Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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s.n. 1915, 22 March. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/348gf0nh4b/
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J* ta .**&******■ 4 I ' ^ '«.? LU/ nrwini i■HnwrnwiiwMM ARLON. LE 22 MARS 1915 GLANunKS Morts pour la Patfii —«®»— III L'ENTREE DES TROUPES ALLEMANDES DANS LA VILLE. — LA RETRAITE De LA 4e DIVISION. -L'AFFAIRE DE BIOUL. Les deux premiers chapitres de celte étude contrée au àiege de Numur ont successivement rek ace les phases de la déiense de la place, puis celles de 1 investissement et celles ennn de l'attaque foudroyante portant sur un secteur de la ceinture rorfcike. Tout cela lut l'œuvre rapide des fameuses pièces de 42. Le bombardement commença, comme nous l'avons exposé, ie vendredi 21 août, il se poursuivit le, lejdemain samedi, et le dimanche les Allemands pénétraient dans la ville. Celle-ci avait eu beaucoup à souffrir de ces trois jours de canonnade ininterrompue. Dès le vendredi, vers i heure, des obus se mirent à pleuvoir sur l'agg.cmération namuroise, éventrant des haOitations, déchiquetant d'inonensiis passants, terrorisant la population. L'indignation était extrême, mais l'on eut quelques jours plus tard l'explication de ce qu'on-considérait alors comme un crime. Ceux qui connaissent Namur, savent que l'anti4ue Citadelle construite par Vauban, l'architecte militaire célèbre de Louis XIV, s'avance comme un formidable éperon de pierre au cœur même de 1 agglomération. Cette Citadelle, désaffectée depuis vingt ans,était transformée en un délicieux parc public, auquel on avait conservé, pour le pittoresque, son aspect militaire, sans en excep;er une demi-douzaine de vieux canons, du reste encloués et hors d'usage. Par n alheur, cette inoffensive Citadelle continuait à figurer sur toutes les cartes militaires, même belges,-comme un des forts de l'enceinte. En sorte que les assiégeants étaient fond-s à croire que la ville de Namur faisait partie de la position fortifiée. D'où l'erreur qui coûta d'autant plus cher à la ville de Namur que Tétut-major belge n'avait rien fait pour la dissiper. Au contraire. Les mesures qu'il avait cru devoir prendre étaient de telle nature que l'intérieur de l'agglomération présentait l'aspect hostile d'une ville que ses habitants se disposent à défendre rue par rue, maison par maison. Des tranchées s'ouvraient au sein des faubourgs et, dans les artères les plus centrales, des meurtrières avaient été percées aux façades des maisons, maigre les protestations des habitants. Rien de tout cela ne fut d'ailleurs utilisé. Mais de cet ensemble de faits, il résulta que Namur, en réalité ville ouverte, fut considérée par l'ennemi comme ville fortifiée et traitée comme telle. Elle en souffrit cruellement. Après deux jours de déiense contre une artillerie de siège d'une puissance insoupçonnée, il apparut, le dimanche matin, que la place n'était plus tenab.e. Le secteur compris entre les forts de Cognelée-Marchoveletie-Maizeret avait été forcé, et, par les intervalles d'où les nôtres étaient ba'ayés irrésistiblement, la ruée des troupes allemandes commençait à déferler vers la ville. A 5 heures du matin, l'Etat-Major de la position fortifiée avait abandonné la place. L'Etat-major de la 4e Division d'armée ne devait pas tarder à suivre cet exemple et, vers 10 heures, lui aussi gagnait l'EntreS3mbre-et-Meuse en auto, après avoir donné comme dernières instructions à ses troupes laissées derrière lui, de ne pas combattre à l'intérieur de la ville afin d'éviter à celle-ci d'inutiles dévastations. C'est alors que, pour couvrir la retraite désordonnée de nos braves petits soldais, reculant la mort dans l'âme, que se produisit le sacrifice simplement héroïque d: deux bataillons français. Tandis que les nôtres se retiraient lei. uns vers Salzinnes, Malonne et St-Gérard. les autres vers Dinant, ces deux bataillons marchaient le sourire aux lèvres, face à l'ennemi et à la mort. En chantant, ils gagnèrent ainsi le faubourg St-Nicolas et les hauteurs de Bouges, qui dominent 'a Meuse et la ville dans la direction de Marchovelette. Et là, sans un regret, sans une reculade, avec un calme inouï, ils se firent tuer tous jusqu'au dernier. Cette page est l'une des plus glorieuses de la campagne. On en cite des épisodes d'un héroïsme sans nom. Jusqu'au dernier, les petits soldats de France tinrent bon sur les hauteurs de Bouges, le plus longtemps possible. Il ne s'agissait pas de vaincre, il s'agissait simplement de durer, pour donner aux camarades belges le temps d'évacuer la ville et la position. Le sacrifice fut consommé jusqu'au bout. Quand, ayant va: ncu cet obstacle suprême, les troupes du général de !"uelsen pénétrèrent dans les rues, il n'yavait plus un soldat belge. Cela se passait dans l'aprèsmidi du dimanche 23 Août. La ville s'était rendue. Les forts aussi. La voix obsédante du canon s'était tue et la pank.ue s apaisait parmi la population. La journée du lundi fut calme. On commentait toute!ois vivement la disparition du Dourgmestre M. Arthur Procès. Celui-ci, par;i la veille avec deux parlementaires allemands n'avait plus reparu. On sut plus tard que, pressé par ces parlementaires de fixer les conditions de la reddition de la Ville, il n'avait pas cru devoir y consentir en sa qualité de magistrat communal eî qu'en compagnie des deux officiers allemands, il s'était mis à la recherche du général Michel qui, seul, avait qualité pour traiter avec l'assiégeant,, cette importante question. Mais le général Michel était déjà loin et c'est en le cherchant de village en village. ue M. Procès s'éloigna de la ville jusqu'à qu'il fut... arrêté et fait prisonnier par soldats belges qui le prirent pour un espion] Durant ce temps, les Allemands se croyant trahis par le bourgmestre, avaient pénétré dans la ville et y avaient nomme aux fonctions may orales, le premier échevin, M. Golenvaux. Le mardi matin, à l2 suite d'incidents qui s'étaient produits la veille au soir, les vainqueurs prirent des otages, parmi lesquels M. Procès, bourgmestre qui avait pu enfin regagner la ville» A partir de ce moment , les événements ilîèrent s'apaisant.Des mesures d'ordre très sévères furent édictées par le g.ncral von Betow, commandant allemand de la place, et scrupuleusement observées par la population. Pendant que s'établissait ainsi le premier contact entre les troupes allemandes et la population belge, la 4e Division d'armée efrectuait à travers l'Entre-Sambre-et-Meuse une retraite malheureuse, sous la conduite des seuls cadres de régiments. L'armée frança se venait de subir un échec à Fosses et elle s'était précipitamment repliée vers le Sud. C'est au milieu d'un corps entier d'armée allemande que nos soldats tentaient de gagner La France. A dioul, la 4e Division dut livrer combat au milieu du brouillard. Le résultat fut désastreux. Les nôtres étaient tombés dans un véritable traquenard et une bonne moitié de la division resta sur le terrain ou fut capturée par l'ennemi. i_e restant fit des prodiges de valeur et parvint à se frayer un passage; toujours combattant, ils gagnèrent Philippeviîle, Cfrmay, puis entrèrent en France,suivant dans sa retraite l'armée française qui ne devait p'us s'arrêter que sur la Marne. Les nôtres s'acheminèrent à marches forcées vers Roiien et Le Havre, d'où ils furent rapatriés sur Anvers. Ainsi finit l'odyssée de la 4e Division d'armée belge, qui avait bien préparé la défense de Namur et n'avait guère oublié^ de prévoir qu'une seule chose: l'imprévu,c'est à dire en 1'occurence, les grosses pièces de 42. La vérité c'est qu'elles ont surpris toutle monde.(A suivre). ->•- •©«*-<- EN MARGE DE LA GUERRE L'exemple Il valsait agréablement, il patinaii non sans grâce et flirtait non sans succès. Il avait vingt ans, de la fortune, de l'avenir, il possédait tout ce qu'il faut pour vivre sans souci et pour mourir de vieillesse. Il était fort bien élevé, il était gâté par sa maman et gâté par son papa... La guerre l'a pris, comme tant d'autres! On lui a mis sur le dos un havresac, on l'a chaussé de godillots, on l'a doté d'une besace, d'une gourde, d'une gamelle, d'une cartouchière, d'un flingot, d'une pelle .d'un affreux shako, de toute la rude et solide tenue du troupier. Miséricorde ! lui, le jeune homme au linge fin, au •hapeau léger, qui portait une badine, ou une raque'. .2 de tennis, ou un cahier de cours. Le voilà courant les chemins, couchant au petit jonhsur, à la porte, dans de la paille, dans des charcttes, dans des tranchées, par tous les temps! Le Jjilà au feu, une fois, cinq fois, dix-neuf fois. Le voilà qui se bat comme Un poilu et qui se distingue et qui se fait citer à l'ordre du jour,décorer, nommer caporal, puis sergent, puis je ne sais quoi encore et qui se dépense et qui se multiplie et qui va partout où il y a un mauvais coup à recevoir. Le voilà qui s'expose au point d'inquiéter sfis amis, lesquels s'emploient à refroidir cette âme bouil. tonnante, à éteindre ce volcan, à mater cette nature qui se révèle si intensément héroïque. On cherche à l'embusquer. On lui trouve un emploi mérité ,à l'arrière, on lui en porte là nouvelle. Il était aux tranchées. Il écoute le messager, puis, très tranquillement, sans pose, tout naturellement: «Tu remercieras beaucoup X... de ma part. Ce qu'il a fait pour moi est très gentil et je lui sais gré de sa bonne intention. Mais je reste ici, ici,tu m'entends: ici près de mes amis. » Et il reste et il est toujours là, à se battre! S 's amis ! De pauvres diables dont il a fait la connaissance sous le feu des shrapnells et des balles! Ses amis! des enfants du peuple dont il avait parfois entendu parler jadis sans soupçonner la beauté simple de leur âme, de leur franchise et de leur bravoure. Des amis qu'on n'oublie pas parce qu'on a marclié avec eux à la mort pour une grande Idée et qu'en z partagé les mêmes angoisses et les mêmes douleurs. Des amis qu'on ne quitte pas, qu'on ne quitte plus, quand on a le cœur bien, placé et l'âme quelque peu hautaine. J'allais vous dire sen nom. Il m'en voudraii et je ne veux pas qu'il m'en veux-, (Quotidien)'PANGLOSS. U armée italienne Le servies militaire est obi^aroire en Italie, avec d'assez nombreuses dispenses. Les troupes de p.emière catégorie sont soumîtes au service actif de de deux ans. Ceiîes de deuxièmes catégorie, comprennent les hommes qui sont dispensés pour des raisons de famille, et ne sont .astreints qu'à un service de si., semaines. La même durée de ssrvice réduit est également fixée pour cous les jeunes gens premiers nés d'une famille dont le père a plus de 65 ans. Us ne sont appelés CjU'occasionnellement. Enfin ciux qui justifient d'une certaine instruction sont admis au volontariat d'un en et payant 1.200 francs pour les armes à pied et !,6oo francs pour les armes à cheval. En quittant le service actif, les hommes comptent cinq ans dans la réserve, quatre ans dans la milice mobile et s-pî ans dans la milice territoriale. Les cavaliers comp.ent un an de p.us dans la réserve, mais passent ensuite directement dans la milice territoriale. Le s.rvice militaire totaî comprend ainsi une durée de 19 années; tous les dispensés font partie de la milice territoriale. L'armée italienne est formée de 12 corps d'armée, — plus deux divisions d'infanterie —qui se répartissent sur les 12 régions suivantes : Turin, Alexandrie, Milan, Vintimille, Véronne, Bologne ,Xncône, Florence, Rome, Naples, Bari et Palerme, La Sardaigne ferme une division spéciale qui relève du 9e corps d'armée (Ron; En cas de mobilisation, l'Italie peur mettre sur pied de guerre douze corps d'armée cie 38.000 hommes chacun, 3 divisions de cavalerie et un c.rtain nombre de troupes spéciales. La force numérique de toutes ces formations est évaluée à 600.000 hemmes. En deuxième ligne, elle peut former 12 divisions et quelques corps spéci .u\d'un effectif total de 250.000 hommes en chiffres ronds. 450.000 hommes sont encore disponibles en troisième ligne .On estime donc que toute l'armée de terre ifemporte 850.000 hommes de première ligne et 450.000 hommes de territoriaux. D'après ce eue nous avons dit ci-dessus, elle se réprtit en 19 classes, dont 8 appartiennent à l'armée active, 4 à la milice mobile et 7 à la milice territoriale. Momentanément les trois classes ée 1912, 1913 et 1914 de première ca'égorie se trouvent sous les drape ux. La classe de 1914 seulement depuis septembre dernier. L'effectif total des trois classes a'ceïnt ;i 5.000 hommes, auxquels il faut ajouter 70.000 hommes de seconde ligne, des classes de 1913 et 1914- On sait que le gouvernement a décidé en outre d'enrôler déjà le 15 janvier, la classe de 1915. D'après la loi militaire en vigueur, ce nouveau contingent a'teint 180.000 hommes, de sorte qu'avec les classes de 1912,1913 et 1914, de première et de seconde ligne, l'armée compte actueîiemert sur pied de paix 660.000 hommes, chiffre fort élevé et auquel on ne doit ajouter que 240.000 hemmes pour porter l'effectif au chiffre de 900.000 hommes prévu pour l'armée de terre sur pied de guerre. * * Etant données les circonstances actuelles, l'étatmajor recherche les officiers de complément destinés à assurer les cadras ,au moment de la mobilisation, parmi les officiers et élèves des écoles militaires, démissionnaires ; ies anciens sous-officiers satisfaisant à certaines condkions; les pelotons spéciaux où des volontaires viennent recevoir l'instruction nécessaire. En ce moment on manque surtout de capitaines, 330 capitaines d'infanterie, 40 rie l'artillerie et 20 des pionniers ont dû quitter Parme e à la suite des souffrances endurées pendant la guerre de Libye. D'autre part, l'armée active a dû céder, pour former les cadres des troupes de deuxième ligne, 170 capitaines d'infanterie, 55 de cavalerie, 10 de l'artillerie, et 30 du génie. Tous ces postes vacants, seront donnes à des lieutenants qui seront promus capitaine à 25 ans. Quant au nombre d/23 lieutenants, il sera complété par l'appel aux officiers de réserve qui veulent rentrer dans l'armée active et aussi par les sousoffici :rs les plus capables. Malgré toutes ces mesures, il faudra évidemment un certain temps avant que la question des cadres soit définitivement solutionnée. En attendant, l'organisation se complète dans tous les domaines militaires, de sorte que la loi de Spengardi, votée en 1910, est en somme prête à être intégralement mise en vigueur. En ce qui concerne l'augmentation de l'artillerie de campagne ,le but fixé est déjà atteint par la récente création de 5 régiments n°3 29,31,33,34 et 35. L'artillerie lourde de cimpa?ne est également en progrès par le fait que trois batteries ont été adjointes aux deux régiments d'artillerie lourde existants. Enfin, on a formé un nouveau régimenl d'artillerie de montagne de 12 batteries, de sorte qu'il existe actuellement au total 46 batteries de cette espèce. Les batteries 1 à 36 sont réparties sur les 3 régiments d'artillerie de montagne, les trois batteries 27, 2S et 29 appartiennent au ?6e régirrrnt d'artillerie de. campagne et les 7 batteries de montagne 40 à 46 se trouvent en Libye. Bref, on peut se convaincre par ce qui précède que si le gouvernement italien affirme toujours son inte"'hn de s'en tenir à un strict maintient de sa neutralité, tant que les intérêts vitaux de la nation ne seront pas mis en cause; ii1 ne néglige cependant rien pour tenir le pays prêt à toute éventualité. APRES LA BATAILLE... La Dépêche de Toulouse, relate cette scène émouvante r Un soir,après un vif combat, en Champagne, le immandant R .., du i4me régiment d'infanterie rançais, avait reçu l'ordre de dénombrer les cadavres allemands tombés dans son secteur. Pendant u'ii accompIissaii_sa funèbre besogne, il aperçut un-" blessé, qui par un suprême effort se relevait et se aidissait dans le geste du salut. C'était un capiaine saxon, qui avait reçu deux balles dans le 1 ■entre, et qui, fidèle à la discipline, rendait les honours à un officier supérieur, malgré les douleurs .rtroces qu'il endurait. Le commandant R... prit le blessé dans ses bras ; le coucha, essaya de la panser et s'assit à côté de lui. Le sa .on le remercia en excellent français, et de rosses larmes roulèrent de ses yeux. Il prit la main ie l'officier français, auquel il apprit qu'il était marié, père de famille, et qu'il savait très bien qu'il :l'ait mourir. Il donna l'adresse des siens au commandant en le priant de leur envoyer son dernier dieu. Il détacha ensuite sa patte d'épaulette et l'offrit à celui qui, après le combat, oubliait la haine n ne cédai r qu'aux sentiments de fraternité qui doivent unir les hommes tombés au champ d'honneur. L'officier allemand serrait toujours la main du cornmandant R..., qui dut assister à son agonie, dont il sentait toutes ies phases aux pressions de moins en moins fortes des doigts du blessé. Telle est cette petite histoire ,très vraie, dédiée à tous les soldats, amis ou ennemis, qui n'oublient pas la pitié après le combat. Y A PAS D* BOUCHON! Qui définira jamais l'état d'esprit du zouave qui fut le héros de l'authentique aventure suivante : Les clairons venaient de sonner la charge. Une compagnie de zouaves, la bayonnette bien assurée, bondit hors des tranchées, et s'élança en avant. De l'autre côté, fusillade, mitraille, marmites, shrapnells firent aussitôt rage. La zone à franchir est longue. Le capitaine, qui voit ses hommes torn ber, donne un ordre bref : —A terre...'Couchez-vous... A plat ventre... Mais Soiicliexrvous. done, sacrebieu !... Les soldats ralentissent et, comme à regret, s'allongent sur le sol. Seul un grand diable de zouave reste debout au milieu de l'enfer de projectiles. — Couchez-vous donc, animal! Vous voulezvous faire tuer? —Non, capitame, j' peux pas... Les balles sifflaient. Les obus éclataient de tous cofé«. Le capitaine se fâche. Rien n'y fait: le zouave demeure debout. — J' peu : pas. J'ai un litre de vin dans ma pocheet y a pas d' bouchon!... L'histoire ne dit pas si le zouave s'est fait tuer p'utôt que de renverser son vin, mais je parierais qu'il s'en est tiré sain et sauf. UNE LOCALITE BELGE... REFUGIEE EN HOLLANDE Dans le voisinage immédiat de la frontière hollan-dobelge, sur la ligne de Turnhout à Tilburg, se trouve le petit village belge de Baar-ie-Duc qui forme une enclave dans le territoire hollandais. Bien que disrant seulement de moins d'une lieue de la frontière, on ne peut s'y rendre sans passer sur le territoire neutre de la Hollande. Baar-le-Duc a un bureau de poste qui continue son service et qui en ce moment est surchargé de besogne. Il débite les timbres belges et le produit de la vente est affecté à la Croix-Rouge. Les spécimens de ces timbres sont en effet des plus recherchés par les collectionneurs. LES TRAINS-BAINS Le journal de vulgarisation scientifique «La Nature» parie de l'hygiène dans l'armée russe. La guerre de Mandchourie prouva que les soldats souffraient beaucoup de la privation des bains de vapeur, :rès répandus en Russie ; aussi le service de santé sefforce-t-il d'éviter cette souffrance aux troupes du Tsar. —Nos alliés, dit «La Nature» ont mis en service, dans les trois mois qui ont suivi l'ouverture des hostilités, une trentaine de trains qui sont, littéralement, des établissements de bains roulants. Chaque train se compose de vingt-deux voitures, dont les deux premières, attelées à la locomotive, présentent la forme de citernes. En réalité, elle servent à emmaganiser la vapeur produite par une chaudière supplémentaire installée sur la locomotive. Une tuyauterie conduit la vapeur dans les voilures suivantes, qui ont chacune leur destination spéciale. La première sert de vestiaire : les hommes s'y déshabillent, et, tandis qu'ils parcourent le cycle que nou* allons exposer ,leurs vêtements et leur linge de cor.pss ont transportés dans un wagon-étuve où il sont nettoyés ,désinfectés et séchés. Trois wagons, qui peuvent recevoir chacun cinquante hommes, font suite. Abrités dans de petites alcôves, les soldats y prennent leur bain de vapeur, qu'ils font suivre d'une douche froide, selon la coutume nationale. Ils passent ensuite dans deux wagons pourvus de couchettes, sur lesquelles ils ont le droit de se reposer pendant une heure. Enfin, ils gagnent l'un d"s deux wagons-salles à manger, où ils s'a tablent ,devant un copieux repas de soupe, de viande et de thé. Dans la dernière voiture, ils reprennent possession de leur uniforme et de leur linge, que des femmes ont raccommodés, eî plus dispos que jamais Us retournent au feu Suite de la première liste officielle, des officiers de la 4me division (Namur), tombés au champ d'honneur: Pieraux, lieutenant, 1er chasseurs à pied, du 5 au 6-8-1914. Pire, lieutenant, 8e de ligne, Stuyvekenskerke, 2210-1914. Salmon, sous-lieutenant, 13e de ligne, Furnes, 24-10-1914, blessé à Oud-Stuyvekenskerke, le 20-10-1914. Salpeiier, Adolphe, major, 8e de ligne, Bristol, 411-1914. Blessé à Tervaeie, le 2210-1914. Scarcerriaux, sous-lieutenant, 10e de ligne, Alve/inghen, 24-10-1914, enterré à Aiveringhen. Tasnier, lieutenant d'artillerie, de la défense de Namur. 'frenteis, capitaine-commandant, 13e de ligne, Namur, 24-8-1914. Van Caeneghem, lieutenant de réserve, 1er chasseurs à pied. Van Daeîe, lieutenant, 10e de ligne, St-Giresiez-Termonde, du 26 au 27-10-1914. Van Laeihém, A., capitaine en second.8e régiment de ligne, Tervaeie, 20-10-1914. Vergeynst, capitaine en second, 1er chasseurs à pied,. Boncelles, 6-8-1914. Vrithcfr, capitaine-commandant, 13e de ligne, Bioul, 24-8-1914. -*• 2me DIVISION D'ARMEE Artan, de Saint-Martin, sous-lieutenant, 6e de iigne, Mcntigny*îcs-Lens, 26-9-1914. Baeiens, officier de réserve, 5e de ligne, Ramscapelle, 29I0-19Ï4. Bodenhorst, Léon, lieutenant, 7e de ligne, Lombaertzyde, 4-11-1914. Buïtot, capitaine-commandant, 6e de ligne, Haecht, 26-8-1914. Cambrelin, lieutenant d'artillerie de la'-7e brigade mixte, 23-10-1914,enterré au cimetière de Sain t-Georges-lez-Nieu port. Chesseîet, sous-lieu tenant, 27e de ligne, KesselLoo, 10-9-1914. Daems, capitaine-commandant, ; 6e -de- ligne, Furnes, 1-11-1914. Blessé a Ramscapelle, le 30-9-1914, décédé à l'hôpital de Furnes; enterré à l'hôpital de Furnes. Defer, capitaine-commandant, 7e de ligne, Lombaertzyde, 4-11-1914, enterré au cimetière de Nieuport. De Marteau, sous-lieutenant, 7e de ligne, 299-1914, Wavre-Notre-Dame, Ferme « Slaap in strooi ». De Tollenaere, E., officier de réserve, 6e de ligne, Wesemaeï, 12-9-1914. Devriendt, sous-lieutenant, 5e de ligne, Wygmael, 12-9-1914. Dungeîhoef, G.-D., capitaine-commandant, artillerie de la 6e brigade mixte, Wesemaeï, 129-1914. Dungeîhoef, H.-Y., capi'aine-commandant, 7e de ligne,Saint-Georges, 19-10-1914 enterré au cimetière de St-Georges. Durt, capitaine-commandant, 7e-de ligne, 299-1914, enterré à Wavre-Notre-Dame, Ferme « Slaap in strooi ». Galère, -lieutenant- génie, 2e divis-'os^ Nieuport, îî-il-1914,enterré à Nieypuri près de l'église. Houart, major, 7e de ligne,: Saint-Georges, 2310-1914, enterré au cimetière., de Saint-Georges. Jamin, capitaine en second, 7e de ligne, Lombaertzyde, 4-11-1914. Janssens, officier de réserve, 6e de ligne, Wesemael, 129-1914. Lamotte, sous-lieutenant, 26e de ligne, décédé à l'hôpital Rosendael (Dunkerque). Leclerc, capitaine en second, 6e de ligne, Ramscapelle, 3010-1914, enterré au cimetière de Ramscapeile. Lemal, sous-lieutenant, 5e de ligne,Wygmael, 12-9-1914. Lequeux, capitaine-commandant, 5e de ligne,-Wygmael, 129-1914. Mendiaux, sous-lieutenant, 6e de ligne, Ramscapelle, 26-10-1914. Remy, capitaine-commandant, 7e de ligne, Pullaer, 6-10-1914. Ruth, capitaine, 5e de ligne, Angleterre, enterré au cimetière de Nieuport. Sohie, Edgard-Henri-Adrien, capitainecommandant, génie, 2e division d'armée, Lombaertzyde, 411-1914. Thiry, capitaine-commandant, 6e de ligne, Wygmael, 12-9-1914. Transaux, officier de réserve, 6e de ligne, Haecht, 27-8-1914. Van Camp, sous-lieutenant, 7e de ligne, Haecht, 278-1914. Vandenbussche, capitaine, 5e de ligne, BoorSmeerbeek, 258-1914. Van Neer, officier de réserve, 6e de ligne, WavreNotre-Dame, 30-9-1914. Verbert, lieutenant, 7e de ligne, Pullaer, 610-1914. Suite des listes de militaires déeédés,nou.o communiquées par nos services particuliers; Delemare, L.,

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