Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 16 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 05 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tb0xp6ws4s/
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DIMANCHE 16 AOUT 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE N° 228 ABONNEMENTS Pour tonte la Belgique Un an. • •«••• fr. - 9.00 Six mois • • • ... « 4.60 Trois mois • • • « « « 2M Gr.-Duché do Luxemb. 20.00 Union postal*. . - . . . 10.00 Directeur : F e m and NEURAY Edition *¥* (6 h. soir) Edition jjujt (10 h. soir) Edition if- (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces «rdm., petite ligne . 0,41 Réclames (3* page), la ligue. 1.59 Faits divers corps • « » 4,06 Faits divers fin. , „ » 3.00 Réparations judiciaire! » 3.00 Nécrologies . « . . m 8.00 Les annonces sont reçue, au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 36 4 G et 3G8G Instant-are omnia ln Christ Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles E D I T i ON ¥ Crsp en l'as! »/kXrikXtfW On aura certainement remarqué l'unan mité avec laquelle en Amérique, aussi bie que partout en Europe, les Allemands sor Qualifiés de « Barbares ». Le terme est exac s'applique à merveille à cet ensemble c brutalité, de cruauté, de félonie dont 1 preuve vient de nous être donnée dans le d< chaînement de l'une des guerres les plus a frreuses, comme les plus injustifiées, doi l'histoire aura à faire mention. Barbares! comme c'est bien cela. Es c savent rien; ils n'ont rien appris. En plei vingtième siècle, et au cœur d'e l'Europe, i ne sont encore qu'un camp militaire,la band des Germains d'autrefois pour qui tout 1' déal et les moyens d'actions se résumer dans la lutte par les armes. Bismark proclamait naguère que « la fore prime le droit », et le kronprinz, en une o> casion toute récente, affirmait que « l:aven: est au glaive». Double et grossière erreur Non, la force ne prime pas le droit, ma il faut, au contraire, qu'elle soit mise à so service. Non, l'avenir n'est pas au glaiv» mais à la pensée, à la science, à l'art, a travail, à 1 entr'aide. En dehors de cela ai cune civilisation n'est possible. Les peuple: en fait, n'existent pas pour se combattr< mais pour s'avancer dans la voie du progrè: Ce n'est pas, et loin de là, mie nous voi lions dire du mal de î'épée. Bien au cor traire, nous croyons qu'elle aura, jusqu'à 1 fin, sa place marquée dans le monde où il aura toujours des torts à redresser et de causes sacrées à défendre. L'état militair comporte des vertus magnifiques dont 1 preuve vient de nous être donnée, avec u sublime héroïsme, par les nôtres. Que pou former des hommes cet état soit une écol incomparable, qui le nierait1? Mais il faut que I'épée soit loyale et qu'ell repose en des mains sages qui ne la tireraien qu'à bon escient. Dans les sociétés civilisée son intervention ne peut constituer une pei pétuelle menace. Par ailleurs, de cette me nace, découle nécessairement et implacable ment la folie des armements illimités, caus de ruine et de continuel malaise. C'est dan ce cauchemar que l'Allemagne nous fait v vre depuis des années, et cette conceptio rétrograde du rôle politique, économique e social à jouer par une grande puissance 1 rend absolument incapable de devenir, corr me elle l'envie orgueilleusement depuis lon£ temps, la maîtresse et la conductrice de l'Ev rope. Héritières directes de la Grèce et de Rom les nations latines, et la France particulière ment, ont reçu la mission de promouvoir dan le monde les idées généreuses, délicates e aobles ; la culture intellectuelle,tous les prir cipes d'une civilisation supérieure. Cet nér: tage ne peut souffrir de diminution. Te-ïl qu'elle se présente à nous, la vie modeim en cet ensemble magnifique que lui font se industries ,ses géniales découvertes, son ir lassable poursuite d'un état toujours mei! leur et plus équitable, cette vie ne saurai tolérer l'irruption hasardeuse et prête à de border à tout instant, de la soldatesque L'heure n'est plus aux Barbares. Ainsi qu'on l'a tant répété, il s'est trouv que pour les repousser nous ayons été, nou Belges, les ouvriers de la première heure. O disait autrefois : les gestes de Dieu par le Francs. A cette heure il faudrait ajoute] nous en avons la ferme espérance : et par le nations coalisées pour vaincre un ennemi qv les a beaucoup trompées et beaucoup fai souffrir. Oui. vraiment, notre confiance en un pre videntiel avenir est invincible et, en atter dant la paix reconquise, notre part est er viable. Quelqu'un dont l'âme est pourtan pacifique me disait tout à l'heure : Ah! s' n'y avait les douleurs ! C'est beau, la guerre Oui, c'est beau, et grand, et genéreux. E celle-ci que nous n'avons ni désirée ni chei chée mais que nous acceptons d'un cœur vai] lant aura fait mieux encore que de nous rè vêler au monde, elle nous aura révélés ; nous-mêmes. Avis aux Be/ges des provinces envahiei Le ministre de l'intérieur prie tous les jour naux de reproduire l'avis suivant. Il y précis la conduite qu'au nom de la patrie, il demand à tous les civils de tenir, pour le bien de tous en vue de notre bon renom devant l'étranger qui nous admire. Les Belges civils des provinces envahies son priés : De ne pas combattre ; De ne proférer ni injures ni menaces ; De se tenir à l'intérieur et de fermer le fenêtres, afin qu'on ne puisse dire qu'il y ; eu provocation ; Si nos soldats occupent, pour se défendre une maison ou un hameau isolé, de l'évacuer afin qu'on ne puisse dire que les civils on tiré ; L'acte de violence commis par un seul ci vil serait un véritable crime que la loi puni d|arrestation et condamne,car il pourrait ser vir de prétexte à une répression sanglante au pillage et au massacre de la populatioi innocente, des femmes et des enfants. Les commandants de provincf »>f<0>J<«- Flandre occidentale : Général major Etienne Flandre orientale : Général-major Lauwers Anvers : Lieutenant général Gobeaux. Brabant : Lieutenant général Clooten. Hainaut : Lieutenant général Houbion. Namur : Colonel Delvaux de Fenie. Limbourg : Général-major De Schepper. AVIS AU PUBLIC Le public ne doit pas s'alarmer s'il con state une certaine perturbation dans 1; remise des correspondances cela tient uni quement à la situation troublée des trans ports. Quelques ambulants ont dû êtr supprimés et le triage des lettres doit s faire dans des locaux où il ne se fait pa régulièrement. Il y aura dans ces condi tions pendant quelques jours, des retard inévitables. PENDANT f Mobilisation français! , Notes et impressions d'un parisiei n tt (De notre correspondant) e ^ Paris, le 7 août 1914. a Paris a appris avec une admiration no: î- dissimulée la magnifique résistance de i- Belges. Comme par enchantement, les fené it très déjà pavoisees aux couleurs françaises russes et anglaises, se sont ornées des troi e couleurs de nos vaillants voisins du nord. Le n parisiennes les épinglent à leur corsage, ce s couleurs qui viennent d'être teintes, à Liège e d'un si noole sang. i- Si cette guerre de géants a débuté chez no t ennemis par d'odieux massacres et des incen dies, chez nous elle semble avoir, d'un cou] e de baguette magique, réveillé la Belle ai bois dormant. Un idéal qu'on croyait obs r curci brille plus clair, plus rayonnant qu< ! jamais. s Déjà plus de deux millions d'hommes on n été touchés par la mobilisation. Or, hier soir î, à minuit, on nous communiquait, au minis u tère de la guerre, la note suivante : i- « Pendant les cinq premiers jours de 1j 5, mobilisation le service chargé de suivre le >, cas d'insoumission et les délits susceptible î. de se produire à l'occasion de la mobilisa i- tion n'ont pas eu à agir une seule fois. » i- Que j'aime la concision de cette petit* a note, et combien elle est éloquente ! y Dans la gare Montparnasse, j'ai rencontré s mercredi, un groupe de 200 déserteurs fran e çais qui rentraient de Belgique. Tous étaien a accourus pour réparer leur faute avant menu n que l'amnistie eût été votée par le Parle r ment. e Je dois rendre cette justice au ministèn Viviani qu'il tient noblement sa promess* e d'agir toujours en gouvernement de la Dé t fense nationale. Il est pénétré de oette vérit< s que seules méritent la victoire les armées oi ■- palpite « cette âme supérieure faite de toute; i- les âmes trempées dans la foi divine et na : tionale ». Non seulement, il a envoyé à no: e armées des aumôniers plus nombreux que m s le prévoyait le décret de 1913, mais il vîen - de leur donner un aumônier chef dont le zèl< n apostolique et le patriotisme sont au-dessu: t de tout eloge. Nul choix ne pouvait être plu; i heureux que celui du coadjuteur de l'évêqu< - de Nancy, Mgr Ruch. Ajoutons qu'il est jeune encore, puisqu'il n'a pas quarante ans. Se* forces physiques seront donc à la hauteur d( la tâche immense qui lui est dévolue. e Le gouvernement vient, d'autre part, de i- constituer une grande commission national* s chargée d'étudier les problèmes d'ordre ad t ministratif et économique dont la solutior - doit être dégagée sans délai pour la sauve - garde des intérêts matériels et moraux d\ pays. Oti e. <, iei-iyux <ï«-> r^m-.r panu s,ob membres le comte Albert de Mun à côt<! s de MM. Léon Bourgeois, Briand, Ribot, Del - cassé, Millerand et Sembat. Comme nos - luttes politiques nous semblent déjà loin, e t combien elles nous apparaissent mesquines Cependant que la mobilisation continue dans l'ordre le plus parfait, Paris reprem peu à peu ses habitudes et s'adapte au nou é vel état de choses. s Dans la journée, un habitant de la Lune -j qui tomberait sur les boulevards pourrait, è s voir les fenêtres pavoisées et l'animation d< la foule calme et presque gaie, se croire dam s une ville en fête. Il ne manque aux grande? i voies de la capitale que ses autobus familiers t qui sont partis pour la guerre. Mais l'inces sant va et vient de militaires de toutes arme: . jette une note pittoresque. La crise monétaire qui avait sévi, les pre-. miers jours, a été presque complètement en t rayée par la mise en circulation des coupon: 1 de 20 francs et de 5 francs. Les pièces de cinq sous recommencent à sortir des bas de t laine, et ce n'est plus un problème insoluble . que ae changer un billet de cent francs. L< . préfet de police vient d'ailleurs de faire ap . poser une affiche qui, je n'en doute pas l achèvera de persuader les commerçants qu'il; doivent se prêter, dans la plus large mesure possible, au change de la monnaie reçue er payement. Certes, M. Hennion fait ^ avanl tout appel à leur patriotisme, mais il joint è la persuasion une pointe de menace. Il in voque «l'intérêt supérieur de l'ordre public que ces difficultés pourraient compromettre ^ gravement ». Les commerçants comprennent à demi-mot. Les moyens de transport commencent à se régulariser. Le Métro et le Nord-Sud fonc-" tiennent, sur les trois quarts des lignes, en l viron douze heures par jour. Les femmes des ; employés ont remplacé leurs maris partis ' pour la frontière. Les communications avec ' la banlieue et la (grande banlieue se réorga t nisent peu à peu; elles sont déjà relativement satisfaisantes. Quant aux vivres, les Halles les fournissent abondamment et à bon compte. Le poisson 5 et les fruits sont même tombés à des prix l inconnus avant la guerre. Cela tient, sans doute, à ce que les Parisiens consomment les conserves et les légumes secs achetés en grande quantité dès le début de la crise. [ Le préfet de la Seine, cédant d'ailleurs aux sollicitations des instituteurs et des institutrices, a eu la bonne idée de rouvrir les écoles |. maternelles et les écoles primaires. Ainsi les enfants ne vagabonderont plus dans la rue, et la mère, en l'absence du père, sera secondée | par l'instituteur. Un peu dans tous les quartiers, le commerce e tl'industrie tendent à reprendre avec des moyens de fortune. Combien de commer-\ çants ont dû fermer faute de personnel, et > combien d'employés, d'ouvriers et d'ouvrières sont sans travail parce que le commerce ou l'industrie qui les faisait vivre sont ' momentanément paralysés! Il s'agit de met-' tre en relation ceux-ci avec ceux-là. Aussi des initiatives intelligentes ont-elles improvisé d'éphémères bureaux de placement qui centralisent ces offres et ces demandes. Ce qui paraît le plus contrarier les Parisiens, c'est la fermeture des cafés à 8 heures. • Avouez que c'est bien gênant pour le pauvre journaliste qui est obligé de courir à travers 1 la ville jusqu'à 1 heure du matin. I Chacun supporte d'ailleurs avec une parfaite bonne humeur des petites misères qui malgré l'ingéniosité des particuliers et l'énergie intelligente des pouvoirs publics, sont lf ■ conséquence inévitable de la mobilisation 'ei l de l'état de siège. A. Vlrey. : Le temps qu'il lait... et celui qu'il fera ; Le vent est faible d'entre N.-E. et E. sui nos contrées, où la température est compris* entre 13° et 15°. 5 Prévisions : Vent N. à E., faible ou mo déré ; orageux* APPEL , aux catholiques belges S. E. le Cardinal Mercier, archevêque de Lj Malices, vient d'adresser au clergé du diocèse une lettre contenant, outre des indications pratiques, ce passage d'intérêt général : Redoublons de piété et de zèle, mes chers confrères. i L'héroïsme soulève la nation. Aseocions-s«nous de notre mieux à cet élan. Prions, fai - sons pénitence. Jeûnons, recommandons le ,Hjeûne aux familles chrétiennes, au moins un s » jour de la semaine, le vendredi par exemple, s Encourageons les fidèles à rendre leurs s i consciences plus pures, leurs mœurs plus , j graves, afin qu'il plaise au Seigneur de bénir encore la clairvoyance de nos chefs et la vail-3 lance de nos soldats. 3 « Seigneur, mon âme monte vers Toi. x » Mon Dieu, en Toi est ma confiance, et je . n'aurai pas à en rougir. ^ » Ne permets pas que mes ennemis se j moquent de moi : ceux qui tous attendent de t ' Toi le salut ne seront pomt frustrés. » l « Ad te, Domine, levavi animcùm meam. >» Deus meus, in te confido, non erubes-cam.» Ne irrideant me inimici mei : etenim \ universi qui sustinent te, non confunden-' tur. » (1) Au jc>ur de la glorieuse libération de notre î territoire, nous saurons donner au Sacr'■ Cœur de Jésus, à la très sainte "Vierge et à > saint Joseph un témoignage public de notre ■ reconnaissance. Vous en prendrez tous, avec t, nous, dès aujourd'hui, l'engagement. î Je vous reste uni, chers confrères, dans les - sentiments de la plus étroite dilection. ï t D. J. card. MERCIER, > Arch. de Malines. i P.-S. Les familles qui hébergent des mili-'x ) taires, de3 ambulanciers, des hommes de cor-, vée ; les enfants des familles mises en dé-' tresse par la mobilisation sont dispensés de , la loi cfe l'abstinence. ' Nous dispensons de la loi du repos domini-! cal les personnes occupées aux ouvrages de ! la défense de la position d'Anvers, j MM. les curés des grandes villes sont priés J de vouloir distribuer la Sainte Communion, ' dès 5 heures du matin, à l'intention des pev-; sonnes pieuses et charitables qui ont à rem-^ plir un service trète matinal auprès de nos | valeureux soldats blessés. t D. J. (1) x*s. XXIV. 1-3. ->—oAc»—< Les Allemands '< à Neufchâteau ' Nous avons reçu, samedi matin, une correspondance de Neufchâteau qui nous apporte d'intéressants renseignements. Par-5 tout, dans les environs de la petite ville ar-| dennaise, il y a des Français et des Alle-! mands. Ôe sont de petits détachements, des. | patrouilles de cavalerie se déplaçant avec ( ' i une grande rapidité et qui se font une guerre ^ d'embuscades acharnée. A Neufchâteau , même, les Allemands et les Français font tour à tour de brèves apparitions. Mardi les Allemands s'étaient emparés de la ville. Leur prise de possession s'était bornée à une com-, munication au bourgmestre et à l'enlèvement ' du drapeau belge qui flottait sur l'église et ' sur l'hôtel de ville. Les uhlans défilaient dans | les rues par petits pelotons, s'efforçant d'être : ; aimables et saluant les habitants. Ils allé-, ; rent camper au lieu dit « Père-Tchépé ». à| un kilomètre de la route de Libramont. Dans ! ! la soirée ils furent surpris par un détache-1 ' ment de dragons français et durent s'enfuir | en laissant six morts sur le terrain. Les Fran-| çais quittèrent la ville et les Allemands y revinrent le lendemain. Ils mirent leur mésaventure de la veille sur le compte des habitants qu'ils accusaient de les avoir trahis. Ils emmenèrent le bourgmestre prisonnier à leur campement. Ils l'y gardèrent jusqu'à 4 heures du matin et le relâchèrent en lui faisant des excuses. Dimanche passé un groupe de uhlans a saccagé la gare de Longlier, à deux kilomètres de Neufchâteau. Les Allemands ont brûlé le petit village de la Grande-Risière, près de Bercheux. Dans ce village ils avaient été rencontrés par un simple d'esprit, bien connu dans la région. Cet innocent, vêtu d'oripeaux voyants, croyait être le roi du Congo. Depuis de longues années il cheminait dans le pays de Neufchâteau, vendant des épingles, des lacets de bottine, etc. Les uhlans l'ont fusillé, ainsi que plusieurs paysans qui étaient intervenus auprès d'eux en faveur du pauvre fou. Puis ils ont mis le feu au village. Les aéroplanes survolent continuellement la région. Il y a quelques jours, un aviateur français atterrit à Longlier pour prendre de l'essence. Survint à l'improviste une patrouille de uhlans. Les cava.liers ennemis n'étaient plus qu'à cinquante mètres, quand le Français put reprendre son essor, sous une-pluie de balles qui ne l'atteignirent pas. La vie est très bon marché, les produits de la région devant être consommés sur place, toutes communications étant coupées. Contre les exploiteurs M. Berryer, ministre de l'intérieur, vient d'adresser la dépêche suivante à tous les bourgmestres du royaume : « En suite de Ha décision prise par diverses administrations communales, fixant à 32 cen-timent le prix du kilogramme net du pain, j'ai fait vérifier dans un grand nombre de boulangerie le poids des pains d'un demi-kilo et d'un kilo. Il a été constaté gue les pains des coopé-. ratives ont le poids exigé, mais que des pains fabriqués par des boulangers ne pèsent ^respectivement, ceux d'un demi-kilo, que 350 à 400 grammes et, ceux d'un kilo, que 800 à 850 grammes. » l'estime, monsieur le bourgmestre, qu'il conviendrait de mettre un terme à cette exploitation du consommateur, particulièrement en refusant de fournir la farine des dépôts com-1 munaux aux boulangers dont les pains ne possèdent pas poids voulu. » Le Ministre, i Paul BERRYER. « |Un merveilleux coup de filei Le chef de l'espionnage allemanc à Bruxelles a été arrêté On sait que la gendarmerie, secondée pai un certain nombre de nos concitoyens, < procédé à l'arrestation d'un grand nombri d'espions que l'Allemagne entretenait depui: quarante ans da,ns notre pays. Une des prin cipales arrestations a été celle d'un nommi Wôlfing, qui habitait avenue de l'Armée. Ai moment où la gendarmerie a pris sa maisor d'assaut, le gaillard était paisiblement oc cupé à rédiger un rapport au gouvernemen-allemand. L'homme avait dans sa poche ur browning. Une perquisition opérée dans l'im meuble a fait découvrir dans une « chemise ; un précieux carnet où étaient notés les nom! de huit espions qui étaient en rapport avec lui et ^ue l'on n'a eu que la peine d'allei cueillir a leur domicile. Veut-on un exemple de l'audace de ce* espions? On nous assure que l'on a arrête il y a deux ou trois jours un individu qui conduisait une automobile « Sunbeam » pa voisée aux couleurs anglaises et qui avait vu ses services agiréés récemment à la légation d'Angleterre. Le pseudo-chauffeur, qui n'était autre que le chef de l'espion'iiage allemand à Bruxel/les, avait pendant trois jours piloté dans nos rues rattaché militaire anglais et il était allé avec lui à la gfi.re du Nord recevoir des membres de l'état major anglais! Cet individu parlait l'amglais à merveille et inspirait toute confiant. Il a été dirigé sur Anvers. On a établi également que les fameuses affiches du « Bouillon Kub » émanaient de l'espionnage allemand. Elles portaient dams un angle des indications signalétiques qui devaient être extrêmement utiles aux troupes allemandes dans l'éventualité où elles seraient arrivées à Bruxelles sans coup férir. Pour l'entretien des enfants de nos miliciens Les princes Léopold et Charles visitent deux écoles Samedi matin.les princes Léopold et Charles ont visité deux des locaux scolaires dans lesquels est organisée l'assistance aux enfants de nos soldats : une école communale située rue Haute et l'école des Frères de la rue des Alexiens. ,j\u local de 11 :uc .H.iu-c, eu.; réïinis, assis devant leurs assiettes pleines de soupe fumante. Au moment où les petits princes, accompagnés du général Jungbluth et de M. Plas, entrent dans la salle, ils sont reçus par des battements de mains et de joyeuses acclamations. Il y avait là pour recevoir les visiteurs princiers M. Max, bourgmestre, et Mmes la duchesse d'Ursel, Henri Carton de Wiart et Paul Hymans. Les princes, très gentiment, font le tour des tables, adressent un mot affectueux aux enfants et, après une courte visite des locaux de l'établissement scolaire, regagnent leur auto poui se rendre à l'école libre Saint-Georges, de la rue des Alexiens. Au dehors, la nouvelle de leur présence s'est rapidement répandue, et de toutes les ruelles de ce quartier populaire des femmes et des enfants sont accourus pour acclamer les enfants de notre Roi. * * * Il était 11 h. 1/2 quand les deux petits princes sont arrivés rue des Alexiens. Ils se sont avancés entre deux haies d'enfants qu'encadraient les gymnastes de l'« Espérance ». Tandis que les petits drapeaux s'agitaient, deux cents voix clamaient la joie de cette visite. Il y avait là, parmi les notabilités, Mmes la duchesse d'Ursel, Henry Carton de Wiart, Paul Hymans, Poullet; MM. Wo-este,ministre d'Etat; Max, bourgmestre; le général Jungbluth; l'é-chcvin Jacquemain ; J. du Parc, Parmentier, F. Orban de Xivry, J. Gosée, etc. Un des enfants s'est avancé vers les jeunes princes et a dit son émotion reconnaissante et celle de ses condisciples. Et tous s'écrient avec lui « Vivent nos princes bien aimés! ». Après avoir signé le livre d'or de (l'Institut, .les visiteurs princiers parcourent la vaste salle et causent gentiment avec plusieurs des enfants. Ils se sont retirés au milieu de chaleureuses acclamations. + Lacavaleriealleniantle Le mot •« uhlan » a cessé d'avoir un sens spécifique : il désigne tant dans la presse que dans les récits des soldats et des habitants, tout cavalier allemand armé de la lance : or, toute la cavalerie allemande, même les cuij rassiers, sont armés de la lance. On a été jusqu'à dire que les uhlans étaient coiffés d'un bonnet de fourrure dominé par un pompon noir et blanc. En réalité, les cavaliers allemands ainsi coiffés sont des houzards. Les plus célèbres de ceux-ci sont les hou zards ae Brunswick ou de la Mort. Leur nom macabre ne leur vient pas du tout, comme on pourrait le croire, de quelque exploit célèbre où ils auraient fait carnage, mais.-bien d'un... vœu de piété filiale. A Valney, l'artillerie française fit de terribles trouées parmi l'infanterie prussienne et l'une des victimes fut te duc de Brusnwick. De douleur, son fils décida qu'il porterait désormais le deuil et que toute son armée imiterait son exemple. Les soldats brunswickois furent donc vêtus de noir et les hussards reçurent le titre de hussards de la Mort. On les vit à Waterloo où ils étaient coiffés d'un shako noir surmonté d'un tibia de métal argenté _ supportant le plumet de crin noir. Les cuirassiers français les sabrèrent sans pitié.Aujourd'hui, nous revoyons ces mêmes hussards,avec leurs têtes de mort et leurs tibias entrecroisés sur leur colback de fourrure; ils sont une fois encore taillés en pièces, mais ce sont nos guides, nos lanciers et nos chasseurs qui se chargent de la besogne. AVIS Les abonnés postaux qui changent de résidence sont invités à donner connaissance de leur nouvelle adresse, quelque: jours d'avance, au percepteur des postes de la localité QU'ILS QUITTENT. En «'adressant directement à l'éditeur, ils s'exposent à des retards dans la réalisation des mutations. t nos Aboonfis 1 ^ j 1 SAMEDI, 6 HEURES SOIR En vue d'éviter des indiscrétions dont les conséquences pourraient être graves, j i l'autorité militaire demande aux journaux * de ne plus publier chaque jour qu'une . seule édition et de la soumettre à une cen-'■ sure préventive. [ En conséquence, nous ne publierons ■ plus désormais que l'édition de minuit qui ' sera servie à tous nos a;bonnés. Flatteuse appréciation loi Un correspondant de guerre d'un grand journal anglais, qui a suivi les premiers engagements et qui a vu nos soldats au feu, a jugé ainsi, en termes singulièrement flatteurs, les qualités de nos fantassins : « J'ai suivi sept campagnes, a-t-il dit, dont la campagne de Mandchourie. Jamais je n'ai vu de fantassins se battre comme le fantassin belge. A mon sens, il n'y a que le fantassin japonnais qui puisse lui être comparé. » -0-4«<ï Dans les colonies allemandes Yoici quelques détails sur le raid anglais de Dar-es-Salaam, port de la colonie allemande et point d'attache de son chemin de fer vers la Tanganyika : Des soldats débarqués par deux croiseurs anglais détruisirent complètement la nouvelle station detélégraphie sans fil et prirent des dispositions pour rendre impossible toute communication avec les bateaux allemands. Les navires qui se trouvaient dans le port ont été démâtes et leur machinerie rendue inutilisable. Le dock flottant et un garde-côte ont été coulés. f > UN APPEL Nombre de Belges en sont encore à se ÇÎp.: j mander co qu'ils pmvcnt faire pour leur1 ' pays. Ils ont passé l'âge où l'on peut utilement s'engager à l'armée : celle-ci, en effet, • ne doit enrôler que des hommes jeunes et valides sous peine d'être entravée dans sa marche par les « traînards » et d'encombrer nos hôpitaux. Mais il y a une besogne militaire rude sans doute mais compatible avec l'âge de maturité : c'est la tâche dévolue en France à l'armée territoriale : garde des convois et des lignes de communications, des ponts et des ouvrages d'art. Cette tâche est actuellement assumée par les « gardes civiles » et, cà et là, par des bataillons mçbili- : sés des corps spéciaux de la garde civique, qui constituent l'armature de cet important service et sont indispensables là où une attaque est à craindre. C'est ainsi que le régi- : ment Reine Elisabeth (chasseurs volontaires : belges) de Bruxelles est? depuis dix jours, charge de la garde de la ligne d'eau de la 1 et de la surveillance des défilés et des ouvrages de , au loin de Bruxelles. Tous ces chasseurs remplissent vaillamment et joyeusement leur tâche cependant rude (12 à 13 heures de garde et de patrouille : par jour). Il y a parmi eux une majorité i d'hommes ayant atteint et dépassé la quarantaine. S'ils étaient plus nombreux, le ser- i vice serait beaucoup plus efficace encore et < ces chasseurs ne couraient pas risque d'être 1 à bout de forces après quelques semaines de campagne. 1 Cet appel sera-t-il entendu î + m 4* PournosBoyScouts Nous reproduisons volontiers l'appel sui- ' vant en le recommandant à la sympathie de nos lecteurs : « Il y a quinze jours, les Boy-Scouts de Bel 1 gique, section de Bruxelles, Baden-Powel Bel-gian Boy-Scouts, et l'Espérance disposaient environ de 1,500 à 2,000 scouts actifs. Actuellement, tous les Comités réunis ont un effectif ; de plus de quatre mille scouts. Ceux-ci sont répartis en cent vingt postes différents et assurent le service dans les mi- , nistères, hôpitaux, tramways, Maisons cenn-munales, services complètement désorganisés pàr suite de la mobilisation. Ils sont également d'un aide précieux dans les ambulances et à la Croix Rouge. Il est à noter cependant que, vu l'empressement mis à recruter nos divers scouts, nous avons admis dans le grand nombre quelques jeunes gens qui, paraît-il, se laissent aller à des gamineries. Nous serions très reconnaissants aux personnes qui constateraient certains faits graves de nous les signaler. En dehors de ces quelques unités flottantes, nous ne recevons que des louanges des services rendus par nos scouts. Nous tenons à la disposition des personnes désireuses de s'en assurer, des milliers de lettres reconnaissant le dévouement de ceux-ci. N'oublions pas non plus de signaler que nos Scouts infatigables ont recueilli par leurs collectes plus de 10,OCX) francs déjà pour distribuer en partie aux familles des soldats sous les drapeaux et à-la Croix Rouge. Nous supplions l'indulgence des parents pour leurs enfants de 12 à 16 ans et nous leur demandons paternellement de nous.aider à créer un noyau de jeunes gens dignes de notre pays que nous aimons par-dessus tout. L'ETAT MAJOR DES BOY-SCOUTS Pour les Baden Powel Belgian Boy Scouts, les Scouts de Belgique, l'Espérance, les Cadets Eclaireurs d'Ixelles, les Bienfaiteurs, les Eclaireurs Belges, etc. J. Corbisier, chef scout des B. P. B. B. S. ; Hayoit, président des Boy Scouts de Belgique, comte de Ribaucourt de l'Espérance, F. Puis-sant-Beyens des Cadets Eclaireurs d'Ixelles,etc. Local Patria, rue du Marais. Revenant sur une décision antérieure et vu le beau résultat obtenu, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles autorise les civils à collecter pour les Boy Scouts au profit des familles des réservistes Nous faisons appel au dévouement de chacun et pour collecter et pour vendre les cartes I dispensant des collectes. f S'adresser, 8, rue des Boiteux La situation -—»o«— Tes renseignements publiés ci-dessous nous sont communiqués par le grand état-major de Varmée belge ou par le ministère de la guerre, et sont par conséquent OFFICIELS.La nuit a été calme SAMEDI, MIDI. Il résulte des renseignements de l'état- major qu'il ne s'est rien passé cette nuit. ; Le paiement des réquisitions d'automobiles lOc « Les vérifications nécessaires pour les nombreuses réquisitions d'automobiles n'étant pas terminées, il ne sera pas possible de commencer, dès lundi prochain, le paiement des bons n" 32 ainsi que des reçus n° 11 ou Wbis qui en tiennent lieu. La date sera annoncée ultérieurement. Non-combattants retournons au travail Extrayons d'un article de Maurice Barrés, dans Y Echo de Paris ces sages réflexions adressées aux Français, mais dont nous, Belges, nous pouvons et devons faire largement notre profit : Nous, les non-combattants, nous que notre âge empêche de partir ou du moins d'être immédiatement convoqués ou acceptés, que pouvons-nous faire pour la patrie et pour les combattants? Je vais vous le dire. Il faut que nous reprenions notre labeur ordinaire jusqu'au jour d'aller prendre le fusil. Nous supplions les commerçants et les industriels ae se remettre au travail. L'arrêt du labeur civil conduit directement à une misère prompte et grave des milliers d'hommes et de femmes privés de leurs salaires. — Vous voulez de l'argent, en voici! Vous voulez mon concours, je vous l'offre! Ainsi parlent dos milliers de gens de ion ne volante. Qu'ils me permet ten de leur dire le résultat de mes réflexions et de mes expériences, depuis dix jours qu'avec tant l'autres je suis l'effort d'organisation des diverses commissions et l'effort de générosité de mon arrondissement et de la France. La première générosité et la première'organisation serait que les industriels et commerçants non mobilisés essayent de continuer, de reprendre le travail avec les éléments qui restent et de payer la main-d'œuvre puisque déjà ils peuvent obtenir es retraits d'argent nécessaires -à ces paie-nents.Beaucoup d'industriels l'ont ainsi compris. Il faut que ce mouvement s'étende. Ce n'est pas le travail qui manque. Il y a ■eulement un désarroi trop naturel et mo-nentané.Remettons-nous le plus tôt possible à noie labeur ordinaire. C'est la manière de serai les combattants, si nous devons ajourner de les rejoindre. Chassons l'oisiveté. Elle îous apporterait la misère avec son cortège îéfaste; elle est mauvaise conseillère. Au Doint de vue militaire même, la reprise des iffaires serait d'excellent effet.Elle ferait une diversion pour nos esprits excités par le nanque de nouvelles et dont il est nécessaire ju'ils ne s'échauffent ni ne s'irriterlt. Une certaine insensibilité de l'opinion publique ;erait bonne (j'exagère ma pensée) pour per-nettre la réalisation du plan qui sauvera la France. Il faut que notre nation sache accep-;er un utile silence, parfois bien angoissant ; qu'elle supporte, s'il y a lieu, der batailles ndécises, voire des échecs, au bout desquels irrivera toujours l'épuisement de l'Allemagne affamée. Non-combattants, votre devoir immédiat, ;'est de retourner au travail. Employeurs, /ous servirez la France en rouvrant vos maisons, où dans vos cadres diminués entreront-;eux dont le métier par ailleurs est devenu mpossible. Ville, Etat, gouvernement, une ois la mobilisation militaire réglée, donnez /os soins urgents à la reprise de ce qu'on Dourra de commerce et d'industrie. Le « Peuple » a donné les mêmes conseils ians son numéro de samedi et nous nous y issocions volontiers : « Il faut avoir la bravoure du labeur quotidien; il faut à l'accomplissement de la besogne régulière apporter l'orgueil de la vigi-ance, de la discipline et de la ponctualité. Quiconque ne participe pas directement, les irmes à la main, au salut 'du pays, doit coopérer, du moins, à la défense du marché national. Il y va du ravitaillement du peuple comme des troupes; il y va de nos destinées indus-.rielles et commerciales. Usiniers, si vous êtes en état d'activer votro outillage et de garder votre personnel, vous n'avez pas le droit de fermer les fabriques et [es chantiers. Ouvriers, si votre poste n'est pas sous les drapeaux, il est près de vos machines. Nul ne peut se croiser les bras quand le fer et le feu menacent le sol natal et le patrimoine commun. Ce n'est pas assez d'être stoîque et courageux, il faut être diligent et prévoyant. La famine nous sera certainement ép?rgnee; c'est entendu; mais la crise du renchérissement des vivres nous viendra fatalement étreindre si nous ne parvenons pas à faire, la part du désastre et à maintenir et sauvegarder jusqu'à la dernière minute notre activité éco nomique. Pas de calculs égoïstes en haut, pas de coupables défections en bas ! Quiconque ne combat point, doit travailler. Quand la patrie est en danger, la pire honte et la plus vile trahison ne serait-oe pas de demeurer un propre-à-rien ou un rien qui vaille.» l_E XXe SIÈCUE est lu pour RUBHIQUE 8POKTIVE comme pour ses INFORMATIONS Eï SES ARTICLES POLITIQUES

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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