Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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24 February 1918
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s.n. 1918, 24 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zc7rn31f4f/
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.urATRIEME ANNEE. — N* 2019 W ,/Ol IVlTTrt AwA • (T\ ACf DIMANCHE 24 FEVRIER 1918. PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone ■ Central 33-04 PUBLICITÉ 6'adresser à l'Administration du Journal LE XXE SIÉCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28,cr, Rue de la Bourse, 28le* Téléphone g 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays . 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre 1 i;; SOCIALISTES B5L6S5 & LA mi U majorité reste lostile à la CorfÉreoce intmtim C'est M.Vandervelde qui l'a annon à Londres... en se montrant favorab au projet de M. Huysmans Devant lô fléchissement de l'oppo tion de M. Vandervelde à la réunion l'Internationale en pleine guerre, no demandions l'autre jour si le parti soc liste belge s'était, par hasard, pronor en faveur de la conférence chère à . Camille Huysmans. Cette question î1 tait pas inopportune, puisque M. Vc dervelde a jugé nécessaire de l'éclair «levant la conférence socialiste int alliée de Londres. Nous reproduisons textuellement paroles d'après une dépêche parue da le Petit Parisien du 23 février : En ce qui concerne la conférence interi tfcmale, j'y ai jusqu'à présent été pers* nellement opposé. Ce n'était pas pour i: line question de principe, mais de tactiq Je n'étais pas seulement convaincu du d; fjer d'une pareille conférence ; j'avais au sur ce point un mandat défini du parti vrier belge. Or, je viens de recevoir i lettre de ce parti, qui m'informe que question a été de nouveau discutée, qu'au lieu de l'unanimité qui existait dis, il y a maintenant une majorité et 1 minorité. La minorité est entièrement c posée à laisser toute liberté d'action ; trois représentants officiels : De Broùckè de Man et moi-même. La majorité, en vanche, estime que tant que les socialis allemands ne se seront pas nettement clarés prêts à faire pression sur leur gi vernememt, pour qu'il accepte les oon lions d'une paix démocratique, toute con raroe internationale sera pratiquement i possible et moralement inutile. Nous partageons ces vues, mes collègi et moi ; mais en ce moment on e&t- en dr de se démander raisonnablement si les cir.listes allemands ne pourraient pas ê amenés à agir en harmonie avec nous t ■ les hases de cette paix démocratique- ' section d'entre eux, le groupe sociali indépendant a partiellement répondu cette question. Quand la majorité des | dallâtes allemands aura fait connaître s avis, les socialistes belges seront à mêi de se prononcer sur l'opportunité d u conférence générale. Depuis le début de guerre, j'ai admis que les socialistes al mands se trouvaient dans une position d frcilé et qu'il convenait d'en tenir comj dans une certaine mesure. Do tout quoi il résulte : 1° que la rr jorité du parti socialiste belge reste réductiblement opposée à la conféren ; organisée pp M. Camille Huysmans 2° qu'une minorité de ce parti s'en rerr [ sur ce point à l'avis de MM. Vandt ! velde et de Man ; 3° que MM. Vand< ! velde, de Brouckère et de Man estime avec la majorité du parti socialiste bel que « tant que les socialistes alleman ne se seront pas nettement déclarés pr i à faire pression sur leur gouvernem< | pour qu'il accepte les conditions d'u paix démocratique, toute conférence ternationale -sera pratiquement impos ble et moralement inutile ». Tout cela étant, il semblerait que Vanderveld-e et ses amis dussent s'e | ployer à éclairer la minorité belge d [ bord, les socialistes alliés ensuite, s I '.es dangers de la conférence internai I nale. Au lieu de cela, nous les ave vus capituler devant M. Camille Hu mans et, loin de combattre son pro I ii Paris et à Londres, se déclarer d' oord avec lui. Nous les voyons aujo d'hui déclarer « qu'en ce moment est en droit de se demander raisonnai ment si les socialistes allemands pourraient pas être amenés à agir a1 les socialistes alliés sur les bases d't: i paix démocratique ». Pourquoi cet poir est-il devenu raisonnable ? A cai de l'expérience russe et de la façon d< les socialistes allemands ont répon ■ aux avances des maximalistes ? Cette logique et cette fermeté donm : à penser sur le profit que pourrait ti j notre pays d'un© conférence où nos 1 ders socialistes iraient avec l'intenti | très patriotique de confondre les soc listes allemands. Car nous ne songeons pas à mettre doute le patriotisme de M. Vanderveli Le ministre de l'Intendance a eu, de | le discours dont nous reproduisons dessous un extrait, des accents éloquei i pour dénoncer les fautes des bolchev: | et l'esclavage auquel le monde ser condamné si les soldats de l'Entente [ soutenaient pas victorieusement la p r chaine offensive allemande. Mais, ne j avons lu jadis des discours non moi I enflammés de Kerensky qui, dans ■ temps où il les prononçait, cédait si ■ cessivement tout aux Lénine et a ■ Trotsky. Les Lénine et les Trostky ont gari ■ dans les partis socialistes des pays ■ ''Entente, des amis et des admiratei ■ qui brûlent d'imiter ces ennemis du ■ pitalisme. Peu nombreux et peu ( fluents au début, ils ont obtenu ca.ni L'invasion allemande en Russi L'AUTRICHE REFUSE SA COOPÉRATION L'ennemi occupe Dubno — Les maximalistes pourront-ils organise; la résistance ? — Trotsky et l'Autriche Zurich, 23 février. . Le communiqué allemand signale que 'e l'avance des troupes continue : En Esthonie, nos troupes s'avancent vers l'Est. si- En Livonie, nous avons occupé Wauk. de En Ukraine, les troupes qui s'avancent us au Sud de Luclt ont atteint Dubno. I Le chiffre des prisonniers s'élève main-, tenant à 2 généraux, 12 colonels, 433 offi■ lCe tiers et 8.7ÏO hommes. . VI. é- L'AUTRICHE NE COOPERERA PAS AVEC ,n- L'ALLEMAGNE CONTRE LA RUSSIE lir Copenhague, 23 février. 3r" Le docteur Seidler, président du conseil autrichien, a déclaré au Keichsrat que ;es 1 Autriche-Hongrie ne coopérera pas à la ,ns nouvelle offensive prise par les armées allemandes contre la Russie. D'autre part, l'Autricihe-Hongrie, qui a ta- signé u ntraité de paix avec l'Ukraine, ne >n- fera pas pénétrer ses troupes sur le terri loi toire de la nouvelle républicpie. (Radio.) in. LA DEFENSE RUSSE ssi Londres, 23 février. ^ On man.de de Petrograde à l'« Exchange » ja que les autorités navales ont abandonné et tout espoir d'opérations actives de la pari ja. des forces navales russes, car les ordres ine venant des officiers supérieurs ne seraient is- probablement pas exécutés. iUX La majorité des équipages s'y est pro re noncée contre toute action défensive. re' La situation à Reval est des plus tragi ^ epues. Les autorités déclarent qu'il est né jé- cessaire de diriger las navires de Reval e >u. d'Helsingfors sur Cranstadt pour sauve) d;. la flotte russe, dont cinq dreadnoughts fé. mais les. glaces renden teette mesure im rn. possiula. Une dépêche ultérieure dit que k ville de Reval a été évacuée, les Petrogirade, 22 février. ?" Devant l'offensive allemande, un hau ??" conseil de défense vient de se constituer J. Il comprend cinq membres, qui sont : Lé nine, Trotsky, Stalm, Pronshian, Karelin.e ,te Evidemment, c'est le danger qui a mis tou ' à le monde d'accord, et l'union a pu se réali ■0_ ser au moment où le sort de la révotutior on est en question. Les ouvriers préparent I ne défense, car les soldats sont hésitants; l ne confusion règne dans leurs rangs. la le- TROTSKY VA NEGOCIER Londres, 23 février, ite , On mande die PetrogTade au « Mornim Post » : a- ,< A l'Institut Smolny, on dit que Trotsln ir- se rend à Dvinsk pour obtenir des Aile ce mands les meilleures conditions possibles.) UNE INTERVIEW DE TROTSKY >r- Stockholm, 23 février, 'r- \u cours d'une interview, Trotsky s'est nt exprimé de la façon suivante sur son at'i ge tude vis-à-vis de l'offensive allemande : rl s vj Ainsi, c'est l'Allemagne qui a corn mène. ^ l'offensive. Le motif officiel en est notre rem: 'Ht de signer la paix. Mais il va de soi cfuic c< ne n'est pas à ceuse de quelques si gn-atuines man ■ quant au traité de paix que les Allemand* 1 auraient recommencé la guerre. Leurs but; .Si- sont, différents ; ils ont. été formulés dam Le discours de Léopolid de Bavière. v,r Eora<ser la révolution russe, rétablir k bourgeoisie, les gros propriétaires, et a.ve< m- leur aide, rétabli le régime de la monarchie 'a- Ils ne doutent pas <rue les partis bo.u-ng.eofc n„ m Russie ne ?e manifestent, leu-rs véritables alliés dans cette entreprise. Ils espèrent, quer l0" fin de compte. Os recevront, l'approbation en tns tière de la bourgeoisie de tous les pays, yc. Bien entendu^ si nous avions à notre dis . , p as i thon une a-rimée en état de se battre, nom: serions dans l'obligation de mener La guerre 1C- contre Y Allemagne et de la mener en unioi jr- a ver le prolétarâat allemand qui s'éveille i La révolution. Mais nous n'avons pas Teçu. d'armée. Déjf le- avant, le mois d'octobre elle était comme er ne état de rébe«Llionj elle étai-t compilètement dé sorgamisée et épu.isée, et si elle restait encorx ^ aux tranchées pendant, ces q^ietre dernier! ne mois, ce n'est que grâce au fait que noui ^«nmmûnrà Hoc r^nnif-nairlain; Ht» rvai^- • Brest-Litowsk, et que la foule vivant a tranchées vit devant elle une issue possi à sa situation. Nous ne pouvions pas, dans nos décisio ne pas compter avec ces tristes réalités < choses. — (Radio.) UN TELEGRAMME DU COMTE CZERNIN A TROTSKY Bâle, 23 février D'après les nouvelles de Vienne, le con Czernin a envoyé le radio-télégramme s vant à M. Trotsky, commissaire du pi pie pour les affaires étrangères : « En ré.ponse à la demande que vc avez adressée officiellement le 18 ooura j'ai l'honneur de vous communiquer ç l'Autriche-Hongrie, de concert avec ses Liés, est prête à conclure les négociatic de paix avec la Russie. » — (Radio.) Les AlltmaMs se traitera p'à Pjtropaie Les ai^ixianalistes ont foeau demanc grâce, expédier courrier après radioté gramme, pour annoncer et authentiqi leur capitulation, les Allemands n'en po suivent pas moins hâtivement leur man en avant. Le Prussien dont l'industrie la .guerre, et le pillage, le petit profit, ré sit pour l'instant un coup merveiUeuseinn • lucratif. En trois jours, il cueille un i ■ mense butin.; un sans-fil allemand précis . quatre à cinq mille automobiles, tre • cent cinquante canons et un millier de v , gons, sont les plus beaux numéros de - ta bleau de c liasse sans précédent. Il f t - remonter à Ién>a — où cette i'ois c était Prussien qui se délestait de ses armes bagages pour accélérer sa fuite — il fi remonter d'un siècle pour retrouver ' exemple de pareil effondrement. Aussi, mis en goût par ce facile succ les Boches annoncent qu'ils ne traiten ; qu'à Petrograde. La route est longue si ' doute, nuaits elle est semée de tant de pouilles à recueillir que la fatigue de ce 1 marche sera amplement récom.pens D'autant plus que le landsturmer boche : ien à redouter, en dehors de la longu< les étapes... Il y a notamment, à prendre au gîte Reval, où les glaces les immobilisent, c: 'magnifiques dreadnoughts, avec toute 'lotte die croiseurs-torpilleurs et éclaire lisses. Les sous-rnarins sont partis, e sous la glace; les équipages maximale refusent de défendre leurs vaisseaux et général Eichban n'aura même pas à ré ter Pichegru. Celui-ci dût faire charger hussards sur le Zuiderzee gelé et 'sabrer marins hollandais avant d'être maîtres < n-avires emprisonnés dans les glaces bord des bateaux russes, il ne restera p personne, quand l'Allemand se présent pour y monter. Jadis, un équipage russe fciisait sauter plutôt que de rendre "son . vire : c'était une tradition d'honneur i nul commandant n'y manqua au cours . la guerre russo-japonaise. Mais il n'\ plus de commandant... ni d'honneur ô ; les marins rouges. 1 A Petrograde, on le conçoit, c'est l'a: lement. Krylenko lance proclamations ■ appels à la résistance; les bourgeois s. . obligés de creuser des tranchées, mais ' régiments déclarent net qu'ils ne se 1 ' tront P'a-s. Les trains débarquent des r 1 iiers d'e soldats fuyards, restes dos arm fondues instantanément devant les baï . nettes pnissiennes. ; Le moujik, qui n'a jamais rien comp : à toutes les révolutions, commence à : L percevoir que rien ne va plus et récla le Tsar, sous qui tout allait au moins, l mal que ce fût. Il y a là une restaurât 1 autocratique qui doit tenter le Kaiser son aristocratique état-major. En vérité, pourquoi les Allemands s' rêteraient-ils ? i>PT>rx >nt du L.RE EN * PAGE : ^ SRITANWÏ^U: Parole de témoins. — En Belgique en- ■ ^ vahie ; Les aviateurs français Garros et Mar- Aprcs-mid■ cha! se sont évadés ; Les troupes écossaises ont réussi un r on la nuit (.Urnicre vres de Monchy le-Pre ia- La presse clandestine en Belgique ; Nous avons fait quelques prisonniers. 1 Nouvelles de la Patrie Belge. patrouilles, à VEst de Wystchaete, ont é ein lement ramené quelques prisonniers. , w———kma—mmsa—wwma—n L'artillerie ennemie s'est montrée act le- , i- , • . aux environs de la Route de Menin et 115 lation sua* capitulation des socialistes sud de la Forêt d'Uouthulst. ci- patriotes qui ont cru habile de compo- h v >ts âér avec eux. Le spectacle des congrès , ' ks socialistes français, anglais ou interal- ^7,e tentative de coup de main ennt socid-usiTO S prlîfip svr positions de la côte 70 a echoue lies tenus dtpuib t^ ■ matin avec pertes pour les assaillants. ne sur la résistance qu on pourrait attendre détachement allemand, qui attaquait. ro- (Jes socialistes modérés de 1 l^ntente le nuit, dernière un de nos postes au N< >us jour où ils auraient devant eux les de Poelcappelle, a été rejeté par nos /< Scheidemann et les Sudekum renforcés d'infanterie avant d'avoir pu aborder i le de tant de socialistes neutres entière- lignes. ic- ment dévouésau Kaiser et desnombreux Nos patrouilles ont ramène des pris ux socialistes alliés pour qui l'idée de patrie ™rs de différents points du front. sociaiibLUb «d-nies jju m H . ]rl h-_ Activité de artillerie ennemie, au co- disparaît complètement devant a de la journée, entre Gouzeaucourt et lé, mère internationale. Scarpe, en différents points entre Lens de Nous comprenons trop que les jour- Armentières. au Nord-Est et au 'Ni i,rs naux allemands suivent avec sympa- d'Ypres. ja- thie les nouveaux succès de M. Camille L'activité aérienne, entravée hier par in- Huysmans. mauvais temps, s'est trouvée réduite •u. STYLO. ouelaues opérations de ré<jlage. UN NOUVEL INCIDENT ^ ENTRE VIENNE ET BERLIN La presse allemaMe exige fies excises fie l'Autricli f (De notre correspondant particulier) Berne, 23 février. Un incident assez sérieux vient de surgi entre Vienne et Berlin. Hier matin l'ambassadeur d'Allemagn fut reçu par l'empereur Charles auquel : transmit une protestation du gouverna as, ment allemand au sujet de la publicatior les par le « Bureau officiel de Correspondais viennois », du manifeste du club polonais lequel contient de nombreuses insulte vis-à-'vis de l Aldemagne. Les Dernières Nouvelles de Munich est ment qu'en agissant comme il l'a fait 1 *te (• Bureau officiai de Correspondance viôi 11nois.» a commis un manque de tact trè îuv" grave qui nécessite une explication cat( gorique du gouvernement autrichien._ II s Malgré cet incident la presse socialist n*" autrichienne continue ses violentes attt ue ques contre la Prusse. al- x lfis Amsterdam, 22 février. L'ambassadeur d'Allemagne à Vienne reçu l'ordre de se plaindre de la publier tion faite par la « Correspondes Bureau > tde la protestation du club polonais, qui eî injurieuse pour l'Allemagne. Le Lokal Anzeiger exprime l'espoir qu l'Autriche fera des excuses immédiate: (Information.) — ■ 'WWW— ■ - - s Geint tait arrêtûs 1er s les «ministres» aWïisie; as- înt III C'est «n «iiieicr allemand ize qui libéra Tack et Borms /a- <.e Un correspondant envoie, de Belgique, a ,,.t a Nieuwe Rotteixiamsche Courant (15 févra* .. 191^. édition du soir)» les détails -après tr; 1*7 duits, sur l'arrestation, par -dieis a<utoirités be et ges, en Belgique occupée, des chefs « akt tut vjstes « Borms et Tack et sur la patriotiqi un attitude des Cours de justice belges : « Le jour suivant, 8 février, très tôt, ] ès. matin, le parquet se rendit au domicile d )n^ MM. Borms, Tack et Lambrechts, membre 'ns du Conseil de Flandre, résidant à Bri xelîes; le dernier nommé était absent, ma MM. Borms et Tack furent arrêtés et coi '-?■ duits, en voiture, au Palais de Justice o I a ils arrivèrent vers la demie après 10 lue-i ilLr res. » A la descente de voiture, Borms pu • à. s'adresser à une des sentinelles allemand* n-T qui gardent l'entrée du Palais de Justic la et lui dit : « Dites immédiatement à l'off II s cier de service que l'on a arrêté deux m nistres de l'Etat flamand ». ^ » Les deux arrêtés furent alors mene au cabinet du juge d'instruction qui se m Pe; à interroger Tack tandis qu'on garda ^ Borms dans une autre chambre. Jes » Dans l'entre-temps, la sentinelle ava fait rapport et un officier, chef de la set a tion judiciaire, en uniforme et avec revo lus ver, pénétra dans le cabinet, du procureir îra général où il saisit le dossier, disant .711 1 se l'affaire ne se passerait pas ainsi. Là-dei sus, il alla trouver Je juge d'instruction ( fit libérer Borms ot Tack. » I^e parquet a pensé qu'il pouvait lai: a ser les choses en cet état parce que, à so point de \ne, les opérations judiciairf étaient suffisamment avancées contre a *°" deux messieurs pour former, en ce «m ment, une instruction judiciaire, inachevc à laquelle des poursuites ultérieures pou *es ront être rattachées. aJ" » L'autorité allemande ne pensait pa ;l1: ainsi ot, deux jours plus tard, elle décl* ô's rait dissoute.lia Cour d'appel et faisait a ,n" reter et déporter en Allemagne les men bres des chambres de la Cour. MM. Lev; ris Morel, précité. V. Carez et F.-L. Ernst, c i'a- dernier remplaçant L. .Tamar, que la mal; me die tenait aiu lit : l'accusation portée conti si ces messieurs est qu'ils ont reçu des ordre ion du Havre et ont entretenu ainsi des rel; et tions interdites avec le gouvernement be ge, une accusation qui., en égard à la a.r- daineté avec laquelle l'un et l'autre agirén paraît fort invraisemblable, mais avait ét répandue dans le monde le dimanche soi: par le Conseil de Flandre (dans le « Belgd: ^ che Kurier » d.11 soir) et aussi, plus 1/a.r( « par la. « Gazet van Brussel », de Rer 5 de Clercq. n La plus haute Cour de justice en Belg que, la Cour de cassation, se réunit lu.nc à midi et décida, vu que toute discussio ùd «irnit était devenue illusoire, de mett.' ux. fin à son activité sans cependant renonce Jos à rien de ses droits. Le jour suivant, le ja- autres cours de justice firent de môme, : bien que, ce matin-là, on vit juges, nv< ive cats et employés aller u rendre leur tog au et leurs papiers au Palais de Justice et n tourner chez eux, signe que le Droit e Belgique était mort provisoirement. Il n'e: pas douteux quio. cette semaine, les autre collèges de .justice de Belgique suivror ce l'exemple bruxellois et alors... » Un la — —-www ■ - 'ux Les rénociations avec la Roumanie ws 57i- Bâle, 22 février. Le comte Czernin est parti aujourdhi 11's pour Bucarest, accompagné du chef de sei 1(1 tion Cratz. du consul général Peter et d et. conseil de légation comte Colorado. >rd Bâle, 23 février. le M. von Kuhlmann a quitté Vienne hie à après-midi, à 3 h. 30, se rendant en Roi »nanie. ECHOS Les journaux Jrayçais n'ont rien épargné pour éclairer leurs 1er teurs sur le véritable caractère des menée ] aktivistes et l'admirable résistance q,ue lou J a opposée unanimement le peuple belge. Signalons notamment un article intéres sant du « Petit Parisien » (n° du 19 fe vrier) où notre collaborateur A. Jeanne rappelé, d'après des déclarations d'un m: nistre belge, les rétroactes du mouvemen r aktiviste et les protestations qu'il a soûle vées. ® Signalons aussi un article paru dan « Excejsior » de samedi et où notre ^or frère parisien reproduit une lettre ind: 4 gnôe, d'une personnalité belge du pays or e vahi à un membre du gouvernement Ir g demandant de tout faire po-ur édifier l'op nion des pays alliés sur les mensonges le Allemands et de leurs complices. g vvwv» : PHOTO-PLAIT 37, rue Lafayette — PARIS-OPÉRA e Voici un nom c1 une adresse que les Amatcu: de Photo ont intérêt à retenir car PHOTO-PLAI •" possède le plus grand choix d'Appareils et Fournitun de TOUTES MARQUES. Catalogua général 1913, gratis contre 0.25 pour frais d'eove a www ' Le retour des auto-cayouniers •t Leur rapatriement a commencé, comim nous l'avions annoncé. Viennent de ea e trer Oscar Thiry, Jean Seirvaes. Marc 5. Lorr et Herd, plus connu sous le nom d Constant-le-Marin. Les 300 autres sont e - route, mais... « it is a long way to... » 1 France ! www UN AMATEUR, M. Brémond, achète (pour co leotions, bon prix et au comptant, giravur< v. anciennes fraiLçai^es ou anglaises de Janine l' Huiet, Debucoru't, Bartolozzi, etc., miniatucre j meubles 18° siècle, et vieilles tapisseries. • Lui écrire, 289, rue 'Saint-Honoré. Paris, www yTprèi- trois aijs... M. Eug. Motte, le grand industriel c Ptoubaix, avait été fait prisonnier par le u Allemands. Envoyé à Bruxelles après u.r r dure captivité, il vient de rentrer c t.- France..- . . « Lés Belges, dit-il, les Belges sont coî fiants en la victoire,et d'autant plus vivac est leur espoir, que plus dur est le jou qu'ils subissent. Trois aimées de guen 0 n'ont rien changé dans l'esprit de ces 0} e primés; leur courage n'est en rien abatti s ils sont admirables de vaillance et de ti l" nacité. » s www q Equipements [- Tous les officiers belges s'habillent e s'équipent, à des prix raisonnables che : Lévy, Gi, boulevard Saint-Martin, à Pariî fournisseur du Ministère des Colonies d ô Belgique. (Visiter ov écrire). c EN BELGIQUE LIBRE : Mm le pays te Foperinghe e ;; jne enquête du XXe Siècle sur la situation et les vœux de la population S s Le XXe Siècle a publié il y a quelque juridiques de la décision des autorités >- temps, à la suite de réclamations qui lui françaises, fut, tout naturellement, amené e avaient été adressées du pays de Pope'rin- à appliquer, el'abord dans la Somme, ulté-> qhe, une correspondance intitulée : « En rieurement en Belgique, les principes qu'il Belgique libre. — Dans le secteur de Var- avait vu applkpier par les Français, vis-à- s mee britannique ». vis des Français. l- Cette correspondance lui a valu plusieurs Aussi décida-t-elle au printemps 1917 que .. lettres fort intéressantes, mais arrivant à tous les dégâts qui seraient commis à l'oc- i- des conclusions diamétralement opposées, cas ion de la concenvr^tion des troupes - Aussi nous a-t-il paru opportun de charger britanniques dans les Flandres, en vue de 0 un de nos collaborateurs de se renseigner l'offensive, seraient considérés comme sur place. " faits de guerre » ot par conséquent ne e Ce sont, les résultats de l'enquête objec- donneraient pas lieu à payement d'indem- s tive que celui-ci a faite que nous nous per- nités. Or les dégâts occasionnés par ces mettons de mettre sous les yeux du public concentrations se chiffraient par plus d'un [ avec la confiance de dissiper plus d'un million et demi. Cette décision devait s'ap^ malentendu, de rendre service à nos corn- plicjuer à, tout le territoire belge occupé F* patriote s du pays non-occupé et de fortifier par l'armée britannique et pour tout la "i l'amitié scellée sur les champs de bataille temps que durerait l'offensive. Les proprié- f de Flandre entre la Grande-Bretagne et taires lésés n'auraient pu, éventuellement,* .' notre pays. Intéressants surtout pour le faire valoir leurs réclamations qu'après la [ pays de Poperinghe, les articles de notre guerre. ; collaborateur offrent en outre un intérêt C'est- au moment où cette décision avait e général qui n'échappera pas à nos lecteurs, été prise que l'informateur occasionnel du Nous publions aujourd'hui le premier de XX0 Siècle visita, très probablement, la j. ces articles : pays. 1 La façon (je v<>ir de la Commission prin- n » cipale britannique fut vivement combattue 0 par la Commission belge. Bien plus, le dé- !r légué iCcal britannique — je le tiens de la -1 La ouestiOIÎ u6S iHu61H]llt6S meilleure source, — soutint le point de vue ~ belge. La Commission principale admit >• pur occupation des terres alors la thèse belge, si pas entièrement, du :e pendant la concentration fcteUe' *ue 80 0/0 des dé" 3 . TOle est la grosse q^on ^a donné eS^'^leS s lieu a i éclamations, pimcipaiement de la par le camperaient de l'infanterie, les tanks, it part des fermiers. jes trajctenrs d'artillerie, les convois tiippo- II était, avant tout, intéressant desa- nl0,^jies ]es hôpitaux volants ne forent . v?i>; comment les 1' rançais avaient «msi- 1>as p.lyés> uans ie même village certains dére la destruction de récoltes au cours des fermiOTS étaient indemnisés, d'autres ne concentrations de troupes en prévision de votaient pas. Or ces inégalités de. traite- grandes offensées. Le commandement mett| citaient dues à des distinctions dont français avait estimé, notamment a pro- jes intéressés ne pouvaient pas saisir la» pos de la bataille de la Somme, que cette subtilité, puisqu'elles étaient fondées sur concentration constituait un et fait de une interprétation discutable du « fait da li guerre n et consequemnient que les des- „ •- trustions de récoltes ne devaient entraîner ■' ' , * t u le paiement d'aucune indemnité avant la * * cessation des hostilités. Cette décision J'ai parlé plus haut, du délégué à Po-était-elle équitable et légale '! Probable- peringhe de la commission centrale des rément ni l'un ni l'autre. clamations. Cet officier a le droit de dér; j Le haut commandement britannique par der au sujet de toute réclamation ne d;--i- l'entremise de la Commission principale passajit pas 500 francs. Son rôle est don.-des réclamations, sans examiner les bases très important : il verse environ 15.000 Les jeunes Belges de la classe 19 vont être appelés r Le Moniteur publie un arrêté-loi pris ' par le Conseil des ministres et contresi-" gné par le Roi, le 20 février ; en vertu de cet arrêté-loi, tous les Belges nés t pendant l'année 1899, sont appelés pen-dant la durée de la guerre à servir la-patrie.s Ne sont pas appelés par le présent cLirêté * 1° Ceux qui à la date du 21 juillet 1916, se trouvaient en territoire ennemi ' ou occupé par l'ennemi ; ; 2° Ceux qui font partie de l'armée 's belge ; Sont considérés comme faisant partie de l'armée, les militaires qui, depuis le 31 juillet 1914, ont été déclarés inaptes au service, mis en congé ou licenciés pour quelque cause que ce soit ; ■s 3° Ceux qui font partie de l'une des £ armées alliées. 1. — — * 2 Lire prochainement : l U NATION BELGE n Grand journal quotidien a. d'union nationale i- paraissant à Paris •5 ' AU FRONT FRANÇAIS 14 heures. c Au Nord de l'Ailette, nous avons effectué s une incursion hardie jusqu'aux abords de e Chevregny et ramené du matériel et 25 pri-n sonniers do-nt deux officiers. En Champagne, nos détachements ont l" pénétré également dans les tranchées enne-G mies. Une dizaine de prisonniers sont res-g tés entre nos mains. e Nuit calme partout ailleurs. }~ 23 heures. L Du 11 au 20 février, seize avions et deux ballons captifs allemands ont été détruits, par nos pilotes de chasse. Quatre autres avions ont été abattus par ^ le tir de nos canons spéciaux dans la même a période. i En outre, 21 appareils ennemis, sérieuse-a ment endommagés en combats aériens, son*

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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