L'indépendance belge

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12 January 1915
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, MARDI 12 JANVIER 1915. eegîstered at thb g.p.o. Conservation tar le Proches. TELEPHONE: CITY 3960. ' _ as a newspapeb. VAVEUGLEMENT DES HOMMES J — ■ ■ Devant les juges, butés ou impassibles, le savant s'écriait, frappant la terre du pied : — Et pourtant, Elle tourne!... Eh oui! elle tourne! Cela n'empêchait pas les bons juges de rester impassibles, ; parés de toutes les grâces de leur entête-| ment... Aujourd'hui, on sait qu'Elle tourne — et ce problème-là est résolu. Mais d'autres problèmes sont venus I qui, dans le domaine physique et moral, j ont remplacé celui-là... Les problèmes d'aujourd'hui, comme !e problème d'alors, sont portés devant les juges — et, en un temps où l'opinion | publique remplace souvent les juges, ils sont aussi portés devant celle-ci. Qu'arrive-t-il ? Juges et opinion publique ont-ils revêtu des grâces nouvelles — et sont-ils plus compréhensifs ? Non ! Ijes années ont marché, la terre a I tourné bien des fois... Quant au juges et à l'opinion publique, ils sont restés impassibles—et parés des mêmes grâces de leur entêtement... • * * Pourquoi ces paroles amères? Parce que, nous semble-t-il, il n'y a pas que la terre qui tourne : l'évolution de l'intelligence humaine paraît tourner aussi—mais... c'est dans un cercle vicieux.Le spectacle tragique auquel nous assistons et dans lequel, chacun, nous jouons notre rôle, nous prouve que les | juges du passé sont encore les juges I d'aujourd'hui. l'oyez, par exemple, ce qui se passe en ce qui concerne la plus grande décou-I verte du siècle actuel : les aéroplanes et les dirigeables... C'est du génie démocratique que ces découvertes-là sont issues—c'est la démocratie qui les a enfantées, jalousement, pour qu'elles servent au " mieux-être " de l'humanité. Elles devaient constituer le moyen ra- • pide de relier les peuples entre eux, de donner des ailes au progrès, et, en supprimant les distances, de créer la civilisation internationale capable d'obtenir : la fraternisation des populations... Hélas ! Voyez à quoi sert l'invention en question ! Issue de la démocratie^ elle a été volée, au nez et à la barbe des juges modernes et de l'opinion publique, par l'autocratie, adversaire des intérêts des peuples ! Ces inventions, qui devaient servir à réaliser le bonheur de tous, servent à satisfaire les ambitions, les orgueils, les appétits d'un autocrate tel que le Kaiser — et à déchiqueter des femmes et des enfants qui passent dans les rues ! Et pourtant, que de fois, devant les juges de l'opinion publique, les esprits éclairés n'ont-ils pas dit : — L'Autocratie est la source de tous les maux des peuples. Méfiez-vous de l'Autocratie, ne l'applaudissez pas, ne l'acclamez pas. Elle tourne dans un cercle vicieux dont le centre est occupé par la souffrance des peuples... Mais les juges de l'opinion publique sont demeurés impassibles, parés de toutes les grâces de leur entêtement... Aujourd'hui encore, malgré les preuves quotidiennes, malgré les massacres, malgré les souffrances, l'incompréhension reste marquée sur un grand nombre de visages, et les victimes elles-mêmes continuent à se chamailler en faveur des principes autocratiques de toutes espèces—qu'ils viennent de Rome, de Berlin, où d'ailleurs... Et aujourd'hui, comme il y a plusieuKS siècles, ceux qui sacrifièrent leur vie a la défense dçs idées démocratiques, en sont réduits, tandis que lés souffrances s'essaiment dans le Monde, à frapper du pied devant les juges, parés des grâces de leur entêtement — et à murmurer : — Et pourtant, Elle tourne !... CAMILLE ROUSSEL. CEUX QUI SE CHAUFFENT... J'ai eu l'occasion de visiter tout dernièrement les tranchées belges sur l'Yser et de causer avec un grand nombre d'hommes. N'étant pas allé là en qualité de journaliste, je suis obligé de me maintenir dans les généralités et d'observer la plus grande discrétion. Emile Van-dervelde a bien voulu me prendre avec lui, lors de sa dernière tournée d'inspection, et je lui serai éternellement reconnaissant de m'avoir permis de me rendre compte par moi-même des cruelles et splendides réalités de la guerre. Sans enfreindre en rien les lois de la plus scrupuleuse prudence, je crois pourtant utile de dire à mes compatriotes réfugiés en Angleterre l'impression que j'ai remportée de cette visite. Rien ne vous change un homme comme quelques jours au front. C'est la meilleure cure contre un nonchalant idéalisme et contre un patriotisme qui s'enguirlande de fleurs de rhétorique. Il est pour ainsi dire impossible, pour ceux qui ont le loisir — ou dont c'est le métier — de parler, de ne pas verser dans l'une ou l'autre de ces travers, de ne pas crier "A La Haye!" ou "A Berlin!" Je ne critique personne plus vertement que moi-même. Mais il serait impardonnable, après avoir pris contact avec l'armée, de ne pas se montrer plus prudent, de ne pas consulter, avant tout et par-dessus tout, l'opinion de ceux qui sacrifient journellement leur vie pour notre cause, de ne pas abdiquer humblement, abjectement, toute prérogative intellectuelle pour ne plus songer qu'à aider'de toutes nos forces ceux qui travaillent là-bas pour nous, dans le sifflement strident des obus, à ^ieuport, à Dixmude et dans les avant-postes de l'Yser. Ce ne seront ni les théoriciens du pacifisme, ni les poètes de la revanche qui dicteront les conditions de paix. Ce seront ces braves paysans flamands, ces braves ouvriers wallons, ces nobles gosses de la petite bourgeoisie qu'un instinct supérieur à toute raison 3 jetés aveuglément dans la lutte et auxquels nous devrons tous, modérés ou e*trémistes, tièdes ou enthousiastes, le salut de la commune patrie. Ce seront leurs officiers, leurs généraux, ce sera toute l'armée, du plus humble fantassin au roi Albert en personne. Avant d'avoir vu ceux qui agissent, il est permis à ceux qui parlent de se tromper. Aprèsles avoir vus à l'œuvre il serait inexcusable de ne pas tenir compte, avant tout, de leurs désirs et de leurs aspirations. Ce sont ces vétérans de vingt ans, boueux, crottés, le menton mal rasé, qui feront l'histoire du pays, au lendemain de la paix. Ils se seront endurcis à la fatigue, ils auront bfavé les pires dangers, ils se seront ennoblis par le plus pur, le plus sublime des sacrifices. Quelle figure pourront faire, aux côtés de ces hommes, les enfants timides qui, au lieu de répondre à l'appel de leur roi, seront restés cramponnés à la jupe de leur mère? Qu'ils y réfléchissent s'il en est encore temps ! On n'est pas tendre, dans les tranchées, pour " ceux qui se chauffent les pieds " en France et en Angleterre. Faut-il s'en étonner? Chaque homme là-bas attend, les pieds dans la boue, qu'un volontaire vienne occuper sa place, et lui permettre de prendre quelque repos. On a dit que notre armée se reposait en France. J'ai parlé à des troupiers qui, depuis Liège, n'ont pas quitté le front. Leur visage est creusé de fatigue, ils sont rongés d'inquiétude pour ceux qu'ils ont laissés là-bas derrière les lignes allemands, mais leurs yeux restent brillants de courage et la moindre blague les fait rire. Dans les cantonnements, on rencontre encore, en cherchant bien, quelques geignards ; dans les tranchées on n'en trouve plus un seul. J'ai causé longuement parmi les officiers, avec d'anciens condisciples, parmi les hommes, avec d'anciens élèves. Partout j'ai rencontré la même volonté tenace et irrésistible d'avancer, de reconquérir pied à pied la patrie dévastée, de rentrer victorieux au village ou en ville et de " recommencer," de restaurer patiemment, pierre à pierre, l'édifice ruiné. Je me souviendrai toujours d'un discours de Vandervelde prononcé dans une église, près de Furnes. L'église était en partie démolie et les hommes s'étaient groupes, aux abords au cnœur, pour s'abriter du vent et de la pluie qui tombait à torrent, je vois encore le ministre levant lentement les yeux vers la voûte, avant de s'adresser aux soldats : " Cette église, camarades, est l'image de la patrie..."Nul symbole ne traduit mieux l'état d'esprit des hommes. Ils veulent se battre, se battre désespérément, mais non pas uniquement pour venger les victimes des Prussiens, ils veulent se battre surtout pour que " cela soit plus vite fini," pour pouvoir " recommencer," pour pouvoir " travailler." N'allez pas croire surtout que ces discours de Vandervelde soient des chefs-d'œuvre d'éloquence oratoire, et qu'il se soit contenté d'exhorter les hommes à repousser courageusement l'ennemi. Je l'ai entendu parler beaucoup plus souvent de bottes, de chaussettes, et de chemises que de patrie, de courage et de devoir. Et il eut bien raison. L'.équipe-ment n'est pas encore parfait, mais le moral est splendide. , L'armée qui représente, pour le présent et surtout pour l'avenir, l'élément le plus actif, le plus vivant de la nation, est décidée à aller jusqu'au bout. Un nouveau "chiffon de papier" ne pourra la satisfaire.Que les diplomates en chambre ne l'oublient pas. Ce n'est pas pour cela qu'elle s'est battue. La neutralité belge et les conventions de La Haye la laissent profondément sceptique. Elle ne déposera les armes que lorsque l'Allemagne sera suffisamment affaiblie et la Belgique suffisamment forte pour que le coup du mois d'août dernier ne puisse plus se reproduire. Quant aux promesses et aux traités... " Zut alors !" pour parler comme un jeune caporal de dix-huit ans avec lequel je causr.h Cv la - ok:tk,n possible du conflit. D'autre part, l'idée d'une promenade militaire en Allemagne laisse les hommes assez froids pour l'instant. "Allons d'abord à Bruxelles et à Liège, nous verrons après." C'est étonnant ce que le danger mûrit et développe le bon sens. "Quand je me suis enrôlé, me disait un jeune volontaire, je ne rêvais que plaies et bosses, je voulais accomplir des exploits éclatants. Aujourd'hui, après Liège, Lou-vain, Malines, Anvers, et l'Yser, aujourd'hui, je veux faire tout simplement mon devoir, rien de plus, rien de moins non plus." Et je comparais ce langage avec celui d'un petit carabinier, à la gare du Nord, le lendemain de la mobilisation, qui criait en se frappant la poitrine : " Les Allemands, je m'en f... j'en vaux dix à moi seul !" Durant mon séjour sur l'Yser, à Furnes, à La Panne, et dans les villages voisins, je n'ai pas rencontré un seul homme égayé par la boisson, je n'ai entendu personne élever la voix soit au cours d'une dispute, soit pour une réprimande. Les rapports des gradés avec les soldats sont irréprochables. Les hommes conservent en toute circonstance une dignité d'allure qui contraste souvent avec leur uniforme négligé et maculé de boue. La chose est à peine croyable, je le veux bien, mais je n'ai même pas surpris une parole grossière, une épithète malsonnante, à peine quelques jurons nationaux à l'adresse de la boue, du temps ou des Boches. Le plus humble de ses fantassins aurait fait bonne figure dans un salon de Londres. On parle de l'action démocratique de la guerre. Je me suis senti, pour ma part, presque gêné de me trouver parmi cette armée d'aristos. Ah ! quel dommage que cela coûte si cher et que ce soient les meilleurs qui partent ! Quel miracle de voir un peuple transformé à ce point, un peuple de frères liés, l'un à l'autre, par la plus étroite solidarité, celle qu'inspirent les épreuves partagées. Et quelle leçon pour ceux qui n'ont pas le privilège de prendre part à cette héroïque, à cette splen-dide campagne ! Comme on se sent petit à côté de ces troupiers, et comme on est honteux d'écrire ou de parler à Londres quand on songe aux tranchées de Per-vyse et de Ramscapelle, où les hommes chantent la nuit leurs exploits sur la paille humide, tandis que la fumée de leura feux monte lentement vers le ciel de la Flandre, et que les sentinelles surveillent inlassablement la plaine inondée où flottent les cadavres allemands. " Quand je pense, me disait un jeune volontaire, que je suis bien vêtu, bien nourri, à me chauffer les pieds quand ma vieille mère crève peut-être de faim à Bruxelles..." Un taube survolait la tranchée et„ derrière nous, s'ouvraient deux entonnoirs d'obus tombés le matin même. Mais le gamin (c'était un commis bruxellois de 17 ans, myope et voûté), le gamin ne pouvait se consoler et se rongeait de remords. Il se chauffait les pieds ... dans les tranchées ! Em. CAMMAERTS. BILLET PARISIEN. 7 janvier, 1914. Les documents analysés dans la " Revue de Paris " par M. Joseph Bédier, un élève de l'école des Chartes, sont des extraits de livret militaires allemands, ces " journaux de guerre " que l'article 25 du " Règlement de service en campagne de l'armée allemande " recommande aux soldats de rédiger en cours de route. Nous avons saisi conformément à l'article 4 de la Convention de La Haye (1907), plusieurs de ces journaux de campagne. Ce sont quarante de ces carnets qui ont été confiés à des Chartistes, qui ont surveillé leur traduction et qui en ont offert au public la primeur avec l'agrément de la censure, qui, jusqu'ici, nous interdisait de publier ces documents ; nous ne saurions expliquer cette anomalie, mais nous l'avons subie et nous nous soumettons sans murmurer comme le jeune colonel de Scribe et sans comprendre d'ailleurs. M. Joseph Bédier a eu une quarantaine de ces carnets, et il nous en donne des extraits ; ce sont des témoignages irrécusables.Voici d'abord un soldat de la garde prussienne, Paul Speilman, qui raconte une alerte de nuit à laquelle il a assisté le 1er septembre : " Les habitants ont fui par le village. Ce fut horrible ; du sang est collé contre toutes les maisons ; et quant aux visages des morts, ils étaient hideux. On les a enterrés tous aussitôt au nombre de soixante. Parmi eux beaucoup de vieilles femmes, des vieux et une femme enceinte, le tout affreux à voir ; et trois enfants qui s'étaient serrés les uns contre les autres et qui sont morts ainsi. L'autel et les voûtes de l'église sont effondrées. C'est qu'on avait le téléphone avec l'ennemi. Et ce matin 2 septembre, tous les survivants ont été expulsés, et j'ai vu quatre petits garçons emporter sur deux bâtons un berceau où était un enfant de cinq à six mois ! Tout cela est affreux à regarder. Coup pour coup ; tonnerre contre tonnerre; tous est livré au pillage... Et j'ai vu aussi une maman avec ses deux petits; et l'un avait une grande blessure à la tête et un œil crevé." Voilà donc constaté avoué, le massacre des femmes, des vieillards et des enfants» Quant au pillage, nous n'en parlons pas, c'est monnaie courante. A Sommepy (Marne), un soldat du 8me corps, Hassemer, écrit dans son carnet : " Horrible carnage, le village brûlé jusqu'au ras du sol; les Français jetés dans les maisons en flammes, les civils et tout brûlé ensemble." Au reste, le moindre petit incident est prétexte à ces holocaustes. Un officier du 178me régiment du Xllme corps d'armée, 1er corps saxon, consigne en passant, à la date du 26 août : " L'admirable village de Gué-d'Hos-sus (Ardennes) a été livré à l'incendie, bien qu'innocent- à ce qu'il me semble. On me dit qu'un cycliste est tombé de sa machine et que dans sa chute son fusil est parti tout seul, alors on a fait feu dans sa direction. Là-dessus on a tout simplement jeté des habitants mâles dans les flammes. Il faut espérer que de telles atrocités ne se renouvelleront plus. " Ces faits ne sont pas nouveaux cependant pour cet officier, qui est pris d'un haut-le-cœur et d'après le " Rapport (No. 1) de la Commission d'Enquête Belge il résulte que, quelques jours auparavant, le 18 août, à Schaffen, " l'épouse François Luyckz, âgée de quarante-cinq ans, avec sa fille de douze ans, furent découvertes dans un égout, fusillées ; et la fille du nommé Jean Ooyen, âgée de neuf ans, fut fusillée, et le nommé André Willem, sacristain^ fut attaché à un arbre et brûlé vif." A Villers-en-Fagne (Ardennes Belges) on avait vu le curé et d'autres habitants fusillés. L'officier consigne sur soq ca- Nous donnons ci-dessous la sixième section des itinéraires de la London General Motor - bus actuellement en service à Londres, les faubourgs et la campagne. A Thorn'on Heath les dimanches. Tarif 6d. /5 Q-u SH EPH ERDS BUSH & 4»' STREATHAM COM. Toutes le 6 à 7 min. Tarif 6d (69 mins.) Via Holland ïid., High St. Kensington, Glou-cester Ed., Sydney St.. Battersoa Bdg.. Falcon Ed.. Northcole Bd., Trinity Bd., Tooting Bec Ed. /iQà* SHEPHERDS BUSH & crystal palace. Toutes les 10 mins. Tarif 6d. (83 mins.) Comme le No. 491 à Streatham, ensuite via Crown Lane, Beulab Hil 1. Church Bd. ÇA LIVERPOOL STREET & SHEPHERD'S BUSH. Toutes les 3 mins. Tarif 3-id. (60 mins.) Via Bank, Cheapside, Holborn, Oxford Circus, Ma.rblo Arch. Notting Hill G-ate. HW. HAMPSTEAD & JJ PLUM5TEAD COMMON. Toutes les 8 à 9 mins. Tarif 8d. (117 mins.} Via Abbey Bd.. Lisson Grove, Paddington St., Wigmore St.. Begent St., Whitehall, St. Georges Bd., Old Kent B t.. New Cross Bd.. Woolwich Rd.. Beresford Sq.. Burrage Bd. Zfy HACKNEY (Amhurst Road) & J" MiLLWALL DKS. Toutes les 9 âlO mins. Ta if 3d. (48 mins.) Via Mare St., Cambridge Bd., Green St.. Grove Bd.. Bnrdett Bd., West India Dock Bd., Garford St.. ridg - Bd.. West Ferry Bd. Hendou et Charing Cross les dimanches. Tar I 4',2d. ÎJj. HENDON & SHOREDITCH J0 (Up. Welsh Harp) (Calvert Av.). Toutes le 5 mms. Tarif 6d. (76 mins.) Via Cricklewood Broadway, Maida Vale, Edgware Bd., M rble Arch, Oxford St., Eegent St., Strand, Cannon St., Bank, Bishopsgato. Camden Town et S. Croydon les dimanches. Tarif 7d. CQ+ OXFORD CIRCUS & S. CROYDON J3T (Red Deer) Toutes les 5 mins. Tarif 6d. (83 mins.) Via Begent St., Charing Cross, Whitehall, Westminster Bd<4. Rd., Kennington Park, Brix-ton Ed., Streatham Ci.m., Norbu-y, Thornton Heath W. Crovdon. 7t* stoke nïïwïngton putney station. Toutes les 8 min. Tarif 6d (80 min.) Via Albion Rd., Essex Rd;, King' X, K us ton Ed., Gt. Fortland St., Begent St., Piccadilly. Hyde Park Corner. Brompton R I., Old Bromp-ton Bd., Lillie Bd., North End Bd„ Fulham d.. Putney Bridge 77 HARLESDEN & TOOTING. " " Toutes es 7 mins. Tarif 5d. (64 mins.) Via High St., Scrubs Lane. Wood Lane. Ham-mersmith Bdy , Fulham Palace Ed.. Putney High St., Wandsworth High St., Garratt Lane, Mitcham Bd. fi 9 south hampstead & u0 tulse hill. Toutes les 6 à 7 min. Tarif 5d. (67 min.) Via Adela'de Bd.. Chalk Farm Rd., Seymour St., Southampton Row, Kingsway, Waterloo bdg., Ele hant, Camberwell Grn , Denmark Hil1, Norwood Rd. I Jours de semaine seulement. * Dimanches seulement. Une liste complète de tous les itinéraires en service est envoyée sr.r demande à L'Advertising Dept., The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 94 epin que " des femmes et des enfants, ^a lampe à la main, furent contraints à assister à ce spectacle." Ces atrocités d'ailleurs ne sont pas improvisées, et le général von Bulow, le 22 août 1914, fait afficher sur les murs le Liège et des villages environnants une proclamation qui se termine ainsi : " C'est avec mon consentement que le général en chef a fait brûler toute la localité (la ville d'Andenne) et que cent personnes environ ont été fusilés. " Cette affiche est reproduite dans le " VIme Rapport de la Commission d'Enquête Belge sur la Violation du Droit des Gens (le Havre, 10 novembre 1914." Deux mois après, le 8 septembre 1914, le major-commandant Dieckmann affiche à Grivegné : " Celui qui n'obtempère pas de suite au commandement : " Levez les bras ! " je rend passible de la peine de mort." Enfin, un dernier extrait. Le maréchal Von der Goltz qui, depuis, a quitté le gouvernement de Bruxelles pour aller commander les troupes turques, faisait afficher à Bruxelles, le 5 octobre 1914, un placard où on lit : " A l'avenir, les localités les plus rapprochées de l'endroit ou de pareils faits (destruction de voies ferrées et de lignes télégraphiques) se sont passés—peu importe qu'elles soient complices ou non—seront punies sans miséricorde. A cette fin, des otages ont été emmenés de toutes les localités voisines des voies ferrées menacées de pareilles attaques et, à la première tentative de détruire les voies de chemin de fer, les lignes télégraphiques ou de téléphone, ils seront immédiatement fusillés.^ Je le répète, ce sont ou des tradue» tions de M. Joseph Bédier à qui le minis? EBënfeTunnatf No. 355.

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