Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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s.n. 1915, 25 March. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zc7rn31636/
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IV 78 jüUDl 25 MARS 19,15 N-B" "—' ■■■*■»■ ■!» —»■■!*iiiiii !■■■ ■!■■ ■■■■■■ jiiiw■ii^iiMiBm«iil.l,W(. a'Atuwr.mn'crf^ac uin nr\ —e—■■—fci . i ... i.' Feuflü LuxemlK^aiitiii^» &8&zsuiBBas)stti&Mfmat*£iÊum>tterâu — pour en avoir trop versé — l'habitude des .armes...■ Le premier jour qu'il m'était venu voir, ce fui pour me conter ceci: Son fils était parti au début de la mobilisation, lui confiant ,sa femme malade et trois petits enfants qu'il adorait. Il s'était conduit bravement, le garçon, il avait tant d'entrain, tant de courage à se battre pour sa femme, pour ses petits, et, aussi, n'est-ce pas, pour son vieux père. On lui avait donné les- galons de caporal .lorsque brusquement sa femme est morte. Alors le vieux était venu me trouver parce qu'il ne se sentait pas la force d'annoncer cette mort à son fils, parce que, son fils >ça lui briserait le cœur, et qu'il n'aurait plus le cœur à se battre,et que pourvut il fallait bien qu'il se batte encore... Et ingénuement il me demandait, «à moi dont c'était le métier», d'imaginer quelque chose, de composer les réponses qu'il lui faudrait faire aux lettres que l'autre ne cesserait d'adresser à la disparue. Mais ce vieillard, qui n'est qu'un humble artisan, je savais bien, et je le lui dis, que dans son cœur de père et de grand-père il découvrirait, mieux qu'é.rivain. au monde, les mots qui convenaient à l'émouvant et admirable mensonge. Et il est bien vrai que le mensonge pieux s'était poursuivi — «ta femme a toujours son bras qui l'empêche de prendre la plume,mais ça n'est rien,et elle me charge de te dire...» jusqu'au jour où le caporal écrivait: « f e me doute bien, ma chère femme, que tudois avoir des soucis, avec ton bras qui ne va pas,et le père qui n'est pas riche, et rien que l'allocationpour vivre, toi et nos petits. Ici, dans les tranchées,on ne dépense guère. J'ai pu, sans me priver, jet'assure, économiser ces cent sous, que je t'envoie;mais tu me promets qu'avec mes cent sous tu t'achèteras, pour toi toute seule, quelque chose quite fasse plaisir... » Ah! la réponse à cette dernière lettre-là... Car ce fut la dernière lettre. Il est parti sans savoir .répète le pauvre vieux il est parti sans savoir!... Mais maintenant qu'il •e capitaine transmet l'ordreu'il vient de recevoir aux 30 hommes qui, jusu'à présent, n'ont exécuté que des voyages d'esai. Mais il ne s'agit p-> de perdre une minute; lesheures avant \e départ sont précieuses: il faut embarquer autani de provisions pour les machines etpour les hommes que ;« navire en peut contenir. ...Le moment du départ arrive. Les cordes qui reliaient le navire au rivage sont détachées et les matelots disparaissent dans la cale. Les trois hommes qui occupaient le petit"pont entrent pour un instant dans la tourelle, qui est déjà mouillée par l'eau. Le capitaine, à titre d'essai ,fait plonger son navire pour la dernière fois; H sent qu'il l'a complètement en mains et alors remonte sur le pont. Le U. 47 passe à cOté du bSteau-phare. C'est le moment pour les officers de faire attention. Même si le voyage dure deux ou trois jours, ils doivent rester à leur poste sans dormir et sans changer de vêtements et sont forcés, s'il en est besoin, de se faire ittacher sur le pont quand la mer devient houleuse. Pour le commandant iî n'existe pas de relève. Les officiers mangent sur îe pont.; ils n'ont jamais à se plaindre d'un potage trop peu salé, car l'eau de la mer s'y mélange très'souvent. Justement, le capiaine est en train de faire l'impossible pour tenir son assiette en équilibre, quand un matelot vient annoncer qu'on aperçoit'au loin la fumée d'un navire. L'assiette est mise'de côté et les sonneries commencent à retentir à l'intérieur du navire, appelant les hommes immédiatement à l'œuvre. L'eau pénètre dans les lanks. Les-.îrois occupants du pont se retirent dans la tourelle qui s'enfonce sous les vagues et seul à la surface, te périscope reste visible. Le capitaine, à l'aide de cet,appareil examine l'horizon et guette le navire en- vus, en prenant soin de ne pas trahir sa propre présence, c.*r il peut avoir affaire à un bateau ennemi ou à un bateau neutre qui l'un et l'autre le signaleraient^ l'aide de la télégraphie sans fil, et feraient se sauver tous les vaisseaux ennemis se trouvant dans le 'Vj^inage. En attendant, ie capitaine ouvre le couvercle en acier d'un hublot de la tourelle. La lumière à laquelle il livre passage est 'Verte comme si elle avait traversé une émeraude. Par îe hublot, le capitaine aperçoit un aquarium. Des poissons petits et grands,lourds et élancés, glissent devant la vitre épaisse, s'enfoncent apeurés dans les profondeurs ou regardent stupidement le bateau, la bouche ouverte, les yeux écarquillés de surprise. Mai: voici que le matelot de garde annonce que le navire qui s'approche porte le pavillon hollandais. Le capitaine l'e :amJne à l'aide du périscope. Le navire n'a pas d'appareil de télégraphie sans fil et se dirige vers la terre ferme. Le U. 47 peut donc se montrer. Sur l'eau, la sphère d'opérations d'un sous-marin est plus étendue, par suite de sa plus grande vitesse ; en plongée ,1a vitesse est moindre et le sous-marin utilise plus de force électrique. Cette force doit être réservée pour la lutte ; aussi en dépense-t-on le moins possible. C'est ainsi que l'équipage souffre souvent du froid plutôt que d'employer le poêle électrique ; il a les membres raidis et les dents qui claquent, mais du moins le petit poêle ne consomme pas d'électricité. Le voyage dure deux nuits et un demi-jour. Quand une mine flottante est découverte, on la rend inoffensive grâce à une salve de mitrailleuse. Mais le soir tombe, les matelots sont fatigués de leur dur labeur. Les tanks sont remplis d'eau et le bateau se pose sur un fond de sable pour pouvoir se livrer au repos. La moitié de l'équipage se couche pour dormir: un homme qui dort consomme moins d'oxygène que quand il est éveillé. Le besoin de diversion se fait sentir à certains moments ; alors le gramophone entre en jeu, parfois même un orchestre se fait entendre. De temps à autre aussi, on donne l'occasion à l'équipage de regarder dans le périscope, et particulièrement quand on a torpillé un navire. Le commandant d'un sous-marin ayant demandé à un matelot qui passait à la réserve, s'il désirait encore quelque chose avant son départ, le matelot avait exprimé le désir de pouvoir regarder par le périscope la surface des eaux avant que de quitter le navire. Ce cas ayant été rendu public, maint capitaine permet depuis à ses subordonnés de faire de même, afin qu'ils aient conscience de ne plus naviguer comme des aveugles en dessous de la surface des eaux. Recomman aux Cultivateurs! chaulez vos terres, car l'emploi de la chaux, même à faible dose, peut suppléer en partie, et pour une année, au manque d'engrais chimiques. Cela est dû à ce que la chaux rend utilisables, par les plantes, les principes fertilisants inactifs que le sol renferme. Puisque vous ne pouvez, par suite des circonstances actuelles, acheter les engrais complémentaires qui vous permettaient d'obtenir de belles récoltes, il faut faire appel aux réserves que la terre contient. Cel-leci s'épuisera bien 'un peu plus, comme l'explique le vieux proverbe qui dit: « La chaux enrichit celui qui l'emploie et ruine îôux qui viennent après », mais i'an pro- chain, il sera possible de combler ie vide fait. Notez, de plus, que beaucoup de vos terres sont manifestement pauvres en |haux, ia présence de « petite oseille », vulgairement appelée « sure! de bedo », en est un indice certain. Donc, ayez recours à la chaux,sous quelque forme qu'elle se présente: chaux grasse, plâtre, écumes de sucrerie, plâtras de démolition, voire même la marne. N'exagérez pas les quantités, d'abord parce que c'est inutile, ensuite parce que vous pourrez chauler une plus grande surface. Ainsi, par hectare, 1,500 à 2,000 kilos de chaux grasse en poudre, ou 200 à 25ö kilos de plâtre, répandus au semoir à engrais, et convenablement mélangés à la couche arable, pourront suffire, de même que 4,000 à 5.000 kilos d'écume de sucrerie ou de plâtras, ou 10,000 kilos de marne. ous conseillons même l'emploi de chaux en poudre, en couverture, sur froment après trèfle, par exemple, en l'enfouissant par un ou deux coups de herse. Soignez également les façons culturales; préparez bien vos terres, car la plante se développe d'autant mieux qu'elle fait plus facilement pénétrer ses racines dans le sol. Enfin,*1il est inutile de rappeler qu'on voit encore trop souvent des fosses à fumier mal établies, dans lesquelles l'engrais principal de la ferme n'est ni tassé, ni mouillé en temps utile, qu'il y a du «blanc» quand on le charge pour îe champ, et que le « jus », qui en aurait fait «du beurre noir», se perd dans les rigoles le long des routes. Le Secrétariat des Commissions administratives des Ecoles-provinciales d'agriculture est à la disposition des intéressés pour renseignements, au Gouvernement provincial, rue du Chêne, 20, à Bruxelles. Pour les Commissions administratives: Le député permanent, président, Ch. GHEUDE. ;-- «g Q g» u / - Le* poèmes du front Voici un sonnet dédié par un de nog soldats volontaires à un vaillant frère d -armes tombé pour la patrie belge: A. F. H..., machiniste d'un train blindé. Par un-de ces matins gris et sombres d'automne Où l'on sent la nature entière qui frissonne A l'approche des jours d'hiver, tu succombas. Frère, dans le tumulte effrayant du combat. L'obus qui ronfle et siffle et le train qui bourdonne Ont mêlé leurs deux chants fiévreux et monotones, Pour saluer ta mort de brave au double état : Machiniste et guerrier, ouvrier et soldat. A cette heure, tu dors sous la terre de Flandre, Dernier coin du pays qui nous reste à défendre, A l'ombre d'un clocher plus qu'à moitié détruit. - Mais ton âme est restée au poste de bataille, Car elle nous enflamme encore et nous conduit Vers le simple Devoir au cœur de la mitraille. J. V. 13 novembre 1914 docteur en droit, engagé volontaire loivillis de Partout UNIS JUSQU'A LA MORT Trois jeunes gens de Lede lez-Alost, Joseph Rubbens, fils du docteur Emile Rubbens, conseiller provincial ; Hubert Willoqué, fils aîné du percepteur des postes, et Auguste De Spiegeleer s'engagèrent tous trois comme volontaires dans l'armée belge. Les familles ont été informées que les trois volontaires ont péri le 22 octobre, dans une tranchée avancée étalie à Pervyse, près de 1-Yser. Ils furent tués tous trois par les éclats d'un même shrapnell, tandis qu'ils se trouvaient à leur peste périlleux . ils appartenaient au 2e régiment de ligne, de Gand et avaient coopéré déjà à la défense d'Anvers. Joseph Rubbens était étudiant universitaire ; Willoqué était élève su/ le bateau-école ; De Spiegeleer était simple ouvrier, lié d'amitié avec les deux premiers. MORT AU CHAMP D'HONNEUR DE L'HUMANITE On annonce le décès ,en Chine, du Père Conrardy. Il était né à Liège, en 1847. Ordonné prêtre, il fut un des premiers à répondre à l'appel du Père Damien qui s'était donné pour tâche de soigner les lépreux. l,e Père Conrardy assista à la longue agonie de son maître qui succomba à la lèpre. Il fonda à l'île Molokaï une léproserie. 11 revint à Liège, il y a une quinzaine d'années, en tournée de charité .Les foules emplissaient les temples où, d'une parole mal assurée (ilavait presque perdu l'usage de la langue française par un séjour de trente années en Chine), i! racontait à ses auditeurs attendris les scènes effrayantes dont il avait été témoin dans sa léproserie. Après avoir fait en Belgique» une fructueuse recette, il retourna en Amérique où il avait déjà séjourné et y conquit, à l'âge de 50 ans, le diplôme de docteur en médecine. Il repartit ensuite pour la Chine et installa de nouveaux lazarets dans les îles de Molokaï. On n'a aucuns détail-, sur sa mort. Lui aussi est un héros tombé au champ d'honnaur — au champ d'honneur > POUR PARER A LA CRISE COMMERCIALE VEcho de la Presse avait engagé les thésauriseur» les propriétaires des pièces de cinq francs disparues depuis le mois d'août, à remettre celles-ci en circulation, de façon à faire renaître la confiance et à faciliter la reprise des transactions commerciales. Sans partager de tout point l'optimisme de.notre confrère ,quant au résultat de cetre initiative, le Bien Public y applaudit. 11 écrit, eh effet : « Que l'horizon économique soit chargé d'incertîtiides. nul ne le fontestera, Mais il faut ,00 affaires,

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This item is a publication of the title Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations belonging to the category Liberale pers, published in Arlon from 1914 to 1916.

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