Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 03 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5q4rj49z9b/
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4e Année — N° 343 Rédaction S Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.T59 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Samedi 3 Août 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ., . 1 florin par mois Hollande- „ 2.50 fi. par3mois Etranger: port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 40 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 LA NATION SOUVERAINE La cause aujourd'hui est entendue. Les plus hautes autorités se sont prononcées à nouveau,, en des occasions solennelles, et elles ont été unanimes à proclamer la nécessité d'un gouvernement national, s'ap-puyant exclusivement sur les volontés nettement exprimées du pays, dans le cadre des institutions constitutionnelles qui ont fait durant plus de trois quarts de siècle sa grandeur en- conservant intactes — les événements n'ont cessé d'en donner des preuves éclatantes depuis 1914 —ses hautes vertus civiques. C'est le triomphe du principe démocratique sincèrement compris remis en honneur et en valeur par notre nouveau chef de cabinet M. Coore-man, et la défaite des aspirations dictatoriales qui avaient érigé en régence en ces dernier mois le gouvernement de M. de Broqueville. On nous a reproché d'avoir attaqué M. de Broqueville personnellement. On a eu tort. On nous a mal lu. Le chef de cabinet qui eut l'insigne honneur de présider à nos destinées dans la nuit du 2 au 3 août 1914 n'a pas eu depuis ce temps de plus fervent appui que le nôtre. Ce n'est pas nous qui nous sommes séparés de lui ; c'est lui qui s'est séparé de la nation. Le jour dù il accepta le rôle peu reluisant d'émissaire pacifiste entre un agent disqualifié de l'Allemagne et une personnalité sans mandat du gouvernement français, il brisait d'un seul coup avec l'attitude qui avait fait sa gloire jusque là, et sa présence à la tête .d'un gouvernement de résistance irréductible devenait une impossibilité et un non-sens. Il voulut rester cependant et, fatalement, aggrava ses torts. C'est ainsi que, cédant sans aucun doute à des influences pernicieuses, il prit de plus en plus allure de dictateur et qu'il écouta les pires semeurs de désunion -et de discorde comme M. Van Cauwelaert, qu'il alla jusqu'à charger d'une mission de confiance en Suisse en même temps qu'il chargeai son commensal et son frère d'une mission de confiance en Hollande. M. de Broqueville avait des partisans. Ils nous ont agonisé de reproches amènes ou violents. L'on a vu La Nation Belge, nous accuser de baser nos légitimes étonnements sur des " potins sans consistance „ et sur des " racontars inexacts „ tandis que le XXe Siècle prétendait — tant nous étions bien renseignés — que nous devions avoir comme correspondant au Havre un ministre " un vrai, un authentique im-nistre „ parce que nous aurions divulgué un document .authentique " qui n'a pu être communiqué en confidence et en confiance qu'à quelques membres du gouvernement! „ Si la Nation Belge et le XXe Siècle, qui sont deux têtes sous le même bonnet, ne parviennent même pas à se mettre d'accord, ne serait-ce point parce qu'ils ont tort tous deux et que c'est nous qui sommes restés dans la bonne voie ? Notre ligne de conduite est trop droite pour que nous nous trompions. Nous ne voyons que le pays, dont nous sommes si près que nous le sentons palpiter dans ses moindres émotions, comme Thyl Uylenspiegel sentait battre sur son cœur les cendres de son père, Claes le supplicié. Les ministres au contraire sont à des centaines de lieues. Nous ne les connaissons que pour autant qu'ils précèdent lumineusement les grands courants venus de la patrie souffrante. S'ils s'en écartent, jamais nous ne les suivrons et plus leurs mérites auront été grands, plus impérieux sera notre devoir de désapprobation et de réprobation. Les événements d'ailleurs nous ont donné raison, entièrement. M. de Broqueville est parti, sans que nous ayons rien fait pour l'écarter. M. Cooreman a inauguré son arrivée au grand fauteuil présidentiel par des paroles et des actes qui étaient la consécration directe des idées que nous avions défendues. M. de Broqueville lui-même nous a couvert, contre ses maladroits amis, de sa meilleure approbation, en recommandant à tous, publiquement, le ralliement sans réserve autour de son successeur sur lequel, disait-il, le pays entier doit avoir les yeux fixés. Ce geste plein de noblesse est du meilleur Broqueville et nous ne surprendrons personne certes en disant qu'il a valu au chef de cabinet en retraite un regain d'admiration unanime. M. Cooreman a affirmé son désir de gouverner avec l'immense majorité du pays. Il veut écouter la voix qui dans toutes les occasions importantes s'élève de l'étroite cage où la patrie meurtrie souffre et lutte sans défaillance, passe les fils électrisés et fait clairement entendre ses volontés. Cette grande clameur doit nous être à tous doublement t>acrée puisqu'elle vient des foyers de vie et d'ardeur que , nous prétendons défendre nous aussi et I qu'étouffée par la tyrannie elle est virtuellement sans pouvoir et sans puissance. C'est pour en comprendre mieux encore les enseignements que M. Cooreman a voulu réunir auprès de lui les parlementaires qui en sont l'habituel truchement et le Roi a marqué son souci de s'y conformer en disant sa satisfaction à cette première assemblée de nos députés et sénateurs et en insistant sur l'utilité d'une union étroite autour du pouvoir " suivant l'admirable exemple qui nous vient du pays occupé „. Nous continuerons donc nous aussi, en toute loyauté et de toutes nos forces, à soutenir le gouvernement comme représentation adéquate de la nation souveraine, pour autant qu'il saura rester scrupuleusement fidèle aux principes d'une Constitution qui a suffi jusqu'ici à notre bonheur et à notre grandeur.® En ces temps cruels où le peuple belge est sectionné en plusieurs forçons qui aspirent toujours davantage à se rejoindre, les préceptes de salut public édictés par des hommes d'état qui, quoi qu'on dise, avaient connu des époques troublées et prévu la guerre aussi bien que la paix, constituent notre sauvegarde et doivent être érigés en règles inflexibles de conduite. La paix revenue, nous pourrons examiner les moyens de faire mieux si nous en avons l'envie encore. L'ennemi installé chez nous, serrons-nous étroitement les coudes dans le cadre qu'il a voulu briser, sans lui donner même l'apparence d'une illusion quant aux prétendus services que son infâmie pourrait nous avoir rendus. François OLYFF. Les Parlementaires Belges Voici le texte officiel des deux adresses que les Parlementaires belges en exil r', :nis à Ste-Aaresse ont votées avant de se séparer : L'Adresse au Roi Sire, Les membres du Parlement belge se trouvant hors de Belgique occupée se réunissent pour la première fois sur la terre d'exil. Interprètes des sentiments du peuple qu'ils représentent, ils adressent unanimement à Votre Majesté l'hommage de leur respectueux attachement. Dans cette longue et terrible épreuve, le Roi a donné à tous les Belges l'exemple des plus hautes vertus. Inséparablement uni à l'armée dont il est le chef glorieux, il est resté, sur le lambeau inviolable de notre territoire, la haute incarnation de la Belgique et de son indéfectible volonté de vivre. Inspiré par la conscience la plus élevée du devoir royal, il s'est imposé à l'admiration de l'Europe et du monde. Demain, dans la Patrie reconquise, c'est autour du Roi que se grouperont, en un faisceau compact, toutes nos forces vives — pour réparer, reconstruire, ressusciter nos splendeurs passées ; — pour frayer toutes grandes à la Patrie les voies d'un avenir libre et prospère. Sire, Nous honorons en Votre Majesté la bravoure d'un soldat illustre, la hauteur de vues et la rigoureuse droiture du premier d'entre les citoyens belges. Et nous ' La prions de daigner faire agréer par Sa Majesté la Reine, avec nos vœux pour la Famille Royale, l'expression de la reconnaissance inoubliable et de l'affection profonde qu'EUe a su conquérir par la bonté gracieuse et secourable dont Elle n'a cessé de donner à tous ceux qui souffrent pour la Patrie l'admirable et continuel témoignage. Adresse à l'armée nationale Les membres du Parlement belge se trouvant hors de la Belgique occupée, réunis en assemblée plénière, rendent so-lennement hommage à la bravoure, à la ténacité, au patriotisme, à l'esprit d'abnégation et de sacrifice, dont l'armée nationale n'a cessé de donner les preuves éclatantes. La Nation tout entière est fière de son armée. Ses exploits sont ineffaçablement inscrits dans nos fastes : Liège, Haelen, Anvers, l'Yser, autant de pages glorieuses, qui marquèrent en 1914 la première résistance de la Belgique injustement attaquée.Depuis lors, pendant les longues années d'attenté douloureuse et de lutte vaillante^ ce fut — au prix de quels sacrifices et moyennant quelle offrande de jeunes et nobles existences! — la garde montée le long du fleuve désormais sacré, pour défendre de l'atteinte ennemie le dernier lambeau de la Patrie, sans que AU JOUR LE JOUR C'est le moment, aujourd'hui, •JT de faire un retour sur' soi-même, puisque nous sommes au quatriè- JjrmSlj me anniversaire de la guerre. Ce retour ne signifie pas grand' chose, mais c'est un sujet d'article. Et puis, c'est la mode. Il faut donc commencer aujourd'hui son article par ces mots : « Quatre ans ! Déjà ! Comme le temps passe ! C'est effrayant ! Mais l'an prochain... » Suivons la mode. Quatre ans ! Déjà ! Comme le temps passe, en effet. Et comme on a ri en 1914, lorsque Lord Kitcliener proclamait que la guerre durerait trois ans au moins. On pensait que le célèbre maréchal anglais était devenu fou et il était question de lui offrir par voie de souscription inter-alliée une magnifique camisole de force! Et nous voici en 1918, et la guerre est loin, bien loin d'être finiè... Sera-t-elle terminée en 1919, et pourrons nous l'année prochaine fêter la sainte paix reconquise, la victoire remportée et le retour à la vie normale et, si possible, heureuse ? Je n'en sais absolument rien. Et vous non plus. Et même, Foch lui-même l'ignore. Alors ? Quatre ans ! Déjà ! Comme le temps passe ! Nous ne nous rendons pas encore un compte exact des événements formidables qui se déroulent dans le monde ensanglanté. Nous sommes tous comme le personnage de Sten-dahl qui se trouvant, à Waterloo au plus fort de la bataille, ne voyait rien de la bataille. Nous voyons peu de chose de cette lutte de titans. Elle nous aveugle, elle nous écrase. Lorsque les années auront passé, nous y verrons plus clair sans doute. Et nous apercevrons l'ensemble de cette prodigieuse épopée, sa grande ligne, son enchaînement implacable. En attendant nous nous arrêtons, faute de mieux, au jour le jour des événements, à la victoire d'aujourd'hui, aux crimes allemands de l'autre jour, à tel sacrifice, à tel exemple sublime dont on nous parle. Plus tard, nous verrons mieux pourquoi la somme de tant d'horreur et de tant de grandeur, de tant de génie dépensée pour le mal et pour le bien, de tant d'invention mise au service de la mort, de tant de science mise au service de la vie, pourquoi tout cela fera un total d'où sortira la victoire et la paix et d'où émergera la lumineuse leçon de la guerre. Quatre ans ! Déjà ! Rappelez-vous les premiers jours d'août 1914 ! J'étais à Berlin à cette époque. Jamais je n'oublierai cet #n-thousiasme, cette joie féroce, ce désir unanime de earnage, de VJ&ienp» et de rapine qui, toujours ancré obscurément au fond de l'âme allemande, s'épanouissait maintenant avec une effronterie, une liberté, une tranquillité terribles. A cette époque là, et avant qu'un coup de feu n'ait été tiré, la guerre était vraiment fraîche et joyeuse. Tout Berlin était pour la guerre, et avec Berlin, toute l'Allemagne, l'étudiant, la fille de brasserie, le commerçant, la prostituée, l'employé, et bien entendu le policier et le «oldat. Une exaltation du mal, l'enchantement du crime qui rapporte, le désir de sang et de butin étaient universels. On eût dit une ville de meurtriers frappée soudain de folie. C'était atroce. Pourtant, le soir du 1er août alors qu'on savait que la guerre était inévitable (parce qu'on ne voulait pas l'éviter) je me souviens d'avoir engagé une conversation sur la plateforme d'un tramway avec un jeune Allemand inconnu, déjà revêtu de « feldgrau ». Il pouvait avoir 20 ans et semblait triste et inquiet. Comme des braillards passaient drapeaux en tête et parlaient d'entrer à Paris dans la quinzaine, il me dit d'une voix morne : « Ils sont fous, Monsieur. Combien d'entre nous reviendront de Paris ? On ne sait pas en Allemagne ce que sera cette guerre. Nous y laisserons tous notre peau, même si ça va bien pour nous. » J'ai souvent pensé à cette humble prophétie. Et je le vois encore ce malheureux, qui dort sans doute depuis longtemps là-bas, quelque part au diable... *— R. P. rien ait jamais pu diminuer la force morale dç tels soldats qui, hier encore, remportaient le magnifique succès de Merc-kem. Au lointain de l'Europe, ce fut notre phalange héroïque qui galvanisa de son exemple, les derniers élans, de l'effort militaire d'un grand peuple défaillant. Enfin, vainqueurs incontestés, vengeurs sur la terre étrangère du sol patrial violé, ce furent nos troupes coloniales qui firent flotter sur Tabora conquise le drapeau tricolore. Soldats belges! Vous incarnez superbement la fierté, la foi, l'inébranlable confiance de l'âme nationale.Dans la paix victorieuse, que vous aurez scellée de votre sang et conquise par votre magnifique courage, la Belgique vous honorera à jamais. Le nom de ceux qui tombèrent ne s'effacera pas de son cœur. Elle prendra soin de leurs enfants. Elle veillera sur leurs foyers. Elle assurera l'avenir d'honneur — auquel ils ont droit — aux glorieux mutilés, témoins vivants et tragiques de tant de hauts faits. A tous ceux qui sur le champ de bataille opposèrent à l'ennemi le rempart de leur poitrines, elle gardera le meilleur de son affection et de sa reconnaissance. La Belgique, demain, levée tout entière, acclamera vos drapeaux triomphants. Ses représentants les saluent dès aujourd'hui en son nom, dans un sentiment unanime d'indicible et respectueuse émotion. NOUVEAUX SUCCÈS DES ALLIÉS Encore une avance de 3 km. an RI. de l'Qurcq s Beugneux, Cra-moiselte, Chamaille? Cierges et Romegny sont atteints et dépassés @f 700 prisonniers sont capturés Dans Seiss1 coisire-offenssire, Ses Français ont au total 33,400 prisonniers — Les Anglais en ont capturé 4,§CSÛ en juillet Attaques repoussées PARIS, 1. — Havas offic. 2 h. : Dans la région au S. 0. de Reims, nous avons repoussé après un violent combat une attaque allemande sur le mont de Bligny. L'ennemi â exécuté de nombreuses attaques brusquées dans la région de Four-de-Paris et sur la rive droite de la Meuse sans obtenir le moindre succès. Nous lui avons occasionné des pertes et fait des prisonniers. Brillante avance franco-anglaise PARIS, 1. — Reuter offic. 11 h. soir : Au N. de l'Ourcq, les troupes françaises et anglaises ont rejeté l'ennemi des positions où il s'accrochait avec vigueur entre Le Plessiers-Huleu et la rivière.Nous avons conquis la hauteur au N. de Grand-Rozoy, dépassé le village de Beugneux et atteint Cramoiselle et C r a m a i 11 e. En cet endroit nous avons fait une avance de 3 kilomètres et capturé 6 0 0 prisonniers. Plus au S., nous avons enlevé Cierges et le bois de Meunière. Au N. de la route de Dormans-Reims, après un combat acharné, nous avons conquis le village de Romigny et fait une centaine de prisonniers. Le total des prisonniers que nous avons faits sur le champ de bataille de la Marne et de Champagne, entre le 15 juillet, (commencement de l'offensive allemande) et le 31 juillet, s'élève à 33,400 hommes dont 674 officiers. Les Britanniques ont fait eh juillet 4503 prisonniers LONDRES, 1er. — Reuter officiel matin : Nous avons effectué un raid plein de succès aux "environs de Lens. LONDRES, 1. — Reuter offic. soir : Rien à signaler. Le nombre des prisonniers faits par nous pendant le mois de juillet s'élève à 4503 dont 89 officiers. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 1. — Wolff officiel : Entre Ypres et Baiileul, à l'aube, vive lutte d'artillerie. L'activité d'artillerie modérée pendant la journée, s'est- accrue le soir en de nombreux point du front à l'occasion de combats de reconnaissances. A l'est de Fère-en-Tardenois, les Français ont recommencé, l'après-midi, de violentes attaques partielles. Nous avons rejeté l'ennemi, par une contre-attaque, sur les. lignes de départ. Sur le reste du front, action d'artillerie d'intensité variable ; petits combats d'avant-postes. Aii nord-est de Perthes, l'ennemi a tenté, après une forte préparation d'artillerie, de reprendre le point d'appui dont nous nous étions emparés. II a été repoussé avec pertes. Nous avons exécuté avec succès des coups de mairt au sud du Fichtelberg et en Argonne. Combats d'infanterie près de la Moselle et dans le bois de Parroy ; nous avons fait des prisonniers. Hier, l'ennemi a perdu 29 aéroplanes. Une escadrille de 6 appareils anglais attaquant Sarrebruck a été détruite par nos escadrilles avant d'avoir pu atteindre son but. Nous avons abattu un grand aéroplane anglais appartenant à - une escadrille qui suivait la première. BERLIN, 1er. — Wolff officiel soir : Violents combats au N. O. de Fère-en-Tardenois. Rien de particulier sur le reste du front. EN MACÉDOINE LONDRES. 1er. — Reuter : Reuter apprend qu'une grande armée grecque se trouve actuellement sur le front de la Macédoine, forte de 150,000 hommes. Il apparaît que le découragement commence à s'emparer des Bulgares, par suite de la façon dont ils sont exploités par les Allemands. La guerre aérienne LONDRES, 1. — Reuter off. soir: Nos aviateurs ont abattu 26 avions allemands et forcé 9 autres à descendre désemparés. 4 des nôtres manquent. Nous avons lancé 15 tonnes de bombes avec de bons résultats. La nuit 23 tonnes de bombes ont été lancées occasionnant de grands dégâts à diverses lignes de chemin de fer, entre autres" celles de Cambrai et Lille. Les Britanniques redoublent d'énergie dans leurs raids sur les villes allemandes LONDRES, 31. — Reuter officiel : On mande du ministère de l'aviation que nos avions ont bombard.; le 30 la gare de Lahr et qu'ils ont lancé cette nuit-là 2,000 kg, dé bombes sur lis fabriques de magnétos Bosch et Daimler, et sur la gare de Stuttgart. Un incendie se déclara dans la gare. Nous avons aussi lancé des bombes sur la gare et sur la caserne de Hagenau, sur le chemin de fer de Rémilly et sur deux champs d'à viation. Le matin du 31, nos avions ont attaqué Coblence. Deux attaques ont de plus été faites sur la garé et les fabriques de Sarrebruck. Une explosion a eu lieu dans l'une d'elles. Dans un combat acharrié nous avons perdu 7 avions ; une machine ennemie a été abattue désemparée. Duren et Trêves bombardées LONDRES, 1. — Reuter offic. soir : Le département de l'aviation communique que des aviateurs anglais ont bombardé aujourd'hui les usines de Duren et y ont occasionné des incendies. Tous sont rentrés indemnes. Une seconde formation a attaqué la voie ferrée et les usines de Trêves. Elle a détruit 3 appareils ennemis. Un des nôtres n'est pas rentré. Les Britanniques ont abattu en juillet 66 avions autrichiens LONDRES, 1er. — Reuter officiel : Pendant le mois de juillet, nos aviateurs ont abattu 65 avions autrichiens; 4 des nôtres manquent. 03 Le meurtre de von Eichhora BERLIN, 31. — L'agence Wolff prétend que le Matin du 29 a donné une preuve " évidente „ que l'Entente n'est pas étrangère à l'assassinat de von Eich-horn, en annonçant le jour avant l'attentat que les têtes de Mumm et Eichhorn avaient été mise1 à prix par l'association secrète des patriotes ukraniens. Or, d'après ce que l'on sait, dit Wolff lui-même, ce sont ces éléments sociaux-révolutionnaires de Grande-Russie qui sont responsables de l'assassinat. BERLIN, 31. — Wolff : Le Vossische Zeitung apprend que l'assassin a opéré avec une audace extraordinaire. La léka-terinskaja, la rue qu'habite le maréchal et où l'attentat, a eu lieu, est gardée par des sentinelles qui sont postées à peu d'intervalle. L'assassin est originaire de la Russie septentrionale et s'apelle, d'après une nouvelle lecture, non pas Donskoi mais Donzef. Après l'attentat, l'hetman Skero-padéki s'est rendu chez le général pour y prendre lui-même les mesures néce:-saires et faire donner des soins au blessé. Ensuite il rendit visite également au baron von Mumm, à qui il exprima ses regrets et son affliction. Dans le manifeste rédigé par l'hetman, le gouvernement exprime l'indignation qye lui inspire ce meurtre, et ses regrets que le grand ami de l'indépendance ukranienne ait été tué par un ennemi. L'enquête n'est pas encore achevée. On a pris tout de suite des mesures de précaution et d'isolement. Les documents trouvés révèlent qu'un attentat était préparé aussi contre l'hetman.

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