Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1963 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 18 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zs2k64br0f/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Ê3* 'ANNEE — Sêrïe ! RÉDACTION & ADMINISTRATION 13, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 FA RIS Téléphone : Gutenberg 139-63 BUREAUX AU HAVRE : Î8'", ras de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE ; LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET leiasler Square, S. W. Directeur : FERHAND NEURAY LE XX'SIECLE tSSSBSSSS— 1 » ABONNEMENT3 France...?. 2 fr.so par mois 7 fr.SO par trimestre Angleterre. 2sh. 6d. par mois i . 7sh,6d.partrlmestr» Autres pays 3fr. — par mois » 9 fr. — par trimeatr» PUBLICITÉ S'aflressep à l'Admiaistratian fia Jaiirna ou à l'Oftice de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne d« Publicité, 10, rue de la Victoire, Parti, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Le nouveau régime ï russe • wv*%-vw —r ' Le nouveau gouvernement est composé d'hommes compétents, résolus à mener Tri non AY111A iTIfirïTl'A 1 C\ TT4 A^- A-Î «A ia guerre jus( Nous avons eu la bonne fortune de pouvoir interviewer, sur les événements de Russie, M. Marcel Lauwick, professeur à l'Université de G and et secrétaire général de la Société d'Etudes belgo-russe, qui connaît par «faitem-ent les hommes et les choses de Rus sie où il résida à diverses reprises et où il accomplit récemment, une importante mission. On lira avec intérêt ses déclarations : — Aucun Belge connaissant la Russie ne me démentira, nous a dit M. Lauwick, les événements qui viennent de s'y déroulai avec une foudroyante rapidité doivent êtr< considérés comme heureux tant, au poin de vue des Alliés qu'au point de vue russe « Les personnages qui prennent en maim "les destinées de la Russie sont des hom •nies de premier pian, des hommes de pro s, di-fc i.oi.. - . . 'n. fbien que circonstances leur aient été défavorables car ils n'avaient point l'oreille du gouver nement renversé, ils fournirent la preuvi il;.- leurs qualités d'organisateurs, dans l£ ■mobilisation des forces industrielles di pays en vue de la guerre. ySOn doit se féliciter que malgré li trouble de ces derniers jours, ce ne soi pas exclusivement des politiciens qui aien été chargés d'assumer le pouvoir, mai; qu'il ait été largement fait appel à d<H .« compétences ». « Nous plaçant au point de vue des Al Iiiiés, il est bien certain que le nouveau gou \ ornement russe leur donne pleine satis faction. Les plus éminents de ses mem bres sont, en effet, de longue date parti sans de l'Entente. Ils ont toujours souteni énergiquement les efforts faits en vue d'u 11e conduite plus énergique de la guerre. « La présence de ces hommes à la direc tion des af aines est notamment une garan tie de la consolidation des rapports anglo russes, que menaçaient certaines « force ténébreuses » dénoncées à la Douma e dont l'influence sur le dernier gouverne ment ne se faisait que trop sentir. « Pour le choix du titulaire des diffé rents départements ministériels, on s'es longuement inspiré de la nécessité d'ac corder aux divers groupements" politique: de la Douma La part de représentation qu leur revient. On regrettera peut-être que h Conseil de l'Empire — qui est la Cha;nbr< haute, — ne soit pas davantage repréen té dant le nouveau gouvernement. Ce con seiî, en effet, ne pouvait pas être suspec depuis le jour où il avait défini claire ment son attitude à l'égard de la nécessi té pour la Russie d'instituer un gouver nement responsable devant les Chambres « La désignation de M. Milioukof com me ministre des Affaires Etrangères es tout-â-fait heureuse au point de vue des relations de la Russie avec les Alliés e particulièrement avec l'Angleterre, où i est persona gratissima. On se souviendrj qu'il a reçu Tan dernier, un fort bel ac iua la viuiunw » A côté de ce professeur drTJnrversité qui est ainsi une grand chef politique, or " voit figurer dans le gouvernement les nom< . dé puissants industriels très honorable . mont connus d*ans les milieux de Moscou [ centre de la grande industrie. " - Je citc en premier lieu M. Alexandre Gouthkof, président du comité central des industries de guerre, qui fut président de \ la Douma et qui est actuellement président ; du parti octobriâte, c'est-à:dire du parti di ; centre. Je cite encore M. Alexandre Kono r valof,. titulaire du portefeuille du com rnerce et de l'industrie, qui est à la tête ; d'importants établissements textiles çli 3 Moscou. Je cite enfin M. Tereçhtchenko ministre des Fiances,qui est le plus grane " naffi»eur de sucre de Russie et qui joui " d'ans les milieux financière d'une hauti [ autorité. 11 est peu de noms plus connu; * et plus estimés dans la Petite Russie. i a Last but not least : le prince Lvof i président du conseil, est une personnalité de tout premier ordre. Il appartient i 3 une des plus vieilles familles moscovites t Jouissant d'une situation tout à fait indi t pendante, il s'est fait connaître et appré 5 cier, dans ces derniers temps, comme pré 3 sident de l'Union des Sjemstyos, sortes d< conseils provinciaux qui étaient l'expres - sion des sentiments progesssistes dont 1< - nation russe ne cessait de s'imprégr*»ov - plus en plus. L'union des Zemstvos avai - puissamment contribué à organiser le: - forces industrielles de l'immense «mpir* i en vue de leur adaptation aux nécessité: - de la guerre. « « L'adhésion de Moscou au mouvemen " n'a pu étonner personne, car la vieille me " tropole, où bat véritablement le cœur de 1. ■* nation russe, s'était unanimement décla s rée en faveur d'un régime politique nou 1 veau .Son assemblée municipale ne comp " tait pour ainsi dire plus de représentant, des partis de droite. Si Petrograd, centr purement politique, jusqu'à un certair point cosmopolite, et où les influences ger manophiles étodent encore puissantes, don nait ainsi le branle au mouvement, il n'é tait point douteux que Moscou et le .grandes . villes de provinces suivraient Dans ces cités, en effet, l'influence ger manophile est nulle. « Si le gouvernement nouveau se stabi lise, ainsi que les dernières nouvelles nou permettent de le croire, il n'est pas dou teux qu'une forte impulsion sera donnéi à la mobilisation complète de toutes le: forces et notamment des forces économi ques de la Russie en vue de la victoire. > On verra plus loin que l'opinion allemande ne juge pas autrement que M. Lauwick le: événements qui viennent de bouleverser 1; 1 Russie. La joie de nos ennemis n'a pas ét< * longue. A preuve les articles mélancolique: ECHOS ■ 1 I mAm rJùm M. Hellcpul M. Helleputte, appuyé sur une sol canne/ a fait samedi, sa première sorti-pied depuis huit mois. L'honorable mil tre boîte encore fortement et ne mari pas sans peine. Dans l'après-midi, M. Helleputte a ren visite au baron de Broque ville. wvvw La 17)ort de M. Bd Les funérailles de M. BovaJ, ministre la Chambre des Représentants et comir ?,'!re Général du Ministère de la Guer auront lieu lundi à 11 heures à Sain Adresse. La réunion aura lieu à 10 h. demie à l'église paroissiale. Conformément à la décision prise 1 'des funérailles de M. )% ministre d'E Louis Huysmons, aucun discours ne si prononcé. 11 ne sera pas envoyé de lettres de fa part et on est prié de n'envoyer ni flei ni couronnes. Samedi après-midi, M. de Broquevi ministre de la guerre et chef du cabir est allé présenter à Mme Boval les con léances et les regrets du gouvernement. Vtje religieuse chevalier de l'Ordre de Leop< Le roi vient d'accorder la croix de c valier. de l'Ordre de Léopold à la Ré rende sœur Marie/, supérieure de la n sion de Kinkandas, en reconnaissance dévouement dont elle n'a cessé de dom des preuves en soignant les malades Fhôpital de la mission au cours de 25 : mées de séjour au Congo. *vwv« Nos cojjsi M. JPetit est nommé consul de Belgic à Toulon, avec juridiction sur le dépai ment du Var, excepté le canton de Fréj www Exaujeijs d'instituteurs et d'itjslilulri Un arrêté royal vient d'instituer de jurys chargés de procéder en 1917, 1 à l'ex,amen des aspirants au diplôme d'i tituteur, l'autre à l'examen des asplran •au diplôme d'institutrice. IWWW Equipent Tous les officiers belges s'habdillent e'imimont à rlpo nri y r ni « An "n lo h r.l | des journaux ue Berim... fournisseur du Ministère des Colonie ^ Belgique; (Visiter ou écrire). ywvv* llle Vrtc vjajj if es latioij palriol .. ' au Tvccadéro )lide lAe à Aujourd hui dimanche, à 2 heures e inis- mie» un€ Grande Fête Patriotique E relie o,ura lieu au Palais du Trocadéro, or<: sée par l'Association Générale Belge ;ndu profit de ses œuvres. Les artistes de la Comédie-Française de Feraudy en tête, joueront « Les ; veaux Pauvres », de M. Fousoni et les nistres belges Segers et Vandervelde oval nonceront des discours importants. g de , www mis- ^rre, Le va-et-vieijl de la g i 11 ^tait dans" un colIè&€ célèbre de la gauche de Paris un élève d'humeur t loi*" £euse- ^ aimait à faire des farces Etat survei^an^s et à ses professeurs. Ai sera C;ans ^es fautes classes, loin de s'ass; il devenait de plus en plus turbulen aire bien qu'un jour M. le directeur pri eurs Pû,ti de l€ rendre à sa famille. — J'ai attendu, j'ai patienté, dit-il, n décidément, il est incorrigible... inet' La guerre survint, l'élève Z... cong n(j0l entra dans l'aviation ; il abattit un a> ^ deux, -puis encore des avions, dix, v: davantage. Il devint le premier des c son nom fut répété dans toute la Fr o4. chez ses alliés. Alors, M. le directeur se souvint de pold ancien élève. Ii ne lui garda plus ran che- rï£'s Pe^tes étourderies de jadis ; il l'ir ava~ à venir le vo.ir le plus souvent possib m- " M. ie directeur a même exposé dans , du cabinet, à la vue des parents qui vien mer consulter, le portrait de l'élève indc , je L'image de l'aviateur a succédé, à la f 'an- d'honneur, h celle du grand poète, a glorieux élève de la maison, dont la r a eu aussi de belles envoles, et qui co: au collège la même disgrâce et la n l'habilitation. mis www ique . T n. rie es Amsterdam, 16 Mars. — Le 3e régi , de la garde ,dans lequel le maréch l'un Hindenburg fit ses premières armes, cidé d'honorer ce chef en construisor 1 j vant une caserne de Berlin une porte in chêne et fer allemands » ,qui sera bai] porte Hindenbur-g. Slle sera ornée de cription suivante : « Ne pas tenir ; , ment, mois vaincre ! o> Cëtte porte seir m n clouée, comme la statue de la place dît it et Le jour de d'inauguration a été fis chez 22 mars,soit le 120® anniversaire de la ! Avm mmm i s aaifinyim^a. entre livre et l'Oise c Le terrain conquis est de 20 kilomètres de largeur sur fn 4 de profondeur [iMinminïMM» 'e [g (Officiel) Paris, 17 mars, 14 heures, ii AU NORD DE L'AVRE ET ENTRE " L'AVRE ET L'OISE NOS DÉTACHE n~ MENTS CONTINUANT A EXERCER SUF te L'ENNEMI UNE VICOUREUSE PRES le SION ONT, AU COURS DE LA NUIT °> POURSUIVI LEUR PROGRESSION SUF it UN FRONT DE PLUS DE VINGT KILO te METRES ET UNE PROFONDEUR QUI JS EN CERTAINS POINTS, DÉPASSE QUA TRE KILOMETRES. 'f. Nous avons fait, cette nuit, une centaim tf de prisonniers. a Au nord-ouest de Berry-au-Bac, à U Si suite du vif bombardement signalé dans II communiqué d'hier, les Allemands ont at j" taqué nos lignes. L'attaque a été brisée par no3 feux le Quelques fractions ennemies qui avaien' :s- réussi à pénétrer dans un élément de tran la chée en ont été rejetées aussitôt à la fcaion — nette. •' A l'est de Reims, nos grenadiers ont ar 23 rêté net des tentatives ennemies sur nos rc petits postes. es Dans la région à l'ouest de Maisons-di Champagne, nous avons sérieusement pro nt gressé à la grenade pendant la nuit e- conquis plusieurs éléments do tranchées, l.i. La lutte d'artillerie se maintient vive dans tout oe secteur et vers Auberive. u- A l'est de la Meuse, une vive lutte s'es p- engagée hier et dans la nuit dans la ré ts gion de la ferme des Chambrettes. re Plusieurs tentatives ennemies sur uni in de nos tranchées ont été finalement repous r- 6écs après une série d'avance et de recul n- Les Allemlands ont subi, au cours tii é- ces actions, des pertes sensibles, es Nous avons réussi plusieurs coups ri< it. main à l'ouest de la Meuse, dans le loi: r- de Cheppy, au bois Le Prêtre et prés dt Remenanville (ouest de Pont-à-Mousson) |i. ainsi qu'en Alsace à Sudelkopf. , Nous avons fait une quinzaine de pri u_ sonniers. les ™— Les Français abattei ■I 9 avions allemand? JU. " <1 Awaiw UtAVàilUUUU été [ues ^ Le 34e de Guyneme df Pans (Officiel; Dans la journée d'hier, notre aviation chasse s'est montrée particulièrement i tive. 1ue De nombreux combats ont été livrés p nos pilotes au cours desquels huit avio de- ennemis ont été abattus. ilge Trois de ces appareils ont été descend irn- par le capitaine Cuynemer et sont tomt au en flammes dans nos lignes. Ce qui porte à trente-quatre le nomt des avions allemands que cet officier a t truits jusqu'à c-e jour. >ro- *-e lieutenant Oeullin a également d cendu dans nos lignes son douzième avi ce même jour. Un neuvième appareil ennemi, attei i Ira par le "r tle nos °anons spéciaux s'i écrasé sur le sol dans la région do Ci mvo hfinv /Aisne;). .apa- aux 1-1 www rrivé r» La pestiez irlandaise eoire dans sac sliase asnve stédié vion, 'ingt, Londres, 17 Mars. — La crise iiiaiu as et semble entrer dans une phase nom •anee Tout récemment, M. Bonar Law avait allusion à la possibilité de réunir à la > son férence les représentants des divers icune tis. Mais M. John Redmond, chef des nvita tionatfistes irlandais, a refusé de rèpo de. à ces avances, l'échec des pourparlers 3 son gagés l'été dernier, au lendemain de ment meute de Dublin, ayant montré que ocjie. essai serait vain. place Toutefois, M. John Redmond serait lutre PO®é à prendre part à une conférenc musc condition quo : 1" le gouvernement en mnut officiellement l'initiative ; 2" qu'il i nême une commision où entreraient hommes politiques anglais notoires, chefs des partis nationalistes et union irlandais, et en outre les premiers m très des Dominions en ce moment à v>ç( dres. & Ces derniers ont montré en effet <j étaient parfaitement au courant des nières phases de la question irlandais ment pourraient au sein de la comimissioi il de elle se réunit, apporter un jugement i a dé- table. t de-, Cette intervention des Dominions i « en les affaires intéreures du Royaume-Ur )tisée elle est acceptée par' le gouvernement l'ins- rait d'une importance capitaJe. Elle j •eule- querait une évolution très nette de : a en- pire britannique vers un régime fée Roi. où les colonies auraient voix délibéra ê au On croit généralement que le cabinet i na^s- chera à résoudre la question en nomr à bref délai une commission. UN RAID MONSTRE un iiaiy mi/nu i iiju DE 1 zeppelins m l'Angleterre ► sur L'un des dirigeables a été, au retour abattu â Compiègnc un — L'ÉQUIPAGE A ÉTÉ CARBONIS) JTRP Dans la nuit de vendredi à samedi, ui CHE- yaid monstre a été opéré sur l'Angleterre SUR Voici le communiqu qui a été publié à c RES- sujet à minuit par le field marchai Frencl IUit commandant les forces teiTitoriales : SUR Trente dirigeables ennemis ont attaqu ru n h'01' so*r lés comtés du sud-est. Des bombe "MA lancées tut le Comté delient. L QUI, raid continue. Un nouveau communiqu QUA- sera publié ce matin. A leur retour d'Angleterre, les dirigea itaine b!es, ou bien une partie d'entre eux, on survolé le territoire français. La place di à la Havre signalait leur passage peu de temp tns le après minuit, et vers^ 4 heures du matii it at- 1 alerte était donnée à Paris. Toutes les mesures furent immédiate feux, ^nt prises pour défendre la capitale, e aient auelques minutes après l'alerte, les nom tran- £ieux Parisiens qui, dans l'obscurité com a,on* plète, étaient descendu dans la rue 01 avaient mis le nez à la fenêtre, entendaien it ar- vrombissement continu de nombreu nos aéroplanes invisibles. „e rip A 5 h. 40, on sonnait, à Paris la fin d [pro- l'alerte. Tout danger était écarté. it n ics. OtD-O — vive !Vest LE BRAME OE COMPIEGN! a ré- Cependant, les canons anti-ariens frar recul. Ç^i- avaient abattu un zeppelin au-dessu rs de Compiègne. T^o'S dirigeables, en effet, avaient été s s rie cric'1 dans la vallée de l'Oise. A ;> h. 4-Cjois 'diTmfe exactement, l'un Weux survolai ès de la ville à 3,500 mètres lorsqu'il a été al !son), teint par un projectile. Il s'est aussitôt or flammé, est resté pendant deux ou trois m - pri- mîtes en l'air, puis s'est écrasé sur le se au coin de la rue de Paris et du boulevar Gambetta ; il est tombé sur les murs d clôture de jardins contigus, et s est separ en deux. Avant de tomber il a jete se Hwml bombes qui sont tombées dans la campa 3Ilu £ne* ka PluPa1"^» d'ailleurs, n'ont pas écla té. I a Aucune vietime dans la population ; ai. Lb cun dégât aux maisons avoismant I point de chute. Tout l'équipage a été carbonisé. G T Le dirigeable avait tenté de s'approche de Paris, mais s'était vu obligé de rebrous ser chemin. Au moment de sa chute, / iel) était déjà pris en chasse par une escadri ' le de la défense de Paris. Un cles avions d 1" dc cette escadrille était à proximité mime !t ac" diate. A ce sujet, le communiqué officiel su 3 par Vant a été publié samedi à Paris : vions CE MATIN VERS CINQ HEURES E' '"l"* DEMIE, LE ZEPPELIN « L-39 », QUI VE NAIT DE SURVOLER LA RECION PARI mfcr6 SIENNE, A ÉTÉ ATTEÎNT, A 3.500 ME a dé- TRES D'ALTITUDE, PAR LE TIR DE NO CANONS ANTIAERIENS AU-DESSUS D! d.es- COMPIÈGNE. LE « L-39 » EST TOMBÉ El av'on pLAMMES DANS LES JARDINS DE Li VILLE. NI LA CHUTE DE L'APPAREIL s'eVt NI L'EXPLOSION DES BOMBES N'ON' Cor. CAUSÉ DE DEGATS- L'EQUIPACE TOU' ENTIER A PERI. UEUXZEPPEUNS SURVOLENT LA K0LL AND pi|û On télégraphie d'Amsterdam au Moi «ïllO ning Post ■■ « Deux grands zeppelins ont violé, hiei la neutralité hollandaise en survolant l'îl <laise Terschelling. Les garde-côtes tirèrent su velle. les dirigeables allemands, qui no parais t fait sent pas avoir été touchés. » l con- par- —— — vwvw — - s na- Dndre . t * • «• js en- La mystérieuse valise e cet diplomatique suédoisi t dis- ce, à 1 Prit Londres, 17 Mars. — La malle aux e; nom- c]lets brisés, qui fut saisie par les autorltt , s anglaises ù Halifax, et qu'on croit aippai ». ,es tenir au comte Bernstorff, est arrivée hk nîni a-près-midi au Foreign-Olfice. ' Lo'n Elle a été déposée dans le bureau de J Balfour pour être examinée. qu'ils der- — i www se, et équi- AUX ÉTATS-UNIS dans t,''se- LES REVELATIONS DE M. CERARD mar- l'em- Washington, 17 mars. — On apprend qu déral M. Gérard a fait au président Wilson de ative. révélations au sujet des complots all< oher- mands contre l'Amérique, qui sont de nf maÉt ture à aggraver une situation déjà trè fp-n/lnfi pni.rp deux Rt.n.t<î. Les événements de Pétrogradé »■ \W»%VW--' ! Nicolas II a abdiqué en faveur de son frère le grand-duc Michel Alexandrovitcîi V-/ La nouvelle de l'abdication de tsar N eS colas ll est maintenant officielle. C'est e faveur de son frère, le grand-duc Miche et non point en faveur du tsarévitc Alexis, que le souverain résigne le poi me voir- Voici, d'ailleurs, le texte du, mamfesi impérial adressé par le tsar SJicolas 1 ytçg à son peuple : Par la grâce de Dieu, nous Nicolas I empereur de toutes les Russies, tsar c li, un Pologne, grand-duc de Finlande, etc., terre, tous nos fidèles sujets nous faisons savoir i à ce Aux jours de la grande lutte contre l'ei rench nemi extérieur qui s'efforce depuis tro ans d'asservir notre patrie, Dieu a voul tnnvt envoyer à la Russie une nouvelle et pén ,_L, ble épreuve. Des trouble? intérieurs men: i, cent d'avoir une répercussion fatals pot la marche ultérieure de la guerre tenac, nique Leg destinée3 de la Russie, l'honneur d notre armée héroïque, le bonheur du pei rigea- plej tout l'avenir de notre chère patri :, ont veulent que la guerre soit menée à tout pri ce du jusqu'à une fin victorieuse. temps Notre cruel ennemi fait ses derniers e m forts et proche est le moment où noti vaillante armée, de concert avec nos gli diate- rjeux alliés, abattra définitivement l'ei et nemi. En ces Jours décisifs pour la vie de I Russie, nous avons cru devoir à notre coi science de faciliter à notre peuple un hrpii* étroite union et l'organisation de tout! ses forces pour la réalisation rapide de 1 victoire. in 8 C'est pourquoi, d'accord avec la Doum d'Empire, nous avons reconnu pour bie d'abdiquer la couronne de l'Etat et de i?i poser le pouvoir suprême. NE VOULANT PAS NOUS SEPARE lKE> DE NOTRE FILS AIMÉ, NOUS LÉCUON NOTRE HERITAGE A NOTRE FRERI LE GRAND-DUC MICHEL ALEXANDRI fran VITCH, LE BÉNISSANT DE SON AVÉNI lessus MENT AU TRONE DE L'ETAT RUSSI NOUS LÉGUONS A NOTRE FRÈRE D ê'é S'; GOUVERNER EN PLEINE UNION AVE volait LES REPRÉSENTANTS DE LA NATIO té at- SIÉGEANT AUX INSTITUTIONS LÉGI: ôt an LATIVES ET DE LEUR PRÊTER U is mi- SERMENT INVIOLABLE AU NOM DE L evard PA™IE BIEN-AIMÉE. rs de Nous faisons appel à tous les fidèles fi iéparé (je la Patrie, leur demandant de rempl é ses ieur devoir sacré et patriotique en obéi impa- sant au tsar dans ce pénible momei i écla- d'épreuves nationales, et de l'aider avi les représentants de la nation à conduii ; au- l'Etat russe dans la voie de là prospéri ai le et de la gloire. Que Dieu aide la Russie. Les raisons de la décision du Tsar •ocher Nicolas II di-ous- ite, il La situation, à l'heure actuelle est dor :adril- la suivante : le comité exécutif dc la Doi >ns de ma a décidé que l'empereur Nicolas II d tmmé- vait abandonner le trône à son fil/y, grand-duc Michel exerçant la régence , , mais l'empereur a refusé, en raison, di on, de l'obligation imposée de séparer l'ir pératrice de son fils, et c'est en faveur ( son frère Michel qu'il a renoncé au trôn b ET On ne peut dire encore si cette solution s I VE- ra acceptée par le c-omité exécutif de : PARI- Douma. I ME- D'après les derniers renseignements pa ; NOS venus à Paris, Nicolas II serait en ce m ' ment à Dno, au croisement des voies fe s DE rées Pskof-Petrograd et Vitebsk-Petrograi :é EN Le tsar avait quitté son quartier génér. E LA pour rentrer à Petrograd, à l'annoncé c REIL a révolution. Il fut rejoint, en cours ( ' route, par une délégation de la Douma qi I ONT iu{ demanda de signer son abdication. TOUT Le train impérial, aiguillé sur une vo de garage, est gardé par les troupes. OOO ^ LE futur régime Mot- I,e correspondant du Temps à Petrogrf _ télégraphie : ■,5F' « M. Milioukof me déclare que le régin it 1 île futur russe sera définitivement établi pi it sur l'Assemblée constituante! qui se réunii arais- dès que les circonstances le permettror n M. Milioukof ajoute : « Il est exclu rp l'ancien gouvernement puisse tenter quf que crime,envers le nouveau r^ime intr duit en Russie. » Les nouveaux ministres OlSe ^ux noms des nouveaux ministres do nés hier, il convient d'ajouter celui du pr fesseur Manouilof, de Moscou, nommé rr nistre de l'instruction publique. îx ca- Le prince Lvof a pris le portefeuille i torités l'intérieur. Le député Roditchef est nomn uppar- commissaire pour la Finlande. e hier Le gouvernement veut une monarchie de M. constitutionnelle Quelques éléments outranciers, qui i "ont d'ailleurs pas représentés à la Do ma, voudraient profiter des circonstanc actuelles pour obtenir dc-s solutions e trêmes. Le gouvernement ne les suivra p; sur ce terrain ; il est sincèrement désirei d'une monarchie constitutionnelle. Déclarations du nouveau ministre de la justice id que Londres, 17 mars. — M. Kerensky, no in des veau ministre de la justice, parlant ai aile- délégués des ouvriers, leur a déclaré qu'< le na- acceptant un poste dans le gouverneme: i très provisoire; il restait ce qu'il avait toujou été : un fervent républicain. Ni- Le travail reprend partout . en hel, Petrograd, 17 mars. — Pendant les trou-itch bies, la poudrerie d'Okhta a continué à )ou- travailler normalement, montrant ainsi le patriotisme des ouvriers. este Le travail a été repris partiellement à "u l'arsenal de Poutilof et dans les autres fabriques de munitions. On pense qu'il sera normal dans un jour ou deux dans II, toutes les usines. de , à Une interview du prince Kropotkine , )ir : >en_ Brighton, 17 mars. — Le célèbre rvolu-r0jS tionnaire, le uririce Kropotkine, exilé eti >ulu Angleterre, vient d'exprimer, au cours énl- d'une conversation, la pleine confiance îiia- <iu'il a dans le résultat des événements tour actuels qui, d'après lui, sojjit seulement lè acé. prélude d'autres événements beaucoup plus de importants pour la cause de l'humanité jeu- i-t du progrès. *rje I.e prince Kropotkine estime que la dé-3r'x faite de l'autocratie russe est, cette fois, définitive, et il est convaincu que la réac-ef- tien sera absolument incapable de renver-atre s?r le nouveau gouvernement dont la sta-glo- fcilité est assurée. 'en- « Le point capital pour la Russie, ? aouté le prince, est, à l'heure actuelle, dc j ja faire tous les efforts possibles pour libérer ;on- ,e territoire moscovite de l'envahisseur une aMemand, de rétablir la liberté de la Polo-jtes £ne et d'assurer son indépendance, sans B ja parler des nombreuses réformes intérieures qui réclament l'attention immédiate du nouveau régime. » ima )ien Les fonds russes sont fermés tfé- Londres, 16 mars. — Le Stock Exchange ne? s'est nullement montré agité par la nouvelle de la révolution russe. On est d'à-)NS vis qu'elle a purifié l'air. En fait, il' y a RE, eit lmc certaine activité dans les transac-R«' tions en titres miniers russes, dont la te-~ nue a été généralement bonne. La fermeté des cours dans ce compartiment a excité SE. un vif intérêt. DE /EC OCà-v "sN L'ARMÉE ET LE MOUVEMENT UN LA Petrograd, 17 mars. — Les officiers qui se trouvent à Petrograd et qui fraternisent fils avec le peuple ont, sur l'invitation du pllr comité exécutif de la Douma, tenu uno >éis- réunion dans laquelle ils ont voté un ordre îent du jour disant : ivec u Reconnaissant que, pour mener laJ uire guerre a sa fin victorieuse, il est indispen-ir,îe sable de rétablir au plus vite l'ordre efc dt? procéder à un travail solidaire à l'arrière et à l'armée, décident à l'unanimité de reconnaître le pouvoir du comité exécutif de la. Douma en ce qui concerne l'administration de l'Etat russe jusqu'à la iAT1» convocation d'une Assemblée constituante»"- t0- }) de] Une importante part dans le succès de î.x révolution appartient aux officiers et ce . aux soldats du rgiment de la garde Préo- 0./ trajensky, qui, par l'assistance prompte 'im- et ^ien organisée qu'ils ont prêtée au gou-r de vc'rnement provisoire, ont permis au pays de se débarrasser du vieux régime sans { ^ passer par les épreuves terribles de la ; la guerre civile. Ajoutons, à cette occasion que le régi-ment Préobrajensky avait pris part au mouvement révolutionnaire du 25 décem-, bre 1825, protestant contre l'accession au rnd" trÔTie de Nicolas Ie», aux lieu et place de érai son ^r^re aîné} grand-duc Constantin. ; Demain, le nouveau cabinet passera en I jg revue les troupes révolutionnaires. **ul -Le général Rennenkampf est arrêté voie -Petrograd, 17 Mars. — Parmi les arrestations qui ont été opérées au cours des dernières vingt-quatre heures figurent celles du général Zein, gouverneur de la Finlande ; du général Rennenkanupf et de l'ancien secrétaire d'Etat Kryjanovsky. (On se rappelle que Rennenkampf, a-u moment des batailles de Pologne, fut accusé d'être arrivée volontairement trop >rad tard pour achever l'encerclement dVune armée commandée par Mackensen. A la 'ime nouvelle de cet échec, le grand-duc Nico-par las, alors généralissime, entra dans une nira. violente colère et frappa le traître au vient. sage. que [uel_ La chasse aux espions allemand» ° Petrograd, 17 Mors. On mande de Petrograd au Times que, jeudi, la population tion, animée de ^sentiments violemment germanophile, a systématiquement recher-ion- ché toutes les personnes soupçonnées d< pro- germanophilie ou portant des noms et des ml- titres allemands. La comtesse Klein Michael, accusée d'ê-î de tre une espionne allemande, a été décou-nmé verte à la légation de Chine et a été arrêtée.Le baron Stakelber, qui avait tiré de ses 1,e fenêtres sur les soldats, a, été enlevé de sa maison et exécuté sommairement, sua* 1g i ne quai< Dou- nouveau gouvernement a découvert aces TUie d'espions et d'agents, provoca- ex. teurn pas Des énormes forces policières constituées œux par 3L Protopopof, 4000 agents ont été tués ou faits prisonniers ; les autres, ayant perdu confiance dans le retour de l'ancien 5 réfime, se cachent ; aussi la fusillade des toits a-1-elle presque complètement cessé. nou- La recherche des prisonniers de droit aux commun u'en aent Petrograd, 17 Mars. — Des ordres r?(éivè-ours, res ont été donnés pour que les criminels de droit commun qui se sont échappé^ des £3° 'ANNEE — Sên'e «53 IVumêro 10 Centimes f5 Centimes au Frontt DIMANCHE 18 MARS 1917,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods