L'indépendance belge

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s.n. 1916, 21 August. L'indépendance belge. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qv3bz62g0j/
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"S7ème année, No 197 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI s ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et redaction : jdor house tudor st.. london. e.c. TELEPHONE : CITY 3960. bureau a paris 11 place de la bourse. TELEPH. = ||^:f| 6t LUNDI 21 AOUT 1916. En vente à Londres à 3 h. le samedi 19 août. ' 3 mois, 9 shillings. ï abonnements : 6 mois. 17 shillings. [conservation par le progrès, 1 an. 32 shillings. ) LA SITUATION. Samedi, midi. La semaine se termine par des constations favorables aux Alliés sur tous les •onts. Sur la Somme, malgré une intense ac-on de l'artillerie ennemie, les troupes ritanniques ont conservé et consolidé urs positions au nord-ouest de Bazen-n-le-Petit. Les tranchées allemandes îlevées en ce point étaient remplies de tdavres. Une attaque partie de Martinpuich ans la nuit de jeudi à vendredi fut com-lètement repoussée. Vendredi oe fut une lutte générale de 'ozières à la Somme. Les troupes britanniques s'emparèrent 0 divers postes fortifiés et gagnèrent du srrain aux environs de Ginchy et de ;uillemont: ainsi s'accentue insensible-lent mais sûrement la pression au nord e Combles. 200 Allemands furent faits prisonniers compris quelques officiers. Sur le front français de la Somme uelques attaques contre les positions -aîchemenfc occupées par les Français u sud-est de Maurepas furent arrêtées, t dans un brillant assaut les troupes -a nç ai ses enlevèrent une notable partie u village, ainsi que le calvaire au sud-;t, et s'avancèrent à l'est de la route de laurepas à Cléry. Jeudi un aéroplane allemand fut cul-uté et tomba en flammes dans les tran-liées britanniques, un autre appareil en-emi fut atteint par les projectiles du mon anti-aéroplanes. A Verdun, après cette longue série .'attaques de siège, après cette dépense olle et inutile en hommes et en muni-ions, ce sont les Allemands qui doivent irendre la défensive et ce sont le3 vail-ants combattants français qui les repoussent avec une ardeur admirable. Une vigoureuse attaque permit en effet à nos aVAés d'enlever et d'occuper la partie du vi'iage de Fleury que les Allemands déifiaient et ceux-ci ne sont plus que tapis dans un petit amas de ruines à l'extré-ïiité est du village. Entre Thiaumont et Fleury les Francis opérèrent jeudi une vigoureuse of-ensive, dans laquelle ils firent prison-îiers un officier et cinquante hommes. )ans la journée de vendredi la marche n avant se continua avec ardeur et deux «doutes fortifiées situées au nord de 'ouvrage de Thiaumont furent enlevées >ar nos courageux et inlassables alliés, |ui firent prisonniers cinq officiers, cent oldats, et s'emparèrent de trois mitrail-euses.Du côte de Vaux et du Bois du Cha-litre les Français ont aussi fait d'ap-iréciables progrès dans le voisinage de la oute du fort de Vaux. Voilà de quoi réconforter les braves *cilus aux efforts tenaces desquels on ne aurait assez adresser de louanges. Des experts militaires n'ont pu trouer d'explication raisonnable à cet achar-îement des Allemands contre Verdun, jes uns n'y voyaient que la recherche l'un succès moral, les autres l'obstina-■ion orgueilleuse du Kronprinz dans un ntérêt dynastique. Un savant français, membre de l'Aça-lémie des Sciences et minéralogiste universellement réputé, M. de Launay, vient de donner une autre explication scientifique, industrielle, qui semble plus plausible. M. de Launay passe en revue les ressources et la consommation de l'Allemagne en minerai de fer, et il démontre que si l'on reportait la frontière franco-allemande à une douzaine de kilomètres plus à l'est l'Allemagne serait dans l'impossibilité d'approvisionner ses hauts-fourneaux, aciéries, etc. ; elle serait blessée à mort. Par contre, si les Allemands pouvaient s'emparer du bassin de Briey, ce serait la paralysie à tout jamais de l'industrie métallurgique française. Aussi, dit M. de Launay, dans la " Revue des Deux Mondes," " quand on est prévenu, on s'aperçoit que la bataille de Verdun n'a pas été seulement une tentative suprême de ruée sur Paris, un assaut sur un saillant supposé faible de notre front, un effort tardif pour reprendre les grands projets d'août 1914, une sortie de garnison assiégée, un essai de réconfort apporté à l'opinion allemande, une manœuvre sanglante en faveur des Hohenzollern, mais qu'elle est aussi " la bataille des minerais de fer." Car Verdun et Nancy sont, du côté français, les portes qui y donnent accès, comme Metz et Thionville les défendent trop solidement du côté allemand." Sur le front italien, dans le Trentin, on signale des attaques autrichiennes contre les redoutes de la passe du Tonale et contre les tranchées sur le flanc du Mont Sperone; elles furent toutes repoussées. Dans les vallées de l'Adige et de Posina duel d'artillerie. Dans le secteur de Go-rizia et dans le Carso situation inchangée.Sur le front oriental une attaque austro-allemande en grandes forces sur la Zlota-Lipa n'eut aucun succès et fut au contraire repoussée avec de grandes pertes pour l'ennemi. Au siid de Sianislau les Russes ont occupé Lysiec sur la rive gauche de la Zlota-Bystrzyca. Dans les passes des Carpathes les Russes avancent et les voilà dans la région de Korozmeno, c'est-à-dire à une centaine de kilomètres de Stanislau. Ils seront bientôt en vue des plaines de Hongrie. Aussi cette fois l'inquiétude se manifeste en Allemagne et le fameux expert militaire le major Moraht se montre peu satisfait des communiqués boches qui, ainsi que nous le faisions remarquer hier, s'efforcent chaque jour de cacher la vérité. "Il ne semble pas juste, dit le major Moraht, de considérer toujours les attaques russes avec un geste nonchalant et de répéter à chaque événement, d'un ton superbe: ces attaques ont été, naturellement, repoussées, et Moraht conclut: "Nous espérons pouvoir réussir, à la fin, à arrêter l'offensive russe et peut-être à la repousser, mais la direction habile de Brussiloff, son énorme matériel humain et l'aide de l'artillerie des Japonais et Américains, nous ont mis en présence d'une tâche bien dure." Voilà un aveu qui doit nous réjouir. Les Allemands ont beau interdire l'introduction dans leur pays de tout journal, même de tous papiers quelconques autres que les passeports sous peine de 1,500 mark d'amende, la vérité finira bien par se faire connaître. TRIBUNE LIBRE. LES BASES MORALES DES CIVILISATIONS. m. L'organisation sociale naturelle. L organisation sociale et la civilisation —naturelles, progressives et durables- -dans lesquelles les activités et les progrès de la morale équilibreront les activités et les progrès de l'utilitarisme se résumeront en un état de droits garantissant a 1 individu la liberté (condition de ses progrès dans l'ordre matériel), la responsabilité (condition de ses progrès dans 1 ordre intellectuel, moral et spirituel), e a solidarité (condition d'une sécurité croissante). i Ces organisation et civilisation naturelles ^sont susceptibles d'assurer plus de progrès, d'harmonie et de bonheur que ( s organisations artificielles par les lois quelque perfectionnées que celles-ci puissent être supposées. La solution de la question sociale se résumé en la découverte d'une forme r association conciliant de façon adéqua-e et parfaite les nécessités naturelles de itberte de responsabilité et de solidarité «es individus associés. 8. L organisation, la meilleure de l'exercice du droit de suffrage sera celle qui assurera une représentation politique prépondérante à l'intérêt général et public de la consommation des biens matériels, intellectuels et moraux, en lui subordonnant tous les intérêts particuliers des producteurs, ainsi que ceux des partis politiques. Nous avons dit que le maximum <^e production et par conséquent de consommation (ou de satisfaction) ne peut résulter que des associations de coopération et de solidarité, libres et responsables.La solution de la criss politique de l'Etat moderne se résume donc en la découverte d'une organisation du suffrage universel assurant le respect législatif de la liberté, de la responsabilité et de la solidarité individuelles. 9. Les dépenses de la communauté doivent avoir pour but de servir l'intérêt général et public de la consommation. Pour être équitables, les impôts répondant aux dépenses publiques doivent satisfaire à ces conditions : («) ne pas contrarier la production des choses et dei services (et même contribuer à l'accroître en frappant les privilèges et les monopoles) ; (b) porter sur les accroissements de richesse résultant directement des dépenses communes; (c) frapper les accroissements de richesse dus directement aux progrès de la vie en communauté, accroissements dans lesquels les détenteurs de richesse n'ont ni participation, ni mérite, ni droit. Les hommes se valent. V.—Est-ce à dire que la possibilité existe d'une organisation économique, sociale et poli tique s'accordant avec les besoins de tous les peuples, quelle que soit leur position sur le Globe, arctique, tempérée ou équatoriale, occidentale ou orientale, quel que soit leur état d'avancement, qu'il s'agisse des Anglais, des Russes ou des Chinois, des citoyens d-es Etats-Unis ou des Patagons? Nous ne sommes pas en état de le prétendre avec une entière oonviction, ni compétence. Comme le montre si bien Buckle, les conditions du milieu physique ont une influence dominante, décisive, sur celles du milieu économique, social et politique. Cependant, il dit aussi que "les tendances caractéristique? de toutes les civilisations en progrès confirment la croyance en l'universalité de la méthode, de l'ordre et de la loi." Et il fait, d'autre part, remarquer que "rien ne permet d'affirmer qu'il y ait jamais eu un accroissement permanent des facultés intellectuelles et morales des hommes, ni que ces facultés soient plus grandes chez les enfants naissant dans les parties les plus civilisées de l'Europe que chez ceux qui naissent dans les régions les plus sauvages des contrées barbares." De même, Locke dit que "les hommes ont été égaux quant aux dons naturels toutes les époques" et Turgot que "les dispositions primitives sont vraisemblablement les mêmes dans tous les milieux et dans tous les temps." Les conclusions de ces grands esprits et d'autres, nombreux, se confirment par l'observation courante. Rien n'est donc moine certain que la supériorité permanente des capacités intellectuelles et morales, chez telle race par rapport à telle autre, ni que le progrès de oes capacités chez la même race à une époque donnée par rapport aux époques antérieures. C'est la facilité offerte par le milieu physique—et, subsé-quemment, économique et politique—au déploiement et à l'application des facultés intellectuelles et morales qui peut changer favorablement, qui peut "progresser."C'est-à-dire que les hommes se valent. [Les causes des différences individuelles sont dans l'hérédité. L'infériorité intellectuelle et morale des uns, la supériorité des autres (différences d'ailleurs peu importantes, au fond, chez la plupart des hommes bien portants et équilibrés), sont dues aux vices ou aux vertus des parents et grands-parents, ou arrière-grands-parents, dont mie loi de solidarité n-ous fait pâtir ou bénéficier utilement.] Le châtiment. Il est infiniment probable que, moyennant des institutions économiques, sociales et politiques appropriées, les noirs deviendraient plus aptes à exploiter leur milieu physique que nous ne le serons jamais, parce qu'ils ont pour eux l'avantage de l'acclimatation accomplie de la raoe au milieu physique. L'exploitation, l'oppression et l'extermination des "raoes inférieures" par les blancs, le colonialisme "protectionniste" (des brigands qui le pratiquent), sont donc non seulement stupides, mais sans doute aussi de grands crimes contre la nature et la vérité des choses, contre le vrai progrès et la vraie civilisation. Et c'est pourquoi une guerre générale causée en très grande partie (tout au moins pour ce q li concerne les circonstances occasionnelles) par le colonialisme "protectionniste" apparaîtra à plus d'un historien comme "un juste retour des choses d'ici-bas." Uniformité d'organisation. Mais nous désirons en revenir à la question que nous nous sommes posée en ce qui concerne l'uniformité possible de l'organisation sociale et politique des peuples. L'égalité naturelle des facultés humaines, quel que soit le milieu, s'explique aisément. Dans la plus primitive des tribus, le moindre des villages, se pratiquent la division du travail et l'échange sous un régime de liberté, responsabilité et solidarité. Depuis des milliers de siècles, oes milieux offrent ainsi à l'individu toutes les conditions naturelles nécessaires à la formation intellectuelle et morale. Il peut y acquérir toutes les facultés vraies—y compris la "spiritualité." Ce qu'il acquiert ensuite est plutôt forme que fond, plutôt factice que réel. La différence d'idées, de mœurs, d'aptitudes est superficielle. Jouissant d'institutions de qualité égale., leurs faculté; primitives étant équivalentes, les différences pourraient, avec le temps, disparaître chez les hommes de races différentes, même très éloignées. Nous faisons ressortir, ici, que toutes les lois morales naturelles que nous avons énoncées sont applicables à la vie de toutes raoes, nations, sociétés. De même, ces trois principes, qui sont peut-être l'alpha et l'oméga de la sociologie, s'appliquent à toutes les sociétés: (1) L'avancement social ne se conçoit que moyennant l'avancement individuel; (2) il n'y a aucun progrès individuel indéfini, ni permanent, sans avancement moral correspondant; (3) le propres moral s'accomplit, avant tout, et peut-être exclusivement, par la responsabilité individuelle. Par) conséquent, pour progresser, les sociétés, quel que soit leur état d'avancement, doivent instituer de plus en plus de responsabilité individuelle. Les institutions sociales et politiques ne doivent différer que quant à la mesure, à l'opportunité et au mode d'application du principe de responsabilité individuelle croissante. Notre devoir et notre intérêt nous commandent d'aider les "races inférieures" (restées inférieures surtout paroe qu'aux prises avec une nature physique plus puissante et plus rebelle) au lieu de les massacrer. S'il n'en était pas ainsi, dans quels cas serait-il légitime de conquérir et d'exterminer? Dans quels cas serait-ce illégitime? Quel est le critérium ? La racine du mal. VI.—Que les grandes vérités de morale économique et de philosophie politique naturelle que nous avons esquissées au cours de notre exposé général de principes, échappent de plus en plus depuis un demi-siècle à la connaissance des contemporains les plus cultivés, à l'attention des politique^ les plus avisés, des hommes d'Etat les pins réputés, à quel- ■PWWMMWMM—a—WIJB U >1 . ■ Il ■1uL JMNWWjyjUI*'<,*tS3ST que pays qu'ils appartiennent, dénote une sorte d'obnubilation générale du sens des nécessités positives de la vie individuelle, sociale, et politique. Elle pourrait s'expliquer par le fait qu'un principe aussi subtil qu'erroné, corrupteur des idées autant que perturbateur de l'ordre, se serait introduit dans -la vie. des peuples les plus avancés, y pervertissant la conception des fondements vrais du progrès. Les tares les plus graves de.la société moderne (ploutocratie et paupérisme), les erreurs les plus dommageables de la politique intérieure des peuples (protectionnisme au profit des riches, interventionnisme au profit des pauvres, socialisme au profit de tous), les fautes les plus redoutables de la politique internationale (exclusions mutuelles et antagonismes des intérêts économiques, colonialisme à monopoles protectionnistes, militarisme général subséquent) seraient, en très grande partie, et originellement, attribuables à l'action perfide'de ce principe, dont les œuvres artificielles, et d'ailleurs à beaucoup d'égards fascinantes, auraient caché à tous les yeux les immenses méfaits. Mettre au jour cette racine du mal social et international, rechercher, découvrir et supprimer cette cause originelle, déjà lointaine et profonde, du déséquilibre des progrès matériels et de l'avancement intellectuel efc moral dans la société et la civilisation modernes, sera, après la crise présente, l'œuvre profondément réformatrice, urgemment nécessaire. * L'espoir d'éviter les révolutions et l'anarchie est certes fort faible. Peut-être n'est-il pas entièrement chimérique. HENRI LAMBERT, Maître de verreries, à Charleroi (Belgique). Juin 1916. ("Journal des Economistes.") l'i i II" IFIII IWÉI Ml IWI li'W ■! Il"—M Ml' 'IHIIiW ,1 iFiiWHi i1 "IMIh'l1 » i MPI LETTRE DE RUSSIE. La lutte économique, (De notre correspondant.) La lourde faute allemande. Les décisions du congrès économique des Alliés réuni à Paris ont produit une énorme impression en Russie. U n'en pourrait être autrement attendu que, dans le commerce d'importations en Russie, la part de l'Allemagne avant la guerre était d'environ la moitié. Sur ie terrain on peut dire que l'Allemagne a commis une lourde erreur en déclarant la guerre à son meilleur client, sans être certaine de la victoire finale. En effet, ses succès ne pouvaient que se développer sur oe marché russe aux besoins grandissants, et la continuation de la paix lui aurait procuré bien d'autres avantages que la guerre. Toutefois quelques organes spéciaux accueillent avec une certaine réserve les décisions du congrès de Paris. On y découvre l'incertitude au sujet des exportations russes, notamment des céréales, après la guerre, l'Allemagne était, en effet, le plus gros acheteur de céréales russes. Même un rapport du consul général de Russie à Londres, publié dans le "Messager des Finances, de l'Industrie et du Commerce," signale que la Russie ne pourra guère s'abstenir de faire du commerce avec ses voisins: l'Allemagne. l'Autriche et la Turquie, ses ennemis d'aujourd'hui, mais qui, à cause de la proximité, resteront ses gros acheteurs. U y a ici une erreur de fait, car, malgré la proximité, les échanges entre la Russie et l'Autriche, et entre la Russie et la Turquie, n'ont jamais eu une importance bien grande. Au contraire, par ordre d'importance des échanges avec la Russie les pays se plaçaient, avant la guerre, dans l'ordre suivant: Allemagne, Angleterre, Etats-Unis, France, etc. La proximité ne joue donc pas toujours un rôle prédominant. Les transports par mer permettent d'atteindre des marchés éloignés. D'autres exemples sont convaincants: Etats-Unis, Brésil, Argentine, Egypte. " Ce n'est pas avec leurs voisins que ces pays font le plus d'échanges, mais avec des pays éloignés de 5,000 10,000 kilomètres et plus, grâce aux communications maritimes. Or les ports de la Russie sur la mer Baltique et sur la mer Noire : Pétrograd, Revel, Riga, Libau, Odessa, Nicolaieff, Novorossisk et Batoum sont aussi accessibles aux importations des Alliés que ceux d'Alexandrie, New-York, Rio de Janeiro et Buenos-Ayres. Le même argument peut être appliqué aux exportations russes. Argument sans valeur. U a été dit aussi qu'il serait contraire aux intérêts du ,pays d'appliquer des majorations de droits sur les marchandises que la clientèle russe trouvera avantage à acheter encore, après la ' guerre, à des pays actuellement,ennemis. Voilà bien un argument avancé à la légère, car le tarif protecteur russe grève de droits élevés la presque totalité des produits achetés à l'étranger—en pays alliés, neutres ou ennemis—et, pour être logique, il faudrait donc supprimer tous oes droits, ou tout au moins les ramener à des taux modérés. Nous sommes convaincras que beaucoup de prévisions, en Russie comme ailleurs, sont faites à la légère. Ce n'est pas l'année après la guerre que la Russie aura des quantités de oéréales à exporter* Nous croyons qu'une récolte, et peut-être plusieurs récoltes, pourront être consommées dans le pays, et que les quantités à exporter pourront F être aisément dans les pays alliés et neutres. D'autre part, l'industrie, si nous en jugeons d'après ce qui se passe pendant les années de guerre, se développera probablement plus rapidement en Russie que l'agriculture. Enfin, l'augmentation de la population est, en chiffres ronds, de trois millions d'habitants par an. Dans vingt-cinq ans la population de l'empire russe sera de 250,000,000 habitants. Elle atteindra peut être même un chiffre plus élevé, car il faut prévoir une progression dans l'augmentation, et dans quinze ans cette augmentation sera sans doute de 4,000,000 par an. La consommation ira de pair. Quant aux bois, au lin, aux denrées alimentaires et aux autres produits pouvant être exportés par la Russie, ils seront certainement vendus sans difficultés dans les pays alliés et neutres. Tout ce mouvement d'échanges internationaux dépendra beaucoup de l'intensification des services de transports maritimes, et, sur ce terrain, les Alliés l'emportent certainement de beaucoup sur les ennemis actuels. Optimisme et pessimisme. Le retour des délégués parlementaires russes en Russie a été un événement. Leï journaux avaient bien relaté leurs pérégrinations en Grande-Bretagne, France. Italie, et publié des résumés des discours échangés. Mais les relations que l'un d'eux a faites à la Douma impériale, et un autre au Conseil d'Empire, ont été émouvantes. Tout ce que ces délégués ont vu en Angleterre, en Belgique non occupée, en France et en Italie les a enthousiasmé et la Douma et le Conseil d'Empire ont été unanimes à partager cet enthousiasme. Des ovations-ont été faites aux représentants des pays alliés (Suite à la page 2, colonne I.)

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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