Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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s.n. 1915, 14 April. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pz51g0jt2s/
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N°94 -■•;ji-i^rr.^'.--'gp---.>-^?»jJi=^-.-^ .i-^-i. ^.^ss^^^^^ i^irve -^!^^^m!Éi^^^ëÊÊÊeÊsm^ m IMIttiMfc*48l5 liLüi!.llilJJ!!!..JfE^^... Feuille Luxcmboorgeelsc dlRtermattons ■ ai du véritable bienfait qu'il rendit à rhumanité. Ce que l'on sait peu, c'est m proportion dans laquelle la culture de la pomme de terre progressa sur le territoire français. M. Edmond Théry a consacré à ce sujet une étude très documentée, dans VEconomiste européen. A la fin de la Restauration, la production de- la pomme de terre dépassait déjà 50. millions de quintaux et elle s'élevait en 1844 à 89 millions de quintaux; mais, en 1845 ,1a fameuscUnvasîon de phylophtora, qui aurait pu être à la pontine de terre ce que ie phylloxera fut, trente ansjphis tard, à la vigne, fit craindre sa disparition ; U production tomba brusquement audessous de 6e raillions de quintaux. On lutta avec succès contre fc "maladie qui se manifesta encore pendant tes année/ pluvieuses et, en i860, la production remonta à environ 67 millions de quintaux. Voici la progression que les statistiques accusent depuis cette époque : Jn 1869, la production totale était de 94-277 millions,.de quintaux; la consommation absorbait 93.521 millions de quintaux, soit 244 kilogrammes par habitant; en 1880, ces chiffres se trouvèrent respectivement portés à 104.679 et 103.253 millions de quintaux et à 275 kilogrammes; en 1890, à 110.398 et à 109.423 millions de quintaux et à 285 kilogrammee.; en 1900, à 122.541 et 121.099 millions de quintaux et à 313 kilogrammes; en 1905, à 142.576 et 140.637 millions de quintaux et à 350 kilogrammes; ors 1970, où la récolte fut très mauvaise, ils tomberez à 85.237 et 85.225 millions de quintaux et à 216 kilogrammes, pour se relever, en rgn, à .127.74Y et 128.891 millions de quintaux et 326 kilogrammes; en 1912, à 150,252 et 149.639 millions, de .quintaux et 339 kilogrammes et, en 1913 ,à 129.850 et 130.374 millions de quintaux et 329 kilogrammes. Au moins 50 % des tubercules livrés à îa consommation sont employés, à .-la nourriture du bétail et à la féculerie. Pour avoir un*. idée à peu près exacte de ce que chaque Français absorbe de pommes de terre en moyenne par année,.il faut donc prendre environ la moitié du nombre de kilogrammes indiqué pflis -haut sous la-- 'ubrfque : consommation moyenne par habitant. La pomme de terre es: en progrès, dans toutel'Europe, et sa-production d'ensemble atteint 1.335 millions de quintaux. Si on ajoute à ce chiffre celuide la production de l'Amérique, de l'Océanie, del'Asie et de l'Afrique on irrive à une production mondiale approximative de -lus de 1.500 millions de quintaux, sur lesquels 7millions servent à la nourriture "de l'homme." Ce précieux tubercule remplit donc, au point de vue alimentaire proprement dit, un rôle presque aussi important que celui du blé, dont la production uni verseHe dépasse, actuellement ,un milliard rie quintaux. francs de rente avant la guerre, car maintenant tee actions ne donnent plus de dividende. **. S. — J'oubliais: durant le mois d'août dernier, toutes communications étant interrompues, j'ai vécu chaque jour, pendant trois semaines, de lait et d'œufs ; et, pour varier, d'oeufs et de ialt . Pain sans levure, composé de son et ce matières hétérogènes que les animaux eux-mêmes refusaient! Heureux citadins, vous ne connaissez pas votre bonheur 1.,. » BRIBES D'HISTOIRE Ephémères Sépubliquis LAVENTURE DE PIATIGORSK —-«o»— L'an dernier — s'en souvient-on, c'est déjà si lointain! — une profonde -effervescence populaire remua la Romagne italienne et tout- un sérieux mouvement s'ymanifesta en £aveur d'un régime républivain. Aujourd'hui encore, l'on manifeste, de ci de là à Milan notamment, dans un esprit subsersif et révolutionnaire. jamais révolution ne fut plus soudaine et plus pacifique à la fois que celle dont fut le théâtre il y a exactement dix ans, en plein Caucase, une ville russe qui-proclama- la monarchie abolie et vécut durant six mois en République. Au mois d'octobre ioo5,ak>rs que le comte Witte venait de conclure, à Portsmouth, le traité qui mettait fait à l& guerre de Mandchourie et recevait de la main même du tsar, à Tsarkoë-Sélo, la récompense de ses efforts, une ville caucasienne, Piatigorsk, qui compte trente mille âmes, déclarait la monarchie russe déchue du trône et levait l'étendard de la République . il est vrai que le maire de la ville, MGowofa-koff, agissait — il le croyait du moins — en vertud'ordres supérieurs,j Piatigorsk possède deux forts, une .garnison com• prenant un régiment d'infanterie et un bataiQlond'artillerie plus une sotnia de cosaques; un générai,en temps ordinaire, est gouverneur militaire..,. Maisen, 1904, -eue ulér"\3nt"\,-- que par un lieutenant-colonel, faisant fonctions" de gouverneur, et six cents réservistes. Tout le reste était à Bakou, à Tiflis, sur les frontières, où avaient Heu d'épouvantables désordres. Un matin, le maire de la ville, M. Goutcakoff, et le lieutenant-colonel Alexandréieff reçurent officiellement avis de la chancellerie du J viceroi du Caucase, que le gouvernement impérial était renversé et la République proclamée à Pétersbourg et à Moscou ! Le pouvoir civil et le pouvoir militaire attendirent quarante-huit heures avant de conférer sur la situation qui leur était faite: un nouvel avis, tout aussi officiel que le premier, leur enjoignit d'avoir à changer les insignes des officiers, la disposition des couleurs des drapeaux, les en-têtes des imprimés officiels, etc.. Le maire et le gouverneur militaire, en présence d'instructions si nettes et si précises, formulées sur papier administratif, revêtues de cachets et pourvues de signatures connues, n'hésitèrent paa à obéir. Ils eurent une longue conversation, à la suite de laquelle ils réunirent toutes les autorités de la ville en un conseil suprême. Le maire, désigné par le gouvernement provisoire pour assurer l'ordre et la sécurité dans îa ville et ses environs, reçut le sermon; d'obéissance de ses subordonnés; ie gouverneur militaire, démissionnaire, accepts néanmoins, à titre provisoire, d'assumer le commandement des i troupes. On enleva les aigles impériales et on les ? remplaça par des couronnes de chênes; aux mots Empire russe, on substitua l'inscription République de Russie. Et M. Goutchkoff, adressa une proclamation aux habitants «pour les conjurer d'attendre dans te calme, la -suite- d'événements aussi considérables que ceux qui venaient de bouleverser l'ordre de choses établi en Russie pendant sept siècles et de réinstaurer, ■ dans le vaste empire slave, les principes de justice et de liberté qui avaient fait la force de la République de Nowgorod». Or, les ordres reçus avaient été expédiés de Tifiis par un groupe révolutionnaire ! Et sur cent points du territoire, à la même époque, des constirutionnalistes travestis en officiers proclamaient que l'armée avait déclaré l'empereur et la famille impériale déchus de tous droits au trône de Pierre le Grand. Seulement, ailleurs, ces proclamations ou restèrent à l'état de lettre morte, ou provoquèrent de sauvages jacqueries, suivies d'une implacable répression. EN MARGE DE LA GUERRE ü les citadins se plaignent L Un lecteur.de province écrit à la Belgique: « En post-scriptura à un articulet discutant la qualité des repas servis dans les restaurants économiques à Bruxelles, vous écriviez l'autre jour: «Qui fera entendre une autre cloche ? » Qui ?... Moi, parbleu I Or donc* écoutez : J'habite la campagne aux environs de Liège. Vie au grand air. Excellent appétit. Etat civique : rentier propriétaire. Mais, naturellement, mes locataires ne paient plus ; ils le pourraient très aisément, mais vous ne voudriez point, n'est-il pas vrai? que ces braves gens négligent une aussi bonne occasion de «dauber» le «proprio»? je suis servi par une fille de basse-cour ne sachant — naturellement aussi — aucune cuisine. Et voici les menus de mes.repas d'une semaine : Dimanche : Potage au lait ; quatre pommes de terre à l'eau; une portion d'oseilie- patience; un morceau — grand comme une carte postale — d'un abattis de viande quelconque «sans dénomination». Pas ia moindre sauce, ni assaisonnement. Une-tasse decafé. Lundi: Potage aux poireaux moisis; quatre œufs et un morceau de lard rance. Une tasse de café. Mardi : Potage au gruau ; rejets de choux rouges repoussés durant l'hiver; morceau de viande comme cidessus, séché sur le poêle à frire; aucune sauce. Tasse de café. Mercredi : Potage au riz ; quatre pommes de terre au beurre ; deux œufs durs ; une tartine. Une tasse de café. Jeudi : Potage lait et macaroni ; omelette séchée ; sardines. Une tasse de café. Vendredi : Chocolat ; un hareng ; trois- œufs durs; une tartine. Une tasse de café. Et voilà ! Ça recommence chaque semaine ! Jamais de dessert; pas même la vulgaire orange traditionnelle. Comme boisson : un verre de soda. Les menus de mes soupers se résument ainsi : idem, «moins» la viande. Ne trouvez-vous pas que je pratique assez bien la sobriété économique si conseillée maintenant, et la «vie simple» préconisée jadis par ((notre Oncle» Picard? Je ne me plains pas, mais mon estomac commence à me faire des reproches acerbes. Après ça, il y a des gens à Bruxelles qui font grise mine aux menus des restaurants économiques, A Piatigorsk, quelques pillards des montagnes s'essayèrent à provoquer une émeute. Mais le lieu-tenantcolonel Alexandréieff et le maire-gouverneur •firent preuve dans la circonstance de la plus louable J énergie. On traqua les pillards, on les arrêta, on pendit haut et court douze de leurs meneurs et la tranquillité régna dans la dté... Pendant ce temps, on rétablissait ailleurs l'ordre dan3 l'empire. On organisait la première Douma... On mettait fin aux désordres, aux gabegies nées de la guerre... Et un beau jour, le maire-gouverneur de la République de Piatigorsk reçut de la chancellerie du viceroi du Caucase, sur papier administratif portant ces mots Empire russe — Ministère de l'Intérieur l'ordre d'avoL- à organiser les élections... Il demanda des explicitons au vice-roi, sur papier non moins administratif, portant République russe — Ville de Piatigorsk... Et huit jours plus tard, S. A. I. le prince Louis Bonaparte, général russe, gouverneur du Caucase» faisait arrêter les soixante- ARLON, LE 13 AVRIL 1915 Lr/I PATRIE M. Destrée, député socialiste et homme de lettres très réputé, cherchait naguère à expliquer la formation du sentiment patriotique, en le rattachant, pour chacun, à des souvenirs personnels. C'est une belle page que nos lecteurs liront avec plaisir. On s'est généralement accordé à y découvrir un accent sincère et ému. « Patrie, chère et douce terre du père... Et je revois la maison familiale, au bord de la route, au milieu des arbres et tapissée de lierre... O ma chère maison, où je vins tout enfant, où se sont écoulées les heures tristes et joyeuses de ma vie; où les miens ont vécu: ma mère si tendre, trop toi partie, et à laquelle je ne puis penser sans me sentir l'âme toute parfumée de clémence et de bonté; mon père, aux allures sévères, mais si affectueux, d'une si large culture d'esprit et d'une si belle droiture de cœur, si noblement compréhensif; ô ma chère maison, où les miens m'ont donné tout ce qu'il y eut de meilleur en moi-même, la pitié pour lesfaibles, l'amour du beau, la folie de la justice; où ces leçons augustes surgissent maintenant dans ma mémoire en images frémissantes, multiples, confuses, et auxquelles je n'ose m'arrêter de peur de ne plus pouvoir poursuivre; où chaque dalle du corridor, chaque marche de l'escalier, chaque coin de chaque chambre, chaque meuble dans chaque chambre, chaque bibelot sur chaque meuble, a son histoire et sa vie et me parle de choses qu'il ne dira qu'à ™tiïè?»Vl™î c .hère .maiso 4n voùl'aif gras et fertile Brabant wallon dont les plaimé,ou j ai pleuré,ou sont morts les miens!» nesontvulaftnderépopéenapoléorjjen, ne; c'est h Bruyère et Genck, les marais dentés des musiques; Bruxelles et ses alentours, Laeken, Uccle, Tervueren et la forêt de Soignes vêtue à l'automne de si somptueux manteaux de pourpre et d'or fauve; Liège, si vivante, bruissante, spirituelle, étendue au bord du large fleuve,dans un cadre de collines hérissées de charbonnages; Gand, sombre et farouche, avec son lourd beffroi, ses tristes filatures et son Van Eyck en une chapelle; Tournai, aux ChoncqClotiers; Louvain, aux monastères; Bruges, dormante en ses canaux mélancoliques sur lesquels glissent des cygnes blancs, dormante, dolente et presque morte, malgré cloches et carillons; Bruges où sont les Memling; Anvers, avec la flèche aiguë de sa cathédrale, dont l'élan n'est pareil qu'au sursaut du cœur de celui qui, après un long voyage outre-mer, l'aperçoit enfin se dresser à l'horizon: vigie de la Patrie, avec son port et ses vaisseaux et le peuple fort que Constantin Meunier a si puissamment symbolisé dans son Débardeur; Anvers, où me sourit si étrangement, en sa robe rose irisée, et son geste détaché, la petite Salomé cruelle avec ingénuité de Quentin Metsysl « La Patrie, c'est encore cette merveilleuse succession de paysages qui va des coteaux de l'Ardenne aux plages de la Flandre. Les forêts du Luxembourg aux vieux arbres magnifiques, les vastes horizons d'où l'on voit, au matin, les vallées enveloppées de la gaze légère des brouillards, les routes, qui vont, qui montent, descendent et tournent vers les villages, les rivières noires qui bavardent sous les feuillages en entraînant les sveltes truites d'argent, la Semois, l'Ourthe, l'Amblève et leurs affluents, plus séduisants encore;c'est la Meuse qui concentre leurs eaux et leurs beautés, dans cette vallée, parfois grandiose, toujours aimable, qui va de la frontière du Sud à la frontière du Nord; c'est l'Entre-Sambre-et-Meuse, chantée par Delattre, ô ce Bruly-de-Pesches si émouvant; c'est la Thudinie contée par des Ombiaux; le Borinage décrit par Marius Renard ;c 'est le mirant les cieux changeants; c'est les étendues sondeuses et désertes de la Campine; c'est l'Escaut splenéide ëevant Anvers, y apportant quelque chose de l'immensité de la mer; c'est toute cette Flandre cultivée tenacement comme un jardin, les perches où s'enroule le houblon grimpant, tes champs de pommes de terre, les moissons d'or, les prairies vertes et leurs bestiaux; c'est la dune enfin, la dune de sable clair aux herbes grises, avec sa parure de villas riantes et propices aux séjours de l'été; et la vaste plage que le flot marin vient caresser voluptueusement, en y laissant de blancs festons de dentelle d'écume... « C'est tout cela, tout cela sous des cieux toujours autres, dont la mobilité, pour qui sait voir, fait un spectacle enchanteur, intarissablement varié. Cours des saisons: joies fraîches du printemps, splendeur du triomphal été, opulentes mélancolies de l'automne, deuils blancs de l'hiver; cours des heures: aurores tremblantes et douces, matins légers, midis rayonnants, crépuscules enflammés, soirs fiévreux, vous nous amenez sans cesse, par le jeu des nuages et les magies de la lumière, à découvrir en la terre aimée de nouvelles beautés. Vraiment, est-il une autre région du globe où la clémente destinée ait consenti à rassembler, dans un espace aussi restreint, tant de raisons de vivre? « La Patrie, enfîn,c'est non seulement le sol, mais l'ensemble des hommes qui y vivent et qui y ont vécu. C'est, pêle-mêle, avec des amis d'hier et d'aujourd'hui, Breydel, Van Artevelde, Anneessens; Van Eyck, Breughel et Rubens; Baudouin de Constantinople et Godefroid de Jérusalem; et tant d'autres figures familières des temps disparus! C'est tout ce peuple vaillant, d'une aptitude à l'effort jamais épuisée; c'est les deux races qui le composent, celle du nord, lente, patiente, opiniâtre; celle du sud, ardente, enthousiaste, généreuse ;c'est ieurs souffrances et leurs joies, leurs colères et leurs pitiés, leurs traditions, ieurs coutumes, c'est leur langue. Je les aime parce que je les connais, parce que je les Cette page exquise, le rév. Père Destrée de l'abbaye de Maredsous, frère du députe, et aussi fin lettre que lui, aurait pu îa signer. N'estil pas vrai, chacun de nous l'aurait volontiers signée, si nous l'avions pu écrire? La maison paternelle si chère par:.tant de souvenirs, c'est le centre, le cœur de la patrie. Le village, la ville où nous avons vu le jour, où nos chers parents ont peiné, c'est la patrie aussi. C'est l'étendue de notre premier horizon. La commune natale, le canton, la province, c'est la patrie encore mais déjà plus étendue. Comme les ondes circulaires causées par la chute d'une pierre dans les eaux tranquilles de l'étang, ainsi petit à petit, l'affection s'étend sur tout le pays. C'est la grande patrie. Et plus on la connaît, mieux on l'aime. O terre natale chérie, nous comprenons mieux chaque jour combien nous nous attachons énergiouement à ton sol béni... J'ai hâte de redire la suite de la belle page de M. Destrée, car ses phrases ont un charme tout spécial oui parle au cœur un langase eue nous comprenons mieux aujourd'hui peut-être qu'autrefois. « O la chère maison, dans ce pays noir, si étrangement, si magnifiquement tourmenté par un formidable labeur humain: bruits des usines, grondement des marteaux, ronflement des machines, .longues plaintes des locomotives, et, dans les nuits, les embrasements superbes des fumées et des feux I O mon pays, que tu me parais beau ! Pourquoi est-ce oue je me sens pris tout à coup d'un si frénétique besoin de te revoir et de te retrouver? La vieille église de pierre est-elle toujours là, au milieu du village? Et le cimetière, dites, avec la route qui monte, le cimetière où dorment les miens? « Plus loin, c'était la ville, les affaires, les batailles de la politique et du barreau. Succès et déceptions. A certains jours,l'humanité m'y parut basse. Mais maintenant, comme toutes ces misères s'estompent et s'effacent; comme je les juge mieux, corn- ! comprends, parce que ma" vie est faite de me je suis plein d'indulgence et de sympa- \ morceaux de leur vie... » ihie pour mes adversaires;ne parlions-nous pas la même langue ! Pour quelques diffé- J>~m La Pomme de ferre dans le Monde Le rôle Importait *«'«lle y joae r-)0

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This item is a publication of the title Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations belonging to the category Liberale pers, published in Arlon from 1914 to 1916.

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