L'indépendance belge

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31 December 1917
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s.n. 1917, 31 December. L'indépendance belge. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/736m03zr8g/
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L'INDÉPENDANCE W fl2LW7 CONTINENT : 15 CENTIMES ROYAUME-UNI : ONE PENNY JfJlII il! Mil (HOLLANDE : 5 CENTS) . — ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: PSJMD! *51 55ECE8V5BRE 1917 (3 MOIS. 9 SHILLINGS. TUDOR HOTJSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. _ ABONNEMENTS j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 3960 TELE î 311-57 et 238-75 El VGFlt© Si LondfSS 3. 3 h» lô SâltlôCÎi 29 dCC6l1lbP6 (l AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Samedi, midi. Conformément aux prévisions, la Coi I férenœ des partis ouvriers anglais ■ adopté, à l'unanimité, le mémoire sur 1< ■ buts de guerre élaboré patr le Comit ■ parlementaire du Congrès des trad unions et le Comité exécutif du Labon È Party.Ce mémoire comporte, entre autr< rappekxns-le, restauration et réparatio Sfeen ce qui concerne la Belgique, limitatio Rdes armements, création d'une ligue d( | nations, internationalisation des cok j; nies, questions alsacienne et polonaise être tranchées par voie de referenduir | abandon de toute guerre économique,etc Les suggestions contenues dans ce mé fc*;" moire sont importantes, non seulemen ■ par les idées qu'elles expriment — et o: I ne saurait nier qu'elles s'inspirent I "grosso modo," de sentiments réelle ■ ment humanitaires — mais aussi parc qu'elles sont l'expression des desiderat; de délégués représentant un total d> 3,400,000 membres. A l'ouverture de la Conférence, lec cure a été donnée d'une lettre de M £ Lloyd George, dans laquelle le Premie: Ministre, répondant à une demande di voir le Gouvernement faire sans retarc une déclaration définissant les buts d< guerre des Alliés, explique ne pouvoi: y donner suite, une déclaration de o< genre ne pouvant être faite qu'en aocorc avec les Alliés. Il ajoute que les. gouver nements ne perdent pas de vue cett< I question et, rappelant son discours d< Glasgow au mois de juin dernier, il di ! que "les idéaux pour lesquels nous nou 1 battons aujourd'hui sont exactement le 1 mêmes que ceux qui nous déterminerai à entrer en guerre." £$ ■ "L-es but0 polir lesquels les Alliés; con « tmuentla guerre ne sont," ajoute la let H tre, " dictés ni par impérialisme ni pa esprit de vengeance, mais leur réalisa tion est essentielle à la liberté et à lapai: §P futures de l'humanité." C'est dans le même ordre d'idées qu< M. Piohon, définissant hier, à la Cham l)f:s hre française, les buts de guerre de France, a rappelé qu'en exigeant le re tour à la mère-patrie de l'Alsace et de h i Lorraine, qui lui furent arrachées par 1; force brutale en 1870, la France ne pour suit pas un but égoïste ou nationaliste mais simplement la réparation d'une in justice, d'un crime contre l'humanité. Très justement, le ministre des affaire étrangères a déclaré que la questio! de l'Alsaoe-Lorraine n'est pas unique ment une question française, mais auss une question européenne, parce qu'elh symbolise le droit. M. Pichon aurait pu ajouter que s l'Europe, en 1870, avait, comme c'étai son devoir, empêché ce crime d'être com mis, elle ne se trouverait", plus que pro 1 bablement, pas impliquée dans l'horribh guerre qui désole le monde. C'est d'ailleurs de cette façon que 1< question d'Alsace-Lorraine est envisagé* par les esprits vraiment impartiaux, e quoique le referendum (limité aux seu; originaires des pays consultés) pourrai être admis à la rigueur, le retour incon ditionnel des deux provinces à la Franc reste la seule solution qui soit conform< au droit strict. Nous ne doutons pas que sur ce cha pitre comme sur les autres, c'est le poin de vue du Président Wilson qui triom phera. La question polonaise ne saurait, ell aussi, avoir d'autre solution que la réu nion des trois Polognes en un royaum< indépendant, avec accès à la mer, et for mant un Etat-tampon entre la Russie e l'Allemagne. Mais il est encore un peu tôt, semble t-il, d'entrer dans ces détails. Lé cours pris par les pourparlers d paix de Brest-Litovslc indique que l'ac cord de principe, entre les Bolshéviste et les Puissances Centrales, n'est pas en core établi et les dernières nouvelles de i- Pétrograd disent que les réserves faites a par les représentants des Puissances is Centrales en ce qui concerne le para-é graphe 3 du programme russe (liberté e pour chaque nationalité de se prononcer r sur son sort) pourraient bien compro-;, mettre sérieusement l'issue des négocia-n tions,. malgré le désir des Bolshévistes n de voir la paix sortir de la Conférence >s convoquée sur leur initiative. i- Tout extrémistes qu'ils soient, les Bol-à shévistes s'aperçoivent qu'ils sont inca-. pables, à la longue, de retenir le pouvoir . en Russie, et le fait qu'ils ont fini par - admettre aux pourparlers de Brest-Li-t tovsk les délégués de l'Ukraine, consti-i tuée en république , indépendante, est , aussi significatif que le fut hier l'admis- - sion des socialistes révolutionnaires dans » le sein du cabinet. î Tous ces faits prouvent que la raison î commence à reprendre le dessus en Russie, et M. Pichon, en affirmant hier que - la France est prête à s'allier à tous les . "éléments sains" de la Russie, qu'ils » soient socialistes, libéraux ou révolution-5 naires, s'est certainement fait l'écho de 1 tous les gouvernements alliés et de celui s de Washington, qui ne demandent qu'à ; entrer en rapports avec un gouverne-; ment réellement représentatif du peu-1 pie russe. Si l'Assemblée Constituante sera bol-> shéviste, nous n'aurons qu'à nous incli-ï ner, mais jusque là nous sommes justi-i, fiés à ne pas considérer les Bolshévistes 3 oomme les élus du peuple. 3, Ceci ne veut pas dire que nous devons fc traiter le gouvernement actuel en Russie comme inexistant — ce serait faire - la. part belle à n^s-cam©»!1 » -— mais nous. - avons le droit (comme l'a souligné M. Pichon) et même le devoir de refuser de participer à une conférence de paix convoquée par les usurpateurs du pouvoir en Russie. Là Conférence ouvrière britannique, qïii a fait communiquer au Soviet de.Pétrograd, par l'entremise de M. Camille Huysmans, la teneur du mémoire adopté hier à Westminster Hall, a demandé au secrétaire du Bureau International à Stockholm d'exprimer au Soviet le ferme désir du Congrès des Trade Unions et - du Comité Exécutif du Labour Party de ne pas voir la Russie conclure une 3 paix séparée, et les Bolshévistes n'ose-î ront pas se mettre en opposition avec le - prolétariat des pays alliés. i En Allemagne, l'espoir de voir une ; paix rapide sortir des négociations de Brest-Litovsk diminue, mais certaines i informations disent que les germes révo-t -lutionnaires se sont beaucoup développés - à la suite des fraternisations sur le front - russe, et on va jusqu'à dire que les ; chances d'un mouvement révolutionnaire en Allemagne sont plus grandes qu'on i ne le j>ense généralement. ? Nous croyons, pour notre part, que le b peuple allemand, lui aussi, finira par re-3 trouver sa voie et qu'il se débarrassera b de la gangue autocratique et militariste - qui l'étreint et qui menace de le perdre, s Les opérations militaires commencent 3 à se ressentir du froid et de la neige. Sur le fr(!>nt occidental et italien, il - gèle ferme et de fortes bourrasques de t neige entravent la circulation. Un coup de main allemand en Lorraine (secteur de Veho) a complètement 3 échoué; en Flandre, les Allemands bom- - bardent furieusement depuis quelques }■ jours les positions britanniques; en Ita- - lie, l'artillerie et les aviateurs ont été t très actifs, et en Palestine les troupes du général Allenby, après avoir repoussé - quatre attaques turques au nord de Jérusalem, ont pris l'offensive et ont re- 3 foulé l'ennemi sur un front de quinze - kilomètres, pénétrant dans ses lignes sur s une profondeur de plus de quatre kilo- - mètres. ILATwE EUROPEENNE SUS LE~FR0NT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Les sympathies belgo-britanniques Le Roi des Belges a adressé le message suivant à Sir Douglas Haig, en réponse au télégramme que nous avons ■ fublié récemment : ]e vous prie d'accepter pour vous et les armées britanniques en France et en Belgique-les vœux les plus sincères que nous formons tous ici, à l'occasion de la Noël et du nouvel an. Je vous remercie pour votre aimable message et ne veux pas manquer de vous exprimer une fois de plus mon admiration profonde pour l'héroïsmeydéployé par les troupes sous votre commandement." (Signé) ALBERT. La Noël dans nos tranchées 25 décembre. La reine Elisabeth est constamment en route sur les chemins du front, assi-. due inlassablement à remplir cette noble tâche que sa bonté a assumée : être la mère et la sœur des soldats qui combat-e tent pour la patrie, la consolatrice de lS ceux qui depuis de longs mois sont sé-ss parés de leurs familles, de tous ceux qu'ils aiment. g En cette fin d'année, son ardeur à r faire le bien devient plus vive encore. Voici la Noël et bientôt le Nouvel-An. Sa Majesté a voulu que chacun des nô-8 très ait son cadeau, ses étrennes. Elle e va les porter elle-même aux blessés et aux malades. Il y a deux jours on a pu la rencontrer à Pervyse ; hier, c'était à l'hôpital de r Beveren. sur Yser. Très simplement, r comme toujours, la Reine était venue, . accompagnée de la comtesse de Jehay _ et du major Preudhomme, ainsi que du ^ prince Charles en uniforme bleu de la „ marine. s Reçu par le docteur Burger, directeur-adjoint de l'hôpital, et par le comman-a dafit Fivé, Sa Majesté parcourut toutes les salles, s'entrej^pant avec chacun des e blessés, ainsi qu'avec les civils atteints s par les bombes d'avions ou les projec-s tiles des canons à longue portée au . moyen desquels les Allemands bombar- 6 dent les villages en arrière du front. i Son sourire, reflet de sa belle âme, à éclaire les salles où l'on souffre ; ses pa- - rôles simples vont droit au cœur du . blessé, car c'est son cœur compatissant à toutes les misères qu'elle laisse parler. - D'un joli geste maternel, elle leur remet - des cigares, des cigarettes, du chocolat, - des fleurs ; plus que pour le tabac et les s douceurs,.nos blessés sont reconnaissais pour les fleurs ; leur apporter du s mimosa, c'est leur témoigner une atten-,- tion exquise et bien digne du noble et e délicat esprit de la donatrice ; ils y sont s particulièrement sensibles. é La Reine n'a pas pensé seulement aux - blessés de Beveren. Elle avait apporté e aussi des croix de son ordre, l'ordre x d'Elisabeth, qu'elle remit à trois infirmières : Mlles Henry, Brouders et de , Clery, tout en les remerciant en quel- - ques mots charmants des services qu'pl-e les avaient rendus et des soins qu'elles é n'avaient cessé de prodiguer à nos bles-î sés et nos malades. à ^ EN PALESTINE 7 ' * e Un combat près de Jérusalem Dans la nuit du 26 au 27 décembre e quatre attaques ont été livrées par les Turcs contre des postes avancés britan-e niques à 5 kilomètres et demi au nord de e Jérusalem et à l'est de Bir Nebalu (à 8 k. s au nord-ouest de Jérusalem). Les " avant-postes britanniques ont été refou-s lés, mais plusieurs attaques qui suivi-' rent ont été repoussées sans pertes de s terrain pour nos alliés. e Jeudi, à 6 h. du matin, les troupes bri-1 tanniques ont livré une contre-attaque sur le flanc droit turc et ont pénétré dans e les lignes ennemies, sur un profondeur de plus dé quatre kilomètres, sur un 3 front de plus de quinze kilomètres. De " nombreux prisonniers, parmi lesquels se j. trouvaient quelques Allemands, ont été faits au cours de cette victorieuse opéra-I tion. OPERATIONS AERIENNES -t»- Raids britanniques Dans la nuit de mercredi des aviateurs s britanniques ont jeté 240 bombes sur ~ quatre aérodromes ennemis aux environs e de Roulers, sur des cantonnements au '. sud de Lille et sur plusieurs trains. Un t de ces trains a été atteint. Tous les appareils sont rentrés. ' LES EFFECTIFS EH FRANCE B II y à eu, hier après-midi, à la Chambre des Députés, un débat sur la ques-1 tion d'effectifs. Les socialistes ont de-c mandé que, puisque la France a mobi-a lisé tous les hommes valides jusqu'à e l'âge de 48 ans, le gouvernement fran-s çais exige de tous les autres gouverhe-s ments alliés d'épuiser leurs ressources r en hommes avant de faire appel aux s Français pour de nouveaux sacrifices, par le maintien des vieilles classes aux services de l'armée active. M; Clemenceau a exposé franchement toute la question devant la Chambre, t Le quartier général exige une certaine - i sorpme de travail, et dans le but de pou-. t voir fournir ce travail, il est nécessaire de tenir quelques vieilles classes sous les drapeaux pour deux mois encore. Lorsque le quartier, général demande ce travail, qui pourrait le lui refuser? Et M. Clemenceau, pour appuyer son argumentation, a conté cette anecdote : Un vieux soldat lui avait demandé s'il pouvait garantir le résultat de la guerre. M. Clemenceau lui répondit que si tout le monde restait uni, il pouvait garantir la victoire. Et le vieux soldat répliqua : "Je veux aller jusqu'au bout." Le résultat du débat ne fut pas douteux un moment. Il était inévitable que le point de vue du gouvernement triompherait.Appe! de la classe de 1919 Au" cours de la même séance, le projet de loi sur l'appel de la classe de 1917 a été discuté. M. Abran, sous-secrétaire d'Etat pour la guerre, a déclaré que l'Allemagne avait déjà appelé la classe de 1919 et se disposait à appeler la classe de 1920. En fait, l'Allemagne désire faire un' effort formidable et il est du devoir de la France d'être plus que prête pour le déjouer. M. Clemenceau a déclaré en termes émouvants : "Nous combattons et nous désirons la victoire. La Chambre doit nous en donner les moyens. La Russie a failli à son devoir et des grandes masses de soldats allemands ont été transportées en France. C'est pourquoi nous traversons une période grave de la guerre. F inalement la Chambre a adopté le projet de loi par 452 voix contre 73. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Une délégation allemande à Pétrograd Une délégation navale allemande, composée de l'amiral Kaiserling, ancien attaché naval à Pétrograd, et de deux autres officiers, est arrivée à Pétrograd mercredi, afin de donner une solution aux questions navales soulevées par l'armistice. L'amiral Kaiserling a dit qu'ii avait été spécialement ;envoyé par le Kaiser pour prendre connaissance des conditions du " gouvernement." Une délégation ukranienne à Brest= Litovsk On mande de Pétrograd que le prince Léopold 'de Bavière a reçu une délégation ukranienne à Brest-Litovsk. Les Allemands ont mis un train spécial à la disposition des Ukraniens. Le front sera défendu L'agence maximaliste de Pétrograd ' dit que l'Assemblée générale des.représentants de la' garnison de Pétrograd s'est réunie vendredi pour examiner 'a situation internationale. M. Trotsky a déclaré quq, le front resterait intact et que la garnison de Pétrograd prendrait sa part dans la défense du front de la Russie révolutionnaire jusqu'au moment où la paix sera conclue. Les soldats de la garnison se sont unanimement déclarés en faveur de l'envoi immédiat de détachements à l'endroit où leur présence serait nécessaire. Un combat à Kharbine On mande de Tokio, à la date du 27 décembre, qu'un combat entre des troupes maximalistes et chinoises a eu lieu à Karbine, dans la matinée de mercredi. Les Russes auraient été désarmés et faits prisonniers. Les Chinois occupent les quartiers de la garnison. Un congrès de cheminots L'Union des Cheminots a tenu un congrès à Pétrograd dimanche. On croit savoir qu'elle s'est déclarée favorable à la réunion de l'Assemblée Constituante, à laquelle le " gouvernement " est opposé. Suivant l'Agence des Nouvelles maximalistes, le Conseil des Commissaires du Peuple a publié un décret régularisant la situation des cheminots. Toute la Russie est divisée en 10 secteurs, et les cheminots sont repartis en 14 classas. Les salaires sont fixés en proportion des plus bas prix de la vie dans chaque secteur. Le congrès a élu Lénine comme devant être son représentant honoraire. La propagande allemande Le démenti donné au fait que des agents allemands à Pétrograd paient le mouvement maximaliste a provoqué un grand étonnement à New-York, étant donné que plusieurs témoin américains de réputation et de jugement sûrs ont signalé le fait que Dr Fritz Warburg, attaché financier à la Légation d'Allemagne à Stockholm,, a séjourné pendant de nombreux mois dans la capitale russe. Le Dr Fritz Warburg a la réputation à New-York d'avoir été pendant longtemps le directeur suprême du fonds de corruption en Russie. Les rencontres avec Protopopoff ont été établis d'après des témoignages indiscutables et des voyageurs américains rentrés aux Etats-Unis signalent qu'après la chute de l'arv cien régime il continua ses opérations avec une impartialité toute allemande parmi les groupes anarchistes extrémistes, pour le compte du gou\ernement allemand. Le ministre d'Allemagne à Stockholm, • von Lucius, et Boy-Ed, ancien attaché naval allemand à Washington, se trouvaient avec lui, l'été dernier, à Pétrograd. Boy-Ed et Warburg vivaient sous le toit hospitalier d'une certaine légation " neutre " à Pétrograd. La Saisie des banques Toutes les banques privées, tant étrangères que russes, de Pétrograd, ont été fermées par les rraximalistes et leurs locaux ont 'été occupés par des troupes. ' Les obligations financières russes L' " Excelsior " de vendredi publie Pintèrview d'une personnalité russe au sujet de la protection des intérêts des Français propriétaires d'obligations du gouvernement russe, au cours de laquelle cette autorité a fait la déclaration suivante : Jusqu'ici la Russie a fait honneur à toutes ses obligations et elle continuera à le faire. La plus grande partie de la fortune russe a déjà été sou-straité à la possibilité du pillage par les maximalistes et est actuellement en . sûreté. Il n')' a qu'une éventualité qui puisse empêcher la Russie de remplir ses obligations : c'est l'invasion soudaine par i'ennemi de la Russie méridionale. Les dernières informations de cette partie du pays, cependant, calment toutes les anxiétés. AUTOUR de la GUERRE I BELGIQUE -— Les journaux de Paris apprennent du Havre, que le gouvernement belge a l'intention d'offrir du service en Europe ou ailleurs, aux troupes indigènes du. Congo, les opérations dans l'Est Africain étant virtuellement terminées. — Toutes les machineries et cuivres de la grande distillerie Meeus à Anvers ont été enlevés et expédiés vers une destination inconuue. ETATS-UNIS — Le gouvernement a pris en mains le contrôle des chemins de fer et se prépare à faire de même, dit-on, pour l'industrie charbonnière. La situation charbon-nièi-e est, en effet, une des Causes de l'action du président au sujet des chemins do fer, attèndu que la navigation a été entravée par suite d'une pénurie de charbon due en partie à une congestion du traffïc. La mise sous contrôle a produit en bourse une hausse des titres des compagnies de chemin de fer. FRANCE — M. Klotz, ministre des finances, hier .au début de la séance à la Chambre des députés, a annoncé le résultat actuel de l'emprunt français. Le total souscrit en France est de Fr. 10,276,000,000. La somme demandée était de 10 mil-lards. La moitié de la souscription a été faite en argent nouveau. — La Chambre des Députés a autorisé le gouvernement à réquisitionner toute 1m marine marchande par décret. — Le maréchal «Toffre a officiellement posé sa candidature à l'académie française. Son élection ne fait pas de doute GRANDE-BRETAGNE — Les derniers chiffres du referendum australien relatifs à la conscription donnent: 1,072,000 "contre" et 889,000 "pour." On s'attend à la démission du voix "contre." Les troupes australieu'nes ont donné 32,000 "contre" et 23,000 '.pour." On s'attend à la démission du gouvernement. SUEDE •— On signale de Copenhague que les chemins de fer suédois ont signé un accord suivant lequel l'Allemagne leur vendra 80,000 tonnes de rails. SSème année» Uo 306

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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