Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 14 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 17 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h707w68d9q/
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PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone s Central 33*04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal t Les petites annonces sont également reçues à la Scciété Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÉCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Ferria.n.ci ÏST12' U Fi A Y LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28têr Téléphone s 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr, par trimestre NOS AMIS ITALIENS Le Ministre Méda et la Belgique - J'ai déjà eu l'occasion de dire ici, à propos de l'Espagne, quel service moral immense la Belgique avait rendu à l'Entente. La violation de la neutralité de ce pays, les crimes- que les Allemands y amoncellent depuis lors, ont soulevé contre eux tout ce qu'il y a d'âmes nobles dans le ( monde. Celles-là même qui, pour une rai- ; son ou pour l'autre, étaient le mieux d,s- ' posées à l'égard de l'Allemagne, ont senti j Peu à peu, en face d'une telle trahison et de tant de cruauté, s'affaisser leur admiration et se refroidir leurs sympathies. Les autres, ceux qui la défendent et s'at- ; tachent à sa fortune, voudraient n'avoir ' pas à faire l'apologie de cette mauvaise f action et effacer cette page souillée de son ! histoire. Tentative vaine ! Le manteau de honte, vraie tunique de Nessus. couvre < pour toujours les épaule^ de l'Allemagne 5 félone, et les générations à venir ne pour- 5 ront passer auprès d'elle sans lui jeter leur mépris. Jamais plus, un peuple ne | mettra sa main dans sa main et ne signera 1 un traité avec elle, sans songer au « chiffon de papier » et sans prendre des garanties pour assurer l'observation du contrat J Autrement qu'avec la signature ou la pa- | rôle d'un ministre ou d'un empereur germain ' * * * La présence à Paris de M. Meda, minis- j tre des Finances du cabinet italien, a remis en mon esprit ces idées. Lui aussi, comme tant de catholiques italiens, _ tant d'anglais, tant d'américains, et même k tant d'espagnols, a été gagné à la cause de 1 l'Entente par l'attitude criminelle de l'Allemagne à l'égard de la Belgique. Il serait j puéril de nier que l'Allemagne, avant la i. guerre, pour des motifs multiples que je z n'ai pas à exposer ici, occupait dans le c Cœur de cet idéaliste et de ce réaliste une h place privilégiée. Ce lui fut une doulou- t reuse surprise, celle qu'on éprouve quand ê un ami très cher commet une forfaiture, f de la voir piétinant, sans sourciller, tous r, ees serments. Son admiration et sa sym- t pathie pour elle moururent en son âme, r d'autant plus rapidement que la Belgique r était la seconde patrie de ses affections de q catholique et qu'elle lui avait donné, en a Beernaert, le maître et le modèle très V aimé de son activité publique^ à Durant l'automne de 19li, alors que c l'Italie n'était pas encore en guerre et r qu'un très fort courant en faveur de la P neutralité se manifestait parmi ^us le." hommes de la droite, Meda, neutraliste aussi, mais déjà profondément ébranle, n'hésita pas à recevoir solennellement le députe Auguste Melot, au Cabinet catholique de Milan, et à y prononcer un dis- p cours où il fit, au nom de plusieurs dé putés catholiques, cette déclaration, alors ç un véritable acte de courage : « Entre les ? deux groupes de belligérants, la Belgique i doit être jugée à part. Les Etats neutres, parce que neutres, doivent s'élever en fa- 0 veur de cette nation qui, pour la défense de sa neutralité, n'a pas hésité à courir au-devant du martyre. » Quelques mois v après, sous sa press'on personnelle, l'im c portante TJnione Populare exprimait le 71 même vœu. Dans le discours prononcé le 16 avril n 191G au Parlement, Meda disait : • L'invasion du royaume d'Albert Ier avec à les circonstances qui l'ont accompagnée et accomplie avec des méthodes qui ont proton- v dément troublé toutes les âmes honnêtes, p était un événement d'une telle gravité, qu'ii devait nécessairement faire sent.r ses 'réper- q eussions sur les autres qui ont suivi, en po- v éant devant l'histoire, un de ces problèmes qui n'admettent qu'une solution, la restitu r tion dans son Intégrité de ce qui a été ravi. E La cause de la victime héroïque qui s'est saoniflée pour l'honneur <le son nom, ne pou-vait ne pas devenir populaire, môme en Italie. Son malheur fut immédiatement ressenti comme un malheur personnel ; il fut le court le plus formidable qui dans la conscience des Italiens, ébranla jusque dans ses fonde• ]' ments, la confiance en un système de rela-tions auquel nous avions honnêtement, auva rayant, abandonné notre sécurité. Quand, au F Reichstag, il y a quelques jours, Spahn 'par-lant au nom du Centre, affirmait que la Bel T gique, politiquement, économiquement et mi- e] litairement devait être soumise à l'Allema- a (Erne, saïuif à préciser dans le t mai té de paix la le lorme constitutionnelle qui permettrait de réaliser ce pirogramme, il fonmiudae.t un dessein a il est bon qu'on, le sache, qui blesse la cons- ^ cience rrwrale et juridique de tous ses coreligionnaires qui, où qu'ils soient, ne gravitent d pas dans l'orbite des empires centraux ■ un dessein inconciliable avec ces règles de'jus- T tice qui forment l'essence de l'enseignement ti t( de la loi chrétienne. » Comme l'écrivait don Vercesi, un autre r' grand ami de la Belgique, « avant la guer-re, Meda avec tous les catholiques sociaux, " était attaché à ce noble pays qui avait montré au monde ce dont sont capables dans le gouvernement de la chose publique, des chrétiens qui sont aussi profon- n dément croyants que réalistes ; durant la je guerre, 1 attaque ignoble dont ils ont été le 1 objet de la part de l'Allemagne, ajoutant s( à leurs vertus tous les attraits du malheur pi le plus immérité, a rapproché d'eux da s' vantage encore, Meda et les siens. Ils sont m fiers que ce soit la petite Belgique catho- ti Uque qui ait frappé de sa fronde, le géant Goliath, en lui donnant le premier coup i„ qui devait aider puissamment à mieux l'e i terrasser, u J-> a * * le vt II faut que l'Allemagne soit vaincue et P1 elle le sera. Si par impossible elle ne l'é cc tait pas, sa victoire elle-même soulèverait s contre elle les consciences où le culte de êt la justice n'est pas mort et qui refusent di d'admettre que l'homme puisse être égalé Pf aux bêtes dans la manière de traiter ses & semblables. Son triomphe ne la soustrai- in rait pas, tôt ou tard, au plus épouvanta- TI foie châtiment qui se soit abattu sur une Progrés continus des armées Russes il mii n m : m priisis, s ciras «s, 10 IMIU -1' Officiel. Pétrograde, 13 juïiîet. je Dans !e secteur de Vladimir-Voiinsk, au tj. sud-ouest de Kîselin, l'ennemi, après line g, préparation d'artillerie, ayant attaqué nos Lti positions, a été chassé avec des pertes san-et glantes (Ses tranchées qu'il avait réussi à ,j_ occuper. s Dans le secteur de Lomnitza, la lutte s'est poursuivie violente. Nos avant-gardes jr ayant franchi la rivière se sont emparées se des hauteurs sur la ligne Bniesier-Puka- c.ïiovce-BItidiniki. je Au nord-ouest de Kiluthka, Studzanka ! t5 et Pergorki, l'ennemi a été également chas-,0 sé de ses positions. Un de nos régiments r_ s'est emparé de quatre cartons. ?r AU COURS DES COMBATS DU 11 JUIL-LET, NOUS AVONS FAIT PRISONNIERS "a 10 OFFICIERS ET 850 SOLDATS, Î-A PLU-, PART ALLEMANDS. CINQ CANONS xt LOURDS ET DIX MITRAILLEUSES ONT ETE CAPTURES, r- ________ LES sa impressions de M, Vaidervelde g1 Un de nos collaborateurs a rencontré à 1(! Sainte-Adresse M. Emile Vandervelde qui [e lui a fait les déclarations suivantes : 1- « Nous rentrons de Bussie avec une im-it pression nettement favorable. Si h's Alle-a mands avaient mis à profit le désarroi iné-e vitable causé par l'effondrement de l'an-ie cien régime ; s'ils avaient, dès la première te heure, marché de l'avant, ils auraient pu i- tout bousculer sur leur passage et, peut-d être, le drapeau de la révolution russe ne î, flotteront plus à PétrogradeL Les Alle-is mands ont cru plus habile de biaiser, d'in-i- triguer, de tenter, contre la révolution i, russe, la plus formidable entreprise de cor-:e ruption, de tromperie, de démoralisation ;e qui ait jamais été tentée. Cette tentative n a échoué. Les Allemands ont laissé passer « l'heure. Ils ont donné aux Busses le temps de se ressaisir. « L'armée russe entre en p convalescence », me disait naguère le gé->t néral Broussilof. Après Halicz, on peut a parler-de sa guérison. » 'e LES BULLETINS ENNEMIS p Zurich, 13 juillet. )- Le communiqué allemand de ce jour s'ex-v prime ainsi : - FRONT LEOPOLD DE BAVIERE. — 9 Sur la Lima, près de Smorgon, et sur la s Zertschara, l'activité de combat a été vive, f De même à l'ouest de Loutslï. '■ Au sud du Dniester, les attaques mises ont échoué sur la ligne de la Lomnica. I FRONT MACKENSEN. — Après un feu ? violent, les détachements rlnemis de re-connaissance ont cherché à apprgrher de e nos positions. Ils ont été repoussés' Le communiqué autrichien f.voue avec J modération le passage de la Lomnica : En Boumanie et dans les Carpatlxes, rien c à signaler. it Au sud du Dniester, les Busses sont arri-i- vés jusqu'à nos positYms de la Lomnica. >• Prsè de Kalucz, des combats se sont enga-. qés sur la rive OCCIDENTALE de la ri-vière.s Sur le Stocliod, une attaque russe a été i repoussée au nord de la ligne Bovno-.. Kovel, ;t l- L'ORDRE DE BATAILLE EN CALICIE i- p Pétrograde, 13 juillet. e Les armées russV qui prennent part à Uoffemsiive de Galicie appartiennent au groupe d'armée du sud-ouest, commandé ^ par le général Goûter. Celle du général Kornilof opère au sud du Dniester jus-[. qu'aux Carpathes. Elles trouvent devant i- elles, au nord du Dniester, l'armée austro-l- allemande du général Bothmer, et entre a le Dniester et les Carpathes !a troisième [■' armée autrichienne, commandée par le général Terstiansky. Ces deux armées font partie du groupe t d'armée Bo>ehm-Ermolli, placé lui-même n sous le commandement en chef du prince Léopold de Bavière, qui s'étend de la Bal- 1 tique aux Carpathes. L'archiduc Joseph a sous son commande-e r/ent les armées qui s'échelonnent dans .. les Carpathes et en Moldavie. L'armée du général von Kirehbach, dont il a été parléi t - nation ivre d'orgueil. Son péché criera tou- 2 jours vengeance et l'Humanité de toutes & les latitudes et de tous les teanps, où le t sens du droit spirituel et inviolable ne r peut pas mourir, s'agrippera, que dis-je, s agrippe déjà, poussée par la force du i même sentiment, pour exiger une expia- - tion. ^ Tel est l'incomparable service moral que , la Belgique a rendu à la cause des alliés L'Allemagne à qui sa suffisance satanique a enlevé non seulçment le sens moral ma'.s le sens de ses intérêts, est destinée à se < voir poursuivie de la colère sainte des peu-t pies, même des races qui aujourd'hui en- -. core, paraissent ses amis. Cette colère ne ; t s apais'era que dans sa punition qui peut . être retardée, mais non évitée. La visite l du ministre Meda à Paris et au Havre n'a ; pas une autre signification. Il est" l'une j des .plus nobles conquêtes que l'immoralité : . internationale des teutons ait values à ' - LE n tente. 5 A. LUCAN, i ces jours-ci dans la presse russe, se trouve en Volhynie, entre Nisceline et Berestct-chko.LES AUTRICHIENS RECULENT SUR UN FRONT DE 40 KILOMETRES Londres, 13 juillet. — Un télégramme de Rome annonce que l'ennemi a commencé lundi dernier une retraite stratégique en Cglicie, sur un front de 40 kilomètres. La retraite s'est continuée mardi et mercredi et n3est pas encore terminée. Léo réserves sor.t arrivées du sud ' tenter d'arrêter l'avance russe dans ses Carpathes sur la Stryi et vers Lemberg. La population galicienne est en fuite dans la direction de Lemberg et de la Hongrie.Un grand nombre de Tchèques et de Slovaques figurent parmi les prisonniers faits pendant la dernière offensive. On y voiî la preuve que la crise intérieure autrichienne commence vraisemblablement à avoir sa répercussion sur le front. (Radiqj.) LA NOUVELLE DIRECTION DE L'OFFENSIVE RUSSE Quatre colonnes traversent la Lomnitza Petrograd, 12 juillet. — La progression rapide des troupes du général Kornilof ;emble indiquer la pénurie des réserves de 'ennemi à proximité des lignes, pour r£-:ompléter l'arm.ée du général Bothmer en tommes et en matériel et lui permettre de l'accrocher aux défenses naturelles qiïof-rent les pentes est dxs Carpathes et la na-'ure accidentée du terrain. La prise de Kalucz, situé d environ ciràl >erstes au nord-ouest de Dovrovlant, qui a i mené les troupes dy général Korniloll e 10. juillet, sur la Lomnitza, marque itî»h louvelle et appréciable etape de l'aile gau-:he du général Korniloff, donnant ainsi à offensive une direction maintenant per icndiculaire au front attaqué. La pointe formée par la marche des ivant-gardes russes menace de flanc les ■ommunications entre les Carpathes et ivre la partie de la ligne qui, partant de lalitch, remonte vers Brody. Ce mouve-nent est apparemment mené' avec m thode '_t quatre colonnes ont déjà traversé la .omnitza et peuvent opérer maintenant ■onjointement, pendant que l'aile gauche ■ejetait dans la direction du Strij les élé-nents en déroute de la troisième armée lutrichienne dont l'état-major avait son •iège précisément d Kalucz. (Havas.) .ES OFFICIERS RUSSES DONNENT L'EXEMPLE Londres, 13 juillet. — Une dépêche de 'etrograd au Morning Post annonce qu'à a tête des forces russes qui se lancèrent l ia première attaque de l'offensive ac-uelle se trouvaient plusieurs régiments iniquement composés d'officiers russes qui ervaient de bon cœur, emme des sim-iles soldats, afin de restaurer le prestige lational. Le résultat fut que les troupes 'lisses, inspirées par le spectacle de cet lan, suivirent ce bel exemple. (Havas.) L'INQUIETUDE ALLEMANDE Du général von Ardenne, dans la Mag-leburgische Zeitung, l'un des organes les nus influents du parti national-libéral : « Broussiloff dispose encore de réserves raîches. Il est probable qu il poursuivra on attaque après de nouvelles prépara-;?ns d'artillerie. On ne peut dire encore .11 essayera d'enfoncer notre front sur l autres points... « La question brûlante est maintenant le savoir, si les masses de l'armée russe uivront ou non, l'exemple de leurs amarades qui se battent. » " ' —— .ire <hï deuxième page : LES DEPORTATIONS DANS L'ARRONDISSEMENT DE NAMUR. LE PECULE DU SOLDAT. EN FRANCE l*6s Conseils de Guerre Le droit de pourvoi rétabli Le Journal officiel du 14 juillet publiera, n décret rétablissant le droit de pour-oi en révision contre les jugements des onseils de guerre dans les cas où ce droit vail été suspendu. Cette mesure est prise par le ministre, e la guerre à la demande du général com-landant en chef. — -yvwWV ■■ — Le député irlandais Patrick O'Bri.en aui ^présentait la .ville de Kilkenny, est mort Dublin. — On vient de découvrir un complot allemand dont le but était de détruire les exploi-ition pétrolifères du Mexique. î ViVE LA FRANGE ! j i — I Le peuple de-Paris saluera aujourd'hui les drapeaux qui portent dans leurs plis l'honneur de la France et acclamera les héros qui leur ont conquis la plus éclatante de leurs gloirés. Est-il nécessaire de dire que les Belges s'uniront de tout cœur aux hommages et à la joie recueillie de cette grande jour-e née ? t- Acmeillis fraternellement depuis trois ans au foyer de la France,» les Belges ont partagé toxis ses espoirs et toutes ses angoisses. Il leur est arrivé de. craindre si ; avec elle à certaines heures où le far- 'i deau des deuils et des souffrances sem- n e liait, malgré l'admirable courage de sa n é popul tion, devenir trop lourd Ces heurt res-là sont passées et le souffle du front ^ que les étendards des régiments d'élite p fm apportent dans leurs couleurs vont achever de purifier l'atmosphère pour ne plus laisser dans tous les cœurs que la va tonte de vaincre. ci !S Cette volonté, nous la devons tous, d^ chez les peuples alliés, à nos morts et 11 le à nos martyrs, à nos héros tombés au i- champ d'honneur, aux braves qui con- a tinuent leur tâche surhumaine et aussi 0 à nos frères qui, sans faiblir un instant, ^ , a!tendent la délivrance dans la patrie ^ ,s opprimée, i4 C'est en songeant à eux que nous ae- si clamerons tout à l'heure le cortège d'hé- tr à rv'isme qui va nous donner dans le mer- d ,) veilleux décor parisien un avant-goût des apothéoses de la victoire. ^ C'est en leur nom à tous que nous E crions avec nos grands alliés : « VIVE tjl LA FRANCE ! » Puisse la victoire due -, à sa vaillance couronner bientôt les ef-forts et les sacrifices de tous l.es peuples n dont la barbarie allemande a fait des E 7 frères. Parmi les hommages et les vœux S f qui iront en ce troisième 14 juillet de s n" guerre à la nation française et à ses ar- d e ruées, il n'en est pas, nous avons le A [. droit de le dire, de plus ardents, de plus ^ j- affectueux, que ceux où s'unissent d'un g ï même ccrur par-dessus les baïonnettes <1 allemandes tous les Belges, Flamands j1 et Wallons, des tranchées de l'Yser, des n; f. provinces occupées et des pays d'exil. ^ 37. Frans Schollae'rt avait, dès avant m ['■, la guerre, donné à ces sentiments une v, • expression 'prophétique le jour où il ét tança, du haut de la tribune parlemen- ni s taire le cri que nous répétons aujour-s d'hui de toute notre âme : « VIVE LA ■t FRANCE! ». / e u ' ■ -..... ... ' ' ■ e at L'Armée américaine t à proximité du Front e q m Depuis jeudi matin, l'armée américaine j* en France a été transférée en un lieu pro che du front. Des trains transportant cha-. eun 1.000 hommes ont quitté la base -et ce ~ soir, le camp près du port de débarquement, sera à peu près désert. ? La Croix-Bouge française a prodigué ses , ^ soins aux soldats pendant le voyage, mais désormais cette tâche incombera à la , " Croix-Bouge autrichienne. i ■ ■ www i LesÉMéidelasépsraiie * atàiiistrative s > EliœSESFOKTIOmmpDOmi m ■ Ltlli DïïiSiffi d< l Nous avons signalé déjà l'arrestation, nu - ministère des sciences et arts, de : MM. r Klompers, directeur général de l'enseigne- d« ment moyen, Mareschal, directeur à l'en- ce 1 seignement moyen, Renaud et Sterckx, ins- te ? pecteurs des écoles normales, et Arnoldy, A: 3 vérificateur de la comptabilité des écoles ce normales. Ces fonctionnaires patriotes ont été ar- ds rêtés et envoyés en Allemagne pour avoir démissionné en protestant contre la séparation administrative. Les deux premiers ont été envoyés au camp d'Arelsberg, les . autres à Holzminden. si' Il faut ajouter à ces noms, dit 1 'Ec\o S1 belge, celui de M. Liégeois, chef de divi- m sion à l'enseignement moyen. Ont envoyé Çu leur démission et allaient être également déportés : MM. Asseilberghs, agent comp- a ' table, Bauwens, chef de division à l'ensei- ^ gnement primaire, Houbeau, sous-chef dp bureau à l'enseignement primaire, de Ma- pc dre, chef de bureau à l'enseignement moyen, Edmond Glpsener, chef de bureau à l'administration des beaux-arts, Lagarde, directeur à l'enseignement primaire, et Dn-mortier, chef de bureau au service des pen- ne sions. m L'Echo belge annonce également que M. Le 1 Glesener a réussi à passer en Hollande où ne " il est actuellement. 5 l'e **• pe , Nous apprenons que M. Denis, ingénieur I>lJ * à Genck a été condamné à 3 mois de pri- „j son « pour insoumission ». ^ WWW — , Un train de benzine a fait explosion dan- re une gare hongrolss ; soixante wagons ont 1 été anéantis. p, - Les allocations seront supprimées en J;' - Grèce, aux familles des militaires qui se sont av - rendus aux Bulgares et ont été internés à ca Gœriitz. ht Vive activité de l'aviation britannique « si mis âllmto abattus ïïmêîi ; lll eâiss ES TERRE IMl • COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. ies coups de main, exécutés cette nuit, les tranchées allemandes, au sud d Hul-h et au sud-est d'Ypres, nous ont per-3 de faire un certain nombre de prison-rs.Ses raids ennemis ont été aisément re-issés au sud-est de Cavrelle, vers le ea-I d'Ypres à Comines et à l'est de Nieu-'t20 h. 55. ies détachement'! ennemis qui tentaient, matin, d'aborder nos lignes, à l'oue3t Quéant, ont été disperss et rejetés par 3 feux. los pilotes ont, dte nouveau, exécuté îic succès, dans la nuit du 11 au 12, des irations de bombardement contre les 'es, baraquements et aérodromes enne-3. Tous nos appareils sont rentrés in-nnes.lier, l'activité de l'aviation s'est pour-vie sans interruption, de part et d'au-, depuis l'aurore jusqu'à assez avant is la nuit. La lutte, qui s'est terminée ièrement à notre faveur, a été la plus re que* l'on ait vue depuis le début de Ejuarrû ; les combats n'ont pas cessé en-d'importantes formations comprenant îlquefois jusqu'à trente aéroplanes. lU COURS DE CES COMBATS, QUA-RZE APPAREILS ALLEMANDS ONT E ABATTUS, TROIS D'ENTRE EUX NT TOMBES DANS NOS LICNES. IZE AUTRES ONT ETE CONTRAINTS iTTERRIR DESEMPARES. UN AUTRE ION ALLEMAND A ETE ABATTU PAR COUP AU BUT DE NOS CANONS ECSAUX. 'endant les combats livrés par nos éclai rs, d'autres appareils britanniques pre-ent de nombreuses vues photographie et ie.8 bombardements ries aérodro- з, dépôts et gares ennemis se poursui-eut Un grand nombre de bombes ont jetées avec de bns résultats. Neuf de i aéroplanes ne sont pas rentrés. artillerie allemande bombarde le front belge COMMUNIQUÉ BELGE u cours de la nuit, l'ennemi a violem* nt bombardé ia région de Steenstraete ; i effectué des tirs nombreux sur nos imunications. Au cours de la journée ivité habituelle de l'artillerie ; quelques is dans la région de Woesten. 3GHOS Justice militaire [. Georges Troussart est nommé gref--adjoint à l'auditorat de campagne, e commandant Tinant, de ia gendar-rie, est nommé membre de la commis-î d'appel Pajis-le Havre en remplacent du lieutenant-colonel Blondiaux. WV> Coiiwjissioijs de recrutement a démission offerte par M. Ma^rtens, nbre de la commission de recrutement Paris est acceptée. «VMM Nominations et promotions ne erreur de composition s'est glissée is la liste que nous avons publiée sous itre, dans notre numéro du 12 ; les lieu-ants de gendarmerie Delattre, Hédo, iré et Housman sont nommés dans les res actifs et non dans la réserve, 'autant plus qu'il n'y a pas, à la gen-rnerite, d'officiers de réserve... WWV& Serge Basset cité à l'ordre du jour e Journal officiel français publie la .tion à l'ordre de l'armée de notre re-tté confrère Serge Basset, tué à l'en/ie-sur le front anglais. Elle est ainsi con- . Serge Basset, correspondant de guerre, oontré, dans l'exercice de sa profession armées, la plus grande conscience alliée n remarquable sang-froid. Tombé brave-it, frappé d'une balle, eu observant les itions ennemies. wwv* Le défilé du li Juillet e défilé comprendra, nous l'avons an-cé, des déiç-gations de tous les régi-îts dont les' drapeaux ont été décorés. soldats formant cette escorte d'hon-r ont été choisis parmi les plus braves, 'est ainsi que le capitaine Guynemer, des as, présentera lui-même Je dra-u de la eélèi re escadrille dont il fait tie, l'escadrille n° 3. appelons que ic cortège, en quittant la ;e de la Nation, suivra ie faubourg nt-Antoine, la place de la Bastille, les levards Henri IV, Saint-Germain, Saint-hel, jusqu'à la place Denfert-Roche- и. ne escadrille de 1£30 avions survolera ■is pendantde défilé des troupes. Ces 150 ,ms, avions de chasse, par groupes d'es-rilles, prendront part à 2,000 mètres de ± „ .\ ,1,, -i t. j., ; 11 „ a COMMUNIQUÉS FRANÇAIS 14 heures. Au cours de la nuit, la lutte d'artillerie s'est montrée particulièrement active dans la région de Saint-Quentin, du Panthéon et sur les deux rives de la Meuse. Des coups de main ennemis à l'est du saillant des Marquises près du bois Vida-let, à ia cote 304 puis au bois des Caurlères ont tous échoué sous nos feux. 23 heures. Actions d'artillerie assez violentes dans les région* a» ?"u-ss,! da Saint-Quentir et au sud de Filain, particulièrement vers La Royère. Les deux artilleries ont été également actives en Argonne et sur les deux rives de la Meuse. Aujourd'hui, les Allemands ont violemment bombardé Reims. Seize cent3 obus sont tombés sur la ville. Dans la période du 8 au 10 juillet, dix avions allemands ont été abattus sur notre front, dont huit à la suite de combats aériens et deux par le feu de nos mitrailleuses. ■> En outre, huit appareils ennemis sont tombés dans leurs lignes avec de graves avaries. Les Avions anglais CONTINUENT A B3IBAR3ER ies uuvrages ue Belgique Londres, 13 juillet. — Communiqué offt ciel de l'Amirauté. Dans la nuit du 11 au 12 juillet, des aéroplanes navals ont exécuté des raids, avec des objectifs militaires, sur Varssenaere, Saint-Denis-Westrem, Ghistelles et Crstende. Ils ont attaqué avec des mitrailleuses la voie de garage de Zarren et ont jeté tiss bombes sur un train près de Saint-DeniS-westrem.Piès d'Ostende, les bombes ont mis le feu à une usine d'énergfe électrique et ont causé une violente explosion dans un amoncellement de munitions sur la voie ferrée près de Varssenaere. Cette explosion a pro. voqué un grand incendie. Les avions britanniques sont tous rentrés indemnes après avoir jeté plusieurs tonnes de bombes. — -WWW I — Devant le mènontentement des indus, triels de Berne, une firme allemande a ditl renoncer ù organiser dans cette ville une foi»e allemand? d'échantillons • Les journaux russes annoncent que l'ex-tsar souscrira à l'emprunt de la liberté noui un demi-million de roubles. IS» de Belgique L éditeur Van Oest a inauguré sous se titre une intéressants collection d'ouvrages tort gracieusement présentés. Nous avons deja parlé ici même des deux premiers * notre grand poète Emile Verhaçren a célébré la gloire d'Anvers, de Matines et 1» Lierre plus que leur martyr. M. Louis Du-mont-Wilden a décrit, avec élégance ai pittoresque, Bruxelles et Louvain. A .son toinr M. Pierre Nothomb vient de noua parler de Gand, d'Audenaerde, de Courtrai, d'Eecloo, de Bruges, de Nieuport. d'Osteitde, de Blan-kenberghe, de Furnes ; son livre nous promène à travers toute la Flandre qu'il aime à l'éga.1 du Luxembourg où il est né et du Hainaut où il a passé son enfance. Da ns d'autres ouvrages dont nous avons déjà entretenu les lecteurs du XX' Siècle, M. Nothomb a dit, avec émotion et éloquence, l âme un peu désuète do ces charmantes petites ville» aujourd'hui ruinées comme ï'pres ou menacées de destruction par les Allemands qui, on l'a vu avec Péronne et Bapaume, ne laissent pas grand'choso derrière eux en se retirant ; il nous replace dans cette atmosphère de béguinages et de vies encloses que la sensibilité nostalgique ie Georges Bodenbach a fait entrer dans la littérature. M. Nothomb v ajoute la note héroïque avec un rappel de la bataille des Eperons-d'Or, qu'il considère comme le premier triomphe de la liberté belge, et avec une évocation de cas farouches commu-aiers qui, à l'appel du tocsin de leurs hauts beffrois, se ruaient dans des révoltes sanglantes.Les villes et les sites de Wallonie ont été beaucoup moins célébrés par les poètes contemporains. S'il est assez malaisé de parler encore des cités-flamandes sans tomber dans les redites et sans frôler les cli-:hés, il n'en est pas de même des bourgades wallonnes dont, on avait à peu près oublié l'histoire héroïque et pittoresque. Le pays wallon n'avait, pas conservé ses richesses lomme le flamand ; jusqu'ici, c'est lui seul," du à peu près, qui avait été le champ de bataille occidental de l'Europe. Deux de jes villes, Liège et Dînant, qui contenaient le plus de richesses artistiques, avaient, au «v* siècle, été rasées par Charles le Téméraire ; Tournai, mère des arts en Belgique, ivatt subi de grands dommages lors des 83"- ANNEE. — Série nouvelle. R®^94 Ljo Numéro : lO centimes ("5 centimes au Front) SAMEDI 14 JUILLE TiQi"

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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