Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 13 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 25 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zc7rn31m3h/
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'23e ANNEE. — Série nouvelle. — N° 993 jUe Numéro i 1O oentnneg (e» oemmies au Front, VENDREDI 13 JUILLET i9ïT. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-Q4» I ' PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28tM Téléphone t 04 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestr Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE uirecteur : bernant! NEURAY SBaan»gBag ffamngmaagEgiHiaaffiaggaaaaaHn^^^^ U FMC-MfOMERIE ET LA PAIX Un Étrange itios d'un fflflTÊs international Se Loges > ! IL N'Y EST MÊME PAS QUESTION DE LA BELGIQUE ! Les journaux français n'ont guère parlt d'une réunion tenue récemment à Paris par des délégués de Loges maçonniquei de- pays alliés et neutres. La presse ita■ ( tienne, en publiant à ce propos des détails plus précis, a causé, au delà des Alpes, une vive émotion. Il en sera de même dans le public belge à raison du silence garde par cette assemblée sur le problème belge. Ce silence est d'autant moins explicable que, parmi les francs-maçons réunis à Paris, il devait se trouver des Belges. Sans prendre cet incident au tragique, ni donner à ce conciliabule une importance excessive, il convient cependant de noter un lait qui peinera tous les patriotes belges. \ Florencse, le 10 juillet 1917. Tons les journaux iialiens, qu'ils soient 'de droite, de gauche, du centre, d'extrême gauche ou d'extrême droite, nationalistes ou neutralistes, se livrent actuellement à de vives polémiques devant lesquelles aucun Italien, aucun Belge, aucun Européen ■ ne peut, je pense, rester indifférent. En voici l'objet. Un congrès de loges maçonniques alliées tel neutres s'est tenu à Paris-le 30 juin. Des délégués de l'Italie, de la Belgique, de la Serbie, de l'Espagne, de la Suisse, du Portugal, du Brésil, de l'Argentine y assistaient. Parmi les délégués de l'Italie, se trouvaient M. Ernest Nathan, ex-syndic de Rome, en uniforme d'afficier, et M. Ec-tore Ferrari, grand-maître de la franc-maçonnerie italienne. On y a discuté dans ses grandes lignes l'organisation de la « société des nattons ». On est contenu de créer urî Parlement international, un tribunal suprême d'arbitrage, avec commissions législatives, pouvoir exécutif, et même avec un drapeau. On a ,an outre, voté à une grande majorité et dans Jes termes suivants, les conditions de la paix : 1° Retour de l'Alsace-Lorraine à la France ; 2° Reconstitution, par la réunion de ses trois parties, d'unç Pologne indépendante ; 3° Indépendance de la Bohême ; 4° Libération et réunion de toutes des nationalités aujourd'hui opprimées par l'organisation politique et administrative de l'empire des Habsbourg, avec les Etats tfu-e les dites nationalités désigneront au moyen d'un plébiscite. Vous apercevrez immédiatement les Causes de notre très grand mécontentement. La franc-maçonnerie décide le retour pur et simple de l'Alsace-Lo.rraine à la France. Elle ne décide rien du retour de Trente et Trieste à l'Italie. Elle n'en fait même pas mentien. Elle le subordonne, en tout cas, au plébiscite. Comme je vous l'écrivais en commençant cette lettre, on se pose dans toute l'Italie cette question : « Pourquoi les revendications italiennes n'cjnt-<(fles pas fait l'objet d'un paragraphe spéckl à l'ordre du jour? Pourquoi nos délégués n'ont-ilis pas fait valoir les intérêts évidents de leur patrie ? Les Français font bien valoir, eux, ïes intérêts de la leur. » Je voudrais pouvoir vous donner des 'extraits étendus de foute la presse. Vous teeriez frappé de la netteté, de la fergiçté et du bon sens dont ils sont pleins. Voici, par exemple, comment s'exprime le gjrand organe de Rome, la 'l'ribuna : M. Ernest Nathan portait au congrès de Paris l'uniforme de l'aimée italienne, de l'armée qui est entrée en guerre et a donné eon sang non pas pour mettre timidement devant 1 Europe la question des terres irre-dente italiennes, mais pour la résoudre telle qu'elle est, c'est-à-dire comme un postulat européen déjà reconnu au sein de l'alliance et solennellement affirmé comme but de guerre par des manifestations officielles claires et répétées. Et voilà aujourd'hui les béri-riers de Mazzini qui refusent soudainement 6 l'Italie sa qualité de grande puissance. Bien, qu'elle soit sur un pied complet d'égalité avec ses alliés, ils la rapetissent aux proportions d'un Piémont et timidement parlent de plébiscites en présence de la mine sévère de la conférense des puissances. Le Popolo d'italia, 1 un des très «-ares défenseurs de nos délégués à Paris, affirme aussi nettement que les délégués de la. franc-maçonnerie italienne agiraient pu faire reconnaître le programme de nos revendications. Or, ce journal a maintes lois mis au nombre de nos revendications, non pas seulement Trieste et le Trentin, mais l'Illyrie et la Dalmatie. L'Idea Nazionale estime, ell^ que l'ordre du jour tel que l'ont voté les délégués des loges à Paris, inclut que l'Italie se bat, prodigue son or et ses travau, verse son sang, pour assurer le succès des revendications d'autres nations, sans lui assurer le succès des siennes propres, puisque, malgré tout, les siennes Dropres restent subordonnées au résultat d'un plébiscite. Or, proclame-t-elle, nos revendications sur Trieste, le Trentin, l'Illyrie, la Dalmatie, sont aussi légitimes, aussi naturelle*, aussi vitales que les revendications qui viennent d'obtenir l'appui inconditionné de la franc-maçonnerie. Quelques-uns de nos journaux étendent encore le débat. Ils indiquent sans ambages que La Belgique a été aussi victime que Ù''Italie, des délibérations dont ces. quelques lignes font l'objet. Le grand organe milanais, Tltalia, vient de se distinguer parmi eux, par son numéro de ce matin 10 juillet. « Le silence de la Belgique, dit-il, le silence «ur ce pays loyal et héroïque qui a sacrifié isa vie pour la défense de pactes qu'on a dé-iCHirés, qui a sauvé la France de la conquête, «a» «itepoe est purement et simplement inqua lifiable. On parle de l'Alsace-Lorraine, de 1. Pologne, die la Bohême, et on se tait sur l principale revendication de cette guerre uni verselle, on se tait sur la plus grande iniquit des empires centraux / Quelles, précaution; impénétrables de la franc-maçonnerie impo sent aux Frères maçons ce vil silence ? Quel liens empêchent le cartographe du mond nouiveau^ le vénérable Labey, « frère intime du professeur teuton Kraf, de tracer claire ment sur la carte des nations le règne glo rieiux Albert I°r a » L'Italie refuse d'admettre comme plau sible Implication que l'on s'efforce de don ner ici : « Les francs-maçons belges appar tiennent à une autre confession que ceuc? de Rome et de Paris. » Et elle conclut « Gomment donc expliquer le silence sur 1e Belgique ? Sont-ce les francs-maçons fran çais qui ont oublié l'héroïne Belgique ' Sont-ce les maçons belgesjui ont v . tonsuré XX. ■ nwwt — LA CRISE ALLEMANDE Remaniement du cabinet Bethmann ii m; mrans msras kt uéunft Amsterdam, 12 juillet. Dans la séance de la nuit de mercredi à jeudi, le conseil de la couronne a définitivement accepté les dérnissions ministé' Helles. Les démissionnaires sont MM. Hèlfferich, vice-chancelier et ministre de l'Intérieur ; Zimm.erm.ann, ministre des Affaires étrangères, et cinq ministres du cabinet prussien.Le chancelier a décidé d'offrir les portefeuilles vacants aux chefs de groupe de la Diète et du eichstag. Un ministère du travail sera créé ; le titulaire sera un membre du parti socialiste, soit Ebert, soit David. Le Krsnprioz passe au premier plan Il préside le Conseil de fa Couronne) confère avec Bethmann et reçoit les chefs de parti Zurich, 12 juillet. — Une dépêche officielle de Berlin annonce qu'une réunion du conseil de La couronne a eu lieu aujourd'hui, sous la présidence du Kronprinz. Un autre télégramme dit qu'à l'issus de ce conseil le kronprinz a eu un long entretien avec von Betihmann-Holweg. Cette entrevue a eu pour résultat un accord sur la ligne politique qu'il convient de suivre à l'avenir. Puis, le kronprinz a reçu successivement tes -chefs des différents partis du Reichstag, y compris les socialistes majoritaires, et s'est entretenu longuement avec eux de la situation politique. On note, parmi les leaders avec lesquels il s'est entretenu, les personnalités suivantes : MM. von Payer, progressiste ; Dr David, socialiste majoritaire ; Strese-man, nationaliste libéral ; Herten, parti allemand ; Westarp, conservateur ; Erz-berger, centre. On fait remarquer que M. Enberger fut mandé comme représentant du parti du centre à la place du chef titulaire du parti. (Radio.) LE KAISER IMPOSE LA REFORME ELECTORALE EN PRUSSE Bâlc, 12 juillet, Guillaume II a adressé au chancelier un rescrit royal prescrivant le dépôt immédiat d'un projet de loi instituant le suffrage paritaire en Prusse. Le rescrit ajoute que le nouveau système devra déjà fonctionner pour les prochaines élections. LES CREDIT DE GUERRE A LA COMMISSION DU REICHISTAG Amsterdam, 12 juillet. Le bruit court que la Commission principale du Reichstag a refusé de voter le irédit de quinze milliards demandé par le jiouvernexnent pour les dépenses de la guer-"e, jusqu'à ce que le Gouvernement ait fait connaître ses vues sur la question de la paix et des réformes politiques. WWW « . La ville de Saint-Hubert iccueille des réfugiés du pays de Lille Hazebrouck, 12 juillet On apprend ici que les Allemands ont ivacué de force, le 4 juin dernier, 1,500 personnes de la population de Lambersart, près de Lille ; ces personnes ont été dirigées sur Saint-Hubert, dans le Luxem->ourg belge. La population belge a fait un accueil chaleureux aux Français exilés. LES RUSSES PffêfOBESSEnT ENCORi us ont pris mer m me ae nmsz Officiel, Pétrograde, 12 juillet. de la zone de guerre ont reçu l'ordre tel FRONT OCCIDENTAL. _ Sur le Dm es- s'arrêter à partir pour ter et la rivière Lomnitza notre offensive a continué à se développer dan3 la jour- LES ALLEMANDS AVOUENT LE REÇU nee dhier. SUR LA L0MNICA APRES DES COMBATS ACHARNES ET SANGLANTS, L'ENNEMI A ETE CHASSE Le communiqué allemand] du 11 juilli DE LA VILLE DE KALUSZ QUI A ETE aUî S0lr s'exPrlmo ainsi : OCCUPEE PAR NOS TROUPES ^ur front occidental, l'activité de l'a-, A ! ouest de Bogorodtchany, sûr la front E? a auVmenté de nombreu CrrJjouvka-Rossouina-Krivitch, l'ennemi, _r „ Mre„,rïaïden,6=1 "" mmd" « loni 2 £ ^Sur le resta du front : aucun chants- Yur^aY^nUa.''''' c°mtat R"se [Kalusz (Kalo-utch) est située sur kv'. : " ku]leî;n du 12 juillet, ta fcejires, s'« ferrée de Stanislau à Stryj, à 30 kiloir 3- F™16 ainsi : ,',Hia,llr 15+ V e" FRONT LEOPOLD BAVIERE. — La et versée par le chemin de fer! nonnade a été vive près de Riga, Smorgo versee par îe cnemin ae terj. et Beranovitchi, près de Loutsk et en Gai IL Y A DE NOMBREUX PRISONNIERS oriPtntale- p*r moments elle a pris un intensite considérable. Pétrograde, 12 juillet ^ur 'a Schoutara nous avons repouss t „ .mi» ^ ~ des détachements mobiles russes et sur l La ville de Kalu.cz était le siège de 1 Etat- stockhod au sud-est de Reval des attaque Major des armées ennemies. Les troupes locales ennemies. puisses y ont fait oe norribreux prisonniers. Entre le Dniester et les Carpathes, le > a Kdflnnoc nr ■ inr.-»..».,.. Russes avec des détachements mixtes son LA MARCHE DE L'OFFENSIVE venus au contact de noire position de h , . . Lomnica. Près de Kalusz, leurs élément .FetrogTaae, iz juillet. avancés ont atteint la rive occidentale. Le bond en avant des Russes, enfonce les lignes entre les armées du prince Lécxpold IMPRESSIONS de Bavière au nord et celles de l'archiduc D'UN GENERAL AMERSCAir Joseph, au sud. Il est établi maintenant que c'est l'armée Pétrograde 12 juillet. prinfipnS extfeordinaire*°des FtTu ^ onzième armées étant des opérations auxi- dans line 'interview à uTot-oJfremlï La "caveleria des cosaques a joué un tntu ^ ^ poursuivant* F ennemi 'sans anrêt^0* °lreS Cn « Nous constatâmes, déclare le général t "u f ? 1 eimemi sans arrêt jeg resu^ts remarquables dans le tir de^ La brèche ouverte mesure 20 km. de !ar- 0busiers de construction russe et des gros geur sur 24 km. de profondeur moyenne.. ses pièces de 8 et 11 pouces. Les tranchée: LES SUCCES RUSSES DEMORALISENT en?e,mie« étaient détruites avec une régu : iarj,te_extraordinaire. Une demi^h-eure avan L'ARMEE AU a R S CM S EN NE attaque, ïes RuFÎses se promenaient sui • —- • -Jk les ..parapets, absolument uuliHérenta, ai Berne, 12 juillet. — Les pertes autrichien- feu de l'ennemi ; certairjj même prèpa ne-s pendant l'offensive russe ont été d'une raient le thé. gravité impressionnante. Dans les contre- « Les officiers russes sont de véritables attaques, les troupes autrichiennes furent héros ;ils marchent tous au premier rang, littéralement fauchées par le feu infernal donnent l'exemple aux colonnes d'attaque des Russes. On dit que 8 divisions et demie, par le sacrifice qu'ils fon tde leur vie. c'est-à-dire 80,000 hommes, sont hors de « Les soins donnés aux blessés sont abso- combat. lument parfaits. L'offensive russe a produit parmi les « Grâce à la bonne préparation d'artillc- troupes autrichiennes du front italien une rie, les pertes sont en général, insignifian- impression de stupeur, surtout dans les tes, en comparaison des résultats obtenus, vieilles classes du landsturm auxquelles on « La maîtrise de l'air appartient indiscu- avait promis un retour prochain aux tablement aux aéroplanes russes. foyers, par suite du calme qui régnait dé- « Nous avions toujours confiance en la finitivement su;r le front russe. Tous les Russie. Après la prise de contact avec le congés ont été immédiatement suspendus, front, nous partons avec l'inébranlable cer- Le bruit court que certaines divisions qui titude de la victoire oour la cause commune se trouvent actuellement dans les dépôts de la démocratie. » {Radio.) AGTivivE mmiMt us m fim Un vif corps-à-corps mu front belge. - Â Lomhaertzijde. - Cinq avions ennemis abattus près de Nieuport COMMUNIQUE BELGE 23 heures. pendant la nuit un détachement envoyé Journée calme sauf dans la région d'Ail- .Lf"" route de Dixmude à Woumen a 'es. Panthéon et de Moronvilliers où Montré un parti ennemi et l'a attaqué, l'artillerie s'est montrée de part et d'autre in violent corps à corps s'en est suivi au assez active. a'irs duquel les Allemands ont subi des L'ennemi a lancé une centaine d'obus ertes sérieuses et laissé trois prisonniers sur Reims. trtre nos mainsi Au cours de la journée, quelques tus e dispersion sur nos tranchées et voies do smnrîunieation principalement vers Dix- SCO AyjATPHfK AH$Iâ!Ç jutie. Mous avons contrebattu les batte- LLJ HÏIHI LJIIJ SNtiLAlO ies adverses. Léger bombardement dans la ^ abattent cinq avions ennemis sgion de Het Sas. AU SUD-OUEST DE NIEUPORT ■ COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. Une tentative de raid, effectuée par i on- Londres, 12 juillet. — Communiqué offi- ' emi, la nuit dernière,au swd de Lorrsbaert- Cjei de l'Amirauté. — Au sud-ouest de 1 /de, a entièrement échoué. Nieupori, le 11 juillet, cinq de nos esca- ■ Aucun autre événement à signaler. drilles navales aériennes, au cours d'une : 20 heures 55. patrouille, ont rencontré et attaqué une • rx « * -,n escadrille allemande de dix albatros éclai- ( ,ïpncX?n^ rpZSeset ^ t™* 9TandS aVVarellS ' deUX i e ôiiéaiït, a été rejeté au début de la ma- . . né© laissant un cartain nombre de prison- Eues ont abattu trois des éclaireurs com- iers entre nos mains. pletement désemparés et ont forcé deux L'aviation a htontré hier une grande ac- au^res « descendre. vité. Nos pilotes ont jeté, au cours de la Un de nos aéroplanes est porté man- 1 uit, un grand nombre de bom&es sur ies quant. 1 îrotlromes et dépôts de munitions enf.e- , lis. Dans la journée, huit appareils alk- 1 '^chpc I and s ont été abattus e» combats aerU'.s. ecn®° ues uun€® ix autres contraints d'atterrir avec des ramené a ses véritables proportions 1 .aries. Trois des nôtres sie sont pas ren- ] CS' COMMUNIQUES FRANÇAIS Londres, 12 juillet. < 1i heurea. Dans les cercles militaires de Londres cn . . .... n'attache aucune importance au retrait Jes < Lutte d artillerie assez vivo en Champa- troupes britanniques dans le secteur situé ( ie et sur le front de ! i-sisne dans Se sec- au nord cle Nieuport. La nouvelle toutefois ] ur du Mouiin de Laffaux a été une surprise plutôt désagéable. On 1 Des attaques ennemies au sud de Juvin- considère ce retrait comme un petit succès lurt ont eîe aisernent repoussees. local dont les Allemands ne profileront pas Sur Ses tfeux rives de !a Meuse, dans le longtemps. cteur de la cota 303 et au nord de l'ou- 0 ■âge d'Hardaumont, après un vioien! On croit généralement que l'ennemi n'a imbardement, les Allemands ont tenté eu d'autre intention que de devancer, ou ! imiiQpirci course rfr» mnin rlnnf aiir.im n'a te le'fiG iMil il les eiifesls ies Fliirei Pour avoir voulu les saluer à la gare d'Adiiikerke, notre souveraine a failli étr victime des obus boches Nous lisons dans lo Journal de liouen d jeudi cet entrefilet .qui jend. hommage ai levouement de notre souveraine et fait d' nêmie coup bonne justice de sortes rumeurs Hier, à midi et demi, sont arrivés à i; jare du Nord 25 jeunes enfants belges ^.u nombre de 125, ils étaient partis lund i Adinkerke ; cent ont été dirigés sur Pa •is. Le départ de ces enfants du sol natio nail belge a été l'occasion pour La rein-les Belges de témoigner une fois de plu, out l'intérêt qu'elle porte à ces bambin [ue des nécessités impérieuses contrai •nent à éloigner de leur village. Ils sa u, en effet, l'agréable surprise, au m> uent de quitter la gare, de voir arrive: a reine Elisabeth qui, en plus de caress>" naternell.es, leur a distribué du choco at. La joie des enfants était à son comble Les exilés ont passé la nuit de mardi i nercredi à Amiens où ils ont été reçus i ras ouverts par les dames de la Croix touge, qui se sont ému cessées de les r3,s aurer et de leur préparer un bon lit. A leur arrivée à Rouen, les 125 jeune? lelges ont été dirigés sur l'Abri Saint' 'loi, où'— avec le dévouement usité er ette maison — ils ont été restaurés de; lus confortablement après a>voii; fait ■ rân de toilette. A 4 h. 11, ils prenaienl 3 train à la gare de la rue Verte poui 'veto t. On sous signale que mardi la gare dA-inkerke a été bombardée pour la pre-îière fois par les Allemands. Sans doute, s avaient été prévenus de la visite de la îine ; heureusement ils sont arrivés vin^t-uatre heures trop tard. ■■ ■ wvwv ' ■ i . ■ ËESMIl DE H.' mm Amsterdam, 12 juillet. Les autorités allemandes ont arrêté à ruxelles M. Alfred Verlant, directeur des eaux-Arts, qui avait refusé de se prêter, ans son service, à la séparation adrrjînis-•ative d la Flandre et de la Wallonie. Il a ■jé emprisonné à Saint-Gilles. ■ ■ 1 ■ - ■ vvvwv— . ECHOS M 1/aijdervelde ùnistre de l'Intendance, revenant de Rus-e, est rentré au Havre, accompagné du eutenant Henri De Man. M. Louis de rouckère est resté en Russie pour quelle temps encore. M. Vandervelde est en très bonne santé , très satisfait de son voyage. Il assis-ra, en même temps que M. Paul Hyrnans, un grand conseil de cabinet, que prési-îra vendredi, à Sainte-Adresse, M. de roquevilile. wwv» Le n]itjistre des fitjayces ilalicij à Paris Jeudi matin est arrivé, à Paris M. Meda, inistre des finances d'Italie. M. Meda inaugurera samedi l'Institut alien de la rue Montpensier. Il pronon-ra lundi prochain un discours à la Sor-mne en une séance que présidera M* eeg, ministre de l'instruction publiquo . Meda se rendra aussi au Havre pou«' ire visite au gouvernement belge dont usieurs membres sont sis amis person-:1s.«ww Une leçon Nous lisons dans le Genevoie : ' Un incident s'est produit lundi soir à Neu-iiâtel ara moment on,M. Weingartner, qui rigeait, au Temple du Bas, le concert de )rehestre philharmonique de Vienne, mon-it à son pupitre : trois Belges, qui ne sont ,s des internés militaires, lancèrent ôe re atissants coups de sifflets. Le public, dans îuel se trouvaient beaucoup de ressortis-nts Germains, couvrit aussitôt ces sifflets ,r des bravos et ne mit fin à l'ovation qu'a-ès la sortie presque immédiate des siffleurs. •ès calme, M. Weingartner salua à plu* :urs refprises et le concert commença » On sait que M. Weingartner est un des intellectuels boches qui ont applaudi ou artyre de la Belgique et qu'il a eu, depuis rs, le cynisme d'aller à Bruxelles diriger la Monnaie un concert allemand. On annonce qu'à la suite des incidents -nt il a été le héros, M. Weingartner a 3 prié par le Conseil d'Etat de Genève de : pas poursuivre sa tournée de concerts. Tlelour de grands blessés Plusieurs centaines de grands blessés, patries d'Allemagne par Ta Suisse, sont rivés jeudi à I-yon. On remarquait parmi x plusieurs officiers français et un ca-taine de l'armée belge. M. Bazin, secrétaire général de la pré-^ture, entouré des autorités civiles et mi-aires, a souhaité la bienvenue aux rapa-,és.MWM Les militaires 1 front ou des dépôts et tous les ama-jrs de photo qui n'ont pas encore fait .cquisition d'un appareil, ont intérêt à mander au Photo-Plait, 37, rue Layette, Par:3-Opéra, son Catalogue d'été 17 qui vient de paraître, véritable ul-im des modèles de toutes marques est-Poclcet Tiodalc, Ensiqnette de luxe, ildings G 1/2 + 9, Platoscope 45 + 107, yphos Richard, etc...), qui sont vendus nantis avec faculté d'échange. Le Photo■ Xi. El Mima «s mis Nous avons fait écho aux plaintes de nos soldats .Nous avons, d'autre part, publié la lettre où un « commandant cfu-nité » détaillait le menu copieux qu'il servait à ses hommes. Cette cloche en éveille d'autres — tout un carillon ; et nous en entendons de toutes les notes de la gamme. Quelques correspondants n'y vont pas par quatre chemins ; ils nous donnent fort d'insérer ces menus plantureux ; ils mettent en doute l'existence du commandant d'unité — dont la lettre était signée, et quo nous connaissons — ; pour un peu, ils nous traiteraient de « bourreurs de crânes ». (Soyez sûrs qu'ils l'ont pensé, s'ils ne l'ont pas écrit.) D'autres accusent carrément d'insouciance leurs chefs de ménage...Mais le ton général des lettres est admirable — le mot n'est pas trop fort. Il reflète le moral inattaqué, le bons sens clair et précis, la gaieté du soldat qui » ne'sPën" fait pas » trop ; qui supporte les privations nécessaires et demande seulement qu'on ne lui en inflige pas d'inutiles : « Nous ne nous plaignons pas, disent nos soldats ; l'Intendance fait ce qu'elle peut ; d'autres ajoutent : « Nous avons de bons officiers ; ils choisissent des cuisiniers expérimentés ; ils veillent aux menus, au bon emploi des vivres ; ils font acheter aux civils des comestibles en supplément ils y vont même de leur poche, pour améliorer notre ordinaire... » Et cependant •e :fc a ....... .(Censuré) . . . . et cependant, notre ordinaire ne peut, comme celui des heureux soldats de cette unité de Cocagne, rivaliser avec la carte des restaurante parisiens. » — « Quel menu ! Mais la popote du kaiser ne vaut pas celle-là, monsieur ! » — Et nos soldats lie crier au miracle : « Du pain à discrétion, quand la ration quotidienne est de 700 grammes ! De la viande aux deux repas, quand l'Intendance en délivre 350 gr. par homme et par jour ! Mais c'est la multiplication des pains... et des carbonade».» Un autre s'extasie : « Des frites » ! des t< frites » ! alors qu'on ne trouve pas de pommes de terre ! » Et il demande à visiter les » installations qui permettent de taire la cuisine avec le vide ». Tous demandent, d'ailleurs, l'adresse de [a fastueuse unité : « Croyez bien, assurent-ils, que les demandes de changement seront nombreuses ; toute l'armée belj^e ' y voudra passer, fût-elle le « Bataillon de lal Vfort '» en personne. » De braves sous-officiers, chefs de ménage, voudraient améliorer l'ordinaire ; ils réclament, à cor et à :ri, le secret de la « marmite merveilleuse » lue fait bouillir le commandant en question — à qui nous laissons la parole... » * • Un correspondant perspicace a trouvé lé not de l'énigme : « Ce carnet de ménage nodèle, écrit-il, constitue une exception, il n'est possible que dans une unité da nitrailleurs, de lance-bombes, de cyclis-es, à effectifs réduits et dont Ifs cuisines ;e déplacent rarement. Il est pratiquement mpossible de varier beaucoup la prépara-ion de la viande dans les cuisines d'in-anterie, en dehors du bouilli, du beaf-iteack, des carbonades et des boulettes... "e qui fait la grande difficulté de bien raiter les hommes, -c'est leur nombre, la 'aleur relative des cuisiniers, les déplace-nents vraimnet fort... fréquents des compagnies. Je connais aussi une unité où les îommes sont très bien nourris : elle »mpte à l'effectif présent une trentaine l'hommes ; elle a de bons cuisiniers ; elle îe déménage pas, comme nous, trois ou [uatre fois en huit jours. Encore faut-il louvoir se ravitailler aisément et à bon ompte, ce qui n'est pas toujours le cas... .es déplacements fréquents forcent à n'em->orter qu'un matériel réduit ; ils empê-hent les meileurs cuisiniers de s'installer :t de se ravitailler comme il le faudrait..* m * m Il s'en faut donc — et de beaucoup — [ue l'ordinaire soit partout aussi soigné [ue dans cette unité privilégiée. L'on nous ommunique de nombreux menus; partout, omme au cortège de la Juive, recommence e défilé : fèves, haricots, lentilles, café, riande, soupe, et du riz, du riz, du riz. Quelques patates y viennent en cérémonie; â salade y fait une fugitive apparition. ■Jous persistons pourtant à croire que, en lien des cas, il faudrait moins d'argent rue d'initiative et de bonne volonté pour améliorer l'ordinaire du ^>ldat. ■ ■ www — De nouveaux contingents américains SONT ARRIVÉS EN FRANGE Hier sont passés en gare de... des trou->es américaines arrivées la veille sur notre ontinent. i. i- ■ vwwv- . i ii.* QHEKT U SÊÏSCÎAÎIE Et'S' E . mm m hiur ïîié

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