Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 12 March. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/028pc2vb14/
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4e Annè< s N. 199. ufraciôur-Fondateur : François CHyfi Mardi 12 Mars 1918 Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 AB9Ht«lM.ENTS: putride: 1 florin par moït Administration et Rédaction: La Haye * PrinseffacM, 141- Téléph. 2787 Bureaux à Maestricht ; Wilhelminasingel 27 an nonces: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait L'Activisme en Hollande Noa» avons eu maintes fois déjà i'occa- Pour la première fois M. Van CÏmvelaer tion de signaler la dangereuse besogne ose toucher la question de l'opportunité d< qu'accomplit en Hollande M. Frans Van son agitation actuelle. 11 n'ignore donc pai Csuwelaert, député d'Anvers. Comme la parole royale qui convie les Belges i il y a unanimité parmi les Beiges du pays laisser toute querelle politique jusqu'aprèi envahi à condamner sans pitié ceux qui la guerre. Mais sa défense est pitoyable composent de près. ou de loin avec les C'est parce que les adversaires imaginaire! Allemands, il y a accord total parmi les du mouvement flamand auraient livré et Belges résidant en Hollande pour blâmer mouvement à la suspicion et l'auraiént qua « avec sévérité ceux qui font ici le jeu de lifié de traîtrise, qu'il a senti la nécessit< l'ennemi. Ceux-ci ne sont pas nombreux d'organiser sa propagande! La puérilité d< heureusement. On les compterait sur les l'excuse mérite d'être soulignée une fois doigts de la main. Mais ils sont d'autant pour toutes. Personne, nous te - répéton: plus coupables qu'à l'encontre de nos com- avec force, n'a attaqué le mouvement fia patriotes du pays occupé* ils jouissent de mand. Ce que l'on a flétri, ce sont ceuî la liberté la plus complète et que, ne subis- qui se servent de ce mouvement, qui veu tant aucune contrainte volontaire ou involon- lent l'exploiter et s'en faire un trem taire, aucune pression directe ou indirecte, plin même pendant la guerre, au détrimen ils sont sans excuse comme sans pardon de l'unité du pays et de la défense natio quand ils mènent campagne pour les idées nale. Cela fait une différence. Une mau les plus subsersives et les plus dissolvantes vaise action d'ailleurs n'a jamais justifié le! qui puissent actuellement miner la splendide représailles de même nature. La morale d< unité de la nation belge. M. Van Cauwelaert est loin d'être chré En ce moment surtout où la preuve a tienne, sans compter qu'il lui appartient i été faite flagrante, brutale et retentissante, lui, comme mandataire public, de doifne de la complicité voulue des activistes avec le meilleur exemple et non point de s'aban les pangermanistes et où l'une des plus donner anx coupables rancunes. hautes émanations de la souveraineté popu- M. Van Cauwelaert s'abuse davantag< laire belge : la magistrature, s'est vue dans encore quand il prétend mener à exécutioi l'obligation de suspendre ses fonctions pour en Hollande ce que les bon» Flamands dt le salut de l'Etat, il est particulièrement pays occupé ne peuvent actuellement ache pénible de voir de nos compatriotes exilés ver en raison de l'occupation. Que ne prend prendre ouvertement et délibérément le parti il exemple sur ces Flamand» dont il os< des traîtres. Or, malgré les quelques pâle3 évoquer la haute image. Ceux-là souffren réticences qu'il cherche à affubler^ en ex- tandis qu'il pérore et il n'en est pas ur euses, c'est incontestablement ce que fait qui flanche, pas un qui plie ! M. Van Cau M. Van Cauwelaert quand, jetant le mas- welaert ne comprend-il point la forte leçor que, il dresse tout-à-coup un programme qu'ils mettent intentionnellement dans leui de revendications qui concordent parfaite- attitude? Tous, imanlment fest bloo contr< ment avec les prétendues réformes que nos l'ennemi. Leurs protestations, leur» mani- i ennemis veulent imposer, pour les désunir, testes innombrables que notre député, s'il à nos compatriotes opprimés. ies a ]USj doit avoir tout frais à la mémoire li nous appartient de dénoncer cette atti- ne parlent que d'union indissoluble, de vo tode à l'indignation de tous les Belges de lonté nationale, de souveraineté belge. Pai bonne volonté et de bonne foi. Nous n'avons une note discordante, pas une allusion, s pasi de plus impérieux devoir et en nous en faible fût-elle, à des polémiques, à des re acquittant, c'est encore les principes de vendications, à des sujets de froissement 01 l'union sacrée que nous revendiquons et de mécontentement que l'on remet, de com que nous défendons contre ceux qui s'en mun accord et sans même avoir besoin de écartent systématiquement. L'heure est trop le dire, jusqu'après la guerre. Ces braves, grave, le moment trop tragiquement solen- que ne font point trembler le» tribunaux nel pour que la presse belge ne défende de sang et les pelotons d'exécutio'h, ont une point elle aussi le patrimoine national de pudeur de patriotisme d une délicatesse toutes ses forces et de toutes ses énergie» extrême devant les Allemands, lis parlent renies. de leur amour pour leur pays avec des mots La personnalité de M. Van Cauwelaert impressionnants, qui prouvent combien ils nous importe fort peu ; ce que nous dévoilons ont la religion de la Patrie. M. Van Cau- au grand jour ce sont ses idées, se» machina- welaert n'aperçoit pas qu'il y a un abîme fions, ses pirouette» savante» ou grotesques entre eux et lui !,.. tt cette prétention qu'il affiche de parler Nous avons horreur ici des polémiques au nom de 6000 partisans, alors qu'il et des personnalités. Nos lecteur» le savenl ne trouverait pas dans toute la Hollande de reste. Mais nous avon» une mission à 60 Belges pour signer la motion de lèse-patrie remplir dont nous n'avons jamais mieus que la " Vlaamsch Belgisch Verbond „ vient qu'en ce moment saisi l'importance. Nou; de voter en commémoration du premier an- mettons en garde une fois de plus l'opinion niversaire de sa fondation. N'est-ce point publique belge en pay» neutres ou alliés d'ailleur» une excitation blâmable que et le gouvernement belge aussi, contre ces cette insistance à clamer à tout propos menées antinationales qui sont, à l'heurt que la " Vlaamsch Belgisch Verbond „ serait que nous vivons, doublement criminelles, le groupement le plus nombreux de Hol- Jamais la Belgique n'a été mieux scellée lande? Que demain on crée dans le» mêmes' en une seule force bandée dans la résis- conditions une ligue de patriotes belges tout tance. Le monde entier vibre d'admiration court et l'on pourra y inscrire par dizaines devant notre courage civique comme il a de milliers tous nos compatriotes, sans ex- frémi d'enthousiasme devant notre héroïsme ceptions autres que les quelques égarés qui militaire. Cet universel hommage est indis- errent dans le sillon superficiel de la Vrije pensable à la restauration de notre indé- Belgi$ et du Socialiste Belge, celui-ci se pendance et de notre nationalité. Et c'est réclamant lui aussi précisément de ses 6000 l'instant que l'on choisit pour donner raison lecteur*. . et tendre la main par delà la frontière à cera Mais les hommes qui se soucient sincère- qui veulent nous anéantir ! ment d'Union sacrée n'ont cure de récolter 11 n'est point, à notre sens, d'expression selon les hasards de leurs pérégrinations des assez forte pour flétrir une telle conduite adhésions et dei approbations écrites. Ils M. Van Cauwelaert, après l'attitude conci cherchent simplement à créer autour d'eux liante prise à son égard au Congrès de: une saine atmosphère de confiance et de Comités belges de Delft, paie d'audace ei réconfort où puissent se développer pleine- se met en révolte ouverte contre son Roi ment, et non s'atrophier, les sentiments de contre son gouvernement, contre la nation loyalisme et de patriotisme fervents dont Maniant comme un brandon de discorde sor ils constatent la puissance au cœur de tous misérable petit boniment électoral, il attis< îcs Belges. cc qUj divise au lieu de préconiser ce qu Il est tout aussi inadmissible d'affirmer unit. Ses électeurs lui cachent son pays. q«e ceux qui ne sont pas flamingant* au- Ou du moins confond-il la Patrie — raient usé de mensonges et de calomnies à la Patrie en danger! — avec le troupeau égard du mouvement flamand pendant la d'agiter qui ont fait sa fortune électo E^ re. Jamais notamment la presse belge n'a raie. Ce n'est point seulement un crime c ^ plus soucieuse de concorde et de mu- abominable, c'est une insigne maladresse, Ue !esPèct. Elle n'a attaqué que ceux qui pre- qu'il nous fallait souligner parce qu'elle est sia ent une attitude dubitative, qui pré- périlleuse pour notre cause commune et en eiusicnt continuer à placer, au-dessus de attendant que le peuple entier puisse »n ~ et général, leurs mis rables -i r lui en demander compte. personnels ou de parti. LES NOUVELLES /Nouvelles du Jour / • — L'agence Reuter nou» télégraphie de 1 Londres un épisode du derniet échec san-: glant des Allemands au front belge, que ; nos lecteurs liront avec émotior . Ils y verront comment un ofiieier bel.ee, le majoi 1 Brenez, a tenu tête avec 9 hoir es et 1 mi-! trailleuse, une heure durant et après ur . bombardemeut d'une violence extrême, î î une troupe de 300 Allemands disposant de 9 mitrailleuses. Depuis Liège„ c'est d'une série ininterrompue de prodige:, semblable! ] qu'est faite l'histoire de l'héroïsme belge. * — Les aviateur» britanniques et français : ont largement profité du beau temps ce: s jours-ci. Ils ont abattu de nombreuses ma ( chines ennemies et bombardé notamment avec gra.iJ succès, les usines à munitions de Mayencc et de Stuttgard. — Au cours d'un raid aérier. sur Paris, ' les Allemands ont tué 7 civils et en on ■ blessé 41. I — Les Roumains ont commencé depuis . le 7 mars l'évacuation de la Bucovine. Les troupes autrichiennes ont occupé la ville de Sereth. — Il résulte d'une déclaration des socia : liste» de Moscou que la majortiédes partis politiques en Russie protestent énergique i ment contre la paix allemande* r — Les Britanniques ont à nouveau avan . cé de 3 milles sur un front de 13 en Palestine — En Mésopotamie, elles ont occup* , l'importante localité de Hit, sur l'Euphrate [ — Le ministère espagnol restt en fonction i — Une crise ministérielle vi«nt de «'ou vrir au Portugal. — M. Clemenceau, en réponse aux inter pellations sur l'affaire Boîo, a prononcé ur : discours superbe de concision ^t d'énergie i qui a obtenu en France un ï.-tentissemani ! inouï. La popularité du grand vieillard er a été augmentée si possible. , —On signale l'arrivée en France de M Baker» le ministre de la guerre américain l- ' -wrrr .-ryiTnT-nriTr -- —"t-r-rm- ^wrrruirhiT ni i La question d'Âlsace-Lorraine , w i Le Comité-Directeur de la «ection hollandaise de lia Ligue des Pays Neutres vient d'adresser à M. le professeur Gustave Cohen, à Amsterdam, la lettre suivante : Monsieur, Le Comité-Directeur de la section hollandaise de la Ligue des Pay» Neutres ayant pris connaissance de votre bel article du lundi 25 février 1918 sur la question diAlsace-Lorraine (1), tient à vous exprimei ici ses chaleureuses félicitations. Vous avez placé la question d'Alsace-' Lorraine sur son vrai terrain a»en disani 1 qu'elle n'est pas seulement une question française, mais surtout mondiale et que la restitution de l'Alsace-Lorraine doit être le signe visible de la restauration du Droit. Citoyens d'un petit Etat qui a lutté poui son indépendance jusquà ce que celle-ci fut solennellement reconnue par l'un de ces , traités de Westphalie qui sont considérés comme la base même du Droit international moderne, nous sommes amenés l faire les constatations suvivantes : L'annexion de l'Alsace-Lorraine a été exigée et finalement impos e, en 1871, pai i le haut commandement des armées allemandes pour des motifs d'ordre uniquement et exclusivement militai* e, au mépris des droits sacrés de la population et contre $2 volonté formelle et nettement affirmée. Ce sont encore des motifs d'ordre uni quement et exclusivement militaire qni om déterminé, en 1914, la violation de la Belgique, au mépris des engagement les plu: solennels. Nous sommes tous d'accord que c'est le Droit, et non pas la Force, qui doit régii désormais les rapports internationaux. Or, deux actes élémentaires de r paratior sont nécessaires pour raffermir la structure du droit international ébranlée par les crimes allemands, pour ramener la confiance des nations et empêcher le retour des cala mités Ectuelles, ce sont : la réintégratior de la Belgique dans tous ses droits et 1 i ' désannexion de l'Asace-Lorraine. i Toute atteinte, même indirecte, portée par les citoyens d'un petit Etat au principe fondamental du Droit de* gens, toute oppo ' sition faite aux légitimes revendications des ' défenseurs du droit opprime, équivaudrait 1 de leur part, à une abdication. : En vous présentant, en même temps qu< j constatations, l'affectueux témoignage dt notre sympathie, nous ne pouvons oublier Monsieur, que vous êtes un des gloriei» blessé» de la grande guerre libératrice, i Vous qui avez, par avance, scellé de votre sang la grande charte du Droit inter national renouvelé et raffermi qui s'élabor< sur les champs de bataille, vous ne pouve; — tout en les jugeani avec une magnanime indulgence — éprouver que du dédain poui les petitesses et les égarements de ceux qui dans leur aveuglement, ne voient pas h (1) V. le HandelihJcJ du r5 février. Hommage aux Belges DU PAYS ENVAHI Tous de Cœur avec Eux ! " Quon s'en prenne lâchement à notre santé, à notre personne, à nos biens, à notre vie même, soit !... La patrie vaut bien qu'on lui sacrifie quelque chose de précieux ! Mais vouloir nous désunir, tenter de démembrer notre cher pays; chercher à diviser le territoire que nous avons juré — comme de vrais soldats que nous devons être — de garder sans armes et de rendre intact et fraternel à notre valeureux Roi et à nos chers fils... non, celà jamais !... Dussions-nous périr jusqu'au dernier, nous voulons, en dépit de vos basses manœuvres, que vous sachiez tous mais vous surtout, traîtres à la patrie, agissant sous l'influence, les encouragements et le bas protectorat de notre ennemi, nous voulons que vous sachiez que nous entendons rester et resteront unis... jusqu'au bout !„ Voilà me semble-t-il la seule interprétation qui puisse s'appliquer à la réponse si digne, si patriotique de nos frères à la conduite abominable de ceux qui voudraient ajouter aux horreur» de la guerre, celles des divisions intérieures! Les Belges du pays occupé, après une résistance muette pétrie de mépris, de patience et de confiance, font entendre leur voix et celà, ne l'oublions pas, en présence de la garde prussienne toujours plus menaçante, toujours prête à sévir avec la brutalité qui lui est coutumière! Trop fiers pour accepter qu'on les plaigne» trop naturellement héroïques pour permettre qu'on les admfre, nos Vaillants frères restés au pays ne sont néanmoins pas insensibles aux témoignages de sympathies de notre part. Aussi il n'est pas douteux que la manifestation du 13 mars — véritable rayon de soleil dans l'ombre de l'exil — devienne un nouveau et solide trait d'union entre ces nobles captifs et nous! 11 en est à peu près de nos opprimés comme de nos chers soldats: on se sent si petit à côté d'eux ! Et pourtant ces circonstances en nous donnant l'occasion de rendre hommage à la conduite de nos chers compatriotes, nous fournit aussi celle d'être — une fois de plus— fiers et presque heureux d'être Belges ! Et celà malgré les lâches trahisons, les ruines accumulées, les deuils j multipliés, les séparations cruelles sans l'aJou-cissement de l'au-revoir suprême, en un mot malgré toutes les souffrances dont, sous des formes différentes, un ennemi sauvage, cruel, implacable a pu torturer et meurtrir nos coeurs. Nos frères de Belgique, dont le dernier geste vient de couronner si noblement les efforts de près de quatre années, ont plus que jamais, en dépit de leurs protestations, droit à notre admiration, à notre respect, à notre reconnaissance. Le fait d'avoir avec autant de décision que d'à-propos, ajouté aux chapeaux des méprisables aktivistes, les quelques centimètres qu'il leur fallait pour achever de les rendre, aussi ridicules qu'odieux, a, sous une forme grave et plaisante à la fois, fait connaître au monde civilisé, l'opinion, le patriotisme et la valeur du Peuple Belge! Nous, exilés, qui sommes assez étroitement unis à ces braves pour souffrir leurs maux et nous r; jouir de leurs joies — toutes relatives hélas ! — soyons les premiers à les féliciter a l'occasion de leur admirable conduite.La soirée patriotique du 13 mars s annonce sous les plus neureux auspices. L'appel de l'œuvre de la Presse quotidienne Lumière qui se fait de plus en plus éclatante, et qui ne comprennent pas la grande leçon de cette guerre. Nou» avons été heureux de constater que, maigre la déplorable attitude de certains de nos journaux, vous avez été, comme nous, à même de discerner les véritables sentiments de la grande majorité des Hollandais. Avec tous nos vœux pour le prochain triomphe de la cause du Droit et de la Justice, veuillez agréer, Monsieur, l'hommage de nos sentiments respectueux et fraternellement dévoués. Pour le Comité Directeur de la Section hollandaise de la Ligue des Pays Neutres, Gérard WALCH, Sîcré'" 't'. belge a rencontré dans tous les coins du pay# le sympathique accueil qu'il mérite. Souhaitons, et faisons pour celà tout ce qui dépend de nous, que les efforts de tous et de ehacun soient couronné» de succès. Cette manifestation, heureux symbole de la véritable union, aura d'ailleur» un écho fidèle dans le coeur de tous les Belge» où qu'ils soient, sans oublier nos vaillant» soldats pour qui l'endurance et l'union à l'arrière constituent un problème ardu, une préoccupation beaucoup plus angoissante que les souffrances qu'ils ont à supporter et les dangers multiples auxquels ils sont exposés. Tous donc à l'œuvre et au poste pour la consolation de nos frères de Belgique et le réconfort de nos chers soldats! MARIE-LOUISE. Le Programme de la Manifestation En dehors des orateurs dont nous avong cités les noms : MM, docteur Terwagnet chanoine Heynssens, Charles Bernard et Léonce du Castillon, nous apprenons que M. Grange, l'actif président de la Fraternelle de Tilbourg, prendra également la parole. Une bonne nouvelle encore : l'excellente " Harmonie des Internés Belges de Sclie-veningue „ participera également à la Manifestation à laquelle elle donnera la couleur locale. Tous les Belges sont fiers de leurs musiques militaires ; celle de Schevenin-gue perpétuera le 13 mars une tradition. Les personnes ayant retenu des places sont priées de venir les retirer Papenstraat, 5, AVANT MARDI SOIR. Passé ce délai, il en sera disposé. Rappelons qu'à partir de lundi prochain de 4 lj2 à 6 heures, commencera au même local la distribution gratuite des cartes d'entrée. La salle du Jardin Zoologique peut contenir 2000 personnes. Toutes les places à peu près étant retenues, nous signalons UNE^ DERNIÈRE FOIS aux retardataires qu'ils feront bien de se hâter. «wv EN BELGIQUE Le Pillage des Vicinaux De notre correspondant : \ Il est à croire qu'ils y passeront tous. Le chemin de fer vicinal de Hasselt a Beerin-gen qui déservait toute la Campine lim-bourgeoise vient d'être supprimé. C'était une des voies les plus importantes du Lim-bourg. Les Allemands en ont enlevé les rails, avec les billes, croisements, aiguillages, etc. La chaussée est nue aujourd'hui comme si la voie ferrée n'avait jamais existé. Le trafic vient d'être supprimé aussi sur les lignes si fréquentées de Herstal à Riempst et Biisen par la vallée du Geer et de Liège-Rocour à Tongres, Les mouvements de troupes Les transports de voyageurs sur les lignes principales de chemins de fer belges ont été suspendus depuis le jeudi 28 février. On annonce de nouveau d'importants mouvement» de troupes et de matériel vers l'Ouest. Le sénateur Colleau condamné à mort Nous recevons du pays occupé confirmation de la nouvelle lancée par le journal hollandais tlet VoVc de la condamnation à mort du sénateur socialiste Colleau. M. Colleau a été condamné la semaine passée par le tribunal allemand de Liège, sous l'inculpation d'espionnage comme toujours. Le leader socialisée hollandais M. Troelstra serait intervenu auprès de Scheidemann pour obtenir sa grâce. A HASSELT Nous avons signalé l'insuccès de la démonstration tentée par les activistes à Hasselt. Le cortège n a pu se former et des bagarres ont éclaté au cours desquelles les traîtres ont été copieusement roués de coups. Nous apprenons que l'abbé Clerx, curé de Nie-lez-Asch, avait amené à ses frais au meeting 80 de ses paroissiens, Ceux-ci ignoraient ce qu'on voulait d'eux. Arrives a Hasselt, quand ils comprirent quelle mdipe comédie on voulait leur faire jouer, leur fureur se tourna contre les activiste» et ce furent eux qui frappèrent le plus dur dans la bande des arrivistes et des vendus i

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