pa3 da politique dans l'arrivée M. Viviani, ministre intermédiaire de la • guerre, vient de soumettre à la signature du président de la République un décret mettant U.-r«L|,, y-•■w.wi J : en- non-activité par suspension d'emploi, le lieutenant Vienne et le sous-lieutenant Gipon. tous deux du 2me hussards, à Verdun. Ces deux officiers avaient été surpris glissant sous des portes des tracts et circulaires électoraux du général Maitrot, candidat à Verdun, contre le député sortant M. Noël, de la gauche radicale. La non activité est la position de l'officier qui n'a pas momentanément d'emploi, mais qui est susceptible d'être rappelé à l'activité. Un officier peut être mis dans cette position par mesure disciplinaire. L'officier en non activité par suspension d'emploi est replacé de droit l'expiration du temps fixé par le décret qui l'a suspendu; le temps passé par lui en non-activité ne compte que pour la retraite ou la réforme. Le droit à l'avancement à l'ancienneté est suspendu pendant le temps passé en non-activité par suspension d'emploi. L'officier dans cette position a droit aux deux cinquièmes de la solde de présence. Le vote des Anglaises Lord Selborne a présenté en seconde lecture à la Chambre des pairs une loi tendant à accorder le droit de vote aux femmes, déjft qualifiées pour voter aux élections municipales. L'orateur, après avoir blâmé sévèrement la campagne des suffragettes, qu'il faut dis- ! tinguer des féministes, fait ressortir que la I loi proposée ne modifierait pas l'équilibre électoral, puisqu'un million de femmes environ seraient seules admises à voter. ; .Lorxl Curzon demande le rejet du projet de ; loi qui, d'après lui, équivaudrait Z. UZ1C T& -volution sociale et aurait un effet déplorable sur les relations sociales entre les deux sexes. De nombreux orateurs prirent part û la longue discussion qui suivit, et notamment l'évôque de Londres, qui, «en dépit du manque de tact des suffragettes qui tentèrent de l'amener a leurs vues en plaçant une bombe sur son trône de la cathédrale de Saint-Paul», est aujourd'hui partisan convaincu du vote féminin.La proposition de lord Selborne a été rejetée par 104 voix contre 60. ALLEMAGNE| Les mauvais traitements cSans S'armée Le ministre de la guerre s'est expliqué hier au Reichstag au sujet des mauvais traitements dans l'armée. Il dit que les généraux commandants s'efforcent de combattre le mal. Il rappelle les instructions données par l'empereur au commencement de l'année à ce sujet Il s'est présenté quelques cas particulièrement déplorables et qui sont de nature a indigner tout le monde, mais c'est plutôt par le bruit fait autour d'eux que par leur nombre même qu'ils paraissent si étendus. En 1912, on a constaté un cas sur 1,600 soldats.Le ministre fait ressortir qu'à côté des cas de mauvais traitements de la part d'officiers pendant les quinze derniers mois, 9 officiers ont reçu la médaille de sauvetage dans le premier trimestre 1914. AUTRICHE-HONGRIE La santé cjle François-Joseph L'empereur va mieux. La crise, qui eut un ! caractère alarmant pendant la nuit de dimanche et la journée de lundi, est maintenant passée.Le docteur Kerzl et le professeur Ortner ne se firent pas un instant illusion sur la gravité du danger, et prévinrent l'entourage de l'imminence de complications. Les craintes des médecins ne se réalisèrent heureusement pas. La petite cour de Schcènbrùnn est de nouveau tranquillisée. L'empereur n'est plus à la diète et peut manger ce qu'il veut. Les quintes sont devenues plus rares. Le catarrhe pulmonaire a repris un cours normal. Il faudrait un climat plus doux et beaucoup de soleil au malade, pour lçquel les médecins redoutent plus que jamais les brusques variations métérologiques, si fréquentes à Vienne. Le bulletin publié hier soir dit que l'appétit, les forces et l'état général du malade continuent à être satisfaisants. RUSSIE Le projet de budget Les chiffres essentiels du projet de budget pour 1914 qui ont été cités par le rapporteur de la commission du budget, à la douma, sont ; les suivants: j Recettes ordinaires, 3,571,159,258 roubles, dé- j passant de 330,600 celles de 1913. ; Recettes extraordinaires 13,400,000 roubles, ! sans changement. Dépenses ordinaires, 3,299,119,168 roubles,dépassant de 287 millions de roubles celles de 1913. • «——n. i maeagnwrrra^CTwwnyriJustin niiiiimqBgw f Dépenses extraordinaires, 253,209,000 roubles La commission a compris dans le budge 2S millions de roubles pour le rachat des obli gâtions 4 1/2 p. c. de l'emprunt de 1915, en im putant cette dépense sur l'encaisse disponible L'encaisse disponible pour 1914 s'élève à 51! millions de roubles environ. ESPAGNE Four !â liberté des cuiies Une délégation de protestants, l'évêque Ca brera en tète, a été reçue par M. Dato. La dé légation a îait observer que la grâce accor dée au colonel Juan Labrador, condamné ; six mois de prison pour avoir refusé d'assis ter à la messo militaire da Saint-Esprit, es insuffisante, car la feuille de service port quand même la condamnation. La délégatioi a soutenu la nécessité, de modifier la loi su: la matière, conformément à. la Constitution. M. Dato a promis d'examiner attentivemen la question. ITALIE La politique dos Intérêts A propos des tendances allemandes vers ur accord avec l'Angleterre; «Il Resto del Carli no» écrit: «Pourquoi l'Italie ne suit-elle pas l'exem pie de l'Allemagne? Pourquoi ne revient-elh 13:18 J1 }a lJ0^ticIue de liberté des mouvement! en dedans et en dehors de la Triplice, poui a. î.cnsG des intérêts italiens en traitan civt-rù l'une- êt l'autre des puissances euro péennes? Est-il, possible que quelqu'un cheî nous puisse concevoir et, ce qui est pire, pour suivre une politique triplicienne aveugle étroite, inspirée par la crainte non pas même de tomber dans le péché d'infidélité, mais d'ê tre soupçonné d'infidélité.» SERBIE La poétique des faits acquis Les Serbes pratiquent la politique des faits acquis que l'Europe respecte si scrupuleuse ment. Hier, au nord-ouest de Dibra un détache' ment de troupes serbes a franchi la frontière, occupé, et fortifié en territoire albanais une hauteur qu'elles ont garnie de canons. ALBANIE Les Epirotes avancent Les combats au nord d'Argyrocastro ont duré cinq jours. Ils se sont terminés mardi par la victoire des Epirotes. Le couvent de Tse-pof, ainsi que plusieurs villages ont été occupés par les troupes autonomes. Les pertes des Albanais sont considérables. Le combat engagé a Codra, près de Tepe-lene, a été très sanglant. On assume que 500 Albanais ont été mis hors de combat. Les Epirotes ont subi également des pertes considérables.Les Epirotes ont repris une partie des positions qu'ils avaient perdues. Ils ont réoccupé Frachà'ti, près de Remeti. Lç4 gouvernement provisoire épirote s'est installé'dans le village de Yargoutsates. Cruautés épirotas D'après des télégrammes reçus hier à Durazzo par le gouvernement, 200 Albanais musulmans, qui n'avaient pas pris la fuite devant lés Epirotes, ont été faits prisonniers à Hermova au sud-est de Trepelain, et traînés au village voisin de Kodra; là ils ont été menés à l'église orthodoxe où on les aurait crucifiés vivants.. L'église aurait été incendiée ensuite. Mardi, deux jours après cet acte de barbarie, quand les gendarmes ont occupé Kodra, ils auraient découvert les cadavres à moitié carbonisés. Cette nouvelle a soulevée ici une grande irritation. MEXIQUE La politique des Etats-Unis Le médiation semble avoir définitivement échoué. Au Sénat des Etats-Unis; le sénateur Stene a donné à entendre que le gouvernement est disposé à. laisser les généraux Carranza et Vil la combattre le général Hùerta et que s'ils continuaient à le faire les Etats-Unis ne les attaqueront pas. Le général Huerta Les dépêches de la Vera-Cruz signalent les préparatifs mystérieux qui seraient faits A bord d'un croiseur étranger pour y recevoii une haute personnalité mexicaine à. la veille de quitter le territoire de la République. Or n'hésite pas à dire qu'il s'agirait du général Huerta ou du général Blanquet, peut-être même du président et de son lieutenant. Toujours, est-il que les bruits relatifs à une fuite du chef de l'Etat circulent avec persistance, On va même jusqu'à prétendre qu'en faci litant l'exode des citoyens américains dont il t garantissait la sécurité, le président songeait à prévenir les obstacles diplomatiques qui l'eussent empêché, le cas échéant, d'obtenir un sauf-conduit. > Une pofame pour la soif Une dépêche de la Vera-Cruz à 1' oEcho de Paris» dit que M. Jennings muni d'un passeport, délivré par le général Blanquet, est arrivé. Il fait des préparatifs pour débarquer sept - millions de dollars en or et en argent, expédiés de Mexico. Cet argent sera envoyé soit à New-York, soit dans un port européen. On i croit ici que cet argent appartient, en réalité, au général Huerta, et non pas à un syndicat t minier, comme on le prétend. Si le fait est i prouvé, il sera permis d'en tirer sous peu la 1 conclusion que le général Huerta songe à prendre la fuite et à se rendre en Europe, à ^ bord du croiseur français «Condé», Révolte à Mexico? D'après une information, du reste non confirmée la garnison fédérale de Mexico se serait révoltée contre le général Huerta et des L combats auraient lieu dans les rues de la ca-. pltalc: Une patriote mexicainè ■ L'autorité militaire américaine a fait arrêter i à Vera-Cruz,une femme que l'on accuse d'avoir tué à coups de fusil huit marins ou soldats d'infanterie de marine américains pendant lés premiers jours de l'occupation de la ville. On a perquisitionné dans sa maison et l'on y a découvert une grande quantité d'armes et de munitions. i Cette femme va passer devant le Conseil de guerre sous l'inculpation d'assassinat. La guerre civilo. L'amiral Badger signale que les constitu-tionnalistes ont dirigé une violente attaque contre les fédéraux au sud de Tampico, mais cette attaque n'a pas eu de résultat décisif. L'embargo mis aux Etats-Unis sur les bâtiments à destination du Mexique laisse chez les négociants de New-York, de grandes quantités de munitions qui, n'ont pu être expédiées. Ce fait pourrait exposer le général Villa à manquer de projectiles pour l'attaque des villes du centre du Mexique. Une enquête a établi que le général Villa avait fait des commandes importantes après les combats de Tor-réon, dans lesquels ses shrapnels de fabrication indigène n'avaient presque pas eu d'effet comparativement aux obus étrangers employés par les fédéraux. HAÏTI Un Incident anglo- haïtien De Port-au-Prince, mercredi: «Le représentant de l'Angleterre a remis un ultimatum demandant le paiement d'une indemnité de 62 mille dollars pour la destruction d'une scierie appartenant à un sujet anglais et qui fut r incendiée par les révolutionnaires. L'ultimatum expirerait ce soir.» De Washington: A la nouvelle de l'ultimatum britannique à Haïti, le département d'Etat s'est aussitôt abouché avec l'ambassadeur britannique pour lui demander au moins un sursis. L'ambassadeur a câblé au Foreign-Of-* fice à Londres pour demander qu'un sursis . soit accordé, afin de laisser le temps de pro-j céder à une enquête. BILLLTORLEIESTA1EE I.e 7 mai 1914. La Chambre s'est occupée hier spécialement de la loi sur les pensions des ouvriers mineurs. Une première fois elle a voté un texte qui permettait à l'ouvrier de réclamer sa pension à un certain âge et après un nombre d'années de services sans devoir prouver ni qu'il est dans le besoin ni qu'il est incapable de contribuer à travailler dans la mine. C'était une espèce de transaction faite entre le ministre du Travail et la jeune droite, après de longues discussions, Mais au Sénat, M. Hubert changea d'attitude; il demanda le rétablissement du texte primitivement déposé par lui et qui imposait à l'ouvrier mineur réclainant sa pension, la double preuve d'indigence et d'incapacité de travail. Le Sénat le suivit et vota un amendement dans ce sens et c'est cet amendement qui est actuellement soumis à la Chambre. Le rapporteur, M. Versteylen, tente d'obtenir une transaction. Il voudrait que l'ouvrier ait à prouver qu'il est dans le besoin, mais qu'il ne doive pas établir être dans l'incapacité de travailler dans la' mine. Lç ministre ne veut pas de cela; il entend être intransigeant, parce qu'il sait que la majorité le Suivra coûte que coûte. En effet, les élections très prochaines dans le Dorinage, au pays de Charlerof, Liège et dans tous les centres miniers ne permëtteht pas à la majorité de reculer le vote de la loi qui a été promise il y a deux ans. I) faut donc passer condamnation. La majorité s'incline; elle rejette les amendements et vote le texte de M. Hubert. C'est une victoire pour celui-ci, .mais dont il n'y a pas lieu de le féliciter. * * * A ïa fin de la séance on s'est occupé d'un projet de ici qui modifie les futures fortifications d'Anvers du côté d'Eeckeren. Le coût de ces modifications dépassera la centaine. de mille francs, et l'on ne poursuit qu'un but électoral: ne pas déplaire à quelques propriétaires dont les terrains seraient amputés si l'on maintenait le premier projet. C'est ce que font observer MM. Devèze, Royers et Delvaux. M. de Broqueville proteste. Ses intentions sont des plus pures; il n'a en vue qu'une amélioration du système défensif; l'intérêt particulier de quelques-uns n'est pour rien dans les propositions nouvelles. Mais il reçoit immédiatement un démenti de la part de ses amis, car M. de Kerckhove d'Exaerde et A. ITenderickx, députés cléricaux d'Anvers, s'empressent de remercier le ministre de la guerre,d'avoir conservé une des belles communes des ehvirons d'Anvers. Comme certains amis sont maladroits. L'ours et son pavé sont de tous les temps. La proposition du ministre est votée. Cela va de soi. * * * Au Sénat, continuation de la loi scolaire. M. Lekeu parlant du 4me degré, rappelle les scandales des ouvroirs cléricaux où sous le prétexte de donner l'enseignement professionnel à des enfants, surtout à des fillettes, on les exploite d'une façon indigne et cruelle. Et ces ouvroirs sont subsidiés par l'Etat; il y a même une prétendue école dentellière de la province d'Anvers, à laquelle l'administration communale très cléricale, refuse tout subside, parce que c'est non une école mais un atelier et qui cependant obtient des subsides de l'Etat. Et c'est ce systême-là qu'on veut généraliser. — Pas du tout, interrompt M. Poullet. Mon département ne donne aucun subside à de pareilles institutions. — Non, réplique-t-on à gauche, ce n'est pas votre département, mais celui de M. Hubert; en somme, c'est toujours l'Etat. Quelle distinction jésuitique! Le Sénat passe à la discussion concernant l'enseignement de la religion et de la morale. MM. Goblet d'Alviella et Rolland demandent qu'on institue un cours de morale indépendant du cours de religion. La droite a l'air de vouloir étouffer une discussion qui la gêne. Mais M. Hallet, sénateur provincial socialiste, demande que la séance soit levée à 5 heures; il réclame l'appel nominal qui fait constater que seulement 50 membres de la droite sont présents.La séance doit donc être levée; il est 5 heures un quart. Jean GOSSJKC2. Nouvelles de fEirariger Lo procès de Mma Caillaux M. Emile Berr, rédacteur au «Figaro» a été entendu, hier après-midi par M. Boucard, juge d'instruction. Ce témoin est venu confirmer et compléter, les dépositions faites la veille par ses deux confrères, MM. François Poncetton et Henri Quittard. M. Berr a répété au magistrat qu'après le drame, sVtant concertés, les réd?tcteurs du «Figaro» avaient extrait du portefeuille de M. Gaston Calmette les deux seuls documents qu'il leur avait paru intéressant de mettre de côté, le rapport Fabre et la lettre «ton Jo>. Les autres papiers ne' furent même pas examinés. Quant à des lettres intimes, on n'y pensa pas, attendu qu'au cours de multiples conversations qu'avait eues M. Calmette avec ses collaborateurs, il n'en avait jamais été question; 'cumeion au «i\ ou veau j^recurseur» e> Û PLUS FORTE Grand Roman PAR Robert SASIWIlJLiË } " Sois donc raisonnable, ne médites pas | ™ coup de tète qui déchaînerait une cataâ-: '"prie. Puisque nous nous aimons, pour-nous créer des tourments? "ta peu de patience et laissons le temps «emplir son œuvre. "Mou père est vieux. "Si vigoureux qu'il soit, il ne vivra pas "«nellement. «Dégagé alors de toute entrave, rien ne ; ®P™hera de tenir ma parole.» 1 "'raient d'ardentes protestations d'à-; mo,r et de fidélité. I imL^ntl?nt 1ue> haletante, Mlle Frémont teiii i" sa lecture> f lui semblait qii'u-I'hnm ^cai'les tombaient de ses yeux, saitnn i t"'6!'6 avait tant aimé apparais-deiiri T i Première fois dans toutes les hi-d'hnnn ' réalité: un être vil, dépourvu îffir' lâfte et faux" mu ,i<seLe.,Par *ae malsaine curiosité, An-Celt Ira.un® troisième lettre. Prnmi»C! ,a,il d<ln style sec, laconique «rm ?lIe en 5:1 f™ideur voulue: (n'A i, _ clemandes te m'accompagner jus-I '« \'nii?are' c est imP°ssible. Partirmt avon.s des hôtes au château qu: 11 Ta temps que moi. .rJL?F» Provoquerait un scandale « S™ deyiendras-tu raisonnable? hier soir ,e nous avons échangé nos adieu? ' P°Urquoi les renouveler? « J'ai horreur de ces scènes d'inutile attendrissement.<( Mon absence, d'ailleurs ne durera guère. « Je serai de retour pour le 1er septembre.»Cette fois Angèle froissa le papier et le ie-ta avec horreur sur la table. — Il lui avait promis de revenir le 1er septembre! s'écria-t-elie. — Te souviens-tu, ma mère, que ce jouv-; là nous avons dîné tous ensemble au Pa-j viHon-Bleu, à Saint^-Cloud? Comme il semblait épris, comme il parlait j avec passion... i Elle s'interrompit; im convulsif sanglol ! lui contractait la gorge. L'atroce supplice qui depuis une heure lui broyait le cœur s'exhalait maintenant er une" tempête de sanglots, débordait en uc déluge de larmes. Mme Frémont s'efforça, par des caresses par des mots consolateurs comme seul er trouve l'amour maternel, d'apaiser cette na vrante douleur. — Sois courageuse, mon enfant, suppliait elle, si tu savais comme je souffre avec toi — Moi qui l'aimais tant, murmurait 1* i jeune fille, qui le plaçais si haut dans mor | cœur: — Je me croyais indigne de lui!... ... Comme il a (iû nie trouver niaise quant j'écoutais ses déclarations! ... Comment pauvre dupe, n'ai-je pas si démasquer ses mensonges?... Cette misérable femme'disait vrai, c'es ma dot qu'il convoitait! Il ne m'aimait pas ainsi! C'est un grand malheUr d'être forcée d mépriser celui qu'on a aimé. Mais tu n'es pas seule à qui pareille dé cep lion arrive. Et, après tout, mieux vaut avoir appri la triste vérité avant qu'il fût trop tard/ Il est indigne, ainsi que tu le disais ton à l'heure, des regrets d'une honnête femm< Tâche de l'oublier. Tu es jeune, la vie est longue devant toi Un jour tu trouveras un autre... — Non, non, interrompit douloureuse ment Angèle, ma vie est finié. Désormais, il me serait impossible de nu fier à aucun homme. Je ne me marierai jamais. Je passerai mes jours auprès de mes cher, parents. • Leur tendresse, qui est sincère, sera moi [ unique consolation. Le jour touchait cependant à sa fin. À travers la fenêtre ouverte, le crépùscul projetait T'iidicible mélancolie de ses om bres endeuillées. Dans leurs vases de cristal, les fleurs e! lés-mêmes se fanaient, alanguies rendan en uns dernière exhalation toutes les fra gances de leurs parfums expirants. Et dans la. croissante obscurité de cett piece naguère ensoleillée, et toute empli des joyeuses confidences d'Angèle, dans c morne .silence qu'interrompaient seules présent les plaintes de la désabusée, tout 1 ! néant des projets humains, toute l'inanit . des espérances et toute l'infinie désolatlo: i Q~ai fait le fond de la vie, semblaient se r( vêler en leur inexorable fatalité à Mlle Fr* mont, i Elle crut entendre une ,voix intérieur qui murmurait, prophétique: i —■ Tu tremblais au milieu de ton bor heur, tu pressentais sa fragilité. Un cou t de vent a suffi pour le briser en éclats. Te voilà initiée plus tôt que tu ne 1 croyais aux redoutables mystères de 1 3 douleur. Désormais, elle sera ta compagr 1 et se mêlera à tous les actes de ta vie. Tu la retrouveras au fond de ce que t croiras être des joies! s Dehors, toutes les rumeurs lointaines c la vie active, cris des vendeurs de jou t naux du soir, roulement des voitures,brui-!. des sabots de cheval, allaient leur train. Soudain, un pas lourd et familier se fit entendre dans le corridor. Angèle tressaillit. -- C'est mon père! s'écria-t-elle en pas-? sant un mouchoir sur ses yeux. Oh! comme il sera désappointé, lui qui tenait tant à ce mariage. 3 j Je lui dissimulerai mon propre chagrin i pour ne pas aggraver le sien. 1 j — Pourvu, mon Dieu, qu'il ne se mette pas en colère! murmura très bas Mme Frémont.; La porte s'ouvrit çt une voix sonore et joviale se fit entendre: — Qu'est-ce que vous faites dans les ténèbres? On dirait que vous complotez ensem- t ble... Savez-vous qu'il est près de huit heures? —Et moi qui allais m'excuser de mon re-3 tard. ^ J'ai été retenu par un bijoutier de la rue 3 de la Paix. Devine ce que je t'apporte, ma i petite, Angèle? c; Mais d'abord il nous faut des lumières. 6 Et M. Frémont entrant dans la chambre i tourna un bouton électrique. i- Aussitôt les appliques de la cheminée i- s'allumèrent, éclairant le petit" salon. — Tiens, fillette, reprit le banquier en e ouvrant un écrin, regarde cette parure. Tu la porteras le soir de la signature du l- contrat. p C'était une superbe garniture de corsage. Des perles, grosses comme des noisettes., e entourées- d'un feuillage de brillants et a d'émeraudes se détachaient sur le velours e rose do récrin. — Hein! est-ce beau, est-ce cossu? pour u suivit-il, les yeux rivés sur les pierreries qu'il rara^-sit caresser du regard, e ' Je sais bien que c'est une folie, mais •- quand on marie sa fille unique on peut se s permettre quelques extravagances. * Il v avait dans le magasin un Américain. qui voulait l'acheter, mais le prix l'épou-vantait.Le fait est qu'il était joliment salé. — Ah!... ah!... ton fiancé, soit dit en passant, no saurait t'offrir de pareils bijoux...Eh bien, tu ne dis rien? Tu n'es pas émerveillée, tu ne me remercie pas? Angèle s'approcha de son père et répliqua avec tendresse: — Merci, cher père, tu es comme toujours trop bon, trop généreux. Mais fais-moi un plaisir, renvoie cette parure au bijoutier. Elle m'est inutile. — Comment... que dis-tu...? Tu ne la trouves pas à ton goût? — Si, elle est splendide; mais ce n'est pas, une parure de jeune fille. — Petite nigaude, puisque tu vas bientôt cesser de l'être. Ce n'est que lorsque tu seras comtesse de la Roc'nebriant qu'elle t'appartiendra. Angèle réprima un tressaillement. Un moment elle demeura silencieuse. Puis d'une voix décidée: — Mon père, pardonnez-moi le chagrin que je vais vous causer. Ce mariage, auquel vous tenez tant, est rompu. M. Frémont eut un soubresaut. Dans son saisissement, peu s'en fallut qu'il ne laissât tomber par terre l'éci'in qu'il tenait à la main. Il le posa sur la table. Puis dardant sur sa fille un regard scrutateur et soupçonneux: — Ah ça! quelle est cette plaisanterie?... Mais, ajouta-t-il en interrompant et en examinant attentivement le visage d'Angè-10, u as la mine défaite, le» yeux rougis. Tu as pleuré? Vous vous êtes donc querellés, ton fiancc et. toi? — Non, mon père, mais tout est fini entre lui et moi, répliqua-t-eile. — Tu te moques de moi? ...Ce matin encore tu me parlais de lui en termes dithyrambiques. . Un douloureux sourire crispa les lèvres de la jeune fille. — Oui, mon père, ce matin je croyais en lui, je l'aimais. Mme Frémont, qui jusqu'alors avait gardé le silence crut devoir intervenir. — Gaspard, dit-elle, nous avons découvert que le comte de la Rochebriant... — Voyons, Amélie, interrompit le- banquier avec impatience,laisse-moi interroger ma fille. — Voulez-vous m'expliquer, dit-il en s'adressant à Angèle, ce que signifie ce caprice?— Vous allez tout savoir, mon père, répli- • qua Mlle Frémont. Et d'une voix contenue, la rougeur au front, elle raconta sans omettre aucun détail la visite de la prétendue dentellière, l'artifice qu'elle avait employé pour se faire recevoir, ses invectives, ses menaces, ses révélations.— Vous voyez, mon père, dit-elle en terminant son récit comme nous nous étions mépris sur le véritable caractère de l'homme que j'avais accepté poitr mari. C'est un misérable sans honneur. M. Frémont avait écouté sans broncher. Mais ses sourcils froncés, les plis qui se creusaient sur son front, prouvaient qu'uno violente colère s'agitait en lui. — Bah! dit-il en haussant les épaules, faut-il ajouter foi aux paroles d'une intri-gante?— Pardonnez-moi, mon père. ; Comme vous, j'ai voulu douter. j II me semblait impossible que l'homme que j'aimais eût une nature si basse. M mn thmpv \

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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