Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 29 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0k26970t70/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ler. me ds h Bourse — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n* 64 BELGE BUREAUX A PARIS • 33j sue Jsan-Jacques-Rousseau, 33 • no«—— london office: 21, PANTON STREET Le/cesier Square, S. IV. " Directeur : FEMHD HEURAT IWWWWWll lO cent, le ^1° LEXX SIECLE ' Quotidien beige paraissant au Havre et à Paris abonnements "rancs...... 2 fp. 50 par mois » 7 fr. 50 par trlmastr* lnglet«rrd.. 2 sh. 6 d. par mois S .. JT Siî. «J r.i par irii::c;î-« lutres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimesir? publicité J'adresse? à l'Administration du Journal ' Les petites annonces sont egalemenl *eçue<i à la Société Européenne da Publicité, 10, rue de la Victoire, Paru, lui en a le monopole pour Paris. »0« £3 cent, au front riiplfiaiistn* allemand t;t de tontes te; religions Ui et de tons tes partis ? ,* Il y a quelque temps, le chanoine Colldn, noi fedeur du Lorrain de Metz, affirmait clans <pj Ja Croix qu'au- lond certains chefs des catlio- s0l-îtoiues allemands n'avaient pas été fort attns-îles de la victoire française <Ie la Marne, 1>at marce qu'ils craignaient qu'un triomphe trop j rai icle et trop éclatant des armées impé- ,:ia; «■iales ne donnât au gouvernement du kaiser un doute lalitiude pour un nouveau kulturlcampf. La Kœlnisclie Volkszeitung a répondu à prf ,celle assertion de notre confrère par deux n rétamés. où le journal du Centre professe a j. 'mue l'ois de plus avec véhémence l'impéria- p,r< ; jlisme le plus échevelé. « Chaque catholique allemand, écrit no- vej Itaiumeut la journal colonais, se prendra aux c( , [cheveux et se demandera : Comment est-il S0l Seulement possible que des absurdités pa- mc ' \rcillcnient Jncroyables puissent être présen- $e, fiées par un grand journal parisien à ses sal Vecteurs ? ne ~» Et chaque protestant raisonnable de ( II'Allemagne se dira également, notre plume loj jse refuse presque à l'écrire, qu'il n'y a pas , «t'onihre la plus minime d'une base effective ^ (pour une fantaisie pareille, parce que c'est c(t ■j«nir chaque homme de bon sens en Aile- n sikigne, sans distinction de confession, aussi ^ (naturel que l'amen dans l'Eglise. » m Celte réponse n'a rien qui doive nous (je irkumer. Certains renseignements que noua qu ipossetons nous-mêmes, nous donnent à ( ,L-ro'ire que l'affirmation du chanoine Ooffin , jfest bien conforme aux faits. Seulement, le ' "sentiment qu'elle reflète n'a été, croyons-nous, le fait que de quelques chefs c-atho- . topes allemands et nous ne sommes pas s-nrpris cte voir la Kœlnische Volkszeitung '_nter qu'elle l'ait jamais partagé. De plus, qti ce sentiment s'inspire simplement d'une eu préoccupation politique intérieure analogue SA ii celte qui a arraché à la même Kœlnische R■ Volksleilung de timides et tardifs désaveux D l % l'adresse dfes calomnies dirigées contre le SI clergé belge. Ne nous y trompons pas. Nous Ll ne sommes pas là en face d'un souci du 'droit ou de la justice, mais simplement ne d'une conception particulière de l'intérêt pa lallemiand et il en est de même chaque fois po •îjçue nous avons affaire à un Allemand quel j'cm'il soit. „ • fr ~ Qu'il s'agisse ds junkhers, de magnats du pu ^ommierce'ou de l'industrie, de savants ou th .d'artistes, de prélats catholiques ou proies- de liante, de leaders du Confire ou de meneurs pi ^socialistes, tous les Allemands sont acquis Vi l'impérialisme çt a<u militarisme où se ira- re «toisent, aujourd'hui la voracité et la soif de h£ ttôtnination foncières de la race germanique. U1 ït peut arriver que chacun, se plaçant au ie llpoiut cte vue particulier die sa caste ou de . parti, sacrifie ou feigne d:e sacrifier, à g «in moment donné, l'un ou l'autre article de isbïi credo allemand. Tous, en réalité, vénè- , rent te même vieux dieu. Tlior et l'ont ac- I •Marné lorsqu'il s'est dressé, suivant le mot ■ (te Heine, avec son marteau gigantesque jpQu:r aœumu'ler les ruines sur l'Europe. Aujourd'hui que Thor commence à connaître % mauvais jours, il nous faut nous garder •Me nous laisser prendre aux manoeuvres de «es sectateurs. Toutes sont inspirées par le p <K-s.ii- de se ménager des temps plus propices B l'accomplissement des rêves auxquels ils .. sot voient contraints, dfe renoncer. La Kœlnische Volkszeitung s'est chargée de nous 'le rappeler. Puisse la. leçon n'être perdue pour -aucune des victimes de l'agression tilb-mande. loir en Mm page : Les nouvelles de la guerre a ; ' 7=^= ~ el £ts succès britanniques et risses , i Vu prix d'efforts admirables et malgré les (tiHicw.tés que crée le brouillard au, travail ( /l'artillerie, les troupes britanniques sont j parvenues à avancer sur la « courtine » çju-i j- h'élend entre Pozières et Bazentin et à la j pointe de l'angle que forme la. ligne d'e feu 1 •au l>ois Delville et au village de Longueval. . C'est sur ce bois Delville et sur de village de , Longueval, — qui ne forment qu'un seul * ■tenant, —■ que pivote toute la ligne d assaut t britannique : on comprend donc limpor- ; [ 'tance de ces lieux. La tranchée allemande ( conrfuise, perdue, puis partiellement recon- . qu.ise entre Pozières et Bazentin doit être s située à la crête militaire du terrain devant < le village de Martinpuich, tenu encore par , ■les Allemands ; en effet, le village de Mar- j itinpuich est à la cote 132, tandis que la , iranehée concpiise est à la cote 160. On com- j prend donc l'acharnement de' l'ennemi a { défendre cet ouvrage dont la possession don- « nerait aux Anglais des vues directes s'éten- j niant, jusqu'à" Bapaume et une position do- , minante. > & & Le butin de l'offensive du général Sakfra- , fclï s'est encore accra de plus de 2,000 prisonniers. En neuf jours, cette armée a capture 31,000 prisonnière, 45 canons" et 71 mitrailleuses. Or, les troupes ennemies qui lui sont opposées sont formées d'Allemands et d'Autrichiens. On comprend donc que dans une telle conjoncture l'état-major allemand fasse flèche de tout bois. Il a appelé jcn hâte des troupes tuirqiues et une dépêche i de Bucarest annonce que 120,000 Allemands taon centrés à Rasglrad dievant la frontière roumaine auraient été précipitamment ^em ryovés au secours de l'Autriche. Ils auraient Y'te rem placés pa,r i0,000 Autrichiens et 10 000 Bulgares. On peut douter que les Allemands aient laissé 120,000 hommes, l'arme' au pied, dans une position d'observation ; mais, réserves faites pour le chiffre de l'effectif, le fait n'est pas moins significatif, car SI prouve, tout à la fois, le dénûment et li'essoufflement de l'armée autrichienne, la gravité de l'cffensive russe et ies expédients 11 quoi nos ennemis devraient avoir recours 'pouf- contenir une année roumaine entrant ?" ! Paul CROKAERT. NOS HEROS ) ii hommage de M. Asquith aux ouvriers belges ( Nous avons signalé le beau discours pro-►ncé à la fête belge de Londres par M. As-lith et 'notre correspondant londonien a uiigné l'arctente sympathie exprimée par Premier ministre anglais envers, notre i.trie. Nous tenons à détacher de ce discours un issage où l'éininent homme d'Etat a vendu J. i hommage tout particulier à l'héroïsme 1 ; la résistance de nos ouvriers contre l'op- ^ ession allemande. Voici comment M. Asquith a parlé de n l'admirable esprit dont, continue à faire ^ 'euve la population civile belge » : « Son patriotisme, a dit le che[ du gou-?rnemept anglais, ri a jamais cédé ni à la ijolerie ni à ia pression^ bien qu'elle ait été mmise à l'une et à Vautre portées à leur aximum. (Appl.) Pas plus tard qu'en mai trnier — je désire porter ceci à la connais-ince de tout l'univers civilisé — le g ou ver- ^ sur militaire allemand a publié un nou-?au décret qui renforce les stipulations des •is édictées contre les ouvriers belges qui fusent de travailler pour les oppresseurs, i ne peut ij avoir de doute quant au. but de ? décret, qui est de permettre à l'Alterna- 2 ne de réquisitionner le travail belge afin e fabriquer des munitions de guerre dont n se servirait contre leurs concitoyens, e décret contient une stipulation remar-rnble, que ie vais vous lire : 'j « Au lieu d'avoir recours aux poursuites judiciaires, le gouverneur pourra ordon- f ner qué les ouvriers récalcitrants soienl * conduits de force à l'endroit où ils doivent travailler, » j En d'autres termes, il pourra ordonner } u'on les traite en esclaves. Tel est le point I ulminant d'UNE POLITIQUE QUI A ES- i A Y Ë SANS SUCC-ÉS DE BRISER LE MO- c '.AL SPLENDIDE ET INATTAQUABLE i E CES GENS HÉROÏQUES QUI REVU- i ENT DE S'ASSOCIER AU PILLAGE DE ,EUR TERRE NATALE. < Nous, ici en Grande-Bretagne, nous pre- < ons noie de ces choses-là. Nous ne pensons as que nous les oublierons. Nous uoulons f our cela une juste réparation. < Sans comvter que le spectacle des souf-rances et des angoisses de ces victimes J atienle.r et résolues provoque les ■sympa- | fi ies non Seulement des Alliés-, mais ailS'SÎ le tous les Etals neutres du monde. ».(Ap- j taudiissements prolongés.) i Nous nous réjouissons cte cet hommage endu à nos vaillants ouvriers et nous sou- 1 Laitons que l'écho leur en parvienne comme m encouragement et un adoucissement à ^ surs souffrances. ECHOS M. Poullet, ninislre des Sciences el Arts, revenant des 3ays-Bas, est en ce moment en Grande-Bretagne où il procède à l'inspection de liverses écoles belges qui y ont été établies. Le ministre arrivera sous peu a,u_ havre >ù il reprendra la direction de son départe-nent,—û— Le colonel Morel, ittaché militaire de Belgique à Rome, est >n ce moment au Havre. Il revtent du quartier général ou il a été reçu par le Roi. .—p— M. Louis Barthou donne en ce moment quelques conférences en Suisse. M. Maurice Muret écrit a ce propos dans la « Gazette de Lausanne » : <t II sera dans la France glorieuse de tantôt un homme du tout premier plan. Lin honneur recherché entre tous 1e guette : un fauteuil' à l'Académie française. Et quoa nous permette à ce sujet un souvenir personnel. C'était précisément pendant la session parlementaire où M. Barthou fit aboutir sa grande réforme. Le conseil d'administration de la (t Revue ^hebdomadaire » offrait à ses rédacteurs et amis son dîner annuel, toujours si brillant. M. Barthou avait accepte de le présider. Il arriva très en retard, bien après neuf heures, mais plein de verve, a son ordinaire. IL contait a ses a oîsins sa passe d'armes de l'après-midi. S'adressant pardessus ila table à l'acadénucien qui î épiéson-te aujourd'hui sous la coupole l'ancien parti des dues : « Monsieur, lui demanda M. Barthou j'ai employé tout à 1 heure, dans le lou du d'ébat parlementaire, le mot n débroussailler ». Figure-t-il clans le dictionnaire de l'Académie ? » A quoi M. dTIaussonviile répondit : t< Dépêdhez-vous, Monsieur Barthou, de nous appartenir. Vous 1 y ferez, -entier. » Et comme on dit, ce sera justice. M. Louis Barthou appartient à cette lignée de grands avocats et de grands parlementaires français qui Vouèrent aux bonnes lettres un amour que les bonnes lettres leur rendirent M Barthou adore les vers. On exagère à\ peine en disant qu'il sait par cœur toult Victor Hugo et tout Rostand. L'aulcur de ces lignes a eu rTtonneur, peu de temps avant la guerre, de voyager aux Etats-Unis et au Canada 'avec l'homme éminent. et 1e galant ,homme que Lausanne fêtera vendredi. Il se rappelle le plaisir délicat qui consistait à écouter M. Bai thoU.récitant à quelques auditeurs d'élite, pgur tromper la monotonie de la traversée, ces vers fiançais qu'il sent si profondément et qu'il débite avec un art si prodigieux. » •—_Q-^ Navrant... ! Les grands blessé-; con'inucnt à arriver en Suisse. Un soldat français d'un des derniers combats n'a pas pu supporter tels fatigues du voyage ; il est mort avant d'arriver à Genève. Son corps a été déposé dans le fourgon sjar une civière et recouvert de fleure. Il a été inhumé en terre suisse..} L'appel aux armes ]0MMENT LES BELGES DOIVENT SE FAIRE INSCRIRE Avant le 15 Août en Eelgiquc non envahie et en France et avant le 1" Septembre en Angleterre L'aîné té-loi dont nous a vons publié ie exte dans notre numéro d'hier dit, à son b irtieie 2, que « tous les appelés devront se r aire inscrire clans les délais et conditions C pii seront déterminés par un arrêté des riimistres de la 'Guerre et de l'nténenr ». A Cet arrêté ministériel a été publié en L nême temps eue l'arrèté-loi lui-môme au H \loniteur des 21-27 juillet. En voici le texte : " Ll MINISTÈRE DE LA GUERRE ET 1 MINÎSTÈRE DE L'INTÉRIEUR 1 —o—- * Appel général au service dî la Patrie. — j. Inscription, d Le ministre de la Guerre et le ministre <le 1 ') ntérûefÈr, ' Vu les articles 2 et 2i de l'arrèté-loi du a ll juillet 1910, Arrêtent : Ai ticle 1er. Sont tenus à l'inscription i TOUS LES BELGES NÉS APRÈS LE 30 i JUIN 1876 ET AVANT LE i" JUILLET 1898, sauf : i 1° Ceux qui, à la diale d u 21 - juillet 1916, c Se trouvaient dans la partie cte la Belgique ( occupée par l'ennemi; " j 2° Ceux crui font déjà partie de l'armée belge : sont considérés comme en faisant 1 partie, tes militaires qui, depuis le 31 juillet t 1911, ont été déclarés inaptes au, service, -mis en "congé ou licenciés pour quelque < cause que ce soit; 3° Ceux qui font partie de l'une des ar- i mêes alliées; 4° Ceux qui, appelés à faire partie des I contingents spéciaux de 1915 et de 1916, ont ( été exemptés définitivement pour inaptitude physique, k raison d'un examen médical i subi devant une Commission de recrutenfenl ou la Commission d'appel. ] Art. 2. L'inscription sê fera au moyen de j biufietins conformes au modèle annexé au présent arrêté. Art. iî. Les appelés se trouvant dans la partie de la Flandre occidentale non occupée par l'ennemi devront se présenter, AVANT LE 15 AOUT l!)IG, à ln maison communale de leur résidence et y remplir un bulletin d'inscription. Ils pourront aussi demander des bulletins d'inscription au gouverneur civil de la province et les lui* renvoyer dûment remplis avant la. date indiquée ci-dessus. Art. 4. Les appelés se trouvant en France devront envoyer au ministère de l'Intérieur (service de la milice), au Havre, AVANT LE ■15 AOUT 1916, un bulletin d'inscription dûment rempli. Ils pourront se procurer eux-mcintj tes ullelins en les demandant au niinistère :tc p Intérieur, aux consuls de Belgique ou aux r omités belges de réfugiés. g Art. 5. Les appelés se trouvant clans le s \6yaâê)në-Uni devront se présenter, A\ .i \T -, ,E t-1 SEPTEMBRE 1916, au bureau de po- ce le plus proche de leur résidence et y p emplir un bulletin d'inscription. f Ces bureaux de police, conformément a a n accord intervenu entre tes gouveine- lents belge et britannique, feront parvenir [ es bulletins au directe,ur du service cén- r ral du recrutement, 35, Grosvenor Place, ; rmdres S. W., chargé par le ministre de c Intérieur de les recevoir. r Les appelés pourront aussi demander des j iulictiris d'inscription au Service central c Lu recrutement et les lui renvoyer dûment * emplis avant la date indiquée ci-dessus. ç Ait 6. Les rappelés non encore inscrits srrivânt dans la partie de la. Belgique non f iccuipée par l'ennemi, en Iri ancc ou clans 1e • ioyaume-Uni, devront^ clans les quinze J ours de leur arrivée, s'inscrire dans les J ondulons déterminées par les articles 3, j Irtt* 7. Les, inscrits qui changeront de * ésidenee avant d'avoir obtenu -un sursis ; tu d'avoir comparu devant une Commission • le recrutement devront, dans les quinze i ours, en donner avis : 1° S'ils se sont inscrits dans la partie de la | .-'lanclre Occidentale occupée par l'ennemi, ioit au gouverneur civil de la province, sjoit ; m bourgmestre du lieu où ils se sont ins-irits; . , 2° S'ils se sont inscrits en France, au ministre de l'Intérieur, au, Havre; 3° S'ils se sont inscrits dans 1e Rovaume-t"ni, au Service central de recrutement, 35, ; Urosvenor Place, Londres S. W. En ce qui concerne tes gens cte mer, le navire est assimilé au lieu de résidence. Art. 8. Il sera délivré un récépissé pour l'inscription et pour la notification du changement de résidence. " Vit 9. Un arrêté ultérieur fixera tes de-lais et conditions d'inscription pour les autres pays. - - - - ■ Le Havre, le 23 juillet 1910. Le ministre de la Guerre,. Ch. de Broqi evir.r e. Le ministre de l'Intérieur, ' Paul ÈIrryer. Ikippetens qu'aux fermes die l'arlicle 2L de l'auêté-loi, « seront punis d'un emprisonnement de huit jours à trois mois et d'une amende de 26 à 200 francs, oti d'une de ws peines seulement, ceux qui auront négligé de se faire- inscrire dans les conditions et délais fixés par arrêté ministériel • Nouvelles de la Patrie Belge NOUVELLES DE PARTOUT Les décès On annonce la mort de : — Mme Pierre Cadra, de Dison, décodée à l'âge de 81 ans ; elle était la mère de MC Ernest Cadiia-Lisson, juge au tribunal de première instance à Yerviers ; — Mme Gallens, femme du bourgmestre de Deynze, qui s'était toujours devou.ee, coeur et àme, aux œuvres de charité. o— A BRUXELLES Boucherie communale Depuis l'ouverture de la boucherie communale, 1e prix' de la viande de bœuf a baissé d'une façon assez sensible : les bouchers ont du suivre le mouvement. La viande vendue aux Halles Centrales^est acciuise aux Abattoirs de Bruxelles par 1 entremise du Conseil des Hospices qui achète la viande nécessaire aux établissements gérés par cette œuvre de bienfaisance. Le prix Bastin Le prix Bastin, pas plus cette année qu'en 1916 ne sera distribué. On sait que le don r-n't r>nr M Bastin revient alternativement a m terme honnne et à une jeune fille et qu'il est attribué à celui ou celle qui a fait preuve du dévouement le plus complet à 1 égard de S^Les1 ai!tcSItél communales ont estimé que, dans les circonstances actuelles, il était très difficile sinon impossible de réaliser le vœu du donateur. A ANVERS Mort d'un dynaste allemand T e major von Bolilen von Halbach. membre cte la famille Krupp von Bohlen -un 1 Tfalbach. qui faisait, partie du corps d officiers attaché à l'administration allemande de la place fortifiée d'Anvers, a été tue par Fexplosion d'un obus, tandis qu'il se rendait f e correspondant du Tijd, qui mande celte nouvelle, ajoute que le major était connu i.'our son obligeance envers les Hollandais oui devaient s'adresser à lui pour oulcmr des passeports et pour son humanité vis-d- ,.;r, Hoc Au Pays de Liège Quelques nouvelles de Hervé et des environs Les deux pharmaciens conseillers communaux, MM. Henri Julsonnet et Jean Ghaiirer, après avoir vu leurs immeubles réduits en cendres et leurs officines com-piètemént détruites par les Boches, ont dû déserter la ville. M. Julsonnet est allé remplacer, au charbonnage du Hazard à Micheroux, son col-iègue M. Defrecheux (un Liégeois, descendant du grand poète wallon) qui fut tué lors de l'invasion. M. Henri Julsonnet a son fils unique pharmacien au front belge. M. Jean Charlier, le dévoué: président de la Société Mélomane, est gérant cl'u e pharmacie à Tiney. — A Thimister, la Aie est irès calme. M. Philippe Pirehne-Xizet a reconstruit sa maison. — M. Ruwet-Seihoonbroodif, con-, seiil'er provincial, annonce la naissance d'un gros bébé. — Le grand piopiiélaire de Stokis-Tkimister, M. Edouard Ernst-Jacob, fait pia.rt de l'heureuse naissance d'une petite fille, —o— DANS LES FLANDRES Nouvelles de Deynze et de la \ allée de la Lys La petite ville flamande de Devnze est pleine de soldats. On en compte déjà' 25,000 rien, epre sur le champ de courses ôu ils ont des baraques. Les Bû'ches ont élevé des défenses tout 1e long die la Lys et c.rèùsé des tranchées autour de la ville. Celle-ci est divisée en plu^ sieurs secteurs et il faut être muni d'un passeport pour passer d'un secteur dans l'autre. Toute l'industrie est arrêtée. Même les grands moulins cte Deynze ne marchent plus/ La distribution des vivres a lieu chez M. Jo-séj>li Versichele, rue Neuve. Les Boches ont trouvé -moyen d'arrêter te commissaire de police M. Henri Yande Yeiro et de l'emmener en Allemagne. —o— Dans le Luxembourg Encore les sangliers fUn peu partout, dans les campagnes, on se plaint amèrement des nombreux dégâts causés aux futures récoltes par les sangliers. A Saint-Hubert, Virton, Ethe, Clià-lillon, Saint-Léger, notamment, cles bandes de pachvdermes ont laissé des traces profondes de leur passage clans les champs de pommes de terre. NOTES DU FRONT. On nettoyap ûe tranolioes »0<( (De notre envoyé spécial.) Le communiqué belge annonçait léceru-mient qu'un détachement avait réussi à pénétrer dans une tranchée ennemie au Nord de Dipmude. à tuer ia plupart cles occupants et à ramener des prisonniers valides. C'est ce qu'en termes militaires on appelle nettoyer une tranchée. C'est une opération qui doit s'exécuter avec une très grande rapidité, soit par surprise, soit à la Suite d'un bombardement très court et très violent. Le coup cle main exécuté près de Dixmm'e par des hommes d'un de nos régiments d'infanterie qui s'est spécialement distingué <rii août 191-1 fut tout particulièrement réussi. Une longue tranchée allemande terminée par un solide et spacieux abii eu béton armé vient s'appuyer à la rive droite de lYser à peu près à hauteur de la borne 16. Les occupants de celte tranchée ne rataient ja mais l'occasion de tirer, tant de nuit que de jour, soit au fusil soit à la mitrailleuse dès qu'ils apercevaient quelque chose. Aus-c.i résolut-on de leur donner une bonne leçon.Brusquement vers la fin de la nuit un feu d'artillerie d'une violence exceptionnelle fut ouvert sur le bout cle tranchée convoité. Il dura quelques minutes. Au moment précis où il cessa un détachement de nos fantassins, munis cle grenades et du couteau de tranchée se précipita sur l'ouvrage ennemi. Le jour commençait à poindre. On pouvait voir à une cinquantaine de mètres. Les Allemands, au nombre d'une trentaine, essayèrent vainement de résister. En une ou deux minutes, car il faut 'aller vite sons peine de 'ne pas réussir, le combat se termine nettement à notre avantage. L'allemand ciui ne se rend pas tout de suite est un homme mori. Quelques ennemis réfugiés dans un abri en béton armé sont '-•-l'iblés de grenades. Sous peine d'être massacrés ils sortent l'un après l'autre, les bras au-dessus de la tète. Un sergent du génie véritable hercule, nommé Bili... les empoigne à ce moment par la peau clu cou et par le fond du pantalon et les passe à ses camarades. Un des Boches, en dépassant le seuil de l'abri baisse vivement les bras et ramasse une grenade. Il n'a pas le temps de s'en servir. Son compte est bon. Trente minutes exactement après le premier coup de canon tous nos hommes étalent rentrés avec leurs prisonniers et dé-. jà en lien sûr. Les Allemands ne sachant ce qui se passait commençaient un tir de-barrage très nourri, tandis que s'engageait un violent duel d'artillerie. # * A Un des prisonniers se trouva tout-à-coup : vers quatre heures du matin face à face, clans une tranchée belge, avec un soldat du plus beau noir, un ban-gala engagé depuis de longs mois dans notre armée, j Le Boche déjà pâle, devint vert et se prit à trembler de tous ses membres. Conscient de la frayeur qu'il provoquait, le bon noir, avec une mimique expressive à l'appui, lui déclara. — Moi li couner cou à toi !!' Le Boche faillit se trouver mal. Quelques heures après tout était tranquille sur les lieux du combat. La terre qui entourait l'abri bétonné de l'ennemi a été rejetée de côté par l'explosion de nos obus. L'abri lui-même a été sérieusement atteint-Il montre maintenant ses poutrelles de fer à demi tordues et la blancheur du_ béton. La tranchée "elle-même a été coupée. Des hommes qu'on n'aperçoit pas, s'en viennent boucher cette brèche au moyen cle sacs de terre. , , , Sur notre tranchée se balance attache par une ficelle au bout d'un bâton, un quart de pain blanc. Plus loin une grande feuille de papier a été clouée sur une planchette tournée vers les Boches et porte, en allemand au crayon bleu en gros caractères, l'annonce de la dernière victoire russe. Pas ' un coup de fusil. Ca.lme absolu. i * & * Cet heureux coup de main n naiviraUe-" ment fait le plus grand plaisir à nos liom-" mes à uui l'inaction pèse lourdement. Us * enragent cle we pas pouvoir imiter leurs Alliés russe* - français et anglais N'allez plus "leur dire à edte heure, qu'ils ne sont ; bons nue pour la défensive. Ils vous regar- • dent de travers et répondront comme je l'ai entendu maintes f.oi=i, de leur bouche. — Défen-'ve H Oui... Oui... Et il j a deux '• ans les Boches étaient invincibles hein !!! A. IVlaiagiie. ; . — * VILLE D'ANVERS —oiOti— Tirage d'emprunt ' Emprunt de fr. 183,440)000 (#.W/ • ' 165e tirage — 10 juillet 1916. t Ont vngt-deux séries, soit 3050 obliga-3 lions, remboursables à partir du 1er juillet t 1917 et à r1 ésentei avec le coupon n° 30 attaché : 2 S. r9822 n. 21, remboursable par fr. 150,000 : » 61341 n. 25, » » » t,000 » 26971 n. 21, » » » -™0 " » 21592 n. 25, » » » » 11190 n. 9, » » » 2aO Sont remboui sables par 150 francs les séries et numéros suivants ; ° S. 6201 n, 15 S. 6561 n. 12 R. 23051 n. 10 » 20512 n. 9 » 28063 n. 1 » 36607 n. 13 » 37969 n. 21 » H98i- n. 22 » 12201 n. II » 41899 n. 17 » 50532 n. 5 » 50055 n. 20 » 58748'n. 22 » 59110 n. 5 » ,61341 n. 8 » 65417 n. 12 » 66089 n. 21 » 06198 n. 11 » 7151-2 n. 16 » 71999 n. 25 * "i 11 s Nous prions nos lecteurs et abonnés d'adresser toutes ies lettres et communi-s cations destinées à la rédaction ou à l'admi-^ nistration du < XXe Siècle ». RUE DE LA BOURSE, 28 1er, LE HAVRE. DANS L'ARMÉE .— — »o« UNE SÉRIE DE NOMlN<VT!ONS Le Roi a signé, le 21 juillet, tes nominations suivantes ,• Services administratifs ! Capitaines en V d'adminisli ation : les ca-. pilâmes en second d'administration Me lot, 1..-J.-B. Suttor, G.-J.-M. ; Berhin, J.-.J. ; Yandergught, J.-P. Cadres des secrétaires d'Ktat-Major : Capitaine ou premier ; le capitaine en second Praet, G.-C. Service cte sauté : Médecin principal de 2" classe : te médecin de régiment de l'e classe W iimâcrs, L.-J.-J. Médecins de régiment de lre classe : lès les médecins de régiment de 2e classe Bastin, F.-J.-E. ; Bruyère, lf.-A.-L. Médecins de régiment déclasse ; les médecins do bataillon de tre classe Weber, L.-R.-j. ; Van Meeneîiy J.-E.-O.-M. ; Couturier, P.-JI.-G. ; Servacs, 'G.-K Médecins de bataillon il" f* classe : les médecins de bataillon de 28 classe Rucq, A.-Li ; Danzin, J.-Ii.-P, ; Der\, F.-D.-M."; Maigret, M.-L.-V. Service pharmaceutique : Pharinacàen principal cle U® classe : la pharmacien principài de 2° classe Auciaux, Pharmaciens cle '26 c| issc : les pharmaciens de 3° classe Di-sbarax, Il.-P.-F.; Du-lière, A.-E.-W'.; Vanderlinden, O.-J.-B.; Lacrosse,B-f,.-X.; Coppée, L.- V.-J.; Etienne, I--J.-F.; François, 1..-E.-J.; Paùlus, A.-\.-N. ; Dargcnt, JL-O.-M.-.V. Service -vétérinaire : Yéléninaires de lre classe ; tes vétérinaires de 2e classe : Ihie, L. 1. G. M. ; Yansage-ghem, R. t!. P. J. M. : Meugens, P. li. M. C.; J'hHuag >, II. l'inle. il. F. C. : Catpeniiier. E. F. I . Corps de gendai merij : Major ; 1e capitaine-commandant Blaiseï C.H., Cap'f a ines-c orn n i and an! s : tes ftwitairtes en second Simon. F. J. ; Kctteile, A. A. M. ; Lhermitte, E. J. Cadre cl,' réserve Infanterie : Capilaine-commanctanl : le capitaine en second \V'<iegeneer, li. D. P. M. < Capitalii.-s en second ; ies lient liants Brute. 11. A. \. E. ; Oufelet, t.. J. IV; VVau-•ien, J. Cavalerie : Gai Haine en second ; le lieulenant Tav-lians, II. F. Arlitlerie ; Capitaine-eotomandant : te capitaine en second Lekeux, E. A. M. 11. Génie ; Ca|)itaine.s-commàn'clan4s : les capitaines' en second l'tiy.s. B. E. (i. : Mascart, G. C. Service de sauté ; Médecins de .régiment de 2e classe ; les' médecins de ba.taiiMon de lre cteisise : Oifeo^j mer, 11. : De Moor, A. ; Bruyère, J. A. Ej i.. G. ; Apers, h. A. Service phainiaceu tiquc : Phtirmacsiens de lre class ■ : les î^uirma-ci'ens de 2e citasse : Pommercnke, E M. il. Ivbouli'sse, t1. V . C. ; Cuvpers, J. M. ; Th." Derveau. P. A. F. A. ,1. -j Pharmaeiens de 2° classe : les pharnwi^" .-ci»ins de 3e -clksse ; l'hilippart. A. M. J'. ;■ Proot, VV. F. M. .V. * * ± Les nominations au grade de lieutenant dans les cadres actifs et clé réserve paraî-*| Iront inoessamment. .] Le lieutenant d'intan'eri- Flippen, C. P passe dans les cadrés clu génie en son rang et aiicienneté, Le capitaine en second Lecomte, clu R. A»-' L., passera à rartillerie cle la 3 D. A. | Les capitaines en second d infanterie Van-depitte M .Mathieu, cte la 1 O. A., passent à la 2 D. A. i Le iliou'te.nanl d'artillerie V'erhaegen, cte la 2 D. V., p i^se à la 6 D. A. I Les capitaines d'infanterie De Cleene. J. ; Willem9,- B. ; Saev, 1'. el Coussin. L., cessent d'être détachés au génie et sont uns à la disposition des connu dictants cles divisions où ils faisaient le s i \ iee du génie. Le \ élérinuhe de 2° classe, cle réserve D i \ on, I". II. F- I... du lî. A. L., est r 'intégré dans les cadres actifs. Il prendra rang d'ojiiricr du 21 juin 191 i et sera classé dan,s l'annuaire vntre les vétéiinaiies Del'enre et Lebrun. Erratum : Dans le cadre spécial d ét.rima jor : le commandant; lï. Maton est promu major. Les travui fla Dorî Ss Goifl La ville cle Gand vient de publier le-rapport qui lui a été dernièrement soumis pas ia Commission des «arses. Ce sera vers la fin d'octobre très probablement crue la darse sud aura atteint la profonSëur prévue par les plans, c'est-à-dire 3 m. 50 au-dessous du niveau de flottaison du canal ; on fera cesser les travaux graduellement, cle manière à donner i de l'ouvrage le plus longtemps possible aux] ouvriers dont les charges cfç famille sont les plus lourdes. Cela teiminé, il v aura 9,110 ouvriers et employés atteints de nou-1 veau par le chômage. ! Les travaux ont commencé le 10 août 1911 : à ce moment, il n'j avait que 203 ouvriers qui l'étaient fait inscrire, mais c© chiffre augmenta rapidement il s'élevait* fin décembre 1911 à 5,063, fin décembre ' 1915 à 7,289 et au commencement de juin: dernier à 8,33-1. Il ne faut pa,s s'imaginer que tous ceux qui ont travaillé au port furent des terras- j siers ' la commission en a publie la HsV^x, j et l'on compte : 1,354 métallurgistes, 1,120 ; débardeurs, 742 maçcrns. 672'manœuvres, t 550 fileurs de coton, 538 charpentiers, 422 < peintres 320 terrassiers, o98 aides, maçons, 277 ébénistes, 240 bateliers, 215 ouvriers du lin 900 voituriers, 180 tisserands, 150 ty-' pographes. 115 clgariers etc. Le comité national intervenant dans la dépense hebdomadaire cle 108.000 francs à' ■ raison de fr. 4,50 par chômeur la charge pesant sur la Ville est de 70,000 francs?"par, j semaine D après ce meme i apport, il y.. „ dan.s c.es 70.000 francs une part de secours. 1 de près de 50.000 francs 25' A NNI E. — Série îtouTeîIe.—N# 628 Samedi 29 Juillet 1916

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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