L'indépendance belge

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28 September 1915
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s.n. 1915, 28 September. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/td9n29q946/
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L'INDÉPENDANCE &OYAUME4JNI: OME PENNY* BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES, (HOLLANDE : 5 CENTS.) —— ' | ~ ADMINISTRATION ET IÎED ACTION: ti wsrlnPiffimqF • f J MOIS, 9 SHILLINGS. ) ^ ruDOR house, tudok st.. london. e.c. ' «"Y c7 LONDRES, MARDI 28 SEPTEMBRE 1915. abonnements: j6 mois, 17 shillings, f Conservation par. le Progrès. TELEPKOftîS: CSTY 3960. TEL.EPH.: 1238 75 11 an, 32 shillings. SOMMAIRE. LA SITUATION : Les Alliés poursuivent leur offensive en Artois et en Champagne.—70 canons pris à l'ennemi.—Les Français attaquent les secondes lignes de tranchées allemandes.—23,000 soldats et 300 of» liciers faits prisonniers en trois jours.—Progrès de l'offensive russe en Volhynie et en Galicie.—Progrès allemands enrayés partout.—Nouvel» les explications bulgares.—Pas de projets agressifs contre la Serbie et la Roumanie. Les curieux du front.—Franz Hellens. Notes d'une parisienne. La Reine dans les tranchées. Etc. LA SITUATION. » Mardi, midi. lient. en haleine l'ennemi qui, sur aucun L'offensive des troupes franco-brifcan- point ne parvient à s'assurer un succès niques se poursuit avec d'excellents ré- décisif. Dans l'extrême nord, c'est-à-dire sultats. Tant en Artois qu'en Champagne dans la région de Riga, l'artillerie alle- les Alliés ont non seulement consolidé mande déploie une grande activité et leurs gains de la veille, mais ils sont par- multiplie les reconnaissances aériennes, venus, comme à l'est de la route Somme- Il se prépare évidemment un mouvement Py-Tahure, à atteindre les deuxièmes offensif sérieux de ce côté en coopération lignes de tranchées allemandes. Il est à avec la flotte. Des nouvelles de Stock- remarquer que l'offensive des Alliés s'est holm signalent d'ailleurs la présence à produite malgré un temps détestable, et proximité du champ de mines établi par que le nombre total des canons ennemis les Russes à l'entrée du Golfe de Riga, capturés atteint 70, celui des prisonniers d'un nombre considérable de navires de étant de 23,000 dont 300 officiers ! guerre et de sous-marins allemands. La situation ce matin se résume com- D'autre part, de fortes explosions pro- me suit : Eu Artois le terrain gagné a venant de la mer ont été entendues, ce été partout maintenu et l'ennemi n'a qui semblerait indiquer que les Alle- fait que de faibles efforts pour déloger mands sont occupés à faire exploser les les Français des positions conquises. Le mines qui défendent l'entrée du golfe, chiffre des prisonniers faits dans cette ré- Dans la région de Dvinsk, la lutte est gion est de 1,500. toujours aussi vive, et le dernier commu- Au nord de Lens les troupes britan- niqué russe parle de nombreuses attaques niques ont été violemment assaillies par allemandes repousspes dans la direction les Allemands, qui déclanchèrent plu- de Novo-Alexandrovsk, c'est-à-dire au sieurs contre-attaques au nord-ouest de sud de Dvinsk. Hulluch. Toutes furent repoussées avec Sur la Vilia, la cavalerie allemande des pertes énormes pour l'assaillant. est graduellement refoulée par les cosa- Au sud de Hulluch, dans la direction ques. est de Loos, les troupes du général Dans la région de Vileika, où les Alle- French ont encore progressé et leur part mands cherchaient à tourner le3 posi- en prisonniers se chiffre à 2,800 hommes, tions russes, nos Alliés ont repoussé suc- donfc 53 officiers, 18 canons et 32 mitrail- cessivement quatre attaques allemandes leuses, sans compter lé matériel secon- après quoi ils passèrent eux-mêmes à l'of- daire, dont la liste n'est pas encore éta- fensive, sans réussir pourtant à refouler biie. les Allemands. Au cours de la semaine Dans la Somme, attaque allemande écoulée, une seule des armées russes opé- au moyen de bombes et de torp>illes rant dans cette région a pris treize ca- aériennes. nous, dont cinq de gros calibre, trente- En Champagne, les Français attaquent trois mitrailleuses, douze fourgons à mu- vigoureusement les ouvrages de deu- nitions et un millier de prisonniers alle- riëme ligne entre la colline 185 et le vil- mands non blessés. lage de Tahure. Le combat se poursuit Au sud-est de Vilna les Russes re-avec acharnement. 1 poussèrent des attaques allemandes du Pour faire diversion et diminuer la côté de Belatichi (sur le Niémen) et au pression sur les secteurs voisins, les Aile- sud-est de la jonction de Baranovitchi. mands passèrent à l'offensive dans l'Ar- En Volhynie et en Galicie la lutte se gonne. Ils parvinrent, après un bombar- poursuit avec des hauts et des bas, et la dement au moyen de bombes asphy- vigoureuse offensive du général Ivanoff riantes, à atteindre, en certains points, a contraint l'ennemi d'amener des renies lignes avancées, mais furent finale- forts considérables dans les régions me-ment repoussés avec des pertes considé- nacées, notamment sur le Styr, que les rables. Autrichiens ont dû repasser hâtivement Dans le secteur d'Ypres, il n'y a plus en plusieurs endroits. eu de mouvement offensif de la part des Les Russes ont fait en quelques se- Alliés. Par contre, les navires de guerre maines, sur cette partie du front, des britanniques ont dirigé un feu intermit- progrès de plus de cent kilomètres. tent contre les positions allemandes dans Dans les Balkans, la mobilisation grec- la région de Middelkerke. que produit ses effets. Le gouvernement Comme il fallait s'y attendre, les AI- bulgare multiplie ses assurances pacifi- lemands essayent d'amoindrir les suc- ques à l'égard de la Serbie et de la Rou- cès des troupes alliées, et le communiqué manie, et M. Radoslavoff assure à son de Berlin dit que l'offensive franco-bri- tour que la mobilisation de l'armée bul- tannique a été arrêtée partout et qu'au gare n'a d'autre but que de faciliter la total près de 4,000 prisonniers ont été tâche de la diplomatie en vue d'obtenir faits. Quant aux journaux teutons, ils se un règlement satisfaisant des demandes bornent à affirmer que les pertes des bulgares ! Alliés sont hors de proportion avec leurs C'est le prince-héritier qui a été ap succès. pelé au commandement en chef de l'ar- Sur le front oriental les Russes tien- mée bulgare. — - m mi m., ■—...ii.i.—i i .... LES CURIEUX DU FRONT. «-«j Un sentiment vulgaire. Cette guerre, comme tous Je s grands branle-bas de la vie, aura fait surgir et se développer mille sentiments contradictoires, plus ou moins nouveaux, greffés sur le vieux fond du cœur humain. La colère, l'indignation, l'effroi, la pitié, autant de vieux ressorts dont jaillissent chaque jour les énergies nouvelles qui nous amènent dans l'immense lutte dont l'issue nous préoccupe. Le moins utile de nos sentiments, en ces moments tragiques, est aussi le plus vulgaire. C'est cette éternelle curiosité humaine que l'on voit traîner partout, dans toutes les poussières et toutes les boues, qui grouille et qui encombre, fait des prodiges pour s'assouvir, même sa petite guerre privée, possède sa tactique, sa stratégie, ses armes d'attaque et de défense, mais, loin de servir la cause commune, l'entrave parfois en irritant ceux qui s'y dévouent. '1 v a les simples curieux, !e peuple Innombrable de ceux qui ne peuvent sui-^re '''s opérations que de loin. Ceux-là se rassasient des. nouvelles quotidiennes, menus morceaux, simples miettes sou-vînt, que leur servent- les journaux. Ils peu\ ent pas plus ; ils ne demandent pas plus. Cela suffit à leur curiosité de modeste envergure. Il y en a de plus voraces, qui ne se contentent pas de lire. On les voit qui, à défaut de spectacles plus directs, se repaissent des récits plus ou moins vivants que des témoins oculaires leur apportent. lis n'ont aucun intérêt engagé dans cette guerre ; mais leur imagination les tourmente. Ils veulent éprouver un peu de cette émotion qu'éveillent en nous la présence du danger et la vue du sang. Us reculeraient sans' doute devant la réalité, mais si d'aventure un soldat se promène dans leur rayon, ils l'agrippent, s'en emparent et écoutent sans haut-le-cceur les descriptions les plus horribles. Leurs paupières battent légèrement, ils poussent des exclamations et des soupirs : ils sont satisfaits. La variété des curieux. Pour d'autres, les tableaux les plus suggestifs ne suffisent pas. lis -entendent voir de leurs yeux. Ce sont les curieux du front. Leur bataillon n'est pas négligeable, et si l'on n'v mettait un frein, ils deviendraient si nombreux qu'ils constitueraient bientôt un étrange danger. Il y en a de diverses catégories. D'abord les curieux intrépides armés de pied en cap, qui n'ont pas craint de se mêler volontairement à la bataille et se sent engagés pour la seule raison qu'ils étaient possédés de la passion de voir et de sentir, et qu'il ne leur était pas loisible de se contenter autrement. Je ne crois pas que ceux-ci soient légion. Encore n'est-il rien à leur reprocher; il y a quelque héroïsme dans leur conduite, de la orânerie en tous cas, et une immense sincérité. J'en ai rencontré quelques-uns ; ils osèrent m'avouer l'eur, déceptions, ce qui ies rendait assurément sympathiques.Car à côté de ces curieux intrépides qui ne craignent pas de confesser leurs défaillances, ;i! en est d'autres, dont les allures nom moins audacieuses ont plus de panache, .mais moins de naturel. Ils ne se sont pas mêlés au vulgaire troupier; l'abnégation du camp et des tranchées n'est pas leur affaire. On les a vus s'embarquer • dès l'annonce des premières hostilités, sous l'apparence d'un reporter muni de cartes et de jumelles, d'un brancardier aux biceps un peu grêle, mais à l'œil éveillé, d'un ambulancier affairé mais distrait, d'une infirmière délurée. Sous cent autres formes encore. Ils sont parfaitement équipés, à leurs frais ; il'.ne leur manque ni les bottes de cuir jaune, ni les molletières d'étoffe, plus modestes, mais plus pratiques, ni la casquette rigide à l'allure martiale, ni même une sorte d'uniforme, •qui, sans les confondre avec le soldat, possède tous les dehors du costume guerrier, avec mille commodités particulières. Us ressemblent ainsi à des officiers de quelque armée chimérique. Us sont d'aspects variés, longs, maigres, gros, nerveux ou impossibles, rasés de tout point ou chevelus comme Clodion. Les femmes, plus que jamais dans ces circonstances, se doivent de suivre la trace des hoipmes ; ces amazones intrépides n'hésitent pas à passer la culotte et à chausser ies bottes gênantes mais caractéristiques. Elles ne sont pas nombreuses. Elles n'en éprouvent que plus d'orgueil, légitimement. Ils ont tout vu ! Tous ces audacieux volontaires, malgré leurs airs, ce ne sont ni des journalistes, ni des ambulanciers, ni des infirmières, ce sont des curieux. On rencontre des reporters désintéressés, aimant leur métier, le pratiquant sans ostentation, avec un certain effacement même, comme une timidité simplement apparente qui montre bien la dignité de ieurs intentions. Us sont peu, car les grands quartiers généraux n'ont pas prodigué les autorisations spéciales dans cette guerre. Aussi s'en sont-i's plaints, les autres, les curieux. Ils se croyaient intéressants et utiles. On les a méconnus ! Ceux qui, au prix de quels efforts, sont parvenus à se glisser jusqu'au front n'en sont que plus entreprenants et plus fiers. On ne sait d'où ils viennent ni comment ils sont arrivés. La passion et l'amour-propre sont de puissants guides. Us y sont, c'est ressentie', et ils le montrent bien ! Us ont tout vu. Us recherchent les endroits les plus dangereux, avec une audace iftgénue. Us se feront tuer pour voir quelque' chose. Le curieux se double généralement d'un imaginatif. Aussi les descriptions qu'il fait de ses randonnées sont-elles revêtues d'un coloris qui étonne ceux dont le métier est de vivre dans le danger et qui,_ pour ce motif même, ne s'en aperçoivent plus. Je ne parle ici que du curieux sincère, du curieux par nature, qui n'est que cela, et parfois vantard aussi, c'est-à-dire peu de chose dans ce vaste ouragan où toutes le's énergies réclament une œuvre utile et tangible. Je ne m'arrête pas au curieujc visionnaire, pauvre fou égaré par une idée, fixe, qui s'expose aux derniers périls, non pas, comme dit Pascal, pour se vanter ensuite "d'avoir pris une place," mais qui va tout droit devant lui, attiré par son hallucination, et finit la plupart du temps par une aventure tragique. Ceci est l'exception. C'est le curieux, martyr de sa passion. La tourbe immonde. Outre ces aventuriers et ces sortes de héros personnels, il y a au front toute une v île tourbe de gens pour qui la guerre est une source de passe-temps. Us se trouvaient à proximité des lignes, lorsque la guerre a éclaté ; ils y habitaient, ou bien on les y a laissés pour quelques autre motifs. Désœuvrés, ils attendent l'occasion qui se présente pour s'abattre sur le spectacle de la mort comme sur une proie. Leur curiosité est bestiale, si l'on peut di'"c ainsi, car je crois tes bêtes moins dépravées. J'ai pu observer cette horde à La Panne, à Fumes et en maints endroits. Des bombes allemandes, lancées par un aéroplane, avait-cHes fait des victimes? Aussitôt on ies voyait accourir de partout. ces curieux de la paresse, ils remplissaient la rue, il fallait les bousculer rudement pour les écarter et porter aide aux blessés. J'étais à Furnes, lorsque tombèrent les premiers obus. En passant > dans une rue, je a is un rassemblement qui se formait à la porte d'une maison. Poussé moi-même par la curiosité, je m'approchai. On venait de refermer la porte; mais comme elle était vitrée, je pus voir à l'intérieur les corps de deux femmes qui venaient d'être frappées à mort. Il n'y avait autour de cela cjuc des curieux. Je ne demeurai qu'un moment à la porte, mais assez pour que ce spectacle me poursuive encore aujourd'hui. L'un de ceux qui se trouvaient à l'intérieur, une ombre noire, soulevait une sorte de sac qu'on avait jeté sur les visages des victimes et approchait peureusement les yeux de cette horreur. Un autre, pour voir de plus près, penché en avant, marchait sur une des mains sanglantes étalées sur le parquet... La curiosité des soldats. Il est un étrange phénomène de curiosité , que l'on observe chez les soldats. En général, ils sont blasés sur les spectacles de la guerre. Us en ont tant vus ! C'est leur métier que de regarder cela sans émotion, et l'habitude a émoussé chez eux ce sentiment qui nous tient tous, plus ou moins. Quand tombèrent sur X... des bombes qui tuèrent plusieurs soldats, des civils et des chevaux, les militaires qui se promenaient dans les rues ne bronchèrent pas, et poursuivirent paisiblement leur flânerie, tandis que la population civile, affolée, se précipitait en tous sens. S'ils s'arrêtèrent, ce fut pour regarder l'avion qu'on chassait ; mais ils se soucièrent peu du résultat du bombardement. Quelque temps après, un accident se produisit sur la plage. Des soldats du génie s'apprêtaient à faire éclater une mine flottante, qui s'était échouée sur la côte. Us s'y prirent mal, et l'engin sauta avant qu'ils eussent pu s'écarter. Il y eut plusieurs morts. Ce ne fut qu'un incident. On transporta les victimes, et cela se passa sans affluencé de curieux, bien qu'il y eut de nombreux soldats aux environs. Mais le même jour, dans 1,'après-dîner, un . soldat se noya tandis qu'il se baignait dans la mer. Ce fut un événement. Et ces mêmes soldats, qui ne s'étaient pas dérangés pour voir des camarades tués par la poudre, firent au camarade noyé, qu'on transportait, une escorte houleuse et apitoyée ! Telle est la nature de la curiosité humaine. Elle varie avec les hommes. Bien peu y échappent. Le sphinx nous arrête au passage. Mais pour chacun de nous il propose une énigme différente. FRANZ HELLENS. I La bruyère g j rose | E couvre déjà les collines et les E E plaines de sa riche couleur, E E donnant une beauté plus belle E E aux couchants du soleil. C'est E E l'époque de l'année où la nature E a des tons plus moelleux, plus E E tendres et plus doux, imprei- EE E gnant notre être d'une sensa- E E tion de repos. E Ë Les services ci-dessous traver- E E sent les sites couverts de E = bruyère ou y ont leur terminus. E EE Correspondance EE :z Services. underground. — :z «178 Camberwell Green et EE = . Lower Kingswood Clapham Com. m ~ Pour Wàlton et Burgh Heaths ~ EE 70 Putney Bridge Station et =E — Merton Park Putney Bridge zz EE 85 Putney Bridge Station et — — Kingston „ ,, ~ ~ a 14AStroud Green et Wimble- zr — don Common ,, „ — EE a SOAKing's Cross et Hampton ~ zi Court ,, ,, — z: Pour Wimbledon Common ~ EE 37 Isleworth et Peckham Clapham Com. — =E 37AHerneHilletTeddington ,, „ EE EE 85 Putney Bridge et EE iz Kingston Putney Bridge EEE E Pour Riçhmond Park EEE EE al05AEaling et Leatherhead EalingBr'dw'y EE z: Pour Ashtead Common zz EE «107 Clapham Com.efcDorking Clapham Com. EE E Pour Mickleham Downs et EE EE Box Hill EE z: 136 Bromley et Westerham EEE z: Pour Hayes et Keston Common s zz EE 38 Victoria et Leytonstono Angel EEE EE fi38AVictoria et Warren ~ z: Wood House J( zz z: lOAElephant et Castle et ~ EE ■ Loughton Bow Road EE EE lOBElephant & Castle et zz — Epping To\vn ,, ,, zr EE «103 Cubitt Town et Cliing- ~ z: ford Easfc Ham zz E Pour Epping Forest EEE E: a les dimanches seulement. EEE E The London Général Omnibus Co., Ltd., E E Electric Railway House, E E Broadway, Westminster, S.W. E iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiii. EN BOLIVIE. La Belgique et la Presse de La Paz. Unanimement, toute la presse de La faibles, en défendant héroïquement sa Paz a exprimé ses sympathies en ap- neutralité, en sacrifiant la vie de ses prédations élogieuses à l'égard de la meilleurs fils, qui sont tombés sereins, Belgique, à l'occasion de la célébration enveloppés dans les plis'de leur dra- du 84e anniversaire de son indépen- peau. dance. _ Le ro; Albert, le Roi chevalier entou- Reconnaissant pour les articles de la r£ d'une poignée de vaillants, opposa presse de La Paz, nous nqus faisons un une muraille de cœurs à la poussée des plaisir de 'es reproduire dans nos co- Allemands qui, confiants en la supériori- lonnes té numérique, en les armements et Du journal ''El fiempo : appareils de destruction accumulés pa« Gloire à la Belgique, 21 juillet 1831. tiemment durant un demi-siècle, crurent Dans ces moments de difficile épreuve facjle 1 entreprise de détruire un peuple pour le peuple belge, dans laquelle une entier de héros et de martyrs. nation égoïste et militairement fanati- Le sang coule à torrents, l'envahis- que qui, rompant toutes les conventions seur a foule les champs, détruit et in- qui assuraient l'existence du peuple belge cendié les villes et entre le tonnerre des par un traité de neutralité, se précipite canons et la pluie des balles, une petite en une folle agression contre ce petit armée, comme les Spartiates, se détache et héroïque royaume, nous rappelons sa entourée de 1 auréole de gloire. Ce sont fête patriotique du 21 juillet 1831, date eux, les Belges et leur Roi chevalier, à laquelle Léopold, prince de Saxe et Co- qui, impassibles devant la mort, avec bourg, jura fidélité à la Constitution. leur drapeau déployé, au son des trom- Ce fut grâce à la franche intervention pettes guerrières, disputent, parcelle de l'Angleterre et de la France, aujour- par parcelle, le territoire qui a été souii- d'hui ses alliées, que naquit la Belgique lé. autonome et souveraine en la Conférence Notre hommage d'admiration à ce internationale de Londres, qui décida la peuple, à ces hommes, à l'immortel Roi, formation du royaume de Belgique et sanctifié par le sang" versé par ses sujets, proclama devant toutes les nations la La Belgique s'est offerte comme vie- neutralité du nouvel Etat. time expiatoire aux colères d'un nou- L'Allemagne, elle aussi, reconnut veau dieu du mal, le Kaiser Guillaume cette neutralité et y souscrivit en réité- II d'Allemagne, et avec l'épée de rant ses hypocrites protestations de res- Gabrielle est décidée à blesser à pecter la Belgique et de la faire respec- mort ce monstre qui menace l'humanité, ter; mais, à l'épouvante du monde civi- piétinant le droit, grattant le* traités et lisé, ses hordes armées traversèrent 'e proclamant l'injustice et l'iniquité, territoire belge et détruisirent ses mo- Firalement, sonnera l'heure des reven- numents artistiques, et, fous de la folie dications, pendant laquelle brillera du sang, fusillèrent vieillards, femmes, splendidement le soleil de la justice, et prêtres et enfants, sans observer aucune alors, en face du monde entier, s'élé- dvs lois de l'humanité, en reniant la si- vera, grandi par ses trophées, le roi che- gnature des traités de Sfeint-Péters- valier AlbeVt de Belgique, avec le lion à bourg, Genève et La Haye. ses pieds, et la pointe de l'épée sur la La Belgique a donné un magnifique tête de l'aigle teuton. exemple aux peuples considérés comme Les fils de oos fils, feuilletant le». S6ème année. No. 229

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