L'indépendance belge

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13 October 1915
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s.n. 1915, 13 October. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6w96689j48/
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SOèmc année. No. 242 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY3 BELGE. CONTINENT: (5 CENTIMES. (HOLLANDE ; 5 CENTS.) ADMINISTRATION F.T REDACTION: IUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. TELEPHONE: CîTY 3960. BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TELEPH.; { g. Ct LONDRES, MERCREDI 13 OCTOBRE 1915. abonnements: 16 mois,' 17 shillings 1 Conservation par le Progrès.. 11 an, 32 shillings. > SOMMAIRE. LA SITUATION : La Bulgarie déclare la guerre à la Serbie.—■ Nish menacée.—Gros succès russe en Galicie.—Les Autrichiens repous» ses au delà de la Strypa.—Progrès français en Artois et en Champagne. —Préparatifs de retraite allemande en Belgique.—Importantes déclarations de M. Viviani à la Chambre française.—La Russie intervient à son tour contre la Bulgarie. La Belgique et le problème monétaire.—Jules Coucke. La Bul-garie. Lettre de Russie.—J. W. B. Lettre du Havre.—Pierre No-drenge. Le licenciement de la garde-civique.—Henry Segaert. L'exposition de poupées. Faits menus, menus propos.—Bob. En Bel-gique. Conseil national économique et congrès permanent. Etc. LA SITUATION. Mercredi, midi. L'offensive bulgare contre la Serbie est confirmée officiellement. Sur deux points de la frontière orientale les troupes du Tsar Ferdinand ont envahi le territoire serbe : sur les hauteurs de Kedi-bogas, au nord-est de Nish et sur la rivière Vlasina au sud-est de la capitale provisoire de nos Alliés. Les forces bulgares ont été repoussées partout par les Serbes, qui estiment à 40,000 hommes environ les troupes enemies qui essayent de couper Nish tout en menaçant dans le dos l'armée serbe qui fait face, dans le nord, aux armées austro-allemandes. C'est donc bien, de la part de la Bulgarie, une action concertée avec les Puissances Centrales en vue d'anéantir 1a, Serbie tout en secourant la Turquie, et il va être intéressant de connaître l'opinion du nouveau Gouvernement gr^c, en présence de ce " casus fœderis " indéniable. D'ailleurs on nous annonce que le Gouvernement de Sofia a déclaré officiellement, hier, la guerre à la Serbie. Attaquée par la Bulgarie, la Serbie a le droit de faire appel à l'intervention de la Grèce promise par traité. M. Zaï-înis, qui est un financier habile, dit-on, fera-t-il honneur à la sig-mture de la, Gvèc-c Peut-être les déclarations faites hier à la Chambre française par M. Viviani sur la marche des négociations diplomatiques avec les Puissances balkaniques décideront-elles la Grèce à faire le geste attendu et à se joindre à ceux à qui elh doit son existence et qui se battent pour ses droits à elle autant que pour les leurs propres. On a surtout remarqué le passage du discours de M. Viviani annonçant que l! d'accord avec leurs Alliés, la France et la Grande-Bretagne ont décidé de secourir la Serbie," et qu' "à partir d'aujourd'hui, mercredi, les troupes russes combattront côte à côte avec les nôtres." " Cette décision a été prise en parfait accord avec le commandant-en-chef des armées françaises, et les gouvernements franco-britannique ont, sur l'importance des forces à envoyer au secours de la Serbie, des vues parfaitement concordantes."On peut conclure de cet accord que les chefs militaires responsables des Alliés estiment pouvoir, sans danger pour la situation sur les autres fronts, disposer des forces nécessaires pour aider efficacement nos vaillants Alliés serbes. C'est assez dire que la situation de.< armées alliées est considérée comme excellente. Sur le front occidental, il est incontestable que ce sont les Alliés qui dictent maintenant la loi aux Allemands, qui jnt fort à faire pour lutter contre la pression grandissante exercée par nos roupes contre leurs positions en Artois ;t en Champagne. Les derniers communiqués de Paris re-atent de fortes pertes infligées à l'ennemi au cours de ces attaques contre les Dositions perdues par lui la veille, lu nord-est de Souciiez et sur les Hauteurs le La Folie. Les Allemands ont perdu en outre près le deux cents prisonniers au cours de ;es tentatives restées stériles. En Champagne, nos Alliés ont encore progressé dans la direction du Ravia de .a Goutte, que les positions françai.-ps lominent maintenant du côté ouest. Dans les Vosges, une attaque sérieuse 3e l'ennemi contre les positions françaises sur la Linge et au Schratzmannele Eut repoussée avec des pertes sévères pour l'assaillant. Des nouvelles de source belge annoncent que le quartier-général du grand-duc de Wurtemberg a été transféré clé Ihielt à Gand, et on en conclut que les Allemands préparent une retraite parcelle. Disons à ce j^ropos que le major Maraht, la. .citique militaire de la, " Ber-iner Tageblatt," contrairement à l" > ainion de la plupart des critiques allemands, estime que l'offensive française jommencée le 6 octobre, n'est pas encore terminée, et qu'il est trop tôt pour pa' -1er de la lassitude stratégique des Fran-jais ! Sur le front russe nos Alliés ont remporté un nouveau succès contre les Autrichiens qui, battus en Galicie, ont laissé entre les mains de nos amis plus de 2,000 prisonniers et ont été rejetés au-delà de la Strypa. A l'ouest de Trem-bovla toutes les lignes ennemies ont été forcées et un bataillon autrichien fut capturé. Dans le nord, les combats autour de Dvinsk sont toujours aussi acharnés. An 3ud de la ville les Allemands furent délogés des positions récemment conquises, mais au nord ils ont progressé légèrement. Dans ce secteur les aviateurs russes harcèlent les colonnes de ravitaillement et les lignes d'étape de l'ennemi qui donne de nombreux signes 3e découragement. Sur le front serbe, les Allemands ont X'cupé Semendria, la forteresse serbe, dù, samedi, les Serbes les avaient re-ooussés avec des pertes considérables et eur avaient pris quatre canons et dix mitrailleuses. Sur le Danube, la Save et la Drina, es combats se poursuivent, très violents, nais ce n'est qu'à hauteur de Belgrade jue l'ennemi a fait des progrès, en occupant les hauteurs qui dominent les jassages du Danube. On signale également- des escarmouches sur la frontière monténégrine. A Salonique, les Alliés continuent de lébarquer des troupes, mais on n'en précise pas le chiffre. LA BELGIQUE ET LE PROBLÈME MONÉTAIRE. m. Nous avons indiqué précédemment, d une façon sommaire, quelles avaient été, en Angleterre, les fluctuations de valeur du papier-monnaie de 1798 à 1818. Les bank-notes créés durant ce laps de temps furent beaucoup moins dépréciés que les assignats, parce que leur émission se maintint dans des limites plus raisonnables. Leur baisse par rapport à ! étalon d'or, contenue dans des proportions relativement étroites, ne dépassa guère 25 p.c. pendant la période la plus critique. C'est l'année 1814 qui marque le point maximum de dépression ; cent livres sterling en papier ne valaient plus alors que 73 livres 4 sous 9 deniers en or. Mais il est important de noter, par con-jie, qu'a diverses reprises le cours du billet atteignit le pair et, à un certain moment, arriva meme a î-e uepass'er. N'est-ce pas la meilleure preuve que le système de l'inconvertibilité des billets n'entraîne pas fatalement comme conséquence l'avilissement de l'instrument monétaire? L'expérience pratique en P'rance pendant la guerre de 1870 n'est pas moins concluante, et montre que tout dangier de dépréciation du papier-monnaie peut être écarté par l'adoption de méthodes prudentes. L'émission faite à cette heure particulièrement tragique fut strictement adéquate aux besoins : hormis une baisse toute temporaire de 2-J pour cent, le billet de la Banque de France se négocia presque constamment au pair et fit même prime pendant quelque temps, malgré l'énorme quantité d'or qui prit le chemin de l'Allemagne pour le paiement de l'indemnité de guerre. Il est juste d'ajouter que le règlement en fut singulièrement facilité, grâce à l'appoint du portefeuille français, qui comprenait de nombreux effets de commerce sur les places étrangères ainsi que quantité de coupons payables également au dehors et provenant de titres d'e rente émis par les différents pays de l'Europe. C'est de cet exemple de prudence que nous devrons nous inspirer lors du relèvement de la Belgique. Mais, diira-t-on, comment savoir si l'émission des billets ne dépasre pas l'importance des besoins? de quelle façon mesurer ceux-oi et connaître la quantité de monnaie nécessaire aux échanges? Il y a, à cet égard, un thermomètre sûr : c'est le volume des transactions commerciales déterminé lui-même par le montant des effets présentés à l'escompte. Car c'est pratiquement au cours des opérations d'escompte des promesses et des traites que les billets entrent dans La circulation, et, en fait, leur véritable garantie ne consiste nullement , comme o n pou rrai t lie c roi r e d e pri m e abord, dans la couverture métallique constituée par les réserves d'or et d'argent. de la Banque, toujours et inévitablement insuffisantes. Pour s'en convaincre, il suffit de se rappeler que le rapport légal de l'émission par rapport à l'encaisse étant en Belgique fixé au tiers, les deux tiers au moins des billets—qui représentent, d'après les derniers rapports, environ 750 millions de francs—n'ont pas de couverture métallique. Qu'on le déplore ou non, c'est là un fait important dont il faut tenir compte dans la pratique, car les institutions sociales ne sont viables qu'à la condition de se conformer aux réalités économiques devant lesquelles doivent céder les préférences doctrinales. Il n'y a pas lieu, au demeurant, de s'en alarmer, et de croire que les billets sont dépourvus d'un gage effectif : celui-ci est en réalité constitué par le portefeuille belge et étranger de la Banque, formé d™ l'ensemble des--effets de commerce présentés à l'escompte. C'est précisément à l'importance de ce portefeuille que doit se mesurer l'émission des billets, et, tant que celle-ci reste contenue dans ces limites, elle ne présente aucun danger. I1 faut avoir égard, certes, à l'éventualité du non-paiement des traites à leur échéance; mais ce risque, grâce au rigoureux contrôle exercé par les comptoirs d'escompte, est en somme peu considérable puisqu'on a calculé, d'après les éléments statistiques fournis par la Banque Nationale, qu'il suffit, pour le couvrir entièrement, de préle\er de 12 centimes à 15 centimes par mille francs sur le montant des effets. Une proposition formulée par M. R. Bilhard tend à " réaliser la valorisation immédiate de toutes les richesses " par la création d'une banque royale de prêts qui pourrait émettre du papier-monnaie sur la garantie offerte par des créances hypothécaires remboursables en vingt-cinq annuités. L'auteur distingué de La Belgique industrielle et commerciale de demain," avec qui je suis d'accord sur nombre d'autres points, me permettra de faire des réserves au sujet d'un projet qui, si séduisant qu'il puisse être, ne me paraît pas tenir compte de toutes les conditions auxquelles, à mon sens, doit être subordonnée une émission prudente de biilets. Celle-ci, pensons-nous, doit reposer sur des garanties solides, représentées par des, titres aisément négociables et à échéance rapprochée. Des garanties immobilières échappent, en principe, à toute critique, mais il ne faut pas perdre de vue cependant "que quand elles s'appliquent à des établissements industriels où la valeur des bâtiments et des machines dépend étroitement du fonctionnement continu et de la prospérité de l'industrie, elles laissent une marge importante à l'aléa et peuvent couvrir des avances d'autant moins considérables que les amortissements prévus s'échelonnent sur une période d'un quart de siècle Quant aux deux autres conditions — négociabilité du titre et échéance de paiement rapprochée — il ne semble pas qu'elles se rencontrent dans le système préconisé. Quand la Banque Nationale émet des biilets à concurrence du montant des effets qu'elle escompte, des billets de même import font normalement retour dans les caisses du département d'émission lors du règlement des traites à leur échéance, et ce dans un délai qui ne dépasse pas 90 jours. Il y a là une circulation aisée et rapide qui assure 1e bon fonctionnement du mécanisme. Au contraire, il s'écoulerait vingt-cinq ans avant que les billets émis par la Banque Royale de Prêts sur la garantie de créances hypothécaires soient remboursés en totalité. Le système ne peut donc être que d'un emploi extrêmement limité, car, étendu à la généralité de la pro priété foncière belge, il risquérait de surcharger la circulation d'une quantité énorme de papier, et quelques-unes des calamités économiques redoutées par X. Y. se produiraient vraisemblablement : dépréciation des billets, fuite de t'or, hausse des prix, dépression du change... Le p-oblème, consistant à pourvoir notre industrie de capitaux disponibles, quii préoccupe à juste titre M. R. Billiard , ne se confond pas-nécessairement avec celui de l'émission de papier-monnaie f il relève plutôt d'une" bonne organisation du crédit industriel et commercial sur la base des principes de la mutualité et de la solidarité, et nous sommes convaincus que, orientée dans cette voie, la perspicacité de M. Billiard ne manquerait pas de trouver des solutions satisfaisantes. Il nous reste à nous occuper du mode de règlement de nos dettes envers l'étranger qui se rattache au problème délicat. du change que nous aborderons dans un prochain article. JULES COUCKE. LA BULGARIE. Notre ami M. Georges Lorand a publié dans " Il Gi irnale d'Italia " des déclarations qui intéressé/ it nos lecteurs.Dans cet article le député belge, qui a conduit en Italie et en Bulgarie depuis une année une ardente campagne dans le but de gagner à la cause des Alliés la nation balkanique aujourd'hui en guerre, rappelle les grandes lignes de son action. Lorand s'est naguère rendu en Bulgarie dans le dessein de rallier les Bulgares à la cause des Alliés. S'ils l'avaient écouté, ils eussent pu se faire restituer par la Serbie et p::r la Grèce les terres qui leur avaient été enlevées par la paix de Bucarest. " Une année de travail assidu ne fut-pas sans résultai, écrit notre ami, et il y a un mois j'ai cru pouvoir considérer l'accord entre la Bulgarie et l'Entente comme un fait accompli. En janvier déjà, après ma tournée.,de conférences interventistes en Roumanie, en faveur de la Belgique foulée aux pieds, je trouvai un accueil moins froid. Revenant à Sofia, où, du reste, -M. Radoslavoff m'a personnellement accordé toutes les facilités, j'eus la bonne fortune d'apprendre que mon vieil ami Ghénadieff se décidait à venir à Rome pour mieux s'orienter au sujet de la situation intèrnatioirde. il >. Rome, Ghénadieff se rendit à Paris, où il établit une base d'accord avec l'Entente, dans 'es premiers jours de mars, immédiatement après le refus de la Grèce et la chute de Vénizélos. Cette base comportait la restitution des terres reconnues bulgares à la Bulgarie ; l'Entente les aurait occupées et aurait assuré le respect de l'accord du côté serbe. Il désirait beaucoup obtenir le consentement de tous les gouvernements intéressés à cette résolution jugée très satisfaisante pour la Bulgarie. Delcassé, qui soutint une longue bataille diplomatique, devait, avec l'aide de la Russie, en imposer l'acceptation à la Serbie. Mais les Bulgares ne surent point saisir l'occasion magnifique et inespérée qui s'offrait à eux de reconquérir leur unité nationale sous les auspices et la garantie des Puissances occidentales et de la Russie ; ils ne saisirent pas davantage l'occasion qui s'offrait de reconstituèr la Ligue balkanique contre la Turquie et de reprendre la ligne d'Enos-Midia, la Thrace et Andrinople, acquisitions bien plus sérieuses que celles de quelques kilomètres sur la rive gauche de la Maritza qu'ils ont dû mendier aux Turcs. Ghénadieff ne put néanmoins arriver à persuader le parti stambaulovite, dont il était le chef et qui se divisa en deux factions : accusé par les agents allemands de complicité avec les auteurs de l'attentat du Casino de Sofia, menacé d'être pendu s'il ne démentait pas son attitude, il se trouva obligé au silence par la majorité ministérielle. Ainsi se turent aussi les chefs des cinq partis d'opposition tandis que le Roi imposait au gouvernement et au peuple, par une sorte de coup d'état., sa politique de dévotion aux empires centraux, tandis que Radoslavoff, par faiblesse et par soumission aux circonstances, semblait plutôt disposé à marchander, à prolonger indéfiniment sa neutralité, avec l'espé rance peut-être d'obtenir en échange la Macédoine. Qu'aura voulu et espéré le Isar Fer», dinand? Qu'aura pu lui promettre le Duc «k- Mccklembourg', envoyé spécial de l'empereur allemand, que la Quadrupliez eut le tort de laisser seul agir sur la Cour de Sofia, où il eût été facile d'envoyer quelques princes de la Maison d'Orléans à laquelle appartient aussi le roi Ferdinand, où quelques princes de la Maison de Cobourg, de la famille royale d'Angleterre. Il n'y a pas de doute, continue le député Lorand, que le Tsar en devenant à côté du Sultan le vassal des Empires Centraux, joue sa couronne. I! y a unanimité en Europe pouî' lui attribuer, à lui peirsonaiellement, le revirement qu(i s'est produit précisément quand le gouvernement bulgare n'avait plus qu'à accepter les propositions de l'Entente. Donc, le lîoi des Bulgares eL non pas le peuple bulgare doit être, rendu par l'Europe responsable de l'événement. Plus grave encore sera la responsabilité du souverain devant la nation, la guerre finie et peut-être avant que ne commence la guerre. Car il y a une diiié-rence entre la situation des princes allemands assis sur tant de trônes et celle des princes allemands qui régnent |te'i Allemagne. Un roi de droit divin peut se permettre tout ce qu'il veut en Allemagne, où le peuple habitué dès l'école à l'obéissance aveugle ne demandera jamais de compte à ceux qui l'auront conduit à la boucherie et à la défaite, et où les socialistes eux-mêmes se montrent satisfaits de la servitude volontaire. Eu Bulgarie, il en va tout autrement. Le Roi est un étranger, un prince autrichien que Stambouloff est allé pêcher un-beau soir dans un petit théâtre de Vienne, qui a été toléré par ses sujets aussi longtemps que le succès a couronné sa machiavélique habileté, mais qui n'est aimé de personue. Si le débarquement des Alliés à Salonique avait été décidé un mois plus tôt, il aurait probablement exercé sur' le Roi la pression qui a réussi aux Allemands. Il y avait, peut-être il y a encore, quel-qu'espoir de voir le tsar Ferdinand et le Gouvernement bulgare se retirer en déclarant comme eut à le dire Radoslavoff pour expliquer la mobilisation, que celle-ci était un expédient destiné à donner de la valeur aux pourparlers bulgares. La seule chose à faire pour l'Entente est d'agir vite et puissamment;' d'occuper solidement la ligne Salonique-Nish afin d'empêcher que l'armée bulgare l'occupe ou que les comitadjis macédoniens la coupent, et de s'installer avec au moins deux cent mille hommes dans le territoire serbe, à travers lequel les Allemands voudraient opérer leur jonction avec les Bulgares, éloignés d'eux seulement de 70 kilomètres. Il faut absolument enlever cette espérance aux Allemands et il faut aussi que le Gouvernement roumain de Bratiamo et le roi allemand de Roumanie sentent la proximité et la puissance des forces des Alliés et l'utilité d'être avec eux dans la bataille s'ils veulent avoir leur part dans les dépouilles du vaincu. Dans les Balkans, on ne croit qu'à la force présente. Seule la force a du pres-tige. LETTRE DE RUSSIE. La guerre des partisans—A la commission d'enquête sur !es atrocités allemandes—La situation en Autriche. (De notre correspondant particulier.) Exploits des partisans. La guerre des partisans, qui eut ses héros célèbres, en 1812, commence à renaître, en Russie, contre les hordes allemandes. Avec ses immenses forêts, c pays, très peu connu des Allemands, dans lequel ils s'avancent maintenant, permet précisément de mener cette sorte de guerre avec le plus grand succès. La lutte des partisans commence à D.ine et déjà on cite des exploits, quasi-légendaires, de plusieurs d'entra eux. Par exemple, on raconte que trois soldats, qui se trouvaient par hasard à l'arrière des Allemands quand ceux-ci traversaient le Bug, firent tel bruit avec des pétards et des grenades que les Allemands, craignant une surprise, retardèrent d'une journée l'avance d'une division entière. Ailleurs, c'est un jeune volontaire qui, habillé en paysan, parvient jusqu'au quartier-gén-ral de l'état-major d'une division allemande et, avec deux bombes,

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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