Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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28 February 1916
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s.n. 1916, 28 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h41jh3f453/
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— —■-J—.. p tîBn'rVT",,'r»-' irrr-r-r*rr~)r.\r ^,;|, t r.TlON & ADMINISTRATION g ;fiir-ri8 de la Bourse — LE H1Y1E ■ Télépho ne : Le Havre n-14,05 I Cirecteur : FERBÀKD N1SRA? I.- /.« <fs communications concernant M? iJaclion doivent être adressées 1 X^m Tla Bourse,Le Havre. I LONDOPJ OFFICE: !< jgljPan^on Street ——————^—11 I Ml ... IJ. ABONNEMENTS I Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par tHmastre Angleterre.... 2 sn. 6 d. par moia. n 7 Jh. 9d. par tri nestro Autres pays.. 3 fr. o pir mois. • . 8 fr. d par trimestre- PUBLICITÉ (S'adresser à l'Administration du jeurn&l au Havre ou à Londres Annono93 4' pige* Ofr. 4> la lirçno Patites annoncesV pags: ofr.soiallgno Les petites annonres sont également reçues à ta Société p "J« et s Publi cité, jo, rue de La ' ctoircf iris, qui en a te monopole pou Paris Quotidien beige paraissant au Havre lasifressii ™ } des AnneDiens ; .. fr n- Ht va a'Fvzeroum vient de fo.ii6 luiio a*1 j&j*feSérance dans l'horrible dra- u kw:arménien . ^ ^ B^SèPe et cêux t- la Entrées (lang aT1 rean'arcjuable d'Arménie, «sj'1' des Deux MonÎTes », d ai'fele de la « H à piopos de se faire a dont m» différence die degré, 9 H^niKutre, » ^ I non pas de nature. » n ajjjKlé morale u ^CVsU-d-in•, <mJi^Tmassaores d'Ar- * & ' A Tws rie doute. Quand ii se Wkc j" K: e est.hors de .^g,, des doctrines t- des thewwaeM I toujours des esprits P d-°î ni to^cieas pour les appliquer ; *• BiiMj.listes ot lon '50biûa <je« disciples. s' lés maîtres sont W?P^pétùé les ®W f* I|S Turœ, SJSnt un terrible poids de P dfcwi'énaei ^ l€S épaules, Sl i>^poaisabilEtes sa g- maîtres aile- 11 a^/ est lame la (ns-'Kte. 081, , t pg^, unporie que 11 jtifelJiode est attam gs6 ]es maîtres. « fs 'llscïI<f Sf h „ Revue des Daux-Mon- r- ren fom™1 c ip copieuse- démonstration. __ t, frAllemands ont un intérêt politique 1; 1 f?sto projet de domination politique et éco- / iSr s'est «J^eloppé et précisé à me- ^ fe Le le chemin de fer de Bagdad s «Bon- c ieaît à travers l'Anatolic et & Syne sep- f ËStriraale, comme l'totae dorsale (De lem- c Ere turc invertébré. Berlin «epra et dj" Ç SL toute la politique de .la- Porte. kAlle- j Ki"ne entraîne la Turquie dans le conflit Etîiel. La guerre commencée, la sujétion de < i Turquie aux volontés allemandes devient I plus en ptos complète, A mesure que; la lutte se développe et que le_ Grand Eta<t-Efaior voit échouer l'une après 1 autre ses ! ■ombinaisons militaires contre la I;r«nce, j I? Russie et l'Angleterre, il accorde de plus 1 El, plus d'attention, et attache de plus en plus : B,, prix à ses entreprises orientales Ou-\ ir ta route 'le Hambourg au gollc Persi- j >(,à travers les Balkans ; ranger sous sa d «uioatian, sous son protectorat, ou dans En alliance étroite, l'Autriche, la Hongrie, . IJj péninsule balkanique, l'Empire Ottoman, l'flgvpte et la Perse : tel apparaît aujour ffhui au gouTOmement impérial le seul bé-léfice qu'il puisse retirer de la. guerre, la t,'uic compensation qu'il se croie en droit S'espérer de tant de sacrifices. Dans ces conditions, l'Allcmafine a mté-Kst à la disparition des Arméniens en tqpt Le constituant un gnxi.pament national et ïoliliaiie assez fort pour aspirer aui mains [à une autonomie adœinisUutive. Obtenir belle autonomie, sans pour cela sortir de S'Empire ottoman, en y devenant, au contraire, un ferment de progrès et un foyei-itfe civilisation, «'était depuis quelques années le but de la nation arménienne, but jjue l'Europe elle-même lui avait assigné, malgié ta mauvaise grâce avec laquelle le 'rabïnet de Berlin s'était prêté à une politique d'intervention auprès de la Porte en feveur des nationalités non toques. L'Arménie se dressait sur le chemin do l'expansion économique et politique de 1A1-pcniaghe : elfe devait disparaître. Mais h quelle sauce serait-elle mangée ? III v avait en Allemagne des gfins comme [Je docteur Lepsius qui menait campagne en [faveur des Arméniens, prétendant, non isar.s raison, qu'une race remarqu.ablcment BoWe pour le négoce et les affaires pourrait servir l'expansion économique allem ande. [Ce fut alors que le publiciste Rolu-bacli ima- i [gina de supprimer le nèdl politique que cans- i li'tuaieint pour l'Allemagne les Arméniens, tout en utilisant ceux-ci. Il proposa de les , transplanter, de les faire descendre de leurs 1 montagnes et de les établir en colonies le Fions du chenïin de fer de Bagdad. Ainsi le [désert se peuplerait et se couvrirait de lirmissoms au grand profit des actionnaires d-j Bagdad. L'idée fit son chemin. Les Turcs n'adaptèrent et l'appliquèrent à leuir manière Iqui n'a de précédent, que dans la captivité | de Babylone. La responsabilité allemande Iest ù l'origine des foi-faits turcs : travail tore, méthode allemande. Les Turcs haïssent les Arméniens pour leur religion, pour leur supériorité intellectuelle et leur aptitude à iuie culture plus affinée, pour leur habileté au négoce et .aux métiers lucratifs. L'Arménien, prnir le Turc paresseux, pour le Kurde nomade et pillard, est la proie natoreJ® périodiquement offerte à ses convoitises ; dès que le [sous-préfet et le gendarme donnent le si-Ifinal ou ferment seulement les yeux, la sa-taraaJe «mimence • pil'oge, orgie, massa-[ ère. » Quand sui*vint la Grande Guerre, non seu-nemênt les populations nom turques de l'Empire ottomaji, mais encore une grande parti. des Tuir-c-s eux-mêmes, aspiraient ouver-fteillent à un régime nouveau, plus libéral, | moins inféodé £i des volontés étrangère.1*. C'est contre le ''vœu d'e la grande majorité •1rs Ottomans que le gouvernement, ou plu-fôt Env«r pf*-h«, précipita la'Turciuie, pour » obéir à l'Aliemagne, dans le conflit européen, . ... L Dès la déclaration de guerre, en aoûl 1914, [les sym.pat.h-es des Arméniens se manifestèrent., surtout à Canètantinople et dans les grandes vi»les ci pnrmi ti» Arméniens qui vivent liors de d'Empire ottomain, en faveur ïws Français, des Russes et des Anglais. La Turquie ne s'était pas encore déclarée ; Wais dés qu'elle entra dans la dlanse, les jewies Turcs n'attendirent qne l'occasion de [rtaiiser leurs sinislres-desseins. Bientôt un i «éerei ordonna la déportation en masse des ArinÙJiiuns en Mésopotamie. . Sur les bas-reliefs de Ninive ç[ui î^rpré- ■ sentent les exploits et les conquêtes des ■ Sargon ou des Assourbanipa], on voit les ■ ramenlables troupeaux des peunles vaincus. ■ enchaînés, traînés en esclavage vers les c palais des vainqueurs ; le fouet à la main, r <es cavaliers assyriens font avancer le trou-f Pfau humain ; ils percent de leurs lances Ieeux qm s'écartent et foulent ceux qui lom-i cent, aux pieds de leurs chevaux ; ceux qni I WWHsbeçt au tenue du voyage sont égor-, S'.s ou vendus comme esclaves. Ainsi fut jadis eniméniê à Il;ibylonc: le peuple d'IsraOl caplil. Ces teim.pe sont revenus, La dépor-ta.ion des Arméniens, femmes, enfants et . ^,-ards, conseillée par les Allemands, ® était qu'un arrêt de mori hypocrite pi dé-Le m-issac-re sur place eût été moins inhumain, et eût épargné d'épouvantables ( souffrances. j KeprotliuM'e ici les récita des massacres * n'est pas possible. . Oe qui frappe dans tous ces récits, c'est l'arganisaticai ré^julière et systématique des . massacres. ' Les Allemands, à eeti esprit ; d'ordre, recoannalljx)nt leurs diseiipiles. Ce vr; n'est pas «ne population qui se jette sur une c0- œutre dans uine crise d'aiiajcbïc sauvage ; .. non, l'opération commence par un ordre du gouvernement affiché dons les villages, ci S>ut se passe "avec un ordre effroyable. . Le cabinet ottoman est dans 3a dépon- ex dareoe étroite de Berlin. L'ambassadeur ®Jî ailemandi ù Gonstantinoplei est plus maître ,V1 que les ministres; il a été renseigné jour par ? jour sua' l'extermination de tout un peuple, ml il en. a averti soo> gouvernement. Un veto 8r venu de Berlin, même sous forme de conseil, aurait anrêté ou prévenu le massacre, f? Le; baron de Wangeaheim, comme Ponce-Pila.te, s'en lava les mains. Et le comte He-; vamiLow, le paingei niaœste bien connu, <jui re se défend aujourd'hui d'avoir réclamé l'ub- se «■m-nt'ion de la Belgique, écrivait : u Ce-n'est ou pas notae affaire de nous apitoyer- sur le sort des révolutionnaires et usuriers armé- ns mens. » Il faut dire qu'il s'est trouvé des Allô- 'd<: manids moins atrocement utilitaires cfue le Ql comte Reventtow. Le Dr Lepsius est allé à Pc. Constantinople pour faire une enquête ; «u oc fait courir le bruit qu'il prépare une publication stigmatisant les crimeK turcs et l'abs- ™ 'enition al'.emande ; mais la raison d'Etat lK laissera-t-eJ'le paraître une teille putolicalioin? oi 1 .es pasteurs et théologiens protestants ' ' d'Allemagne onit fait une démarche auprès ni du, chancelier von Betlimanin-Hollweg pour 31 lui demander son avis sur la situation en Arménie ; la réponse fut : « Le gouverne-jnent impérial considère toujours comme un ''< de ses plus hauts devoirs d'user de son in- PJ fiuence en faveur de tous les chrétiens. Les et chrétiens allemands peuvent être assurés rc que toutes les mesures possibles sont, sur ai je point d'être prises ii cet effet. » di Oe dernier trait complète le tableau. Il est ' ' digne die l'homme ci du ohiffon "\ier ». Après cela, il v a émeore des Belges en v Hollande ,trois ou. quatre tout an plus, qui v ctroien/l que le monde pourra oublier les g horreurs froidement organisées par l'Allemagne, sa duplicité ot sa félonie, et qu'il a faut, dès à présent-, songer & la paix univer- v selle ! g L'union sacrée ne nous fera jamais aller jusque là. Maurice des OMBIAUX. + 11 Les raids de zeppelins ; et la neutralité hollandaise î> (0) |< UN REQUISITOIRE DU « TELEGRAAF » e Dans un article que publie le « Tele- a 1 graaf » d'Amsterdam, M. J.-F. Niei-med- e ' jer, professeur à l'Université d'Utrecht, >' • accuse ouvertement le gouvernement hol-' landais de complicité dans l'exécution des e - raids aériens allemands sur l'AngleteiTe. '' S M. Nieirneijer écrit : 1 ; <i D'abord ,nous mettons toujours obsta- (-^ cle à la défense anglaise contre les zeppe- ( ! lins en empêchant qu'elle soit avertie à temps ». J'ai devant moi le télégramme ex-, pédié de Nes-snr-Ameiand, le 11 février, à -' la rédaction du « Telegraal' » annonçant le , pa.ssagesd'un zeppelin. Ce télégramme fut 1 i expédié à 9 h. 20 du matin et arriva au bu-reau télégraphique d'Amsterdam à -i h. -17 l de l'après-midù 11 avait donc mis 7 h. 1/2, ! ce qui correspond avec les heures de retard t que le gouvernement hollandais applique., t d'après le Livre orange, à la transmission de nouvelles aux agences et journaux rela- f , tives aux mouvements de navires de guer- '( . j re, zeppelins et avions appartenant aux ] pays belligérants et aperçus en dehors du . g teritoire néerlandais. s I « A plusieurs reprises il a été démontré ! e que le gouvernement n'est nullement obli- < e gé d'appliquer ce retard dans la transmis-; s ion des télégrammes. D'ailleurs, l'Alle-s .magne continue toujours à 'violer la neu-s ''tralité hollandaise au. moyeaj de ses zep-0 peilins, soit qu'ils reviennent d'Angleterre, g . soit qu'ils se rendent en Angleterre, o « Le gouvernement hollandais continue j à protester auprès de l'Allemagne, mais las violations continuent , r u Aussi longtemps que la Hollande sera > située entre l'Allemagne et l'Angleterre,1 les s zeppelins continueront à vioiler la neutra-;t lité hollandaise. Et même s'ils partent de r Belgique ils survoleront encore chaque e fois notre pays, au retour. " Nntrp (gouvernement doit donc, s'il e veut vraiment maintenir notre neutralité, i- faire un pas de plus et poser les exigences l- suivantes : i- » Le sraids dè dirigeables allemands sur l'Angleterre doivent cesser, vu qu'il est i- prouvé cru'il est impossible de les exécuter i- sans qu'on puisse éviter, par ce fait, de -- violer la neutralité de la Hollande ». il w impossible de se soustraire à I, cette conclusion. i. « Aussi longtemps que la Hollande n'exi-é géra pas cela elle restera complice des i- raids sur l'Angleterre et au même titre que r si elle autorisait des troupes à franchir son j- territoire. ii Est-ce que, dans ce cas, on ne se défen-J., draiit pas, les armes ù la main contre î- ces troupes ? is « En cas de violation du territoire hol-li landais par des troupes allemandes, une ir tempête d'indignation s'élèveirait dans le s. pays tout entier et le gouvernement serait ; obligé d'adopter une attitude hostile vissais vis de l'Allemagne. le « On m'objectera peut-être : « Vous vou-,n liez donc la guerre ?» — Je réponds : « Il y îs a d'abord d'autres moyens pour faire _sen-i tir à l'Etat qui torpille nos navires et viole é- notre neutralité, que nous prenons l'affai-ïs re au sérieux. L'Allemagne ne paraît tou-es jours pas encore convaincue et elle conti-s, nue à abuser de notre » bonté », c'est-à-:s dire de notre bêtise. n, j k Ainsi t|ue l'écrivait le journal madrilè-u- no « El » : « Il n'y a pas de différence es entre raids de zeppelins et attentats anar-n- chistes, et il est du devoir de tous les neu-ui très, européens ou américains, de protes-ir- ter avec la dernière violence contre ces ut agissements criminels ». lêl , u La Hollande peut et doit faire plus en >t- ce cas <iue protester. et I n Est-ce que la seconde Chambre montrais, ra. cette fois, que nous la considérons in-lé- justement, comme un défenseur trop faible ms rln notre dienité nationale ? » l £a Jlara 3c... loyola Li 5t —"0" . [l Notre confrère i' « Indépendance » (23 fé--e vrier), s'abandonne à une attaque furieuse Contre... les Jésuites. , . D'après notre confrère, les Jésuites se CSB [ù livreraient au Vatican à des manœuvres c[ en faveur de la paix pour conserver ti l'Au- * triche un semblant de prestige. C'est ce qui -j. explique, clit-il, la propagande qui se pour-j,. suit ù la fois dans les cercles du Vatican, à ,.p Vienne ot même dans ic mondeiîathoiique, „ lr à Paris, ou les Jésuites ont la main et des , ' e influences dans plusieurs journaux du A. tj- groupe soi-disant nationaliste. ' u. Les nationalistes de France manœuvres ir ig. par les Jésuites pour demander la paix ! a»™,.» el C'est \ raiment un comble. nié™ Un autre comble, c'est que les Jésuites pi restés on Belgique auraient profité do l'ab-1j. sence du cardinal Mercier pour hûter des p st ouvertures de uaix à la Belgique !... M je Nous ne savons dans quel cerveau a pu j naître cette histoire de brigands. (j Pour qui connaît l'admirable patriotisme j, i> dont ont fait -prouve les Jésuites en Belgi-1C que envahie, les allégations do 1' « Imlé-;-j pendance belge » apparaissent comme d'une a rti odieuse injustice. i ]j_ Nous connaissons des anlielérieaux fa- , ls. rouelles, -des francs-maçons, qui ont rendu j at hommage au zèle patriotique des Jésuites ( ni au cours do la guerre. N'a-t-on pas vu M. , uts l'échévin Lemonnior assis 1er nu sei^ice fu-Ès nèlire célébré a,u collège St-Michel pour les ; anciens élèves morts au champ d'honneur? , 6p Quand nous rentrerons au pays, 1' « Tn- , le. dépendance belge » sera désavouée par , un beaucoup de ses anciens amis politiques , in, pour cet article, qui fait fi de loule réalité , ,es et. n'est qu'un assemblage d'accusations de r û m an-feu i l le ton. Ce que les Jésuites ont ur accompli, allez le demander au front, « Indépendance » ; des milliers de soldats vous est le diront !... Rappelez-vous ta Qère réponse, du R. P. van Bambeke, condamné à dix ans de tra-•luii vaux forcés pour avoir aidé des jeunes les gens à rejoindre l'armée belge . Ue. — Il n'est pas seulement vrai que je leur a'il ai conseillé de répondre à l'appel du gou-er- vernement, mais même je les ai accompagnés jusiru'à la première étape, _ V. .jçj, _ Oue'fericz-vous si vous étiez acquitte? a-eve — Ce que je ferais, maïs vous n en dou- Lié£ tez pas ; je recommencerais et de plus oom belle. Vous avez cru faire votre devoir en vorc m'arrétant ; ihois je suis convaincu que je fais lo mien en conseillant à notre jeunesse ! belge de ne pas se montrer moins héroi'ouo que ceux qui luttent peur débarrasser notre patrie d'un iniust-c envahisseur. Tous ceux qui orjt vécu sous la botte ni- p léimanil-e dans noire .pays savent nue l'aiti- veI. lude héroïque du cardinal Mercier n'a pas (j( r» eu de plus ferme appui que les Jésuites. j-ir Pour porter contre eux (tes accusations n o|e- aussi graves, il faudrait fournir des laits ^Ul net. e! non des phrases nui traînent depuis Be-•ht ran°'er dans les diatribes anticléricales, roi- Pern-nin. U faudra «!H4«v. Ce ne "«s nas [les assurément avec des phrases, mais avec lTe des réalités, a-vec le concours de toutes les bonnes volontés. T,' « Indénendnnce belge n se tromme ■ 3ta- étrangement si elle croit nue les vieilles dé. "P®" clam n tiens d'avant la guerre nrévaudront i ! ^ encore contre la vérité. J" ex- -, à — — fut Un aveu intéressant f nu- ^ f \fl d un ministre prussien ard »o(c iion Le 19 février, à la Diète de Prusse, on e*d~ s'est occupé incidemment de la formation U£^" dm bloc économique ausl.ro-aUema.nd. Le i lux ministre du commerce de Prusse, Rendu Sydow, a cru bon de mettre ses amis en garde contre l'emballement ; il leur &. con-ntré seilié de ne pus croire que les commandes . >bli- dies att:és "de l'Allemagne puissent suffire, mis- au lenctesa^jn de la guerre, ù. nourrir les Ule- indiuistaies allemandes. aèu- Alons quoi ? Les industries allemandes • zep- vonit-eilles péricliter ? Non, répond lo rni-■rrei, nist-re : il faut s'arranger pour nu'elles conservent la clientèle des pays neutres et.... nue des pays de l'Entente !!! aais m En faisant nos arrangements économi-» qutes à nios alliés, a-t-il dit textuellenront, s^ra » nous ne devons pas perdre de vue les in--, » térùts allemands- ; nous devôns conduire i ?" » les négoc ations de telle façon qu' il s » ne rendent pas impossibles ou difficiles Lfl'u0 „ après la guerre, nos relations commercia-... » les et industrielles awee les Etats neutres » ci avec des Elatf qui sont encore nos -'l (- - » ennemis. Nous avons besoin du trafic llC6S » économique et industriel avec nos alliés, » nous avons besoin aussi du trafic avec SUJ' » les neutres cl avec nos ennemis d'aujour-es'1 » d'tai. Car dans l'avenir nons ne pour-uter » ion.? rien faire si notre inuslrie et notre > de „ commercé ne disposent pas des marchés . » mondiaux. Vf (VI ;i 1 L'aveu est intéressant, mais le ministre ne 'exi- prussien se tronupe s'il croit qu'il suffise à de des son pays de discerner le péril pouir y et que échapper. Il y a d'autres éléments dont la din . «on maîtrise lui échappe... ra « j"' S Les alleiaiids | "é ehassés de IAngo!a f »o« , so vou- to 1 11 y On sait que lors de la conquête du Sud- le: ■S®"" Ou.est Africain par les forces anglaises, des à vf!. • détachements allemands, chassés de ler.r qr. t territoire colonial, s'étaient établis dans se l'Angola. I]) r - Aujourd'hui les troupes portugaises v:en « :e nent de. chasser les damiers éléments enne- g1 ... mis qui se trouvaient encore dans l'Angola sa oui appartient par conséquent h nouveau P' •®nce integr aîemi n t au Portugal. f mai- Qn se dispose, ù Lisbonne, ù. fêter avec m •otœ" ftSat œ succès militaire. ^ ces — Milan. — Lc poète Gabriel d'Annunzio xs en a été transporté du front, à l'hôpital de Venise. Il souffre d'une grave lésion de intre- pœii droit de nature Iraumutiquc. reçue en is in- service, au cours d'une mission en aéro-'aible plane. On espère qu'il ne perdra pas l'œil. ola Le moral admirable de nos soldats (23 fé- urieusc —o— ites se CoaœeEt ils accueillent ua essai œuvres tàce qui ' d'attaque boche £ e pour- ))0(( n tican, a 0 i0VlÇoc Nous nous en voudrions d'ajouter le nioin- nv dre coiinuneiiit'aiirc à cette lettre d'un major ri notre armée à uiii de ses amis. On y verra }, ,r,_ ujm nouveaai iém/oi«iiagc d'u moral admirable œuvres nos S0]<ia.ts après quinze mois de la c i paix i ,gilie.rre de tranchées qui les immobilise der- f Jésuites rtèro rYser : J de l'ab- ...« j'étais de garde aux tranchées de ( itcr des première ligne. Au moment de la relève, ■une fusillade éclata soudain chez les ( tu a pu Boches, avec l'accompagnement habituel j de bombes et d'artillerie. Us roulaient, ( :viofisme je suppose. nous tdter. sur le iront que i Belgi- nous occupions... < « ïndé- ...» Je n'ai jamais vu pareille ardeur , te d'une de la part de nos soldats : l'en ai vu qui r montaient sur le parapet pour mieux j aux fa- viser. Les troupes de piquet couraient t rendu plutôt qu'elles ne marchaient. L'incident Jésuites a duré trois quarts d'heure et s'est ter- i vu M. miné par la retraite des Boches. vice fu- „ ns nous ont soumis à un violent, pour les bombardement : 1,500 obus par heure, le onneur? matin, pendant plusieurs heures. cl ils 1' (( Tn- ont recommencé i*après-midi. Je me $uis i£e par tenu sur mes gardes, car les Boches au- olitaoues raient, pu r&iouveley leur lent a tire avor- e. rcalitt; f^e an y niellant cette fois plus de pends. lions de » Mes prévisions étaient justifiées : ites ont lendemain les Boches ont encore tenté ON " '11_ une surprise. Ce fut un petit combat par ats vous feux cVinfanterie et d'artillerie, et je pense qu'ils savent à présent ce qu'il 11 "• ; • leur en a coûté ! î de ira- „ préparent-ils quelque chose sur le 3 jeunes front occidental et veulent-ils eji môme . temps UVtcr le terrain et donner le e je leur change ? Je ne sais. En tout cas^ ils ont du gou- trouvé à oui varier !... » iceompa- Vienne de nouveau la vraie guerre et on acquitta? aeverra aussitôt lo bel élan de nos héros de i en dou- Liège, de llaelen et d'Anvers. Ce jor.ir-U\, •de plus comme le dit notre major, les Boclics trou- levo-ir en veront ù, q-ui parler. u que je * , jeunesse *" * héroïauo L'INSURRECTION ES CHINE ser notre Pékin, 27 février. — Los trompes "du gou- fue^iatti- yemement ont repoussé les rebelles au sud ■ n a pas ^ chi-Kang, à 50 milles au sud de Cliung- îsuiIos. King . . ' fnîî« Quelques petits engagements au sud de « • V>'S Luchin ont tourné à l'avantage du gouver-nement. Dernière Heure -Skaï us m *2# a * Communique officiel français î Daris, 27 février, 15 heures. Dans la région au nord de Verdun nos troupes ont continué à renforcer leurs positions au cours de la nuit. Aucun changement au front d'attaque à l'Est de la Meuse où la neige tombe avec 'abondance, n- On ne signale aucune tentative nouvelle, le de la part de l'ennemi, ni à la côte de Tara lou ni à la côte du Poivre. 'le Hier, en lin de journée, uaie forte attaque la allemande s'est déclanchée d'ans la région ■r- de la ferme d'Haudrc-mont, a l'est de la côte du Poivre. Elle a été brisée par nos feux •d^arti'l'jerift, nos mitrail'leusfes et par nos de contre-attaques. )e-> Une autre teatative, non moins violenta, es d'ans la région dw bois d'Hardjaumoni, à ly Test die Douauniont, n'a pas eu plus de suc-lt\ oès. ue En Woëvre, le repli ôrdonnié de nos avant-postes s'est effectué, sans la mokwiro ur. gène du l'ait de l'ennemi. flu A l'ouest-de la Meuse, aucune action d'in-\LX. fantenie. I \nl Dans les Vosges, après une préparation 1 d'artillerie, l'ennemi a tenté hier, à la tom-er" bée de Ta nuit, une forte attaque sur un front de deux kilomètres au Sud-Est de j Celles, dans la vallée de la Plaine. L'atta-que a complètement échoué. Ce matin, l'action de nos batteries contre les dépôts tus (ji ravitaillement ennemis à' Stosswhir, au 111 " Nord de Munster, a donné de bons résufc !£" ta(s' DECLARATIONS DE M. BRIAND '"Z Intervienvé, M. Briand a fait les décla-rations suivantes en ce qui concerne l'at-taque allemande et lia contre-attaque fran-ie çaise dans la région de Douaumont : me « L'ennemi s'était avancé jusqu'à Champ-le neujville dont il s'était emparé, jusqu à ont Douaumont e-t jusqu'au fort, dont il s'était également emparé. Mais dans l'après-midi, , au moment où les Allemand^ pensaient ^ avoir acquis, au prix d'immenses sacrifi-de ceSj Cette position, une formidable contre-attaque violente,menée par un de nos corps *°'u" d'armée tenus en réserve, se produisit. » Pris entre deux feux de barrage ef-___ frayants, mitraillés de tous côtés et bouscules par nos divisions fraîches surgissant à l'improviste, l'ennemi voyait ses efforts arrêtés net. j) Par trois fois,' les Allemands prirent, tou- puis furent renoussés des positions qu'ils sud avaient tenté de prendre. m g- » Lassées, épuisées ou fauchées, leurs lignes"s'iamincirent; à leur tour les armées [ de allemandes se repliaient, abandonnant ver- Chamoneuville, la côte du Poivre et la po sition de Douaumont. » SUR LE FRONT BRITANNIQUE Londres ,27 février. — Officiel. — Nous avons fait exploser trois mines dans la ré* gion de Loos et nous avons obtenu des ré* sultats satisfaisants. Nous avons repoussé une attaque au sud* est de Méricourt Activité réciproque de l'artillerie. NOUVEAUX SUCCES RUSSES EN ASIE-MINEURE Erzeroum, 27 février. — Nous avons capturé 235 officiers turcs, 12,578 soldats, 9 drapeaux et 323 canons. Continuant la poursuite, nous avons rfr-foulé les arrières-gardes et occupé le vil* lage d'AsclikaJa- LES RUSSES EN GALICIE Pélrograd, 27 février. — Officiel. — En Galicie, dans la région de Mikhaltche, nous avons repris un entonnoir momentanément perdu. UN NAVIRE ANGLAIS COULE Londres, 27 février. — Le long courriel1 t( Dido » a été coulé. Une partie de l'équipage a été sauvée. CHEZ NOS ENNEMIS " LA CRISE ALIMENTAIRE ET LES TROUBLES L' tt Echo Belge » d'Amsterdam, affirma ^ avoir reçu de bonne source une information . suivant 'laquelle une émeute très grave a t éclaté à Berlin il y a trois jours. La police - dut intervenir et les cavaliers chargèrent la - foule parmi laquelle il y eut de très nom-5 bre.ux btlessés. Suivant le k Vorwœrts »,de violentes ma- - nifestations se sont produites à Halle., où - les pommes de terre manquent depuis huit t jours, les réserves étant complètement s épuisées. Des rassemblements importants s'étant produits sur divers points de la viJle, , furent dispersés par la police qui opéra de s nombreuses arrestations. Le lendemain, de nouvelilev coalisions sont survenues entre la > popidatioh et la force armée devant de nom-s breuses boutiques. Toutefois, la \illc ayant t pu se procurer du riz en assez grande quan-i- tité l'a "mis en vente et a pu ainsi rétablir lia bataille de Verdar . I -//i^v.dev'JamloucPomerv „ LO<0!^\ tyKf io6\. 239 r*Cegnons ( 2I3 U'FRfnrmw. r^n- L^)\. iïW}-'^v^sRdçMouiain- \\\ / -en -Woeyre -232 A^ oi H^\&FqPâvê7r N.n -villeB^de ll\ \ // / *„<s ift'o•'*-// ¥sf^ÉÈÊéÇra 232 Dimanche 27 février, midi. J La caa'le que nous publions fait a.ppa- i raitre tout le vaste champ de bataille de < Verdun oii toutefois l'attaque d'infanterie i ne se déchaîne que dans un étroit secteur de six à sept kilomètres entre Douaumont et la Meuse. A l'est de Douaumont le front français continue veis Fromezey, puis se rabat au sud dans la direction du bois de ■Hennemont. Pour renforcer l'équerre que forme ainsi le front français, le général L' qui commande à Verdun, a fait lé- ■ [ gèrement replier sa ligne orientale qui, I comme nouii l'avons dit, trouve dans les CrVes-de-Mense, jalonnées sua- la carte nar Damloup, lîix, MoulainvHlc et Chûtillon, une formidable forteresse naturelle. A nous en tenir au communiqué de la nuit, les affaires de la défense française ; sont en bonne situation, (le qui uermet surtout de l'affirmer, c'est la circonstance que les troupes du général répondent à l'offensive allemande par des contre-attaques : une aimée qui réagit prouve non seulement sa vigueur morale et Hn-sique, mais aussi la puissance de ses effectifs et de son artillerie. Six jours de bataille sanglante doivent, d'ailleurs, avoir épuisé de sang et d? force nerveuse l'ennemi et s'il peut sacrifier, comme on le prétend, ■ 200.000 hommes, il ne doit pas être loin 1 maintenant d'avoir déjà mangé la moitié de : cejîapilal^humain. ] SVM1IT" '-'e Il l.ii-j.-.. ■ y// ' • *• I 1 ( I 'il \ Paul Crokaert. LA BATAILLE QUI SE LIVRE EST EXTREMEMENT SERIEUSE Du critique militaire du '( Temps n : « La bataille qui se livre est extrêmement sérieuse ; la hauteur côte d.u Poivre-bois de la Vauche serait enlevée que l'ennemi nous retrouverait, plus solides peut-être, sur la ligne l'roideterre-Douaumont, où commencent les défenses proprement dites de la forteresse, et qui'est toute couverte de tranchées et de batteriçs. Nous rappellerons que cc n'est pas un siège que font les Allemands, c'est une bataille qu'ils livrent contre une de nos armées ; la garnison de Verdun et ses forts ne figurent dans ces combats que comme un appoint ; les gros canons ennemis pourront démolir le fort de iSgJUaUUrUlib uciiuiivy wuwo vuv/ov mi bloc inerte de béton. » Les attaques n'ont pas été ralenties par la neige, parce qu'elles ne peuvent pas être suspendues ; entreprises avec une pareille ampleur, il faut qu'elles aillent jusqu'au bout. Les troupes engagées ne pourraient stationner longtemps immobiles sur le terrain qu'elles viennent d'enlever, en attendant des conditions ctimatériques meilleures ; le dégel rendrait leur situation pire. Et elle doit être déjà bien pénible. n On nous dit que Verdun était à peu près ie seul point que l'ennemi pouvait choisir | pour son offensive dernière, parce qu'en ; cas d'échec, il avait la ligne Metï-Thionville il comme position de repli, tandis que partout M ailleurs il n'aurait trouvé aSicun point d'&p-j pui. Pour que cette hypothèse Tût exacte, il faudrait que le commandement allemand commençai à douter de lo puissanoe de î.mi année ', la violence qu'il demande à ses soldats montre qu'il n'en est rien ; c'est une victoire qu'il veut obtenir et il n'a certainement «pas envisagé une défaite. Mais ce succès local si les Allemands l'obtenaient, serait pour eux sans lendemain : que feraient-ils, avec leurs troupes épuisées par une lutte qui aurait duré plus de quinze jours 'i ii Conservons donc une pleine et inébroiv 1 lable confiance dans l'issue finale. » I J ET SI VERDUN TOMBAIT?,.. . Le colonel suisse Feyler, dans le « Jour' na,l de Genève », suit très attentivement le? phases de la bataille. Examinant les divers 6es hypothèses qui peuvent se présenter, îl écrit à propos de la plus fâcheuse : n Resterait à se demander si même la chute de la place pourrait être considérée coTnme un acte décisif, entraînant la soumission des Alliés, des Français plus spo- Lundi 28 Février 1916 —— ' j u Le numéro 10 Centimes^ (5 ^ ^ ^ [ 22 ANNÉE. — Série nouvelle.- -N* 476

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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