L'indépendance belge

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30 October 1918
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s.n. 1918, 30 October. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0r9m32p24g/
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L'INDEPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO 1 CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 OENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : 3USEAU A PARIS: MERCREDI "31 OCTOBRE 1918 (3 MOIS. 9 SHILLINGS TUDOR HOtTSE. TUDOR ST.. E.C. 4 II. PLACE DE LA BOURSE ' mcnOrtfiWl W "»■» ABONNEMENTS ■!6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3968 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le -Tiardi 29 OCtObrë (i AW, 32 SHILLINGS LA SITUATION Mardi midi. La guerre Un calme relatif règne en ce moment sur le front de Flandre et les derniers communiqués ne signalent que des actions d'artillerie et quelques opérations d'avant-gardes, de la frontière néerlandaise à l'Escaut. Cependant, les unités du général Debenev se montrent assez actives et, continuant'leur pression, elles ont encore augmenté leurs gains sur la rive droite de la Lys. Elles ont atteint le chemin de fer de Pedeghem à Waere-ghem et l'ont même dépassé en plusieurs points, dans la direction d'Audenaroe. Entre l'Escaut et la Sambre la situation reste également plus ou moins sta-tionnaire. Nos alliés ont repoussé une vive réaction ennemie dans le village de Famars. A la suite d'une heureuse opération locale, ils ont avancé entre la Rho-nelle et l'Escaut, au sud de Valencien-nes, en dépit d'une résistance déterminée et ont fait une centaine de prisonniers. Au sud de ce front la Ire armée française opérant sur l'Oise a livré d'âpres combats sur la rive orientale de cette rivière, en face de Grand Verly, où l'ennemi a lancé plusieurs contre-attaques. Plus au sud elle a transporté sa ligne jusqu'aux abords de la rivière et a capturé des points d'appui au nord-ouest de Guise. Elle est également parvenue à réaliser des progrès à l'est du Peron, dans la région au nord-est du bois .de Pargny. \"os alliés restent en contact étroit avec les arrière-gardes ennemies entre l'Oise et la Serre ; ils ont occupé la férme La Motte, à l'ouest de Guise, et ont atteint les approches occidentales de Le Herie-Ia Viéville, dépassé Monceau-le-Xeuf et transporté leur ligne jusqu'aux limites de Pargny-les-Bois. Sur le front de la Serre l'armée du général Mangin a emporté la Côte 123, au nord de Crécy. Plus à l'est elle a pris pied dans les tranchées ennemies au nord de Froidmont et de Cahartvilie, et y. a maintenu ses gains en dépit de plusieurs contre-attaques. A l'ouest de Château Porcien nos alliés ont étendu leur avance au nord de Herly, tandis qu'à l'est de Rethel des unités américaines exécutaient une brillante opération locale, au cours de laquelle elles ont progressé d'environ un kilomètre dans la région de la ferme Forest, à l'est d'At-tigny, faisant 172 prisonniers. Au nord- de Verdun l'armée du général Liggett a repoussé une violente attaque ennemie au nord de Grapdpré, infligeant des pertes sanglantes aux assaillants. A l'est de la Meuse les troupes américaines ont livré une fructueuse attaque, qui s'est terminée par l'occupation de tout le bois de Belleu, dans lequel tant de rencontres, souvent sanglantes, se sont produites depuis le 25 octobre dernier. Plus au sud nos alliés ont marqué de nouveaux progrès dans la partie orientale du bois de Dormont. En Woevre des éléments de la 2e armée américaine ont effectué plusieurs coups de main dans les lignes ennemies et en ont ramené'des prisonniers. En Italie l'offensive alliée se développe avec succès. La 10e armée italienne a continué ses attaques au delà de la Piave, où de furieux combats se sont produits- Sur la droite du Iront de bataille.le lie corps italien avait atteint, dimanche soir, la ligne Konca-delle-Ormelle-T empis-Borgo Bianche-Rai. Dans le centre le 14||corps britannique avait atteint la ligne C.-Bonotto-C. Damian, sud de Borgo Villa, C. Mila-nese, pendant que le 18e corps italien, en liaison sur la gauche, attaquait vers le nord et réalisait des progrès substantiels. Entre les versants de hauteurs du Val Dobbiadene et l'embouchure du torrent Soligo (au nord du Montello), les troupes d'assaut et l'infanterie des 8e et 12e , armée ont traversé-la Piave sous une pluie meurtrière de mitraille et de balles, et ont emporté toutes les défenses ennemies sur la rive gauche du fleuve, d'où elles ont gagné du terrain, tout en repoussant de nombreuses et puissantes contre-attaques. Lundi, la 10e armée italienne, exploitant les avantages obtenus paf les troupes britanniques, ont continué leur progression et ont repoussé, après une lutte désespérée, deux contre-attaques lancées par l'adversaire avec de nombreux effectifs, dans la direction de Borgomalanotte et de Roncabelle» Les prisonniers capturés dans la seule journée de dimanche dépassent 9,000 hommes, ce qui porterait le chiffre des captures à 16,000 officiers et soldats depuis le début de l'offensive sur les fronts du Trentin et de la Piave. Le matériel tombé aux mains de nos alliés est également très important et comprend jusqu'à présent plus de cinquante canons. Dans la région du Grappa les combats 1 continuent, mais n'ont plus qu'un caractère purement local. La réaction austro-allemande de ce côté s'est montrée très violente, menant à des corps à corps sanglants, notamment sur le mont Pertica, où l'ennemi, au prix de sacrifices énormes, est parvenu à faire une certaine impression ; toutefois, ses succès ont été de cdurte durée, nos alliés ayant bientôt refoulé l'adversaire poifr se rétablir dans les positions contestées. Les bulletins de Vienne,* dans le but qu'on devine, grossissent démesurément les succès éphémères obtenus par sa contre-offensive sur là plateau des Sept Communes, et affirment que les troupes austro-hongroises ont arrêté complètement l'avance des armées de l'Entente de ce côté, et qu'elles ont repris le monts Asolone et partiellement le mont Pertica ! L'avance des. troupes du général Fer- -rero en Albanie a mené nos alliés, après avoir brisé la dernière résistance de l'ennemi, aux abords du Mati, à 32 kilomètres de la frontière monténégrine. Les avant-g rdes italiennes ont déjà traversé ce ct>urs d'eau et marchent sur Alessio. La situation des Austro-Hongrois au Monténégro est particulièrement dangereuse, et, suivant un télégramme de Lai->ach à La Haye, depuis le 17 octobre ■le pays de la Montagne noire est en pleine rébellion, toute lâ population 'faisant à l'occupant, une guerre de guérilla sans merci. Dès le 12 octobre Niksh, Berane et Andrievitza étaient déjà occupés par des bandes de révoltés, obligeant les Austro-Hongrois à évacuer' le pays. Le gouverneur-général a quitté précipitamment Cettigne, pendant que les patriotes faisait payer chèrement leur trahison à tousteux qui ont de près ou de loin pactisé avec l'ennemi. Les villes de Scutari et de Rieka sont à présent aux mains de rebelles. Les soldats albanais au Monténégro ont joint la révolution et ont capturé tout un bataillon hongrois à Andrievitza. En Serbie les armées alliées ont continué leur marche victorieuse vers le nord, et après de Vifs combats^ont occupé les villes de Kraguievatz et Yagodina, ainsi que les charbonnages de Sewye et de Ravnareka. La cavalerie serbe a atteint Despovatz, dont elle s'est emparée. « En Asie la cavalerie britannique a avancé à 24 kilomètres au nord d'Alep et a occupé la gare de Muslimie, à la jonction de la voie ferrée de l'Hedjaz avec le fameux chemin de fer de Bagdad, tandis que les troupes du général Liman von Sanders battent en retraite vers Alexan-dretta. Les Turcs sur le Tigre, dont la ligne de retraite vers Mosoul est menacée par les autos-blindées et la cavalerie du général Marshall, ont remonté le cours du fleuve sur une distance de 19 kilomètres. A l'est un détachement britannique a capturé Kirkuk et poursuit les Turcs sur le Lesser Zab. Le pays à travers lequel marchent nos alliés est privé de route et dépourvu d'approvisionnements, mais, les troupes britanniques montrent une admirable endurance. La politique Le nouveau ministre des affaires étran-fières en Autriche-Hongrie, comte An-drassy, a fait remettre au Président Wil-son, par l'intermédiaire du gouvernement suédois, une Note par laquelle F Autriche-Hongrie accepte d'entrer en négociations pour la conclusion d'un armistice et de la paix, aux conditions remises par le Président. Dans cette Note l'Autriche-Hongrie : donne son adhésion à la manière de voir du Président relativement aux droits des peuples, et notamment des Tchéco-Slo-vaques et des Yougoslaves. C'est là un événement considérable et qui nous rapproche, à toute évidence, de la conclusion de la paix générale. L'empereur Karl et les archiducs ont quitté Vienne, où gronde la révolution. La Hongrie est en effervescence et le comité national lance un appel en faveur de sa complète indépendance politique,. : économique et militaire. En même temps ' c'est une demande de paix immédiate et c de la rupture de l'alliance avec l'Aile- t magne est exigée. s Il est probable que la demande 'de paix s de l'Autriche sera suivie d'une demande 1 semblable de la Turquie. Q{ie pourrait faire F Allemagne de- à vant cette situation? Lutter jusqu'au f bout? Avec la disponibilité des troupes i alliées, conséquence des traités autri- 1 chiens et turcs,; l'Allemagne se ferait c complètement écraser. c C'est ce que les milieux politiques aile- î mands comprennent bien. Ludendorff, un moment effrayé .par la a situation dangereuse de ses troupes, avait demandée l'armisticeijPuis, s'étant ressaisi, voulait lutter encore: il a été mis de côté. Des proclamations aux armées les préparent aux négociations de paix, avec espoir que celle-ci sera honorable. En même temps, le. Reichstag entend des paroles que l'on n'y a jamais proférées: les socialistes déclarent que la situation se traduit- ainsi : la guerre avec les Hohenzollern ou la paix sans les Hohenzollern, et l'un d'eux s'écrie/ " Il faut que le Kaiser; abdique !" Que la pince de Foch se resserre encore un peu au nord de l'Aisne, et nous arriverons à la sitaation souhaitée—à la capitulation. OPÉftATlOîlS AERIEHItëES L'activité britannique Du Quartier général : Le 27 octobre : 12 tonnes et demie de bombes lancées sur des objectifs divers; 16 appareils ennemis détruits et 10 désemparés; 4 ballons .ennemis incendiés; 11 appareil^ britanniques manquants. L'actiiké française 200 appareils engagés 1 Communiqué français : 1 Le 28 octobre : Nos appareils ont ef- s fectué de nombreuses reconnaissances ' derrière le'front ennemi et rapporté des informations précieuses. Us ont notamment signalé des incendies dans la plupart des localités situées sur la rive droite de l'Aisne, qui se trouve encore aux mains de l'ennemi, ainsi que dans Il vallée de la Serre. 120 appareils de bombardement et 80 appareils de chasse ont entrepris en groupes successifs une attaque sur des objectifs désignés dans la région de Seraincourt. (Le village de oe ; nom est à la jonction de plusieurs routes et a joué un rôle important dans le ravitaillement' de l'ennemi dans la bataille livrée par la 5e armée enfcr# Sissonne et Château-Porcien.) Les objectifs en question comportaient des convois d'approvi- s sionnement, des dépôts de munitions, des , camps et des troupes signalée® dans un ^ ravin au sucî de Seraincourt. 33 tonnes de bombes et 15,000 cartouches furent i employées, causant des pertes sérieuses ] et un grand désordre dans les rangs en- ' nemis. ] Au cours des opérations de ce jour. ' 9 appareils ennemis furent abattus aijçsi qu'un ballon captif. < LE RATIONNEMENT ; Les nouveaux carnets Pour obtenir de la viande, du i "bacon," du beurre et de la margarine, i de la graisse, du sucre, du thé et de la < confiture après le 3 novembre, tout dé- ( tenteur d'un ration book doit faire en- ] registrer ce "ration book" chez les détail- < lants où il est • actuellement enregistré, i Sauf en ce qui concerne le thé et la con- > fiture, le fournisseur ne se servira pas à cet effet des talons (counterfoils), mais inscrira son nom et son adresse dans la 1 case appropriée qui se trouve sur la couverture extérieure au dos du carnet. Les J clients doivent, pour faire enregistrer leur nouveau carnet, se munir en même 1 temps de l'ancien carnet. < En ce qui concerne le thé, tout .déten- ' teur d'un carnet doit écrire son nom et < son adresse sur le talon marqué : "Spare -counterfoil 11" en tête de la feuille mar- i quée "Leaf 7" de son carnet et remettrp 1 ce talon au fournisseur de thé chez lequel il est. actuellement enregistré; le fournis- l seur doit inscrire son nom et- son adresse 1 dans la case adhoc sur la couverture ex- 1 térieure au dos du carnet. Pour la confiture on peut choisir le détaillant chez lequel on désire se faire enregistrer. L'enregistrement se fera au moyen du talon marqué "spare counter-kfoil IV" au bas de la fyeuills parquée ; "Leaf VII" du carnet, et sur lequel le i détenteur doit inscrire son nom et son adresse avant de le remettre au fournis- s seur qu'il décide de choisir. Le fournis- f seur inscrira son nom et son adresse-dans i la case 7 de la couverture de dos. t Il n'y aura pas de relâchement apporté < à m règle actuelle qui n'autorise le chan- ] gement de fournisseur que dans des cas t absolument justifiés. Mais il est pro- < bable que vers la nouvelle année une oc- r casion sera donnée aux clients de changer < de fournisseurs, et un avis sera donné au ( public en temps et lieu. ( LES FANTAISIES OE ! RUPPREGHT DE BAVIERE i ——— i Le "Temps" rapportant divers inci- ' dents de l'occupation de Lille, cite le ? fait suivant, qui s'es,t passé dans les premiers temps de l'occupation : Le prince- j héritier Rupprecht de Bavière avait , parfois des fantaisies assez innocentes, i mais singulières. Un jour, on avertit une ! cuisinière réj^utée, au service d'une dame ] hlloise du meilleur monde, que Son,Altesse désirait que ce fût elle, et non pas une autre, qui officiât pour un grand repas qu'il avait l'intention de donner. Si je ne me trompe, ce cordon-bleu se nommait Henriette. Henriette essaya -vainement de décliner cet honneur: c'était un ordre. Elle se rendit donc à l'hôtel particulier que le prince avait "emprunté" à son légitime propriétaire, et accomplit ses devoirs du mieux qu'elle put. Mais < elle n'était pas au bout de ses aventures ] et d'honneurs étranges dont elle se serait bien passée. Car on lui dit qu'il était -dans les intentions de Son Altesse qu'elle ( servit elle-même le dîner qu'elle avait , apprêté, et dans une sorte de toilette de . cour, qui était d'avance disposée pour elle: jusqu'aux gants blancs qui montaient jusqu'au coude. Mais ce n'est pas tout. Comme, après ' le dessert, elle s'essuyait le front dans sa cuisine: "H y a maintenant divertissement musical, ' vint lui annoncer une sorte de cham- > bellan. La volonté de Son Altesse est que vous lui fassiez le plaisir d'y ' assister !" Il la conduisit dans le salon, et lui désigna un fauteuil, à la gauche du prince. Et Henriette entendit du 1 Bach, et puis du Wagner, et puis du Strauàs. Et quand la soirée fut terminée, Son Altesse d'abord, puis tous les officiers, défilèrent devant elle, en lui serrant cérémonieusement la main. L'INDEPENDANCE SLAVE Une conférence réunissant des repré- , sentants de 18 Etats slaves de l'Europe ■ Centrale, d'une population de 50 millions d'âmes, a adopté hier, à Philadelphie, une nouvelle déclaration d'indépendance, jetant un défi à l'autocratie et de l'oppression. Le professeur Masaryk, président du conseil national tchéco- . slovaque, a été élu président de l'union. La déclaration qui a été lue du haut < de l'escalier du Hall de l'Indépendance, où la déclaration de l'indépendance américaine fut déclarée il y a 142 ans, en- 1 gage les Tchéeo-Slovaques, les Polonais, les Jougo-Slaves, les Ukraniens, les Ukro-Russes, les Lithuaniens, les Ro*u-fnains, les Italiens irrédentistes, les Grecs irrédimés, les Albanais, et les Zionistes, qui sônt en tout ou en partie, soumis à la domination étrangère, à placer-leur peu- 1 pies et leurs ressources à la disposition des Alliés pour être employés contre l'ennemi commun. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE —'Un télégramme de Berlin dit que le général von Lossberg succède à Ludendorff. Von Lossberg a fait parler de lui en automne 1917, alors qu'il était chef d'état-major du général Sixt von Arnim. Sa réputation s'est faite entièrement au cours de la guerre, car il fut nommé colonel en juillet 1915. •—-Un message, a été envoyé de Berlin à toutes le? stations de télégraphie sans fil allemandes au sujet du soin pris par le* Allemands des œuvres d'art des régions de Cambrai, Douai et Va.lencien-nes. Ce message dit que ces œuvres d'art ont é£é soigneusement cataloguées et mises en sûreté pour les préserver de la destruction, et qu'elles seront restituées après la guerre. AUTRICHE-HONGRIE — Le "Temps" rend compte d'une séance orageuse à la Chambre hongroise au cours de laquelle M. Vaida, député roumain attira particulièrement l'attention. Invoquant les principes du président Wilson, il a proclamé qup désormais les Roumains de Hongrie n'étaient plus une nationalité mais une nation. Un grand tumulte se produisit, et le comte Tisza se leva pour affirmer que les principes du président Wilson n'apporteraient presqu'aucun changement radical en Hongrie. Sur ce, M. Vaida déclara que chaque fois qu'il défendait les revendications des Roumains, le comte Tiza les menaçait de destruction. Se tournant vers le Dr Wékerle, il lui rappela que, alors que les Roumains et des hommes des autres nationalités de Hongrie se faisaient tuer au front, leurs femmes et leurs enfants remplissaient les prisons. Parmi de violentes interruptions de la part des Magyars, Mj Vaida continua: "Des centaines d'écoles sorçfc fermées; la politique agrarienne de la Hongrie est une monstruosité; dans ce parlement les Roumains n'ont que quatre députés, et les Slovaques que deux... La monarchie austro-hongroise est toujours en retard ; aujourd'hui l'heure de la discussion est passée... Le droit des nations non-magyares de s'organiser librement est une question internationale et une question d'honneur pour toute l'humanité. Soyez persuadé que toute la nation roumaine parle par ma bouche et que toutes les idées que j'ai exprimées soilt gravées dans le cœur de tous les Roumains.— Un télégramme de Vienne à Copenhague dit que l'empereur Charles a accepté la démission du cabinet Hussarek et a nommé le professeur Lammasch premier ministre. — Les journaux de Vienne annoncent que le professeur Lammasch tentera de former un ministère dit de liquidation, dans un seul but de transition, composé de fonctionnaires impartiaux. Son programme comportera la conclusion d'une paix rapide, le transfert des affaires du gouvernement central aux gouvernements nationaux et la sauvegarde des intérêts communs dans un gouvernement 1 de reconstruction. — Le correspondant à Berlin des "National Tidende" annonce que presque tous les journaux de Budapest ont'été interdits dimanche dernier. BULGARIE -— Une des raisons, dit le "Messager d'Athènes," qui ont dicté l'attitude de M. Malinoff, est le fait que les soldats allemands ont tellement abusé de la concession de pouvoir envoyer des colis postaux à leurs familles, qu'ils ont dépouillé le pays alors que les autorités allemandes procédaient pour leur propre compte à des réquisitions tellement exorbitantes qu'à la fin. plusieurs personnes moururent de faim, même à Sofia. MAROC — Des agents allemands continuent à exciter certaines tribus marocaines contre la France. La campagne d'Abdul-Malek au nord de Taza ayant- échoué, ils soutiennent actuellement-les contingents de Kassim-ben-Salah, ' qui opèrent contre les Français près de Wezan, à environ 100 kilomètres de Tanger et près de la limite occidentale de la zone espagnole. Raisouli sert d'intermédiaire pour le transport des ar «» .. qui sont débarquées en contrebande sur la côte du district de Tetouan. Les contingents de Kassim-ben-Salah furent attaqués il y a quelques jours et temporairement dispersés par des bombes lancées par des aviateurs français, mais ils se réuniront certainement de nouveau. SUISSE — On sait que le conseil fédéral avilit, à la suite de l'attentat dont fut victime un officier suisse à la frontière, fait entendre des, protestations au gouvernement allemand. Or, on apprend que celui-ci se borne à "regretter l'incident" et a condamné le coupable à la. peine dérisoire de trois mois de prison. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Mardi 9-h. 27. En dehors d'une activité d'artillerie et de rencontres de patrouilles en différents endroits du front, il n'y a ri»a de spécial à signaler. I g9e année Mo 256

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