Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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18 October 1918
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s.n. 1918, 18 October. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/s46h12wp60/
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' 5e Année — N° 56 I fiédactiBn I Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téiéph.216 Bureau à Msestricht : | Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.159 ■ à Fiessingue : Slijks'craat. 5 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Vendredi 18 Oct. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : il », , 1 florin par mois Hollande- „ l 2.50 fl. par 3mois I Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait LE POILU ET L'ARMISTICE jal Notre confrère et ami, M. Louis Pierard. 3 envoie à la « Victoire » de Paris dont il est a l'envoyé spécial au front des armés, de vivan-les chroniques. Voici la dernière qu'il veuf | bien nous autoriser à réproduire : tt | J'entends encore cet officier australien, @ brave parmi les plus braves. Il revenait | de son pays, où, convalescent, à peine « remis de graves blessures, il était allé ® accomplir une mission. Il nous disait | quelle affection, quelle admiration, quelle | gratitude immense ce peuple de rudes & pasteurs des antipodes (qui aurait fort | bien pu se désintéresser de la dispute entre ® Européens), nourrit pour la France des » deux Marnes et de Verdun. Un jour, | dans un cinéma d'Adélaïde, où il était | entré pour tuer le temps, il remarqua, 9 parmi les spectateurs, un certain nombre | de grands blessés rapatriés. Cependant | que défilaient sur l'écran les actualités de s guerre, les intrépides " boys „ au grand | feutre toujours en bataille, regardaient I d'un air indifférent. Tout à coup on vit k une prise d'armes sur le front français, g; les drapeaux déchirés, l'éclair des baïon-I nettes effilées, les rudes faces barrées de i fortes moustaches sous la bourguignotte I qui est d'un dessin presque médiéval. % Alors, pour la première fois, les blessés I australiens s'animèrent, et l'un d'eux s s'écria, vraiment ému : " There is the old t Poilu ! „ (Voilà le vieux Poilu !) C'est la même émotion, la même ten-dresse, qu'ayant quitté le front des Flan-»! ares et de Picardie, mes compatriotes M flamands et wallons, pleins d'une ivresse $ sacrée, les Britanniques tenaces que n'ar-£| rêtent pas les plus terribles défenses, je ^ viens de le retrouver " the old Poilu „ ^ sur le front de Champagne, au nord de ^ Reims, définitivement délivrée. Et je l'ai K revu en un jour qui n'était pas comme »5 les autres jours. Un jour qui méritait * d'être un dimanche. Un beau dimanche jj de l'automne commençant, avec un ciel 9 perlé, une lumière tendre et subtile qui « fait valoir délicatement les tons de pastel ^ — jaunes de vignes, rouge-brun des fc vieilles tuiles, vert des prés — sur les ï contreforts méridionaux de cette Mon-tagne de Reims qui, avec la forêt de ï Villers-Cotteret, protégea le cœur de la B France. Dans toutes les villes voisines du ï front, on s'arrache les journaux de Paris, |5 que le premier train vient d'amener. Par-I tout, sur les trottoirs, sur le pas des 3 portes, de petits groupes, civils ou sol-) dats, se sont formés et commentent tran-n quillement l'extraordinaire manchette qui, 4 en dépit de la crise du papier et de tous ^ les ukases aux éditeurs, s'étale sur 4 cinq colonnes : " Les Empires centraux i demandent un armistice immédiat. „ Pas d'excitation, pas de cri. L'heure des lampions n'a pas encore sonné. Le soldat français est dé nature plutôt sceptique et gouailleur. Il en a tant vu! C'est un vieux philosophe désabusé, à qui on ne la fait pas et qui ne se frappe pas facilement. Mais quelle flamme, quel orgueil difficilement contenu luit au fond de tous les yeux! Il y a [comme ,une source cachée qui ne demande qu'à s'é-pandre. On sent qu'un jour bientôt, une immense et soudaine félicité amollira, détendra les plis imprimés par la souffrance et la fatigue, depuis quatre ans, à toutes ces faces de soldats. , Tout à l'heure, en passant par Sézanne I et les marais de Saint-Gond, en revoyant | dans les champs, les humbles tombes ' ornées de cocardes tricolores, ma pensée s'envolait vers eux, vers tous ceux-là " qui sont morts dans une juste guerre „ aux jours tragiques et glorieux d'août 1914 sous un soleil 'implacable. Les mânes de ces obscurs chevaliers doivent tressaillir aujourd'hui car le monstre qu'ils ont combattu recule, se tord affolé et, touché à mort, demande grâce. Ceux qui les ont contraints à ce geste d'imploration, ce sont les pauvres piottes de Lemay, tombés devant Bon-celles, les martyrs de Verdun, les beaux gars écossais, australiens, canadiens et anglais aux mâchoires serrées, qui tinrent bon devant Ypres ou à l'ouest d'Albert. Seule, une jeune estafette, passant près de nous a brandi en souriant d'un air de triomphe, le journal sensationnel. Le vieux R. A. T., au visage plissé, à la moustache de chef gaulois, tel que l'a immortalisé Bernard Naudin, celui-là interprète le " bobard •* avec une prudence de vieux diplomate. " Faudra voir, me dit l'un. C'est pas la même affaire que la Bulgarie. „ Beaucoup m'ont répondu fort naturellement, quand je leur apprenais la nouvelle : "Ah! ben! c'est pas trop tôt! C'est pas dommage! „ Il y a, faut-il le dire, les réflexions gouailleuses du " titi „ indécrottable qu'est tout soldat des villes : " Eh ben ! m'a — dit l'un deux, et le Rhin, on n'y va pas? „ Un étranger, non prévenu et qui ne serait pas sur la défensive, déduirait de telles réflexions que le Poilu n'aura de cesse qu'il n'ait foulé l'asphalte d'Unter der Linden. Comme je me trouvais aux abords du fort de)Nogent-l'Abbesse, évacué, la veille au soir, par les Allemands, j'entendis dans un convoi qui montait vers la Suippe, un soldat qui criait, d'un ton ironique ou triomphant : " Dussel-dorf, Mayence, Francfort-sur-le-Mein ! „ Dans Reims, un vieux pépère du Midi, avec qui je causais de la demande d'armistice, conclut philosophiquement en désignant d'un signe de tête le Nord-Ouest d'où, nous parvenait le bruit d'une furieuse^cannonade : " En attendant, y n'sont pas d'accord, là-haut! „ Il est inutile de dire que, dans l'ensemble, les poilus sont enchantés. Ils sentent fort bien qu'ils dominent le Boche. " Evidemment, m'a dit un combattant qui en a vu de toutes les couleurs depuis quatre ans, il vaut toujours mieux avancer que reculer. „ Cependant, un autre intervint, rigoleur : " Ouais... Mais au fur et à mesure que nous avançons, ils reculent. Alors, ces s... on ne les aura jamais! „ La plaisanterie eut du succès. Ce brave garçon ne savait pas faire de la sorte la plus spirituelle parodie du " bourrage de crânes „ auquel se livre depuis deux mois et demi nos malheureux confrères boches de Nauen, dont je reconnais volontiers que la tâche n'est pas facile. " La guerre, c'est la manœuvre. La manœuvre c'est le mouvement. Nous manœuvrons, puisque nous reculons. Il est vrai que l'ennemi nous suit. Mais en nous suivant il fait notre jeu, qui consiste à les attirer sur nos inviolables organisations défensives, où il paiera cher ce qu'il appelle sa victoire. „ Telle était, il y a quelques jours encore, la thèse que Ludendorf faisait transmettre par radios dans le monde entier. C'était de la stratégie à la manière du père Ubu. L'armée allemande recule parce que Foch l'a battue. Elle abandonne un nombreux matériel, des prisonniers par centaines de milliers et même quelques-unes des plumes de son prestige. Quant au fameux front défensif, inviolable, il y a longtemps que les Britanniques lui ont dit un mot du côté de Quéant et d'Ha-vrincourt. Les poilus de Debeney le secouent fortement à Berméricourt. Les Belges prennent en trois heures toute une série de " stellungen „ adornées d'appellations barbares. Le Walhall s'écroule, Gouraud et les Américains menacent la ligne Krimhilde, qui fait partie intégrante de la grande ligne Lille-Mézières-Meiz, derrière laquelle il n'y a plus, en Belgique, que ce que les Anglais appellent des " switches „ et les Français des " bretelles Malgré la réserve et la prudence dont témoignent dans leurs prévisions les officiers que j'ai rencontrés ici — réserve qui leur fait honneur en un tel moment — nous pouvons être convaincus que les " bretelles „ s'effilocheront puis se rompront comme les ceintures et autres soutiens-gorge qui protégeahnt les Allemands en Flandre, en Picardie ou en Champagne. Il y a quelques semaines, le rédacteurs des radios de Nauen lisait et citait les feuilles pangermanistes. Aujourd'hui, il fait ses choux gras du Vorwaerts. Certains bas démagogues et certains gobe-mouches qui déshonorent le parti socialiste, ou le rendent ridicule, sont capables de trouver dans cet indice les gages d'une démocratisation suffisante et d'une paix durable. Louis PIERARD 4 Si on forçait Guillaume à faire comme Ferdinand? Pour que le kaiser descende de son trône, ce serait bien simple, nous assure M. G. Hanotaux, dans le Figaro' : " Les puissances de l'Entente ferme-ront-elles plus longtemps les yeux et les oreilles ? Se refuseront-elles à faire le geste qui en finira avec un régime qui, pendant près d'un demi-siècle, aura accablé le monde de son affreuse survivance ? , „ Le geste, pourtant, est bien simple : que dis-je ? l'abstention suffit : nous n'avons qu'à ignorer l'empire. Il a été fait sans nous, — contre nous. Son fondateur, Bismarck, n'a même pas pris la peine de nous notifier son existence. A nos yeux, l'empire est res inter alias acta. Aucun acte public ne l'a inscrit sur le registre des engagements internationaux. nsuiB&im>K™B*mHmmiKçWtemKmEEatBBBamtBBBaBKBtBsnatBK!iW3a3rwrjifi vm iiTM'MWWBaawBgBB—a— i Les Anglais sont à Courtrai I Les Belges près de Thourout Les Anglais à Wervicq Les Français à Lichtervelde Les Alliés ont capturé 12,000 prisonniers et 100 canons AU JOUR LE JOUR La Haye ? Bruxelles ? La certitude de voir finir la ij"-gr guerre dans pas trop longtemps a amené bien des personnes qui ont JnûLf des loisirs, ou plutôt à qui la ^ stratégie en chambre laisse maintenant des loisirs, à se chamailler sur la question que voici : —• Où auront lieu les conférences de la paix ? Dans quelle ville ? Pour le choix de la ville trois fois sainte où se fera la paix, il y a plusieurs écoles. La première, c'est l'école de Bruxelles. Et cela est bien compréhensible. Il serait bon, et il sèrait juste, que le traité qui mettra fin à cette guerre ait dans l'histoire le nom de traité de Bruxelles. Ce serait un commencement de réparation pour la capitale martyre d'un royaume martyr et il paraîtrait équitable que ce fût dans le Palais de Justice de Bruxelles que se signât la paix d'où doit sortir un monde de justice, de droiture et de fraternité universelle. Moi, je vote pour Bruxelles ! Il y a des objections, qui sont assez sérieuses. D'abord, l'usage veut que les traités de paix se signent dans des capitales neutres, Il y a des précédents. La paix russo-japonaise fut signée à Washington, celle qui mil fin à la guerre italo-turque, à Ouchy, celle qui faillit terminer la première guerre des Balkans à Londres et celle qui y mit fin er effet à Bûcharest. Si ce préeédent est de quelque valeur, l'école des partisans de La Haye ne manquu pas de chances. Autre chance l'existence du palais de la paix. Beaucoup d'âmes sensibles voudraient que le somptueux monument, Carnegie sè;ve enfin à quelque chose. Autre raison enci&a ; -la Hollande neutre a une souveraine et il serait éléganl qu'une femme reçût les envoyés des peuples réunis pour délivrer le monde de son sanglant cauchemar. Une femme, une reine... vous vcyez les ressources et le nombre infin: d'articles « littéraires » qu'on peut tirer d( là... Dernière raison pour La Haye la proximité géographique des principaux pays intéressés, Belgique, France, Angleterre, Allemagne.Une troisième école est pour Berne ! Mais Berne est paraît-il infestée de Boches et d( bochisme, et l'atmosphère y serait par avancs défavorable aux Alliés. Bien des gens disen' la même chose de La Haye et il va de so: qu'à Bruxelles cette objection tomberait, mais serait remplacée par le danger — si c'est ur danger ! —- d'y voir molester les représentants de l'Allemagne. Vous voyez que ce n'esi pas très facile de prévoir ce qui se déciden en fin de compte. Mais on voit bien d'avance que la ville et le pays où se feront la paij en tireront non seulement un grand prestige politique, mais de très appréciables bénéfices matériels. Messieurs les hôteliers de La Haye que la guerre n'a pas ruinés encore, se voienl déjà hébergeant de nombreuses délégations pacifiques. Les délégués dépensent beaucoup vu -qu'ils vivent aux frais de la princesse. Ils dînent souvent et cher, soupent davantage e1 pas bon marché, et quand ils ne sont pas centenaires (et encore !) ils ne dédaignent pas de se distraire le soir et la nuit des soucis de la journée. Tout cela (gasons ! gasons l exige un certain matériel de paix qui esi aussi essentiel à la paix que le matériel de guerre l'est à la guerre. La paix aussi t besoin de ses canons et de ses munitions La Haye sans doute a sen palais, c'est-à-dire ses canons. Mais a-t-elle des hôtels et le reste, c'est-à-dire ses munitions? La questioi n'est pas très grave, parce que la paix que nous aurons, nous le savons d'avance, ae sert soumise à aucune influence de milieu, mais elle esi intéressante et on en discute fort ei ce moment autour des tables de marbre. E' puis, entre nous, cela fait toujours un suje d'article ! — R. P. "Que les puissances, demain refusent d< •signer la paix avec l'Empire, qu'elle: remontent, de par leur volonté libre e victorieuse, aux temps antérieurs à 1< cérémonie de Versailles ; qu'elles déciden de commun d'accord, qu'à leurs yeux existent seules une Prusse, une Bavière une Saxe, etc., et que ces Etats seul! seront appelés à signer les conditions d< l'armistice et de la paix ; qu'elles le dé clarent : et soyez sûrs que tous s'incli neront et tous, sauf la Prusse, avec joie L'Empire bismarquien aura vécu et 1< monde sera débarrassé du plus affreux cauchemar qu'il ait connu „. Le Kaiser ne s'en ira pas BERLIN, 10. — Wolff : Le bureai Wolff est autorisé à annoncer à l'étrange; que la nouvelle de l'abdication du Kaiser est évidemment (sic) sans fondements. Les succès s'accentuent partout LONDRES, 15. — Reuter officiel : Les troupes alliées sous le commandement du roi Albert ont continué leurs attaques.Les Belges ont avancé jusqu'à la lisière du bois de Wynendaele près de Thourout. Les Français ont atteint les quartiers extérieurs de Lichtervelde. Plus au S. les Français ont passé la voie ferrée de Roulers à Lichtervelde, en dépit de la vive résistance de l'ennemi. Au S. du canal, les Belges ont pris Lende lede. La seconde armée anglaise a atteint Le Chat, pris Gulleghem et a atteint les quartiers extérieurs de Courtrai. Menin et Wervicq sont occupés. Nous avons pris pied dans cette région sur la rive droite de la Lys. Depuis le 14, les Alliés ont fait 12.000 prisonniers et pris environ 100 canons. Les Beiges à 15 km. de Bruges — Les Français à 7 km. de Thielt LE HAVRE, 16. — Officiel belge : Sur tout le front d'attaque qui s'est étendu au Nord du canal d'Handzaeme entre Thourout et l'Yser, nos troupes ont poursuivi leur avance. Entre l'Yser et Thourout, nos troupes ont franchi l'Yser a Schoorbakke et gagné du terrain dans la direction de Schoore, pris K e y e m et atteint lePraetobosch. Le bois et le château de Wynendaele ont été conquis. Débordant Thourout par l'O. et par l'E., notre ligne a été portée jusqu'à la gare de Wynendaele-Hooge-route de Thourout a Bruges où nous progressons au-delà de Greite entre Thouroul et Mandel. Les unités françaises agissant en coopération avec nous ont atteint Turf ha u-we, enlevé Lichtervelde et progressé jusqu'aux abords de Coolscamp, au S. du chemin de fer de Lichtervelde à Thielt. Ardoye a été dépassé par les troupes françaises qui ont pénétré dans le parc du château d'Ardoye où la ligne se dirige vers les lisières d'Emelghem. Au S. de la Mandel, Iseghem a été occupé ; plus à l'E. les troupes belges ont dépassé la gare d ' Ingelmu nst e r el atteint la L y s vers Bavichove. Le nombre des prisonniers faits dans la journée s'est accru de plusieurs centaines. L'artillerie ennemie a effectué toute la journée des tirs sur nos agglomérations d'Adinkerke et de La Panne où plusieurs civils ont été blessés. Les Français prennent Lichtervelde Les Allemands sont des maudits Front Belge, 15. — D'un témoin oculaire : Mardi, la nuit et la journée ont été mouveme»tées. La brume et la pluie gênèrent les organes visuels de l'armée, avions ei ballons. Néanmoins les succès continuèrent.Les Belges ont emporté Gits et quelques hameaux. La cavalerie française s'est emparée de Lichtervelde, malgré la forte résistance de l'ennemi qui contre-attaqua à plusieurs - reprises, mais sans résultat. : Cependant en des combats inégaux ! dans les localités habitées, les Belges t n'ont pu employer tous les moyens effi-i caces pour réduire la résistance de l'en-t nemi qui se défendit dans des conditions , favorables, disputant pied à pied le ter-, rain et les maisons habitées. Les Alle-> mands ont renouvelé ainsi indirectement i le procédé des boucliers vivants. Aussi \z ■ haine n'a-t-elle fait que croître au coeui - des soldats belges. „Nous comprenons en-• core que les Allemands ouvrent des cra-s tères à mine aux carrefours des rues, : disent-ils, mais il faut être des maudits {sic) pour brûler des maisons sans nécessité et tirer dans des caves où il y a des femmes et des enfants ! „ Le terme mau-i dit revient souvent dans la bouche des - soldats. belges, lorsqu'ils parlent des Alle-, mands, et ce nom pourrait bien leur rester. Pillards et voleurs — Des officiers allemands vont passer devant le conseil de guerre belge PARIS, 15. — Havas : Notre correspondant en Flandre annonce que les Allemands ont pillé Roulers, selon leur habitude, comme toutes les localités qu'ils evacuent. Ils allument aussi partout de vastes incendies. On a trouvé des quantités d'objets volés sur de nombreux prisonniers, qui ont déclaré avoir agi par ordre de leurs officiers, dont ils ont cité cinq noms ; ces cinq officiers ont également été capturés à Roulers et ont été emprisonnés. Quand ils ont demandé à être reçus par le général-commandant le corps qui les avait pris, celui-ci a répondu qu'il ne voulait rien avoir à faire avec des voleurs. Les cinq officiers passeront en conseil de guerre. Au fur et à mesure que nous avançons,les Allemands font évacuer les villages par la population belge pour pouvoir piller plus à leur aise. Les Français à Notre-Dame de Liesse PARIS, 16. — Havas officiel 2 h.: Nos troupes ont réalisé au cours de la nuit une légère progression au N. de S i s -sonne. Au N.d'Asfveld, elles ont arrêté une violente contre-attaque appuyée par une nombreuse artillerie dans la région de St-Germain-au-Mont. Au S. 0. de Rethel, nos troupes ont capturé le village d'Acy. PARIS, 16. — Havas officiel 11 h. soir : Aujourd'hui nos troupes »nt effectué quelque avance locale notamment au N.-O. de Sissonne où elles ont pris Notre-Dame-de-Liesse, et à l'O. de Grandpré où elles ont développé leur gain de terrain, et près du village de Talma. L'avance vers Lille LONDRES, 16. — Reuter offic. matin: Pendant la nuit, nos patrouilles ont gagné quelque peu de terrain dans le secteur de Douai-Lille. Il n'y a rien à signaler sur le reste du front. Les Alliés prennent Grandpré... LONDRES, 16. — Reuter : Les Alliés ont pris Grandpré ... et franchissent l'Oise LONDRES, 16. — Reuter : Le correspondant particulier de Reuter télégraphie : que les troupes du général Debeney ont franchi l'Oise près de Bussay-Haisny. A—— «L leddensji Zoon Â. PARDESSUS D'HIVER m depuis fl. 50 |j ||S| LA HAYE R9TTERDAM i) Hofweg, il Hoogstraat, 356 i— —— y Le communiqué de Berlin BERLIN, 16. — Wolff officiel : En Flandre, l'ennemi a continué ses attaques. En certains points, nos troupes ont conservé leurs lignes, en d'autres, elles se sont repliées en combattant. Thourout est resté en notrt possession; plus au sud, nous avons maintenu la ligne Lichtervelde-Iseghem. Au N. de l'Oise, l'attaque a échoué devant nos lignes. Au N. de Laon et à l'O. de l'Aisne, combats en avant de nos nouvelles positions; l'ennemi occupe au S. de la Serre environ la ligne Liesse, Sissonne, Le Thour, Saint-Germainmont. Sur le front de lAisne, nous avons évacué la boucle du front allant d'Olizy à Grand-Pré par Mouron. Entre l'Argonne et la Meuse, de nouvelles attaques américaines ont échoué devant notre feu et nos contre-attaques. L'ennemi n'a gagné que très peu de i terrain. Au N. de Juvin près du bois de Ban-thaville et au N.-E. de Cunel, la bataille a pris fin à la tombée du jour. Au S. d'Iseghem, l'ennemi a pu dépasser la voie ferrée d'Iseghem-Cambrai ;

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