Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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03 January 1916
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s.n. 1916, 03 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hd7np1xk53/
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IE V ¥ CIÈPIE Lu AÂ uluulib ,»wWIII Il» RÉDACTION ^ADMINISTRATION ÎEtn nu de la Boires — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n114,05 Direciew : FERMD HSURA7 Ventes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées a8u',riie de la Bourse,Le Havre• LONDON OFFICE: 21, Pan ton Street (Leicester Square s,w). ABONNEMENTS Frano» 2 fr. 50 par mots, i> 7 fr. 50 par trimost*® Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. • .... 7 sh. 8 d. par trlmeetpe Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre. Autre» pays.. 3 fr. » par mois. • •• S fr. » par trlmestf« PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dujourntl *j H&vre ou k Londres Annonces 4' pages Ofr. 40 la ligne Petltesannonces4* page: 0fr.30lallg«# Les petites annonces sont également-reçues à la Société Européenne de publim cité, 4o, ruede La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien beige paraissant ou Havre lll Ëîil 11 ÎIÈ I Jj« IIWVWMU er Les malheureux que le devoir profession- clc iiel oblige à lire les publications allemandes l'a ont tous fait cette constatation : il n'est l'e ipooir ainsi dire pas un boche, fonctionnaire, ce militaire, espion ou journaliste qui, écrivant £€ 4e Belgique à son journal ou à une revue Q, d'Outre-Ethin, ne se lamente abondamment sur la dureté de cœur et sur l'aveuglement si, du peuple belge. Parole d'honneur, à pren- la <dire au mot ces plumigères, ce sont eux les ne victimes, et ce sont les neiges les bourreaux. ' ; Voilà seize mois qu'ils nous oppriment,qu ils nous rançonnent, qu'ils nous déciment la Qu'est-ce qu'il leur faut donc de plus ? Est- a ce qu'il v a une de nos villes ou un de nos Sc ■villages,exception faiite pour les cantons fia- pi marS que borde l'Yser et que défend notre ce armée, qui ait échappé à leurs exactions ? y* Ils ont emmené nos chevaux et- notre bétail, y< ééménagé nos pianos, collectionné nos pen- tr ■dules, envoyé en Allemagne des wagons et •des wagons de butin. Ils se lamentent cepen- Sé dan.t. Ils se plaignent que lès Belges ne les p< aiment pas, que leurs avances et leurs girà- v< ces, aussi légères que les risettes d'un ours de ménagerie, sont dédaignés de notre .peu- v pie. Les ouvriers belges aiment mieux souffrir la fairn et la captivité que de travailler n pour les Allemands ; les industriels belges ^ s'obstinent à fermer leurs usines ; quand -Je kamerad Wilhelm Vogel leur a tendu n l'appau de ses affaires financières, les flnajtt-lâers belges lui ont tourné le dos comme font c dans les tramways à Bruxelles, à Anvers et j à Gand, les femmes à qui les officiers prus- c siens offrent leurs places et leurs sourires. ^ A-t-on idée d'un peuple aussi borné ? Depuis ^ que le monde est monde,'1- on n'a jamais vu s 'un. vainqueur mendier de la sorte la faveur ç de son captif. Les Allemands ne compren- f net pas. Dans leurs journaux, ils (prennent ^ le ciel et la terre à témoins de l'injustice et T de l'entêtement des Belges, mettant ainsi c l'inévitable note comique dans 1a. tragédie ^ «dont notre pays a été, de leur chef, le méci- a tre et la victime. s Dans la Vossisclve Zeliung du 23 décem- :à brie, M. JoiLius Wertiheimer se lamente à € Oui tout seul plus haut et plus fort que tous i les Boches d'écrire ensemble. Encore un (i: (peu, il demanderait, non pas les palmes du t martyre,non pas même la croix die fer,ma as ( & tout le moins- une augmentation d'appoi-n- i fomente em compensation dies tourments l qu'il subit chaque jour dans ralfrcuse et t ."barbare contrée où l'obligent à résider, depuis l'entrée des Allemands à Bruxelles, • »es foracitioms de directeur des services de c la cemsiure. Les gémissement d'Ovide, j ©xfflié dans, la froidle Se-ythie, où il ne touchait pas d'appointements, n'étaient pas ipluis cmeiIs... * * * M. Juite Werthe-imer n'est pas un, in-oaanm pour nos lecteurs. Nous nous souvenons d avoir dessiné à leur intention, il y c a deux ou trois mois, le portrait de ce Prussien de Prusse, carré, roux, hirsute, fagoté t et féroce, qnni représentait parfaitement — soyons juste !.— avant la guerre, la Vos- 1 sisclie Zeitung à Bruxelles. Rentré dbans t moire capitale dans les fourgons du vain- < iqueur, il a réussi, plus heureux que feu s iM. Cardinal, à se faire nommer inspecteur <■ de l'esprit. des populations. Il officie dans ; 'les bureaux de la censure,, un oravon dans < «ud^ maiin, une chc^oe à. portée de.l'autre, et 1 juin factionnaire à la. porte. H est la terreur < des honnêtes gens et la consolation des co- < crains et des traces. Sans doute "ses fonc- ( lions luà laissent des loisirs, et c'est à quoi 1 nous devons son homélie du 23 décembre, 1 témoig'na%fe iinvolonitaire mais admirable ' — soyons toujours juste ! — de l'indomp- ' table résistance dui peuple b&ge opprimé et -de i'ipin'telligence souveraine de nos mal- 3 très provisoires. • Négligeons les plaisanteries ostragothi-ques de M. Julius Wertheimer sur l'impé- i oundosité du gouvernement du Havre obligé, j aseure-tr-ilj de diminuer le nombre des mi- t Bistres et l'effectif des fonctionnaires. Ces 1 facéties de cambrioleur gonflé et paré des ] fruits de son butin à l'adresse du trop ( confiant honnête h»mme réduit à la pau- 1 vreté par le succès de son coup de main ] îi'aïu^menfceront pas dams le monde la repu» * tatàon de la délicatesse allemande. Tout le , monde d'ailleurs sait que ce substantif, ] Oi|t.re-Rhin«, désigne exclusivement une certaine charcuterie... Négligeons les... ( delicatessen de M. J ulius Wertheimer et ] v.emKMifi-en tout de suite au tableau qu'il fait, ] pour les lecteurs de ta- Vossische Zçitung, \ do l'état d'àme du peuple belge. Il faudrait . des images plus riantes, on va s'en rendre j compte, pour consoler ces malheureux du j pain K. K., des jeunes hebdomadaires et du \ ■prix de la saucisse qui atteint, paraît-il, jusqu'à sept marks le mètre. L'inspecteur allemand de l'esprit public en Belg que commence par déclarer que si i iM de Broqueviîle, chef du gouvernement ^ belge, a jadis joui, dans notre "pays, d'une oertaiiiie considération^ ce temps est bien passé. « Dans les milieux belges intelligents écrit-il, le président du Conseil Ae. Broqueitille a perdu complètement, depuis plusieurs mois, la considération dont il jouissait. » Eh bien, M. Juiïuç Wertheimer île nous croira peuit-ètre pas. Mais nous nous sentons disposé à le croire sur parole. Il n'est que de s'entendre. Les milieux intelligents, dans sa pensée, s'il est permis de s'exprimer ainsi, ce sont,, ce ne peuvent être que ceux où souffle, en même temps que le «diâcouraiîîen'ient, la trahison. Si ces foyers de pestilence sont nombreux, M. Juliius WeH.'heimer va nous le dire 1/ud-même, sans se douter le moins du monde, Be pauvre diable., que la deuxième partie de sa lettre détruit, tout l'effet de la première. L^s obligations de là confraternité ne peuvent aller . jusqu'à nous interdire de penser que la kom- manidJanitur plaae bien mal son argent... *** Donc, vous avez bien lu, le chef du gouvernement e t le giouvernement lui-m ôme ont perdu, foi de Wertheimer, la considération des milieux intelligents. Comment se fait-il alors qu'on ne trouve personne, dans le monde politique belge, qui veui'ile usurper le pouvoir de ces ministres exilés et d.éconsidérés ? Non, personne. Les tentateurs, du côté allemand, n'ont pas manqué. Bt il! y a lieu die supposer que la prime dé-pas&ctôt] trente deniers. Pas un Judas, pas h uo seul, ne s'est trouvé, pourtant, dans toute l'étendue des neuf provinces. Et c'est ce qui fait le désespoir de M. Juilius Wer-theiimer, qui exhaie sa fureur dans les y ligues afc-dessous1 : « Les ordres secrets que les ministres envoient ^ en Belgique ne sont plus suivis et l'on cherche ' des hommes nouveaux qui pourraient préparer i l'avenir, mais on ne trouve pas ces hommes *■>' , l'on doit avouèr que même les personnes qui connaissent le mieux la Belgique sont étonnées de constater combien peu se trouvent en bel-1 gique des hommes courageux et qui voient clair. ' ôn a parlé récemment de la formation d'ua s ' parti nouveau et l'on a prononcé à. cette occa-' sion le nom d'un sénateur qui appartenait avant ■ la guerre au parti catholique indépendant. c*î ' ; nouveau parti devait représenter ce principe qu'à | l'avenir la Belgique, si elle voulait continuer . «l'exister, serait forcée de s'unir à l'un des ga*ou-5 pes des Puissances en tëurcpe. La aiîîiculie oe la constitution du parti s'est présentée lorsqu'on " a commencé à discuter a ouel groupe de Puis- > sances la Belgique devait s'unir. Beaucoup de • politiciens clairvoyants, mais qui n'ont pas le » courage d'exposer leurs vues en public, auraient ? déclaré qu'il ne peut s'agir que d'une union avec ' les Empires centraux et pour le moment on ne ' veut pas admettre pareille discussion. On ne trouve pas pour cela l'homme courageux quil ^ faudrait car l'espionnage et les dénonciations - sévissent dans une telle, mesure qu'on peut â 5 peine faire un pas sans êlre dénoncé par son . voisin et pourtant l'intérêt de la Betgique et de ; son industrie exigerait que l'avenir du pays soit 1 préparé. » ^ " Qu'est-ce que nous vous disdons ? Ne mériltent. en Belgique, les deux qjuau.fica-, lions de clairvoyance et courageux eue lies ^ citoyens persuadés, (comme l'est assuré- ^ 1 ment M- Julius#Wertheimer, que le salut et le bonheur de la Belgique résident uni- p] , quemeint dans une étroite alliance avec ^ ^ l'empire 'd'Allemagne. _ Malheureusenient, " ces hommes sont rarissimes. Le Diogène de j.T • la Vos sisclie Zeitung a usé à les chercher & 3 tourtes les lanternes dont l'avait généreu- xr 1 semen.t éclairé son gouwmteur général. r Cependant., il ne se décourage pas. Il nous ie " faut rendre hommage à sa pertmacite en- ej I tretenue, problablement, pair l'espoir d une G ^ ptrim'e. Cherchons encore, se dit^il, cher- g i ehons touijours ; il y a des hommes olair- e voyants en Belgique ; il faut qu'il v en ^ ■- aiit... Et le bonhomme d'expliquer son in- ^ succès et d'armer sa patience en racontant (( - à son public, ainsi qu'on, vient de le voir, -y ^ que l'espionnage et la terreur empêchent n, > l'élite de la Belgique de se déclarer pour ^ i une alllî-ance avec l'Austîx>-ASema^ne ! Ce 9f 1 trait est purement moilièresque. Mais la s Gazette de Vos s s'en doute-t-tflle ? Se doute- • «-elle qu'elle possède en Belgique un colla- S( ■ borateur capable de rivaliser avec l'immoi^ ^ t tel Poquelin ? le Ce n'est pas seulement contre les Belges a, , qui -se permettent de le troubler l'c^rer- 2 cice de sa profession en intimidant les Gane-, ions en herbe que M. Julius Wertheimer est - fâché. Le « XXe Siècle » aussi est l'objet, de s ses vitupérations. Nos articles sur les exten- g; 6ions territoriales l'ont transporté de colère. Il nous semble voir, d'ici, sa filasse carotte se dresser sur sa tête. « Il est vraiment re- - grettabie, s'écrie-Uii, que de la patrie ne ^ - parte pas un cri adresse à ces fantaiisistes : / c'est assez. » ^ Parfaitement, Wertheimer.cela est regret- é tabl'"- De la patrie, de la terre sacrée que ce t souille votre présence, votre voix est la scl- je - le, jusqu'à présent, qui nous ait dit de nous ™ s taire. Ce n'est "pas suffisant. D'autant que R cent voix nous ont crié de là-bas : « conti- ^ i muez ». Faut-il que les Belges du « XXe Siè- n, r cle » soient sûns de la victoire finale !... se n s sont dits les Belges opprimés en lisant nos n: s articles, qu'on se pas<se, à Bruxelles, de si [ main en main, à la barbe de votre police et d< r de vos espions. Nos articles ont entretenu 1'' et confirmé la foi de nos compatriotes. Nous 11 en étions certain. M. Wertheimer augmente notre certitude. S'il s'oublie dans nos gras' ^ pâturages, après la débâcle allemande, jus-q qu'à se laisser prendre par nos soldats vic-toraeux, nous le recommanderons à l'indul- ;t, gence du Conseil de guerre, parole d'hoh- 0 . neuiV.. c Le reste de son article ne mérite i- pas même un haussement d'épaules. Il raconte, figurez-vous, que deux membres ^ i- du gouvernement belge, que deux minis- vi s très, partisans de la paix voudraient avec s< s l'Allemagne après l'assaut de Liège vor ti ? draient' bien aujourd'hui encore, s'en sj tendis avec Berlin. Le 2'août, d'après lui, n la moitié des ministres y comprit M.J p Weste, conseillèrent de laisser passer les p ? Allemands. Mais le roi fit pencher la ôa- tr U lance. Stupides racontars, inventions a d ineptes. Nous ne les mentionnons que pi r, • P -• donner une idée de l'affolement où la rage w •t précipite cet auxiliaire du Gouverneur G---;i néral allemand. Parle-t-il comme un vain-Vrueuir «ranquillile dans sa possiessiijcm et sûr du lendemain ? Le lecteur réponira o e lui-même. Sa conquête est temporaire . ! u le sait, il le sent; elle n'est plus qu'une que,-" tion de jours. Forcé de rendre son buiin. ^ il voudrait, avant de r-s t-rer cliez lui, parter pied ou aile, conserver les « sou e- n Ç nirs, » garder quand cc ne serait qu Vl ?1 ombre d'espérance que tout n'est na.s : vi ^ entre Belges et Prussi eens. Tenons bon, ' - ci e nons fei*me, et il mendiera, demain, l'ol- lî II liance de notre peuple délivré. iT l~ Al'lons, l'année nouvelle s'annonce bîw P e Personne ne nous donnera de plus belles ;9t étrennes que Julius "Wertheimer. il g Ferdinand NEURAY. ?. — — s « Le tsar Nicolas feld-maréchal "e le »o« •s is Londres, 31 décembifc. — L'empereur de ls Russie, Nicolas II, amiral honoraire de la •e flotte britannique, est nommé fçld-maré- y •e olml de l'armée britannique par le roi. a 1_ c ,r * ç > d Le masque des chevaux r t- Pu « Sporting » : e r « Certains chevaux abrités, à toute proxi- * ^ mité (tes lignes, sont très exposés à sont- ls frir d€t5 émanations gazeuses fréquem- r- ment utilisées par l'ennemi. M. J. Lanusse, >t vétérinaire aux armées, depuis le début le i- la campagne, a trouvé la solution du pro- e 5. blèjne de leur protection. Le masque qu :l d i- a présenté a offert aux expériences touttiS j. -S Vient de paraître : Wer- Il Une nouvelle liste herclic g de prisonniers belges , clair. —•»——— l dii/i ç occa- Le premier fascicuïe de notre nouvelle liste de militaires belges prisonniers er [it™te Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESS E. Il contient, en 2« PAGES GRAND FOR c qu i MAT |es noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENTRE itinuer ' _ . , ; gTOU- LA LETTRE A ET D E T inclus. l'u'on Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contr< f1--uis- l'envoi de 8 fr. 60 EN UN BON POSTAL au bureau du journal, rue de la Bourse p£s le 28 ter, Le Havre. iraient Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Office nonVne 21, Panton Street (Leicester Square) London S. W. Joindre 6 PENCES. UJ1 »] Le Nouvel An »it AU MINISTERE DE LA GUERRE Ne «a- Aux nombreux officiers et fonctdonnairee fôs ministère de la Guerre qui, c<ha 'é- jxxir, assastewt à la cérémom. ^ du saiui au drapeau, si belle dans sa ami mi- plicité. s'étaient joints, le samedi 1™ ran rec (je nombreux personnages parmi les at> quels il faut noter MM. les ministre; de Jufies Renikin et Daviginon; le contre-amira ner p^alvj gouverneiùa- du Havre; Klobukowsk miiiista-e <ïo France; lei général de LaMe ?aî- mont; MM. de Paeuw, chef du cabinet cuvil 3US les commandants Biaise, Quintin, Dupo-n &11" et • Arendt, du cabinet du ministre de js iine Gueirre; 1e baron de GaiXfier, Cattoir, d< Bassonpdère, etc. .. . , , 3JT- Lorsque le drapeau a été bisse, le.cotone de Orunne, aux cris de u Vive la Belgi qiue 1 Vive le Roi ! », a ajouté ceux d ant j vive la Reine! Viye la Famille royale 0-ir, vive la France hospitalière 1 ». que le ent nombreux fonctionnaires et officiers pré c>ur sentis ont repris, d'une seule voix et d uj 9e seui cœur. la jj^s représentante du gouvernement d< République et de l'armés française S' '^a" sonst ensuite rendus auprès des membre loio cabinet, leur exprimant des voeux cha leureux qu'ils les ont pries de transmettr ^ a.u baron de Broquevifie. w- ECHANGE DE TELEGRAMMES - de Les ministres ont adressé samedi le téle ten- gramme suivant ; ottê « A Sa Majesté le Roi des Belges, La Paune. re_ Inébranlables dans leur résistance, notre \< nleureuse ai-mée et notre population opprime élèvent avec confiance leurs regards vers leu es • Souverain, dont le magnifique exemple ennan me le courage de l'une et soutient la constanc iret- <j0 l'autre. Interprètes de la fatrie entière ai que combat ou qui souffre, nous prions \ otre ,\u set- jesté de daigner agréer les vœux ardents qu aus nous formons pour Elle et pour la ïamill nul Royale à l'occasion du renouvellement de 1 ai 3Ui née, ainsi que l'hommage respectueux de notr . dévouement inaltérable. Nous inaugurons celt nouvelle année de lutte avec ics sentients.. qi ■ s.2 n'ont pas cessé de nous animer depuis le cou nos menceraent de nos épreuves, toujours aussi a-' de surés du triomphe de notre cause qui est ceu p pt de la iustice, toujours aussi ûdeles au culte o enu l'honneui* dont notre Roi est la vivante inca] ;f>n<î nation. întp de Broqueville, Carton de Wiart, Dî îrat' vignon, Beyens, Bw-ryer Poulle 3.ra Van de \'vvere, Helleputte, Hi jus- isegers, Hen m. » vie- . dul- D'autre part, les femmes de nos ministre ion- envoyaient à. la Reine une dépêche amt conçue : •+û « A Sa Majesté la Reine des Belges, La Pannj •îf Nous prions respectueusement N otre Majesi il d'agréer l'homme des vœux ardents que noi. >res formons pour Elle, pour Notre Auguste Souvi nis- rain et pour nos jeunes Princes bien-aimés a Lvec seuil de l'année nouvelle. Les femes des MJm fcres du Roi ont conscience uetre en cette occ< c'e-n sion les porrte-parole -fidèles de toutes les merf ! ®f et de toutes les épouses belges. Les yeux fixé \ur s 111* l'admirable modèle quest pour elles lei ^ ^ Reine, consolatrice des blessés, protectrice d. les petits enfants, inspiratrice du dévouement p. ù.j- triotique et des plu§ fortes vertus, elles attende! ons avec Votre Majesté, ple,ines de confiance dans pï^ridenol céleste, I^iibe de la délivrance et 1 qo-q restauration de la justice et du droit. Gé- Juliette Carton de Wiart. Hélène Di ain- vignon, Marguerite Beyens, Maj Berrvei-, Louise Helleputte, bmil: j (i? Hubert, Jeanne Segers, tmm Renkin. » . S. M. le Roi a fait la réponse suivante : ,, Je vous exprime, ainsi qu'à vos collègue: J '■ mes remerciements les plus SLn('^os,P^,ur f vœux et les sentiments oatriotiques dont vol vous êtes fait le clialeureux interprète. .1 appr ' • oie hautement votre indéfectible dé^oueirent Kl 13 Patrie et votre constant attachement à ne institutions nationales. La Heine se joint 4 m pour vous adresser nos meilleurs v.-pux de t»1 lf0' heur et affirmer notre inébranlable oonfianc dans l'avenir de la Belgique. ALBERT » 1- 'Le roi Albert a fait parvenir A M. le.pri sident de la République le télégramme eu vant : k Grand quartier général bel^< 31 décembre 1915. Monsieur Poincaré, président de la , c-jG République française, Pans, o la Veuillez recevoir, à l'occasion de la noi aré- veîie aamée, mes souhaits très sincère: ainsi que les vœux que je forme de toi cœur pour bonheur de la nation fra.i — çaise, la gloire les auecè» dp woldal dont, le constant héroïsme m'inspire l'acLm jv ration la plus profonde. Albert. » M. le président de la République a r-pondiu dans les termes ci-après : ^ « Paris, le 31 décembre 1915. em* Sa Majesté le roi des Belges, sse, Grand quartier général belge, t ^e Je remercie Votre -Majesté de ses vœu pro- et je la prie de recevoir ceux que je forna» pi ;] du fond du cœur, poui* Elle, pour Sa Mj uttïs jesté la Refne et pour la famiile royale. | doute pas, à la vaillante et loyale Belgique j l'éclatante réparation à laquelle elle a droit j et que tousi les Alliés considèrent comme j un des objets essentiels de'leuir action com-I mune. Raymond Poincaré. » —o— . Au nom du Sénat, le comte Goblet d'\l-. viella, vice-président de la Haute Assemblée . ministre d'Etat, a envoyé au Roi une adres-. se inspirée du plus haut patriotisme, dans ■ laquelle il dit notamment : : « L'année qui vient d'expirer n'a p<îs répondu . I1 ;P°f espérances. Mais elle n'a diminué ni notre • :,Ql a?,sx succ^s final, ni noti'e admiration j poiir 1 héroïsme de Voti-e Majesté et de notre t vaillante armée, pour l'endurance de nos conci-l tovens qui, depuis les plus humbles jusqu'aux i plus fortunés, tant dans l'exil, loin de leurs loyers dévastés, qu au sein de nos provinces en-j vaines et pressurées, gardent intacte la flamme de leur patriotisme et la certitude de la délivrance.J » Do même que chez tous nos Alliés, la con-; science de combattre pour une grande et noble i cause a fait taire les dissidences de politique, de - religion ef de race, ainsi, parmi nous, toute autre ^ considération s'efface devant la préoccupation de libérer, de venger et de relever la patrie, afin % qu elle sorte de cette terrible épreuve plus forte, ^ plus unie, plus prospère, plus influente dans les - conseils de l'Europe nouvelle. 3 » L'heure viendra et peut-être est-elle pro- - chaîne, où la patrie, enfin uelivrée d'un joug 3 odieux, rétablie dans la plénitude de son indépendance et récompensée de sa fidélité à la foi juré/4 pourra reprendre le cours normal de sa vie constitutionelle et de son activité économique sous l'égide d'un souverain qui. par son intrépidité, sa loyauté et son abnégation, aura conquis une place glorieuse parmi les libérateurs, non pas seulement de son royaume, mais encore de toute l'Europe menacée dans sa liberté et sa civilisation. » r * —O—' Au nom des journalistes belges, envers e lesquels les Souverains ont toujours mani-,l festé une si haute sympathie, notre confrère y Edmond Piatris, a envoyé au Roi le télé-e gramme suivant : c « Au nom de l'Association de la Presse belge, a je me permets d'adresser au Roi l'expression des vœux ardents de ses membres — vœx de santé t. pour le Roi, la Reine, les enfants royaux ; vœux de succès pour nos armées ! e « Que 1916 soit l'année du retour triomphal e dans une Belgique plus grande et plus belle, du Roi-soklat, défenseur de l'Honneur et du Droit ; de la Reine, si compatissant aux humbles • de notre vaillante armée, tous impatiemment atten-dus au pays ! » En réponse à ce télégramme, notre con frère a reçu dimanche la dépêche suivante : s « Le Roi est fort reconnaissant aux mem- ii bres de l'Association de la Presse belge de leur fidèle attachement. Il les félicite chaleureusement de leur ardent patriotisme. ). Général major BIEBUYCK, é aide de camp. » s ? Ces fMdes k ffjlsc? s £ on craint ln empoisonnement i- du sang. — l'empereur est alité it a Londres. — Les journaux publient des a dépêches disant que le kaiser est rentré ^ Berlin avec une éruption de furoncles viru-t. lents. Les médecins s'occupent d-'ècarter le e danger d'empoisonnement du sang. L'im-e pératrice soigne le kaiser qui est alité et a ne reçoit que certains hauts fonctionnaires. Le kaiser a cessé de travailler le soir parce qu'il est fiévreux ; il souffre d'une inflammation de la gorge et sa dépression physique est générale. tl est interdit de manifester devant le g palais pour ne pas troubler ie repos de L l'impérial malade. à Le kaiser ne pourra pas passer la re-is vue habituelle des trounes. le 1" janvier. " Des rumeurs de toutes sortes circulent '■ par" les Berlinois désappointés. B Obéissant à la suggestion de nombreuses autorités militaires, le kaiser a convoqué à Berlin, nour le 27 janvier, anniversaire de sa naissance, un grand conseil de guerre, auauel assisteront le comte i- Zeppelin, les maréchaux von Hindenburg, von Mackensen, von Sanders et d'autres . généraux ; i-1 y aura aussi un conseil na-'' val. UNE OPERATION !_ Le Daily Express reçoit de Genève Sa dépêche suivante : '1 « Le kaiser a suibi, mem-edi, à Berlin, une opération qui a tren réussi e;t qui a . beaucoup soulagé le malade. : « On ne fait toujours pas connaître la natuire du maL» , AU FRONT BELGË" »Otl luttes d'artillerie Actions d'artillerie assez violentes sur X front de l'Yser et sur le front de l'Yperlée >, Nos batteries ont réduit aux silence l'ar-i- tillerie adverse établie vers Merckem et dispersé un détachement d'infanterie vers rv Dm c0sjs&éi8 Donr la cotai Mp ai Hatic "Un de nos compatriotes nous écrit : « Le « XX» Siècle » a fait savoir dernièr ment^rbi et orbi, que l' « on n allait cré< une coopérative pour 4a colonie belge d Havre. La douane française, moyennai certaines conditions de contrôle très légil ' mes d'ailieure, ne percevrait pas de droi ■ sur les marchandises livrées à cet organi : me ; le ministre de la guerre avait perm ' à l'Intendance de lui livrer, au nrix coûtar les denrées qu'elle achète, en gros, pour l'a 5 niée. Cette nouvelle, faut-il le dire, avait cor ' blé de joie les « colons », surtout ceux q ont de petites bourses, et je ne serais co: tpedit par personmie en 'affirmant que c> ' derniers forment de loin la majorité. Hél'as comme sœur Anne, nous attendons toujou: et ne voyons rien venir. Le bruit a couru que cette création dépei î uniquement die quelques seigneurs de l'adn t nistrabion des finances, plus indemnisés q-î généreux. Sans dorjte n'est-ce ~u'un bwi . I Pour ma part, je n'en crois rien. Le probl I me à résoudre est d'une simplicité enfantin et je me refuse à supposer, un seul instai que des Belges puissent être à ce point ind lérents à l'infortune—-parfois k la détres — de leurs compatriotes, que la tourmen actuelle a contraints à se réfugier a l'étra ger. s" Qu'est-ce, au fond, que la coopérative q s l'on veut fonder ? Un «ngatnisme privé, i magasin d'é.piceries et merceries, à l'usa d"uiie collectivité déterminée, ayant à ^ tête un homme de confiance rétribué (un ge n tionnaire responsable), avec un personi: ■e restreint qfa' pourrait être, choisi, avec a i- torisation du Ministre de là Guerre, pan x les soldats réformés. s ' Le personnel et le magasin seraient ir tallés 'dans un local à louer ou un baraqi nient à construire, et la comptabilité seri vérifiée par un collège de commissaires < i- gouvernement, choisi parmi les fonction™ le res des divers .départements et appelé 'e faire rapport, mensuellement, de la qu* 'e tion, à la douane française. Chaque dépari 0 ment nommerait deira comfrnissaijies trava ° lant en groupe, dont le mandat expirerait a la fin de chaoue mois. Quant à la mise de fonds; elle serait nat >- referaient assurée ~ar dies consommaleu S eux-mêmes, puisqu'il s'agit d'une entl " prise privée. Il suffirait, pour cela, de cré il1 des actinns que l'on amortirait, insenstb: Jî ment, .au moyen d'un bénéfice modéré pi j, sur la marchandise. i- Ce n'est pas plus difficile, que ie vous 1 e 5, plique. 11 suffit, pour arriver rapidement : •s résultat désiré1, d'une once de cownr et d' :a centign'amme die bonne volonté. Serai» dit que la guerre a déprimé à ce point not haut personnel administratif ? Je n erras rien, je n'en veux rien croîre. •s Un expert comptable, i- . £ les faits du joui VA.V\AA/WVVV\A [| A Voccasi&n du nouvel an, le Kaiser x adressé à ses tvowpes de terre et ••• de rri une proclamation dent le ton résigné cc 1 tra-ste étrangement, avec -le- fracas des adn 'u ses impériales d'il u a 16 et 17 mois. L J soldats allemands v trouveront en pa« V5 exilier une allusion peu rassurante au b eus de l'Allemaqne el à la famine dont Alliés la menacmt « Leurs prniets ne ré i i sin-ont vas », dit simplement le Kaiser. • /WWWWWVW 3" D'après le Sunday Times, les célibat res de 23 à 27 ans qui ont accepté de s. "" vir, conformément au syslénie de vole tariat de lord Derby, seroril appelés 1"février. - On sait que les célibataires de 19 à ~ aais sont déjà convoqués pour le 20 janvi Il 1/ a dit tiraillement au sein du ca net Asquilli au sujet de la conscription, se peut que MM. Mac Kenna et Rum man démissionnent, à moins qu'on n'ai ve à un compromis ; sir John Simon, r 1 nistre de l'intérieur, o^osé par prirwive : tout système de conscription, n'a jylus i sisté aua séances du. Conseil depuis p !S sieurs jours et est considéré comme dém ^ siomiaire. 1- IVWAAAAA-WW» Le roi Pimre de Serbie s'est rendu à !. J Ionique, où il a été reçu avec les pl ^ grands égards pur les généraux alliés jï i les autorités grecques. M. Packilch et ses collègues, désirei de laisser toute liberté au prince réqe Alexandre dans les circonstances act.uell e lui ont offert leur démission. Celle-ci a i ie refusée, sauf celle du ministre de la guet qui est remplacé dans le cabinet par le i néral Begidar^Tetziich. VWWMWWWV ^ La maladie du roi de Grèce parait n'ê' pas uniquement du mal diplomatique, i annonce d'Athènes en effet que les prof, sewr~ allemands Strauss et Esselbe ita&flt attendus à Athènes, vendredi, pt ! faire une légère opération à l'auguste n » kLde- »o« ;s si- La seconde Chambre hollandaise a ad* té un projet de loi sur les fortifications Flesstnaue. Le ministre de la rruerre a < claré que le travail serait exécuté par usines Krupp, mais qu'il serait tenu con é- te des leçons de la guerre actuelle. WVWA/VWVWV1 La Douma rosse sera convoquée le a janvier (vieux style), soit le 4 février. E , s'occupera exclusivement de questions bi La gétaires. IWM/WWWW1 Les événements se précipitent en Chu On dit que le mouvement de révolte a f gné les provinces de VOuest. Li-Cbin3 ancien vice-roi des provinces de Yur et de Kouei-Tchéon,, est parti secrète* pour le Sud, où il sera proclamé, le Ie' le vier, président d-e la Confédération e Yturman. r- Ait nord, les - ît insurrection, et rs responsabilité, ni V 6 iSOTlil Iliil ir "■ ifca l Gûfflmasiquè oficid français ts Paris, dimanche 2 janvier, 15 heures. is EN CHAMPAGNE, notre artillerie lourdè L a exécuié au cows de la nuit un bombar-r" dement efficace sur des baraquements ennemis au nord de Rouconville et du bois du 5- Malmaison. jj Une attaque allemande à coups de gre-!- nadtes sur nos tranchées aux eiiviixms de >s, la roule de Tallure à Sommepy a été re-, i foulée. "s î ce QHS SERA U GUERRE : ï .inatofeRU: I -te wè Ss Ficteire" a dit Jurd Kitchener ie - LES RUSSES VONT DISPOSER 5 DE 7.000.000 DE SOLDATS ni dont 4.000.000 en première lipe S- ——no<c e- lit ' Inte-rviewié a Athènes par le corr-espon-lu ■ «iant du « Journal de Genève », (n° du 3Q îi- décembre) M. Balouhtchitch, ministre de à Serbie à AÛiènies, a fait d'intéressactas s- déclarations : e- — Notre armée, — a dit le ministre cl® il- Serbie, — forte de 250.000 hommes, se re- 6 formera à l'ait ri des hautes montagnes, couvertes de neiges, oùi'avance allemande u" sera brisée. Nos alliés poui^uivront leue rs concentration en Maoédoine grecque. e* D'ici peu de t^mps, iiûus associerons nos er efforts pour affranchir notre territoire. Je suis optimiste. L'armée ennstnie dea-ra 'ls bientôt envoyer des renforts aux points manacés <Jçs autres théâtres de la ffuerre, x" moins qu'elle ne s'engage en une équipée m ïan.tastique, pour la conquête de l'Egypte !.. '}} Lisez les communiqués autrichiens : de "" grandes inquiétudes transpercent entre leurs lignes. L'année nouvelle nous appor-?n- tera de grands changements. !s faits certains, sur queMes promesses s'appuie votre optimisme ? — — La confiance. Une parfaite unité de vues existe entre les alliés, Pas un ins- J tant, nous n'avons craint que les puisse**-A ces amies aient songé à nous abandonner-EHes ne renonceront pas à leur action «tans les Balkans. 9_ « Ici même lord Kitchner, de passage à . Athènes, en a apporté l'assurance. « J'ai ' ' toujours, m'a-t-il dit .annoncé que cette guerre ne du/rera pas moins de trois ans ; j'ai toujours dit aussi que nous passerons , ' les deux premières à nous préparer, et la " dernière à vaincre. » « La France et l'Angleterre nous donneront tout ce dont nous avons besoin. Lorcl Kitchener m'a également parlé de 'armée russe. Au printemps prochain, 7.000.000 d'hommes seront sur pied de guerre ; at-,r_ tendez un ou. deux mois, et vous verrez. » îi- „ le * * D'auire part, le correspondant de Pom» de la « Gazette de Lausanne » (30 décembre) bi ôorit ; D'après des renseignements qui me vien-f nent de la source la mieux informée, des ri événements d'uine importance capitale, et qui décideront peut-être de l'issue de la T guerre, se préparent sur le front russe. Le général Martivovitcli-, l'exrfnMnis'tre âw lu~ Monténégro, celui qui a pris Scu-• _ tari pendant la première gueJTe balkanique, se trouvait dernièrement de passade à Rome. Il arrivait de Russie, où il venait de passer quatre mois dans l'état-major 'a- russe. Le général Martinécitch, à tous ceux us qui ont pu l'approcher, a fourni les ren-et seignements les plus intéressants et j'ajouterai les plus impressionnants sur les for-ix mid: Mes préparatifs de la Russie en vue n! de sa prochaine offensive. D'après le gé-néral monténégrin les échecs de la Russie lié ont, eu ,oour cause unique sa défectueuse ~re préparation militaire. Mais elle est en. train té- de réparer ma^nifinuement cette erreur initiale. Le général Martinovrtch a donné à ce sujet des détails circonstanciée qu'il , serait imprudent de di.vuJguer. Qu'il Tc de dire que d'ici à quelques mois la Fuew« :n disposera d'une armée de première iiiroe 'f~ de quatre millions d'hommes, et d'hommes _■! jeunes et valides qui n'omt rien à voir avec **' las recrues de cinquaxites ans que l'Autriche est en train de lever. Le général Ma.r-tinoviteh ré>;umnit ainsi son impression : « Après avoir vu ce que j'ai vu en Russie, rp- non seulement je crois pins fermement que de jamais à la victoire finale des Alliés, mais lé- je ne comprends même pas qu'on puisse les entretenir le moindre doute à ce sujet. » ip- n Je me borne, quant à moi, à reproduire oes appréciations d'un hommes comptent en exprimant le vœu bien sincère yo qu'elles soient justifiées par lévènerncmti. Ile cette ferme crovrm<-«" de to\is le- ""u. fîtes de la Quadionles-Entente au triomphe final me païa't des plus caractéristi-îpws. C'est neut-être une des plus grandes - forces des Alliés qui, par ailleurs dispo-!ô. sent de tant de ressources matérielle et IS], morates. « Une bataille gagnée, a dit justement quelou'un, est une bataille qu'on | ci-oit. avoir gagnée. » Quand on voit de près J l'enthousiasme, l'entrain T>lein de confia,nce. l'énergie tenace des peuples de f-anre et d'Italie, pour ne oarler que de J -wn-" issiMe d'imaginer us. CrrviTO ainsi à mdre digne et la ïéessaire et tnévi? r 4; *r t». tain. Le naméro : 10 Centimes (5 CBEtTiMBS AU FRON1 2r ANNEE.— Série nouvelle. — . — N* MS

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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