Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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28 January 1917
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s.n. 1917, 28 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/td9n29qd5b/
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M* AftNEE — Série nouvel!# — N° 802 —, ^ ™ L*erfumépo lO Centimea fB C^nVmBii a« Front, DIMANCHE 28 JANVIER 1917, BfPACTION * ADMINISTRATION fj, «M M PARIS ftlMiM ■ amwibaog mH PU»EAUX AU HAVRE: S»", m te li faun— U uni VtLiPMON E in'64 BELOI »0« " LONOON OFFICE» il. FANTON STBBBT Iticêtttr Squart, S. W. Oincticr : MI Kffltâf LE XXE SIÈCLE ABONM 8 VI RN'TS PNRN..*... S rr. KO nr ma't • 7 fr. ®o (îtr irlmétlPt âa«l*t«n« 1 an • a. oo.- n>»l» • 7 tn • a. »■ r irimanra Iwill Mf*. a tr. — par m»ia » . 8 tr. — par Irlmctt?} PUBLICITÉ faimssr è l'Âdiuistrjtisu du Josrw® on à l'Office de Londres l*ê» petites annonce* teni (9 mie ut »<j r*?u«j e l» Société Cirtpoeuao é<§ 1$ f-ut de lû Vieteire, Pmrtty •» M • U montp0l4 pour P+rv* Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris llomment relever l'industrie belge après la guerre ? L'aide des Etats-Unis K, Parfait Rousseaux, ancien bâtonnier des avocats de Charleroi adresse au XX® Siècle l'intéressant article ci-dessous. Il ëérà certainement lu avec intérêt par tous les industriels et par tous les hommes d'affaires que la situation de l'industrie nationale, ruinée de fond en comble, par les ARernasnds, préoccupe au plus haut point. Les Allemands font la guerre d'une façon méthodique et implacable sur le tér-roin militaire. Ils agis^nt de môme sur le terrain économique. Ils estiment que celui-ci vaut celui-là. Leur but est nettement défini : anéantir l'industrie et toutes les forces économiques chez leurs ennemis, et spécialement chez tes Belges, et, d'autre part, s'assurer une prédominance absolue. Les moyens d'atteindre ce but, particulièrement en ce qui concerne la Belgique, sont mis en œuvre detuis le premier jour de la guerre. Ils consistent dans : a) L'extermination ou la dispersion de toute la classe ouvrière et de toute la classe dirigeante ; b) L'enlèvement de toutes les machines et de tout le matériel industriel transpor-table ; c) La destruction et l'anéantissement de tout ce qu'ils ne pourront pas emporter; d) L'enlèvement, de toutes les matières premières ; e) La compression, l'affaiblissement, et, s'il était possible, l'avilissement de toutes les forces morales de la nation. Après la guerre militaire, quelle qu'en 50 t l'issue, les Allemands se tiennent pour assurés d être dans tous les cas vainqueurs dans la guerre économique. Ils auront saccagé la Belgique de fond en comble. Le désastre sera immense sous le rapport, matériel. Il sera immense aussi bous le rapport des énergies physiques et morales. Que d'existences fauchées! Quels vides cruels partout! Parmi les survivants, oui auront subi pendant des années, le joug aborrhé, combien ne seront plus en Mat de rentrer dans l'activité ! Sur de telles ruines, comment s'y prendre pour restaurer l'industrie ? Quel est le facteur qui aura assez de puissance pour accomplir ce miracle ? Ce facteur tout-puissant, c'est le.capital. Dès que la Belgique sera libérée ; dès 311e le gouvernement national aura repris son fonctionnement normal dans la capi- j laie; dès que les Belges, dans l'ivresse du triomphe, auront pu acclamer le retour de teurs Souverains Bienaimés, il sortira de leurs poitrines un long cri de colère et de malédiction. Puis, l'âme beige se ressaisissant, s'élèvera d'elle-même vers les hauteurs et vers les résolutions fortes. A l'œuvre de suite, pour tout réparer I Nrrière les découragements et les lamen-'.at'ons ! Unissons nos efforts et reconstituons vaillamment notre Patrie dans sa Dros.périté, dans sa beauté ! Tel sera l'élan ûe tous les cœurs ! C'est alors que le Gouvernement national devra être aussi grand dans la Paix qu'il l'a été dans la Guerre ! *.? * * C'est alors qu'il devra être à même de dire aux populations be.ges qui s© tourneront vers lui : « Pendant que vous souffriez, pendant que vos fils combattaient, j'ai pensé à l'Avenir et je vous apporte aujourd'hui' le moyen d'accomplir grandement, et rapidement toutes les réparations. « Ce moyen, c'est le capital large et abondant dont je vous ai assuré la jouissance et que vous allez mettre en œuvre activement, intelligemment,honnêtement. » 1 D'où sera donc venu ce capital ? Certes, ce n'est pas en Belgique qu'on le trouvera. Les brigands auront fait le vide partout. Les Belges devront-ils attendre l'indem- ; lûté de guerre que l'ennemi, terrassé, aura à leur payer ? Mais cette indemnité ne viendra que longtemps après la guerre, longtemps après la libération du sol helge. Le* Belges pourront-ils escompter la générosité de leurs Alliés ? Mais ceux-ci, comme les Belges eux-mêmes, se trouveront encore engagés dans les opérations de la guerre Celles-ci se cor» tinueront* forcément, jusqu'au jour o"ù les armées des Alliés auront fait leur entrée ; dans Vienne, dans Berlin, dans Sofia et ! dans Constanti^ople ! Et môme quand la guerre sera finie et [ la paix signée, faudra-t'-ij tout attendre de j ta France, de l'Angleterre, de l'Italie et de , la Russie ? Ces nations n'auront-elles pas «iles-mômes des besoins immenses à sat:s-îaire dans leur propre sein ? Malgré toute leur bonne volonté à notre égard, ne se-J'ont-eNes pas limitées par la force supérieure des choses ? D'où viendra donc le salut ? Le salut ne pourra venir que du Nouveau-Mon de. Non pas des Gouvernements américains, mais des neupfles américains. Non pas seulement de l'Amérique du Nord mais aussi du Canada, de l'Amérique du Sud,, de l'Australie, etc. Et voici comment : Le Gouvernement bpflce pourrait institue.? Î,A COM,A*TQGTr>\ DE T,A irt?naT^-SA.NOE INDUSTRIELLE BFLOE. Ffje pourrait être <*o<mTvosép de cmrtf**p se^tmnô avant leur centre d'action à Londres, à Paris. à La Have et il Genève. Londres serait tout indkrué pour être 1p s'Aov» o-4n^rnl de la Commission, à cause de la fréfruen^e et de la rapidité des communications avec rAmérlmie. 1 LA COM.TUTSi^TON nE T,A RENAISSANCE IN.DTTSTRT.T5ff .1 ,E BELGE devrait 1 avoir une mission double : 1° FUe ferai* le r^^sement de îMndin-frie bpVp au l* aofit 1914. A cptte fin, eûle rns«emib|)proit des notices brpvep et fw»rn-tnaiTies mais absolument exactes, sur oha-conp d^s entrpTin^ (jnj *rorKVPipTit à cette dato en pîaiu# activité sur la territoi re beige. Pour accomplir ce travail, la Commission ferait appel à tous les citoyens beû(ges qui seront en mesure de fournir ce^ renseignements et qui auront à cœur de coopérer au relèvement rapide du travail! national et à l'efflorescence d'une nouvelle prospérité. Tous les industrielle beiges com prendraient immédiatement qu'ils ont tou' intérêt à entrer avec tou4e leur vigueur leur inte»îflii<rence et leur expérience dans ta. voie nouv'pftle qui va leur être révélée. Tous ils apporteraient à la Commission un encours loyal, actif, édairé e: dévoué. Il se créerait entre eux un grand courant de solidarité nationale. v * * La Comnvssion examinerait et contrôlerait soigneusement tous les renseigne menjts qui seraient donnés sous forme de i^éponses à un questionnaire précis. La question 1a plus importante serait celle de savoir quel est le capital nécessaire pour remettre l'entreprise en activité avec tous les éléments de succès- La Commission arrêterait la rédaction définitive de chaque notice. Toutes les notices seraient classées ave-c méthode e' formeraient la base d'un relevé générai qui permettrait d'établir, d'une manière scientifique et mélodique, et non pas empirique et fantaisiste; le montant diu canital qui serait nécessaire pour remettre l'industrie belge en activité. Ce travail étant accompli et il peut l'être en quekmes mois, LA COMMISSION DE LA RENAISSANCE INDUSTRIELLE BELGE se trouverait armée pour aborder la seconde partie de sa mission qui serait la plus périJleaise et la plus difficile, ma's qui mériterait la reconnaissance rîf.a 8a nation belge à ceux qui la rempliraient dignement. 2° Cette seconde partie consisterait à partir pour l'Amérique et à visiter par groupes de deux ou trois membres toutes les grandes villes du Nouveau-Monde. Dans chacune de ces grandes vif0es, ï°s délégué* belgps provoa'ueraient des réunions des notabilités industrielles et financières, connues comme dévouées à la cause des alliés. Il ne serait plus nécessaire de s'attarder à la description des atrocités a'.'^nnn-des. ECP.es sont connues dans le mondle entier, et les déportations ont encore reculé tes limites de l'horreur. Les sen'im^nts d'indLornation et de réprobation débordent de toutes les con<3rtien-ces humaines. Seuls l'^s rebuts des habitants de la terre n'ont pas res^nti, au plus profond de leur être, l'atteinte atroce portée par les Huns aux principes qui forment le fondement do la civilisation. 'Des déléiTués belges se présenteraient non rûus comme des victimes, mais comme des hommes qui ont surmonté les épreuves, qui ont vaincu la douleur mo raie, la souffrance physique et la mort même et qui se retrouvent prêts à affronter les luttes de l'avenir. IQs pourraient communiquer discrètement. la docuimention qu'ils auraient élaborée en toute loyauté. T.ls inspireraient ainsi pleine et entière confiance. Ils demanderaient aux homimps du Nouveau-Monde de OiPB aider, de leur tendre une main fraternelle. Ils n'iraient pas solliciter un secours sou« forre de don, ni même ds prêt. Ils offriraient aux Américains une participation dans leurs entreprises industrielles. Ils accepteraient ' du capital, mais du capital susceptible d'être rémunéré, faiblement sans doute dans les commencement^, mais normale 1 ent dans la suite. Ils se présenteraient ainsi en hommes libres, ayant pleinement conscience de lit haute valeur morale du pays d'où ils viennent. Les délégués neiges, dans chaque "ville !)ù is3a passeraient, constitueraient un, Comité Belltgo-Américain dan3 les formes régulières et officielles. Chaque Comité nommerait ses dignitaires, qui établiraient et ïui. entretiendraient des relations suivies st des correspondances constantes avec la Direction générale .ci!e la Commission dont le siège serait à Londres. L'ensemble de tous ces Comités formerait une vaste association américain-», qui donnerait au monde entier un exemple magnifique de 30>lidarité humaine, en tous points comparable à celiii qui a été donné déjà par ?'Association créée pour l'alimentation du peuple belge affamé. Entre la petite Belgique et la grande kimériqiue des liens d'une nature élevée, ïoble et sublime seraient établis pour toujours.Les déléguas belges pourraient se porter garants que leurs compatriotes cni la 'ormedle et irréductible volonté d'agir ians tous leurs rapporte d'affaires, com-ne ils l'ont toujours lait dans le passé, J'est-à-dire en se conformant rigoureuse-nent à toutes les règles de bonne foi, l'honnêteté et de délicatesse qui créent et jui entretiennent la confiance mutuelle. La participation dûs Américains aux en-reprises belges pourrait se faire sous des [ormes différentes : 1° Par la participation directe a une entrepris© déterminée ; 2* Par une participation directe à un groupe déteiminé d'entreprises ; 3° Par une participation générale à l'ensemble des entreprises qui seront admises par la Commission dans le consortium ies entreprises belges. Ce serait l'a^puca-Lion sur une vaste échelle du principe qui 1 présidé au fonctionnement de la Société générale de Belgique pour favoriser l'industrie nationale. Les Américaine reconnaîtraient dè3 l.'a-jord que s'ils sont des hommes pratiques ?t corrects, c'est-à-dire des hommes d'aJ"-r-aires dans le sens le plus estimable de >es mots, les Belges sont dignes de marcher de pair avec eux. De cette union loyale et cordiale naî-:rait pour la Belgique une ère de rénova-ion et de grandeur dans laquelle son înMjé nationale s'affirmerait et se conso-lidierait û/éfinitivement pour durer pen-lan-t des siècles. Parfait ROUSSE.AUX Avocat belge; *Ancien bâtonnier ; Administrateur de plusieurs Sociétés industrielles belges; Doc leur sn sciences politique et ad- L'ESFSIIE ET L0 SELSI1 Les déclarations de M. Antoni Maura en faveur de 1 indépendance belge _0'n nous télégraphie de Barcelone -7 janvier : Voici le texte de la lettre adressée a rédacteur en chef du journal Justicii par M. Antonio Maura, ancien présider iu Conseil des ministres espagnol, propos de la Belgique : « Dans ces lignes (l'adieu, il me pla de vous confirmer ce que je vous ai di claré durant noire conversation et a dire ma plus vive sympathie pour le pc triotisme si cruellement tourmenté qu néanmoins, palpite dans le cœur dt Belges. « Quels que soient les différents a< teurs de l'épopée européenne vis-à-vi de laquelle nous sommes et devons rei ter neutres malgré nos préférences pou l'un ou l'autre groupe de belligérants t nos désirs respectifs de victoire, pa dessus tout et en complète indépendar, ce, c'est la souffrance et l'adversité son nom des Belges que tout esprit bien n considère comme siennes, formant de vœux sacrés pour la fin de leur tortur et des compensations dues à un U malheur. <( Pour de sérieux motifs, l'estime e la cordialité existent et existeront tov jours entre les Belges et les Espagnol; « Nous admirions la civilisation et l prospérité de la Belgique; ses malheur augmenteront si possible notre affectio, dont je porte témoignage. « J'attends avec confiance pour o beau pays des jours consolateurs et rè parateurs qui nous permettront de cor. sidérer les jours actuels comme iu cauchemar lointain. « Tout à vous, « Antonio Maura. ; ' LSS SÉPamTms continuent â Sruze'les Amsterdam, 27 janvier. — Les dé portations de Bruxelles continuent. Des groupes de femmes stationnen malgré le froid rigoureux, devant li gare du Midi, en attendant que des dé cisions soient prises sur le sort di leurs maris, de leurs pères ou de leuri fils que les autorités allemandes exa minent à l'intérieur de la gare. —x— Le p-.rneui' milifare d'Anvers eît desfitu IL EST PUNI POUR SES PROMESSES AUX REFUGIES BELGES DE HOLLANDE Londres, 27 janvier. — Suivant des nouvelles reçues de La Have par les journaux, le général von Hulhne, gouverneur militaire d'Anvers, a été destitué pour avoir promis en 1914 aux autorité: néerlandaises que les Belles rentrant er Belgique ne seraient pas déportés. L'Allemagne s'est vue aujourd'hui à la demande de la Hollande, obligée de renvoyer en Belgique les Belges qui y étaien revenus sur la foi des promesses de voc Hiihne, promesses qu'avaient endossée* les autorités hollandaises. Le général von Hiihne ayant sollicité un, commandement, sa demande a été re poussée. Il sera remplacé à Anvers par le gé néral von Zwehl, gouverneur militaire de Maubeuge. « Il îanmai à nwrnm une giiBiro fie rnouvernsm1 dit li mirlt/e d, la pe;n prussien Zurich, 27 janvier. — Suivant 1: Straxsburger Post, le ministre de la guerre prussien, interviewé par un cor respondant du New-York World, aurait fait les déclarations suivantes : « Les Alliés ne nous surprendront plus par une offensive comme iors de la ba [aille de la Somme. « Je ne connais pas leurs préparatifs mais quels qu'ils soient, nos' ennemis trouveront le front allemand prêt à ieui riposter. « Il est peu probable que le feu de l'artillerie puisse être plus violent qu'il l'a été sur la Somme. « L'esprit militaire allemand est las de ?ette guerre de position. Il lui faudrait une guerre de mouvement où les pertes sont relativement moindres, car il est im-poss ble de déplacer rapidement une artillerie aussi formidable. -> A rapprocher ces déclarations du fail lue, d'après des renseignements qui paraissent sûrs, on fabrique surtout à force dans les usines allemandes des obus de 77, de 105 et de 210, c'est-à-dire des obus le canons de campagne. — aux Etais-Unis les souscriptions a l'emprunt de guerre anglsiia inonder t littéralement .ms usants de ciuiaçe ato«\eain». ECHOS Une pièce de Shavs ° Nous lisons dans la Métropole du 2E janvier : « On connaît 'le génie sarcastique de George-^Bernard Schaw qui s'est affirmé f avec éclat et succès dans des livres para-c doxaux er, des pièces applaudies. Le iqalheur de ce genre de talent c'est u qu'il est insupportable en les graves cir-i, 'onstances que nous traversons. M. Shaw, il qui est Irlandais, dé'e.ste les Britanniques à et. ceux-ci supportaient avec bonne humeur la satire qu'il faisait avec tant de virtuosité des pe;its défauts d'une race qui a con-} quis le monde. Mais ce qu'ils acceptaient avec grâce en e temps de paix, ils s'en indignent à juste î- titre à l'heure tragique où leur jeunesse se sacrifie avec tant d'héroïsme sur Ses s champs de bataille. Un pamphlet : Common Sense about the War, publié par Shaw au début de la guerre et' où il fournissait des armes empoisonnées è rAlleimagne. fut très mail - reçu e' sa vente dut être défendue. r M. Shaw a eu le mauvais goût de récidi-t ver et a fait représentez dimanche, au r Court Theatre devant la « Stase Society », une niécet'e : Avnnstus does bis bit, dont s le héros est un officier de la vieille noblesse ^ représenté sous les espèces d'un crétin „ achevé. Le .public, cependant trié sur le voQet, c fit à cette production un accueil très miti-* cré et, d'anrès la T)r'ily Chromcle, il y eut mê^e aupVfues sif'filets désapprobateur à t la fin de l'acte. Toute la presse anglaise critique la pro-ducMon d'Orne M!e satire en ce mornp-nt. ;i Le seul rôle féminin île la nièce était te-s nu pn r Mme Lai a VarvdervpMe, femme du 7 ministre belge de l'Intendance. » Equipement Tous les officiers belges s'haibillent et s'écruipent, à des prix raisonnables chez Léfvv, 6, boulevard Saciit-Martin, à Paris, fournisseur <ïu Ministère des Colonies de Belgique. (Visiter ou écrire). Le fjnds du roi A^ert Le Conseil d'administration du Fonds du Ro: ALbert, constitué pour la construction d'habitations pro\isoireô, vient d'être composé comme suit : Président : M. Berryer, ministre de l'Intérieur ; vice-président : M. Cooreman, ministre d'Etat; ; membres : M. Charles de Jonghe, ancien bâtonnier de Bruxeilles et chef de cabinet de M. le ministre Van-dervelde ; le baron GLllès de Péllichy, député ; le baron Gofflnet ; M. Lambiot4e, sénateur; M. Alexis Mois, général de la gar-t de civique d'Anvers ; le baron van Eet-i ve&de, ministre d'Etat du Congo. i Le consu'at b lge du Havre Démission honorable de ses fonctions vient d'être accordée à M. Hoeftkens, consul de Belgique au Havre-M. Verstraeten, ingénieur, établi au Ha-, vre depuis jllusieurs années est nommé ) consul avec juridiction sur l'arrondissement du Havre dans le département, de la Seine-Inférieure, sur les arrondissements de Caen, de Lisieux et de Pont-Û'Evêque, dans le département du Calvados et sur les arrondissements de Bemav et de Pont-Au-demner, dans le département de l'Eure. Une conférence de M. J. D«3irée au Havre Le jeud: 2 février prochain. M. Jules Destrée, député de Ch^rî^roi, donnera une conférence au grand théâtre du Havre, sur VTtn]ie et la BeJniaur., Vinfenwntion ifsi-\ hernie. Cefe corvf-é^ence fait partie de lia beille série de causerips organisée sous ûps ausni/"es de la Société d'enseignement scientiMcrue nar l'aspert. Nul doute nue de nombreux P^es du Havre et dp Swinte-t Adresse, ai>lpn* écouter iM. d'Fstrpe eyno-s°r avpr flp i'a,Wït mi'nn lui connaît. 1p rf-Ue de pTvrnlère im'nofrtance ioué par l'argument be&ge dans ia décision du peuple italien . L'appel des Belges sous les drapeaux M. leséna-eur Fraevs de Veubeke est nommé membre ssuprdéant de la Commission d'appel B (Paris-'Le Havre). Enseignement ba^e en France Les ins4itutrices diplômées belges qui seraient' dés;reuses d'enseigner dans des éco-les primaires créées en France par des initiatives beîlges avec le concours du ministère des Sciences et des Arts, sont priées de se faire connaître è. ce département, rue Fon'enelle, au Havre, en indiquant leur adresse exacte et en donnant des renseignements précis sur leur situation dans l'enseignement, en Pelgkme. Le barftme des traitements. 4c2 qu'iil a été étabJi par la (loi du 19 mai 1914, est arvnlica^e au personnel attp^ihé aux écol°s bel.ees de France eub-«idiées par le 'gouvernement belge. Croqu^mitaine « L'bistoire est un étemel recommencement », même dans les n-urseTie6 angîai ses. . Au commencement du siècle dernier, 'le nom de Boney, sobriquet de Bonaparte, «ous leque/1 les Anglais dé^iignaient Napoléon, éta't emplové pour faire tenii tran-quillfles les enfants; quand ils n'étaient pas sages, on Qps'menaçait d'aQler chercher Boney. Guillaume IT a pris dans la Nursery, la place qu'occupait ;le Grand Emne-reur il y a un siècle et les enifants méchants sont menais du « Kwer ». Le « Kevwr )> est d'atHleurs devenu, par une sin^r,(1îèrp évolution, une sorte de juron. « T>e dia^e emî^rte ce Kevser », <?it ùn ouvrier rrunnd son outil ne marche pas. <t Qu'a-t-iil ce Kevser ? » d.'sait 1 autre iour une cuisf^ifre en secouant son feu pour le f«*re marcher. — Le lieutenant G. Hoyd Tworpe. fils flu (urémie ministre an^i4'. vient d'être promu capltaâna dans rartillerle royale. i Pour la paix aiistro-allemande Que préparent nos ennemis ? M. Wilson continue à travailler de toutes ses forces à rouvrir la porte que les Alliés ont énergiquement fermée. On ' peut être certain qu'il ne se laissera rebuter par aucune déconvenue et que ses efforts ne se ralentiront plus désormais. Inspiré par l'intérêt pressant de son pays dont la situation est rendue de plus en plus critique par la guerre, le président des Etats-Unis se sent fort encouragé dans sa beseme pacifiste par l'une des deux parties qu'il s'efForce de concilier. Les empires centraux et l'Autriche-Hongrie en particulier lui donnent en ce moment grand sujet d'espérer... On peut être certain qu'on aura suivi avec curiosité de Washington la conférence qui a réuni hier autour de Guillaume Il au grand Quartier général allemand, sous le prétexte de l'anniversaire du Kaiser, le chancelier de Bethmann-Hollwee, le ministre des Affaires étrangères Zimmerzrtann, l'empereur d'Autriche et son ministre le comte Czernin. Les journaux viennois ont noté qu'avant de quitter sa capitale, l'empereur Charles avait reçu l'ambassadeur des Etats-Unis et la Neuc Freie Presse a publié une déclaration du comte Tisza affirmant que le^ gouvernement austro-hongrois est décidé à continuer les pourparlers avec M. Wilson. L'Autriche-Hongrie songerait-elle à négocier une paix séparée ou bien aeit-elle d'accord avec l'Allemagne et se dévoue-t-elle dans le but de ménager un peu l'amour-propre du Kaiser? Cette seconde hypothèse paraît plus plausible que la première, si on observe que le renouvellement pour vingt • ans du compromis austro-hongrois vient précisément de fournir une belle préface à la réalisation du Mittelenropa si cher et si justement cher à l'Allemagne. « Des relations stables établies entre FAu-tne et lu Hongrie, c'était, remarque M. Jacques Bainville dans l'Action française, la première étape à franchir avant In fusion avec rAilemagne. et l'on sait que l'Allemagne voudrait que cette fusion fût achevée, au moment de la paix '«e manière b. r! »•' <• tout le monde; y compris ses alliés, devant le fait accompli. U ne faut donc pas se dissimuler que„[e compromis représente pour l'Emnire de l'Europe centrale un pas en avant et "une promesse de succès. | Les choses peuvent aller vite à partir d'au-| jourdhui. Déjà toutes les fondations sont | posées. La conférence que les c Associations j économiques de l'Europe centrale » ont tenue 1 en décembre à Budapest, et qui a succédé aux conférences de Dresde et de Munich, a fait entrer la fusion dan*- la voie des réalisations pratique». UnitU-ation du système monétaire et di. l'organisation des banques, politique commerciale commune, mise en harmonie des législations : tous les problèmes fondamentaux d u u Zollverein ont été examinés. De plus, par cette politique des chemins de fer et des canaux qui n'a pas de secrets pour eux. les Allemands se proposent de s'attacher 1Autriche comme ils se sont déià attaché la Bavière. A tous ces liras d'intérêt sera-t-il malaisé d'ajouter ceux d'une fédération mi-I maire et politique ? Evidemment non, pas j pins qu'il n'a été difficile de faire sortir ■ I Empire allemand de l'union douanière Et I la même accoucheuse, la çuerre, est encore la- Tout cela, une paix boiteuse peut encore le donner, tandis que l'avenir... Et c'est pouronni, on voit tous les agents de la politique impériale s'empresser de faire écho à toutes les suggestions de paix. ■ ^ j ^1rJ'ne]' Tagebtatt assure que le dé-sir de M. Wilson serait d'arriver à cons-tituer une Ligue de la paix à laquelle les belligérants soumettraient leurs buts d<> guerre. ; Aussitôt cette idée est appprouvée par le socialisme gouvernemental,dont Schei-demann est le port«-parole. et dont la (razetfe populaire, de Cheiinnitz, et la Post, de Munich, sont les principaux organes.A Sofia, le président du Conseil abonde dans le meme sens et les bons neutres arrivent à la rescousse : le comité national du parti ouvrier norwégien réclame. la convocation d'un rnn^s international qui traiterait la question de la paix. U est permis de s'étonner, dans ces conditions, que le parti socialiste français ait cru devoir appuyer une manœu-vre quipeut avoir été tentée innocemment a Washington, mais qui n'en est pas moins le dernier espoir de l'Allemagne. Le froid est terrible en Allemagne Londres — Les journaux publient des dépêches de Rotterdam annonçant que le froid atteint les proportions d'une calamité natio-na.e en Allprnagne. Ixi navigation sur le Rhin est arrêtée ce qui entrave sensiblement le transport des mu-ujtioris.line crande rmantité de gibier est mort de j froid dans l'Eiffel, ce qui réduit encore les | afnrovicjnnnpnients en nourriture. La navigation sur les fleuves de l'Allemagne centraJe et orientale a presque complètement cessé. LES EVENEMENTS D'ATHENES U cérâmo is du salut aux drapeaux est remise à lundi Athènes, 27 ianvier. — La cérémonie du salut aux drapeaux alliés est remise à lundi «nroe><nin, le détachement russe parti de Sa-lonique ne pouvant arriver à temps pour y assisier a uiourd'iiiui. Les aviateurs français abattent cinq appareils allemands Le 30e de Guynemer Paris, 27 janvier. • Dans la jou.rnéc du 26, notre aviation du chasse a livré de nombreux combats a& riens au cours desquels cinq avions ennemis ont été abattus : deux de ces appareils sont.-tombés d-ans la région de Verdun, Vun au nord de Gincrey, Vautre près de Morti-faucùn.Les deux autres se zXmt abattus à Trosly-BreuU et près de Caflepont \0is4). Le cinquième appareil, attaqué var U lieutenant Guynerner, a clé contraint d'at• têvrir dams nos lignes, près de Doultens. Les aviateurs fait.? prisonràers ont com firmé que, dans la journée du 25, un (appareil ennemi, attaqué par le li-eutenam Guyn?mer, a été réellement abattu par lui près de G-oyan court. Ces deux victoires zvnuvelles portent <1 30 le chiffre des appareils allemands dom ce pilote a triomphé jusiiu'd ce jour. Dans la journée dv 25, deux de nos optons ont bombardé lu qare et les usineé mil Hoir es de Ham ; un ûn-cendie et une ex plosion ont été constatéw. s© e «b—«c LA HOLLANDE ET LA GUERRE — x — La restauration à h Belgique est une con:!il"on de la sûreté des Pays-B:s Tous les Hollandais cla;rvoyants atten dent avec anToisse la décisiou de ls guerre. Si celle-ci devait s'achi vei nai une victoire de l'Allemagne, la Hollandf serait encerclée et un territoire çoiniin* t# sien^ qui possède les estuaires de trou grands fleuves. — l'Escaut, la Meuse et le Rhin, — serait une proie tentante pom I av/ditié allemande. Signalons, à /ce propos, un récent article de la « Gazette de Hollande » qui démon-*re — ainsi que nous n'avons nous-mêmes cessé de le répéter — que la victoire allemande, avec l'annexion de tout ou partie de la Belgique comme corrolaire, aurait des effets désastreux pour les Pays-Bns. « Ceux-ci, dit ce journal, doivent en effet désirer ardemment la restauration complète de la Belgique indépendante. Ils ne peuvent donc voir que d'un bon œil la réponse des Alliés au président Wilson. Les demandes de l'Entente sont toutes in.-i's-pensables à la création d'une paix durable. » COMMENT LES ALLEMANDS SE HOM. PORTENT DANS L'ESTUAIRE DE L'EMS Dans le « Telegraaf » un correspondant particulier attire l'attention sur le fa t que les Allemands considèrent l'est" fleuve Ems, limitrophe entre la Hollande et l'Allemagne, comme leur appartenant Dans le port néerlandais de Delfzvi ;e trouve toute une flottille de bateaux de pêche hollandais et allemands oue surveille un garde-côte cuirassé alleimîftfl. Deux voiliers attendent le résultat quotidien de la pêche pour transporter le hareng et la sardine à Emden, en Allemagne. ■ —oc»—<-—.— . LE XX' SIECLE A PARIS A partir d'aujourd'hui, le XX' SIECLE est en vente sur les kiosques des grands boulevards, à la gare du Nord et à la gare Saint-Lazare chaque matin dès 7 heures et demie. On le trouvera en outre à 10 heures dans toutes les bibliothèques des stations du métro. —•■■■ ■ ■■ « - CONTRE LES lÉMIfll Une protestation énergique des corps scientifiques belges Nous avons dit que les corps scientifiques belges avaient adressé au généal von Bissing une lettre collective prolestant contre les déportations opérées eiî Belgique.Voici le texte de ce document : Le 20 novembre 191G. Excellence, Les soussignés, obéissant à un impé rieux devoir, s'unissent dans un sentiment profond de solidarité pour faire p tri» ù votre E ceillence de l'émotion poignante que provoquent dans les milieux scientifiques i>eJ | les mesures prises, contre une partie de la population : d<rs citoyens paisibles, enlevés à leurs farilles, sont déportés en Allemagne pour y ètr« employés, indirectement tout au invin», contre leur Patrie. Le pro-jet de loi actuellement soumis au Reichstag par le gouvernement impérial décrète le travail, foncé de tous les Allemands du sexe masculin âgés de dlx-cept à soixante ans. Dans l'exposé des motif# de cette loi sur « le ^erviice auxiliaire patriotique », iJ1 "est n.fftrm''1 que « p^ur as-surer la victoire, iJ est indispensable d® mettre la force du peuole tout entier au service de la patrie » 11 est don ineqn-mip Li nflrm'J.u! i.-vn

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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