L'indépendance belge

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s.n. 1916, 20 April. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0r9m32p47z/
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•«me année. No. 94 L'INDÉPENDANGE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: !5 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS : JPIJOI 20 AVRIL 1916 f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. } IUDOR HOUSE. TUDOB ST.. LONDON, E.O. U. PLACE RE LA BOURSE. _ UfcUUI «£Wf MV ' ,U ,î,SO' ABONNEMENTS: - 6 MOIS, 17 SHILLINGS, [ CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: -{et E)1 vente à Londres à 3 h. le mercredi 19_avril. {i AN. 52 SHILLINGS. J LA SITUATION. Mercredi, midi. Le grand-duc Nicolas vient d'ajouter une nouvelle victoire à la liste déjà lon-i „ue de ses succès en Arménie. Ses troupes ont occupé Trébizonde, le grand port turc de la Mer Noire et la plus importante place forte sur les côtes de l'Anatolie. Quoique prévu, l'événement a produit ! une vive surprise, car on s'attendait à voir les Turcs offrir une dernière résistance avant d'abandonner à l'envahisseur une ville dont les Eusses vont faire [■ le principal point d'appui pour la poursuite de leur campagne en Turquie : d'Asie. Le grand-duc. et son précreux collabo-, ;ateur et chef d'état-major général Yudenitch ont renouvelé, devant Trébizonde, la tactique qui leur-a si bien réussi devant Erzeroum. Après avoir battu l'ennemi sur les bords du Kara Dere, ils ne lui ont plus laissé le temps de se reconstituer et de se regrouper. Ils ont brusqué les choses et, effectuant un débarquement sur un point que tes communi-! qués ne nous révèlent pas encore, ils ont jeté le trouble et la panique dans les ! rangs des défenseurs. Les Turcs, voyant leur retraite coupée, ont sans doute préféré abandonner la vil-| le à son sort pour sauver de leur armée ce qu'il y avait moyen de sauver en se rabattant vers le sud. Les communiqués ne parlant pas de prisonnière, il faut en j conolure que les Turcs ont échappé à l'encerclement qui les menaçait. En oe cas, la tâche de nos Alliés con-i sistera à empêcher ce qui reste des trois : ou quatre divisions qu'on suppose avoir ! défendu les approches de Trébizonde, de rejoindre l'armée turque opérant dans la vallée du Chorok et [qui, jusqu'à présent, a opposé | aux Russes une "résistance des plus | vigoureuses. L'occupation de Trébizonde I est importante précisément au point de I vue du contre-coup qu'elle exercera >né-F ' vifâ&iement sur la marche future des | opérations. L'armée turque du centre se trouve dès à présent dans une position [ critique, car les Russes vont pouvoir, dès maintenant, emprunter l'excellente | route qui, de Trébizonde, se dirige par Ardasa sur Erzingan at leur simple Jvance dans la direction sud-ouest, qui pourra être très rapide puisque le ravitaillement est assuré par mer, obligera les Turcs, qui opèrent y an s la vallée du Chorok, à battre en retraite s'ils veulent échapper, à leur tour, à l'encerclement. Les renforts éventuels que les Turcs pourraient envoyer au secours de cette armée devront franchir une distance de quelque 300 kilomètres après qu'elles auront été envoyées par chemin de fer jusqu'à Angora, terminus de la ligne. C'est donc un grand coup que vient de frapper le grand-duo Nicolas, qui applique dans une certaine mesure, an Caucase, la tactique suivie par les Allemands en Lithuanie et que oes derniers vont, s'il faut en croire certaines informations, renouveler dans le golfe de Riga dès que la navigation y sera rétablie, c'est-à-dire d'ici deux ou trois semaines. ^ La possession de Trébizonde assure l'occupation d'Erzeroum et simplifiera de beaucoup la tâche du grand-duc Nicolas, qui consiste évidemment à isoler l'armée turque de Mésopotamie tout en refoulant et en battant celle d'Arménie. L'armée de Syrie, elle aussi, sentira bientôt les effets des victoires russes en Arménie et lorsque la nouvelle de la chute de Trébizonde arrivera à Constantinople elle déchaînera peut-être une tempête patriotique dont les Allemands pourraient fort bien faire les frais. Leur crédit dans le monde musulman baisse rapidement, et il 'n'y a pas jusqu'aux tribus persanes, jadis si disposées à écouter les conseils allemands, qui maintenant se retournent contre eux. C'est ainsi qu'-on annonce de Téhéran l'arrestation, par le chef indigène Nazaire Ali Khan, des principaux leaders du mouvement germano-turc en Perse: M. Schunemann, consul allemand à Kermanshah, l'instigateur de l'attaque contre les consuls russe et britannique à Kaugavar; le major Chil-lander, Suédois, qui attaqua les cosaques persans défendant les consuls russe et britannique à Hamadan; deux agents allemands, le prince Suleiman Mirza, progermain émiuent et chef du groupe dé mocratique au Mejliss, l'ex-ministre de l'intérieur Mirza Suleiman Khan et l'agitateur Emir Hirchmet qui, sur l'instigation des Allemands, tenta en décembre 1915 de s'emparer, par un hardi coup de main, de Téhéran, mais qui échoua. L'arrestation de cette bande de malfaiteurs, très drugefeuse, mettra fin, probablement, à une agitation qui menaçait, un moment, de créer de graves ennuis à nos Alliés russes et britanniques. La situation en Mésopotamie reste donc, pour le moment, le seul point obscur dans le théâtre asiatique de la guerre. Le bénéfice du léger succès» britannique d'il y a trois jours a été en partie reperdu à la suite d'une contre-attaque turque qui a contraint les troupes britanniques à rétrograder de 500 à 800 mètres sur la rive droite (sud) du Tigre. Rappelons que c'est aujourd'hui, le 133e jour du siège de la garnison britannique de Kut el Amara. Sur le front occidental, la lutte reste S""' • "'v~: vtwi.r ..!e-: Vwdun, La dernière grande attaque allemande entre la Meuse et le village de Douaumont a été plus violente que ne le disaient les premières informations.' L'ennemi avait engagé dans cette action une trentaine de mille hommes, provenant de cinq divisions différentes. L'échec des Allemands qui, entretemps, ont été expulsés en partie des tranchées de première ligne qu'ils avaient pu occuper, n'en est qae plus manifeste, et ce ne sont pas les 1,646 prisonniers que les Allemands prétendent v avoir faits, qui en diminueront l'importance.Berlin a beau annoncer la publication des noms des 911 officiers et 38,155 hommes faits prisonniers prétendument depuis le 21 février, ces chiffres, en admettant même qu'ils fussent exacts, ce que les Français contestent, n'enlèvent rien au fait que depuis tantôt deux mois une dizaine de ccrps d'armée allemands essayent en vain de rompre les lignes françaises et de s'emparer de Verdun et des Hauts de Meuse. Cela seul compte et la rage des Allemands en présence de leur impuissance ne change rien à cette situation. Lord Milner a déposé mardi soir à la Chambre Haute une résolution demandant le service obligatoire pour tous les hommes, célibataires et hommes mariés, capables de porter les armes. An moment où nous écrivons on attend une déclaration de la part de M. Asquith à la Chambre des Communes exposant la point de vue du gouvernement sur cette ' importante question. LE NOUVEAU LIVRE GRIS DU GOUVERNEMENT BELGE. ni. A la gare de Gouvy. Cette hallucination des francs-tireurs semble avoir gagné le bureau militaire prussien lui-même, car il trouve une preuve de la guerre de francs-tireurs, 'lans le fait qu'à la gare de Gouvy, une perquisition fit découvrir dans un réduit des caisses d'armes contenant envi-' on 300 revolvers Browning et 50 kilos ■le ciynamite, ce qui avait amené l'arrestation du chef de gare et sa déporta won en Allemagne. Qu y a-t-îl d'anormal dans le fait du ®pôt, dans le magasin d'une gare de iwlouanement, d'arrçies et de muni-ions? Qu'y aurait-il eu d'extraordinaire a ce que, soucieux de ne point en ré-er l'existence à l'ennemi, le chef de ait affirmé qu'il n'y avait dans ses aucun dépôt en souffrance? 11 résulte, d'autre part, des renseigne-fournis par le ministre des che mins de fer qu'au mois d'août .1914 des travaux d'agrandissement étaient effectués à la gare de Gouvy. Pour élargir la voie, on se servait d'explosifs dont ly garde était confiée à un chef piqueur ie Vielsalm. Celui-ci avait déposé clans une des dépendances de la gare une certaine quantité de tonite. Quant aux armes, elles étaient renfermées dans deux caisses et constituaient des envois faits par une maison de Liège à destination de la Suisse. Arrivées à Gouvy, le 3 août 1914, ces caisses ne purent être expédiées à raison de l'interruption du trafic avec le Grand-Duché de Luxembourg. Les colis, restés en souffrance à Gouvy, furent mis eu dépôt par les soins du préposé, dans le hangar aux marchandises où ils se trouvaient avec beaucoup d'autre; colis. Le chef de gare qui ne s'occupait ni des travaux d'agrandissement confiés au service technique, ni de la ma-uutejitiou des colis,, pouvait "donc par faitement ignorer l'existence d'explosifs et d'armes dans les bâtiments dépendant de la station ! Un funèbre bilan. Le Livré Gris fait le funèbre bilan des nombreuses victimes des atrocités teutonnes; plus de cinq mille Belges non-combattants dont plusieurs .centaines de femmes, de vieillards et d'enfants, furent mis à mort par les troupes allemandes. Il énumère ensuite les localités dans 'lesquelles. des incendies-, et .des destructions ont eu lieu. Pour la pro-\ Ince do Liège il y en eut 107, pour celle de Namur 141, pour celle d'Anvers 51, pour le Brabant 118, sans tenir compte des communes très nombreuses où des habitations ont été pillées sans être détruites; 3,555 maisons ont été détruites dans le province de Liège ; 5,243 dans la-province de Namur, 3,538 dans la province de Brabant. D'après une statistique approximative, le nombre des maisons brûlées dans la province cîu Luxembourg dépasse 3,000. Mais ce qui1 est symptômatique, c'est que le Livre Blanc, qui contient soi-disant la justification de la conduite des armées allemandes en Belgique, 'ne dit pas un seul mot des ravages et des massacres commis par les troupes dans un très grand nombre cîe localités. Il ne fait notamment aucune allusion à la destruction presque complète des villes de Visé et de Termonde, aux effroyables hécatombes de Barchon, de Meleu (La Bouxhe), d'Olne, de Romsée, de Soumagne, de Sprimont, de Wandre, de Tamines, de Namur. de Surice et de Spontin, de Jemappes et de Quaregnon, cle Latour et d'Ethe, aux massacres de Fléron, d'Haccourt ; d'Heure-le-Ro-main, de Liège, de Magnée, de Pontisse, de Saint-André, de Neufchâteau, d'Hastière-par-delà, de Marchienne-au-pont, 'de Parciennes, de Lodelinsart et de Nirrty, de Gelrode, de Sempst, de Westpelaer et de Werchter, au martyre des habitants de Linsmeau, de Lebbeke, de Schaffen, aux tortures infligée^ au curé de co dernier village. -Les crimes commis par les Allemands sont sans excuses. Ce qui a causé les actes de sauvagerie qui ont indigné le monde, c'est, outre peut-être le désir collectif de pillage, cette volonté -de terroriser les populations, qui fait partie de la théorie germanique de la guerre, et l'odieux parti-pris de rendre les civils responsables des actes légitimes de guerre dont leur demeure, leur village, leur ville ont été le théâtre. Système de terrorisation. Ce système de terrorisation ne peut être mieux démontré que par la circulaire que le gouverneur de la Belgique occupée, le feld-maréchal von der Goltz, fit affirmer lorsque des détachements de troupes belges allèrent endommager les ligues de chemin de fer et de télégraphe de Lovenjoul en septembre 1914. Commandé par le capitaine commandant Delfosse, un détachement de 100 soldats cyclistes de l'armée belge atteignit en effet la ligne de chemin de fer dans la limite des communes de Lovenjoul et de Vertryk, près de Louvain. Il plaça deux appareils explosifs sous les rails. Le passage d'un train bondé de troupes allemandes provoqua peu d'instants après une explosion et le déraillement du train. La destruction de la voie avait été ainsi exécutée par des troupes combattantes revêtues de l'uniforme de l'armée et aucun civil n'y avait coopéré. Que fait néanmoins le gouverneur allemand? Il fait placarder une proclamation dont il est nécessaire de reproduire les termes exacts, tant elle est odieuse. Dans la soirée du 5 septembre, la ligne du chemin de fer et le télégraphie ont été détruits sur la ligne Lovenjoul-Vertryck. A la suite do cela, les deux localités citées ont eu, le 30 septembre au matin, à en rendre compte et ont dû livrer des otages. "A l'avenir, les localités les plus rapprochées de l'endroit où de pareils faits se sont passés—peu importe qu'elles en soient complices ou non—seront punies sans miséricorde. A cette fin, des otages ont été emmenés de toutes les localités voisines des voies ferrées menacées par de pareilleà attaques, et à la première tentative de détruire des voies de chemin de fer, des lignes clu télégraphe ou de téléphone, ils seront immédiatement fusillés." En outre, toutes les troupes chargées de la protection des voies ferrées ont reçu l'ordre de fusiller toute personne s'ap-prochant de façon suspecte des voies cle chemins de fer ou des lignes télégraphiques ou téléphoniques. " Bruxelles, le 1er octobre 1914. ''Le Gouverneur-Général en Belgique, " Baron von der Goltz, " Feld-Maréchal." On se demande comment des gens qui ee prétendent civilisés et oui ont le moin dre sens de la justice et de l'équité peuvent arriver à justifier de pareilles ignominies ? Les massacres de Dînant. Le Livre Blanc, pour justifier les épouvantables massacres de Dinant, s e-tant efforcé d'établir que l'armée allemande y avait été victime du plus abominable guet-apens, le Livre Gris a re-pris l'analyse détaillée des documents sur lesquels il se basait et est arrivé à démontrer magistralement que si de nombreux témoins purent réellement croire avoir eu affaire à des francs-tireurs, c'était parce qu'on leur avait tellement farci l'esprit de cette légende qu'au premier événement inexpliqué, ils n'hésitent pas à l'attribuer à l'intervention de ces derniers. Ce qui est rapporté comme s'étant passé dans la soirée du 21 au 22 août et la conclusion à en tirer en sont un très frappant exemple. Quand les derniers rangs du 2e bataillon du 108 régiment de fusiliers saxons qui était précédé d'une section du génie, eurent atteint les premières maisons de Dinant, les troupes furent assaillies de tous côtés; on tirait des maisons et des coteaux, dans les flancs desquels il y avait des caves et des grottes (Gewolbe). Lorsqu'on voulut pénétrer dans les maisons, on constata que les entrées en étaient barricadées. Dans une maison de coin, des mitrailleuses étaient installées. Le feu fut mis aux maisons, mais on ne mentionne pas que des civils furent saisis les armes à la main. Telles sont les constatations faites dans l'An-lage C. 2 du Livre Blanc. Dans l'Anlage C. 3, il est dit, en outre que des pierres étaient jetées sur les soldats, et que, lorsque le lieutenant Brink pénétra dans la première rue latérale de gauche, il constata que celle-ci était barrée au moyen de fils de fer. Point important: dès que les troupes atteignirent les premières maisons de la ville, l'éclairage public fut détruit. Ni dans l'une, ni dans l'autre annexe, il n'est fait mention de •'francs-tireurs"; da ce silence.on peut conclure avec sûreté qu m n'e,. a pas vu. Il n'est pas question non plus' de blessures causée's par des plombs, bien qu'on prenne soin de relever que la section du génie eut quinze hommes blessés légèrement et un homme blessé grièvement.Or, les autorités militaires françaises déclarent que ce sont elles qui, à partir du 16 août,ont organisé défensivement la ville de Dinant, notamment aux abords de la rivière, que le pont lui-m^me était barré par un réseau de fils de fer et qu'ils y avait sur la rive droite de la Meuse quelques barricades de pavés et quelques barrages de fils de fer devant lJes piles du pont et- aux abords de l'église. Voilà donc la première erreur du commandement allemand ; ce qu'il prend pour le fait et la résistance de francs-ti-reurs est tout bonnement le fait de l'armée française. Mais là ne se borne jjas sa méprise. Affirmation inexacte. Le bureau militaire allemand affirme que le 17 août les troupes ennemies se sont retirées sur la rive gauche cle la Meuse, et que dès ce moment Dinant, Leffe et les Rivages (c'est-à-dire deux faubourgs de Dinant) étalent libres de troupes régulières ennemies. Or, c'est là une nouvelle affirmation inexacte qu'un document allemand va d'ailleurs lui-même détruire, car il admet qu'"une reconnaissance allemande ayant poussé le 21 août au soir, jusqu'au cœur de Dinant, trouva le pont occupé par l'armée ennemie." C'est de ces erreurs initiales que part l'argumentation qui va permettre d'incriminer la population civile. Il fallait donc s'attendre, dit le Livre Blanc, à ce que la population civile participât à la lutte lors des opérations ultérieures ! Une fois sur la pente, on ne s'arrête plus et le préjugé s'y déploie dans toute sou ampleur. Dans les préparatifs de défense faits par l'armée française et constatés au cours de la reconnaissance du 21 août, le rapport allemand voit la preuve d'une préméditation des " francs-tireurs."" U était clair, écrit-il, que cette attaque de la population oontre le détachement envoyé en reconnaissance (le 21) s'était effectué conformément à un plan, qu'on était informé à Dinant de l'opéra-tioin projetée, et qu'on avait mis à profit les dispositions prises de longue main dans ce dessein. La préparation résultait notamment des meurtrières dont étaient pourvus un grand nombre de maisons et cîe murs..." On présume, sans preuve, -ni contrôle que ces meurtrières ont été aménagées par la population. C'est dans cette conviction préétablie, que les Allemands se présentèrent en force à Dinant le 23 août pour enlever Jbbi iiiiiiiimiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiii La voie directe vers la Campagne. Services d'été des Motor-Bus. Les services d'été vers la campagne ont été repris depuis le 16 avril et seront maintenus pendant la bonne saison. Les services institués l'an dernier fonctionneront cette année avec les services supplément taires ci-dessous s 5. South Hackney et Wimbledon Common. 20. West Norwood et Kew Gard»n«. 26. South Harrow et Watford. 37. Peckham et Hounsltm. 77. King's Cross et Burgh He»th, 88. Mitoham et Kew Gardem. 101B. Noi'fch Woolwioh «5 Chigwelî Row. 103. Cabitt Town et Higbsms Psïk* 116. Grsenwich et Chislehuwt. "m 117. Hounslow et Egham. 121. Eléphant & Castle et Pinaer. Pour renseignements voyez les affiches apposées dans les stations de l'Underground ou demandez une brochure au : Advertising Manager, The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 8* iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii de haute lutte le passage de la Meus®. Ce jour-là, les troupes françaises occupaient. la ville dans lès mêmes conditions que les jours précédents, tenant fortement la rive gauche, surveillant la rive droite. Elles s'étaient établies dans les maisons, dans les jardins étages sur la, côte, derrière les murs percés par elles de meurtrières; des mitrailleuses étaient* braquées en divers endroits, notamment pour commander l'accès du pont. La partie de la ville construite sur la rive droite n'était parcourue depuis le 16 août que par des patrouilles ou de faibles détachements de reconnaissance. Lté 22 août, cependant,, le faubourg de Leffe avait été le théâtre d'une petite opération menée par un détachement du génie français, sous la protection d'une sec-t-ion du 273e; une maison, située en face de la rue Saint-Jacques, empêchant les mitrailleuses françaises de prendre d'enfilade cette rue clans laquelle les Allemands devaient déboucher en sortant de la citadelle, le détachement fit sauter cette maison vers 13 heures. La résistance habile opposée le 23 août par les troupes françaises, le rapport allemand semble l'attribuer à la population civile de Dinant, exclusivement. A lire l'exposé allemand, c'est elle seule qui a soutenu le combat ou à peu près. Accusations fragiles. Les preuves d'atrocités soi-disant; dues aux civils sont d'autre part d'une fragilité déconcertante; un exemple frappant est relatif à un soldat traité inhumainement par un groupe isolé; un chasseur saxon aurait été trouvé carbonisé près de Dinant, à proximité de la route de So-rinnes. Que disent les témoins à son sujet? L'un d'eux rapporte, que la victima avait seulement les pieds liés au moyen d'un fil de fer (C. Anlage 56), alors que d'autres ont remarqué qu'elle avait les pieds et les mains liés ensemble de cette façon (C. Alliage 75 et 76), et qu'un dernier déclare n'avoir pas observé ce qu'il en était sous ce rapport (C. Anlage 77). 11 y en a un qui a vu le soldat couché sui* le dos, les bras largement étendus (C. ' Anlage 61), tandis que pour un autre il avait les nisds ehle^niaii^, liés à un pi*

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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