L'indépendance belge

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s.n. 1916, 28 August. L'indépendance belge. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0z70v8bb88/
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L'INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI: ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) f ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : . ,Ail_ ÏUDOR HOUSE TUDOR ST.. LONDON. E.c. 11 PLACE DE LA BOUBSK. LUNDI 28 AOUT 1916. f3 MOIfa. 9 SHILLINGS. ) TELEPHONE: C!TY 3960. TEt-EPH-: { 238-75. 0t En wente à Londres à 3 h. le samedi 26 août. ABONNEMENTS 6 MOis^i7^mLLlNGS. | Conservation par le Progrès. ■ LA SITUATION. Samedi, midi. Le dernier raid de Zeppelins sur les côt&s britanniques W * i 4 id . k , _ * ■ - ^ 1 * ..ombre des dirigeables qui y ont pris, part semble . avoir été de six et au cours de leur ran-j donnée ils ont jeté un grand nombre de bombes (plus de cent dit-on) qui ont j provoqué bt mort de huit personnes, en ont blessé une trentaine et ont occasionné plusieurs incendies. Un des croiseurs aériens a pu atteindre les environs de | Londres et c'est lui qui est responsable de la presque totalité des victimes et des dégâts les plus sérieux. I 1 Les dirigeables ont été sévèrement bombardés par l'artillerie spéciale préposée à la défense aérienne et plusieurs i ont été poursuivis par des aviateurs, mais aucun n'a été descendu. Un seul a dû être endommagé par un aviateur qui j est parvenu à tirer sur le mastodonte à i bout portant. Comme d'habitudfs, les Allemands, ne sachant pas exactement où ils ont "opéré," citent un peu au hasard certaines villes dans les régions visitées, et il leur arrive de deviner juste. Leur dernier communiqué parle du bombardement de la "forteresse" de Londres, (cité fet districts du sud-ouest), des stations navales de Harwich, de Folke-stone et de Douvres, et ajoute que quoique attaqués violemment pendant leurs évolutions, tous les dirigeables sont rentrés à leur port d'attache. Cette fois-ci encore, les Allemands ont violé le territoire hollandais et, comme pour narguer le gouvernement néerlandais, un des Zeppelins a survolé la capitale, tandis que plusieurs autres ont été signalés survolant d'autres districts. Ce sont là des faits dont la gravité n'échappera à personne. Que les Allemands affichent un souverain mépris pour les notes officielles du gouvernement hollandais—qu'elles se rapportent à la saisie illégale-de-navires ou à d-err violations de territoire—cela n'est pas fait pour nous étonner. Mais le gouvernement néerlandais, si chatouilleux quand il s'agit de discuter certaines questions de droit international avec les Alliés, devrait, nous semble-t-il, faire preuve de plus d'énergie à l'égard de ses voisins allemands qui ont pris l'habitude de considérer les Pays-Bas comme des auxiliaires, voire des collaborateurs, sur l'indulgence desquels ils peuvent compter en toute circonstance.Les neutres, tous les neutres, jouent dans cette guerre, un rôle moral lamentable et l'Histoire jugera sévèrement ceux qui, dans ce conflit mondial, se Bont faits les collaborateurs plus ou moins directs des Puissances violatrioes du droit. En ce qui concerne la Hollande plus particulièrement il est assez curieux de constater qu'elle est devenue, d'après les dernières statistiques officielles néerlandaises, le fournisseur attitré et pres-qu'exclusif de l'Allemagne en ce qui concerne certaines matières alimentaires (beurre, œufs, fromage, etc.), constatation qui suggère à certains de nos con-| frères de la presse britannique, notamment au "Morning Post," d'amères réflexions sur le danger de dépendre de clients qui, en temps de guerre, se font les fournisseurs exclusifs de nos adversaires.Mais si les Hollandais ont le droit de vendre leurs marchandises au plus offrant, il ne saurait être indifférent aux Alliés, et plus particulièrement aux An glais, de voir les Allemands se servir "impunément" du passage par la Hollande en faveur des Zeppelins alors qu'il est interdit à nos informateurs d'annoncer par télégramme la présence ou le passage d'un de ces Zeppelins en route pour l'exécution de sa mission de tueurs de femmes et d'enfants. Les Alliés ont le devoir d'exiger du gouvernement néerlandais la stricte observance de sa neutralité que les Allemands violent trop souvent à notre détriment. La Belgique a montré aux Hollandais comment un petit pays, soucieux de ses engagements internationaux, défend son territoire oontre ceux qui veulent le violer pour mieux atteindre leurs adversaires. Et si nos amis les Hollandais—qui s'enrichissent en ce moment alors que nous versons notre sang pour la défense des droits des petites nations—veulent savoir comment empêcher le retour de ces violations, nous sommes prêts à leur en indiquer le moyen, aussi facile qu'infaillible : l'interdiction à titre de représailles, de l'exportation de ces matières alimentaires dont l'Allemagne a absolument besoin pour pouvoir résister aux Alliés. Les Hollandais ne feraient même pas un sacrifice, puisqu'ils retrouveraient, en Angleterre, le marché qu'ils se fermeraient à eux-mêmes en Allemagne ! Les opérations militaires se poursuivent, sur tous les fronts, dans les meilleures conditions. En Picardie, les troupes du général sir D. Haig font tous les jours des progrès d« quelques centaines de mètres et refoulent l'ennemi avec une régularité admirable. C'est bien la pression constante à laquelle rien ne résiste et qui a raison des obstacles les plus sérieux. Le dernier bulletin signale une avance de plusieurs centaines de mètres à l'est et au nord-est du Bois de Delville, le long de la route Longueval-Flers, et la longueur des tranchées ennemies occupées -la veille au sud de Thiepval est de 700 mètres ! Plus de 200 prisonniers ont encore été faits. Du côté de Maurepas, les Français ont repoussé toutes les contre-attaques dé-clanchées par l'ennemi, et lui ont fait en tout 600 prisonniers en deux jours. A Fleury (Verdun) de nouveaux assauts allemands ont été repoussés avec des pertes sévères pour l'assaillant. Sur le front russe (Europe) une contre-offensive allemande dans la région de Kovel a complètement échoué. Dans le secteur de Mosul (Asie Mineure) les Turcs sont en retraite et on annonce l'évacuation de Bit-lis. L'offensive bulgare est arrêtée et les Serbes poursuivent leur marche en avant, menaçant les lignes de communication bulgares. Au sud de Serrés, les troupes britanniques ont fait sauter trois ponts. La veulerie du gouvernement grec en présence de l'invasion bulgare a provoqué un tel mouvement d'opinion en Grèce que l'Allemagne, à la demande de ses amis d'Athènes, a fait suspendre l'avance vers Kavalla. Sur le front méridional, les Autrichiens bombardent furieusement Gorizia et les ponts sur l'Isonzo. Quand aux Italiens, ils ont fait quelques progrès dans les Dolomites. On confirme officiellement l'occupation, par les troupes du général van Deventer, de Kilossa (Afrique Orientale allemande), sur la ligne de chemin de fer Dar-Es-Salaam-Ujiji (lac Tanga-nyika). DEUX ARTISTES BELGES Georges Lemmen. Deux morts, Georges Lemmen—Rick JWauters, parmi tant d'autres, m'ont Été particulièrement douloureuses parce qu'elles frappent dans ses forces vives Cotre école nationale. J'ai suivi Georges Lemmen depuis trente ans. Une amitié étroite m'unissait à lui depuis l'époque, où vers 1886 il fut admis par le suffrage de ses camarades à faire partie—honneur à la fois convoité et redouté—de cette association des XX dont le souvenir domine encore toutes les batailles artistiques qui donnèrent à l'évolution esthétique belge une vie si intense. Esprit très cultivé, plus lettré que ne sont la plupart des peintres, caractère mordant et ironique, toujours "à la redresse," on citait les mots cinglants de Lemmen comme ou vente ceux de Degas-—c'était dans toute i acception du terme un artiste. Artiste avant tout et par-déssus tout, 6ensible à tout ce qui, dans la nature, est harmonie, rythme, beauté; et cette beauté, il la découvrait glorieuse, dans ■ ■ un pot de terre listrée empli d'anémones, dans la rencontre fortuite de quelque vêtement de femme et d'une commode désuète, dans quelque coin de nursery, où l'activité grave de la mère tirant l'aiguille s'oppose à l'insouciance de l'enfant caressant son cheval de bois. L'art de Lemmen jaillit de l'intimité de la famille et du foyer. Avec une vanité et une abondance qui dénotent un esprit d'observation aiguë, il trouve autour de lui, sans sortir de la chambre, où jouent ses fils, de la salle à manger qui les réunit sous la lueur étroite de la lampe,des motifs sans cesse renouvelés et toujours expressifs. Parfois le paysage l'attire, c'est alors au balcon, à la fenêtre qu'il s installe, et il peint avec amour des jardins de ville cernés de murs que domine lo coupole métallique de l'église voisine. Lemmen est-il jamais allé au motif dans de la vraie campagne? J'oserais affirmer que non. Et d'ailleurs pourquoi faire? Les arbres maigres de banlieues l'attiraient davantage, et les carrés de choux qu'on aperçoit par-dessus les palissades. Ainsi trouvait-il toujours à portée de la main une source de sensations visuelles qu'il excellait à fixer d'un trait net et- définitif. Il fut l'un des principaux artisans de la rénovation de l'esthétique décorative. Avec sou goût sûr, son horreur du poncif, il se devait à lui-même de créer des formes neuves pour les objets usuels dont il ornait son intérieur. Les dispositifs qu'il imagina pour les papiers de tenture, les tapis, les couvertures et les gardes de livres, des carreaux de revêtement, les tissus d'ameublement, et jusqu'aux .caractères typographiques furent le point de départ d'une révolution dans les arts mineurs. Pénétrés des mêmes principes, d'autres—-tels qu'H. Van de Velde et G. Serrurier—poussèrent plus loin, en s'y consacrant exclusivement cette renaissance du style. A Georges Lemmen revient l'honneur d'avoir avec ces derniers donné la première impulsion au mouvement qui devait prendre une rapide et large extension. Les nombreuses affiches qu'il composa pour les salons de la Libre Esthétique, les couvertures des catalogues, des maintes illustrations disséminées, çà et là, aux quatre vents des sollicitations, car Lemmen ne fit jamais de son art un métier—attestent une spontanéité d'invention et une personnalité qui assignent à l'artiste, parmi les novateurs, une place toute spéciale. Caractère indépendant. Avec plus d'habileté, avec moins d'intransigeance, Lemmen eût conquis une situation de tout repos. Mais sa nature était si parfaitement opposée à celle d'un arriviste qu'elle semblait s'ingénier à contrecarrer systématiquement la chance. Elle repoussait l'aide offerte, déjouait les tentatives les plus accueillantes, brandissait des scrupules inattendus. Combien de fois à l'acheteur de bonne volonté introduit dans son atelier Lemmen dit-il brusquement, après deux minutes d'entretien: "Monsieur, je vois bien que vous n'aimez pas ma peinture. Brisons là." Après qu:i il retournait ses toiles contre le mur. Il y a quelques années, son horizon parut s'éclaircir. Une exposition particulière de ses oeuvres à la galerie Giroux lui valut, avec un succès artistique considérable, une réussite financière qui dépassa toutes prévisions. Vers la même époque, l'invitation d'un ami le mit en contact— lui qui n'avait jamais, dans ses voyages les plus lointains, dépassé Paris—avec la nature ensoleillée de la Riviera. Ce fut pour lui un renouvellement d'impressions, un bain salutaire, un élan vers l'inoonnu. Et quoique sa santé ne lui eût guère permis de travailler autant qu'il l'eût voulu, il rapporta de ce séjour, avec plus de confiance en lui-même, d'intéressantes notations qui élargirent ses ressources imaginatives. Entièrement reconquis par son art, après des alternatives de lutte et de découragement profond, il allait enfin atteindre l'apogée d'une carrière dont la dignité fut, dans l'adversité comme dans le succès, toujours exemplaire, lorsqu'il succomba aux suites d'une méningite. Un an, jour pour jour, après son installation dans la maison qu'il s'était fait construire à Uccle, avec quels soins attentifs et quelle joie! la mort vint le surprendre. Il venait d'atteindre sa cinquantième année. Consternés, ses amis voient s'effondrer toutes les espérances qu'il fondaient sur un avenir enfin souriant, certains que dans la Belgique reconstituée Lemmen eût rempli un rôle de premier plan. Rik Wouters. La disparition de Rik Wouters n'est pas moins affligeante pour ceux qui surent disoerner dans ce tempérament bouillant et impétueux un artiste de race. A la fois peintre et sculpteur, le jeune Malinois fit, il y a quatre ou cinq ans. à la Libre Esthétique et à la Galerie Giroux, un début triomphal. Sa personnalité ardente, son dédain des formules, l'accent expressif de ses figures et leur mouvement emporté, le coloris audacieux et néanmoins bien équilibré de ses toiles promettaient un maître d'une puissante originalité. Jamais, peut-être, depuis l'entrée en lice do Georges Minne, les formules de la sculpture ne furent-elles, dans notre école, plus totalement renouvelées.Mais tandis qu'un relent d'archaïsme j imprégnait les libres conceptions de ce ! dernier, l'art spontané et neuf de Rik ! Wouters, encore qu'incomplet, s'inspi- ! rait uniquement de la vie—d'une vio in- j tense, palpitante, miraculeusement ex- | primée en âpres modèles, en touches su- | res enveloppant la structure anatomique réduite à ses éléments essentiels. Qu'il construisit une bacchante précipitée dans le vertige de la danse ou ce buste synthétique de James Ensor semblable à un roc taillé à coups de hache, Rik Wouters ne se souciait que de la relation des volumes, du rythme des courbes, de l'impulsion que donne au corps humain qui devait le terrasser. Du moins eut-il le jeu des muscles. Tout fignolage dermo- la dernière joie de voir son art, jusque- graphique lui demeurait étranger, oom- là inconnu en Hollande, triompher aux me toute élégance conventionnelle. Son expositions d'Amsterdam, de Rotter- faire était rude et sauvage, à l'encontre dam et de La Haye, où il fit sensation de son âme tendre, sensible, d'une déli- Il est mort à Amsterdam le 11 juillet catesse infinie. Ah ! la jolie nature d'ar- dernier dans sa trente-quatrième année, tiste, connue de quelques-uns seulement, A ceux qui, voyant de mois en mois son et qui, désormais dans mes souvenirs au- mal s'aggraver, lui conseillaient de se réole l'œuvre émouvante interrompue faire réformer, il répondait rageuse- par la mort. ment: " Jamais de la vie! Je veux ren- Le peintre ^r6r d Bruxe^es avec mon fusil sur l'é- ' paule!" Peintre, Rik Wouters apportait à ses Hélas ! cette phrase d'une lettre que toiles, à ses aquarelles, à ses dessins, la m'adressa Mme Rik Wouters, et que même volonté de- dépouiller les artifices '0elle-ci voudrja bien m'excuser de reusuels pour fixer en traits incisifs le ca- produire, est le douloureux écho de s i ractère d'un site, d'une figure, d'un in- volonté: "J'ai encore un devoir pieux térieur, d une corbeille de fruits, d une à remplir: celui de ramener mon pauvre récolte multicolore de champignons. Rik dans notre cher Boitsfort et de lui M. Louis Piérard, dans 1 Echo donner un petit coin de terre où il pour-Belge," a fort judicieusement défini le ra reposer parmi nous." style du peintre en ces termes: "Un Elle ajoute: "Une autre tâche aussi Rjk Wouters est l'aboutissement d'une m'attend, et je sus* certaine de rencon- génération d artistes qui furent atten- t,rer beaucoup de sympathies pour la me- tifs à la leçon d'un Van Gogh ou d'un ner à, bien: il faut que Rik soit connu Cizanne. Ce qu il voit, ce qu il aime, ce e(, apprécié. Il est mort trop jeune, mais qu il nous offre dans ces paysages, ces pourtant il laisse une œuvre digne d'ad- nat-ures mortes et ces intérieurs, ce sont miration. J'ai eu foi en lui et en elle, je des tons simples, des couleurs pures et veux faire partager cette foi." comme lavées, .des couleurs de premier . matin du monde, harmonieusement jux- ( Leur nonn^Ui. taposées. Quelle volupté pour les yeux ! Certes, son vœu sera accompli. Geor-Et: qu'on n'aille point croire qu'une telle ges Lemmen et Rik Wouters ne seront, vision engendre nécessairement la bruta- Pa,s oubliés lorsque la Belgique, rendue a lité. Le peintre saisit des nuances d'une elle-même, glorifiera ceux que la guerre finesse exquise. Voyez ses sous-bois bra- a arrachés. Au voile de deuil qui flot-bançons: le toit rouge d'une maison fo- tera sur leur mémoire, s'uniront les cou-restière chantant parmi l'harmonie ver- l€Urs 'tU triomphe et de la lumière qui te, grise et bleue des frondaisons; ses complètera notre emolème national. - es pommes sur une table qu'encadrent une deux peintres eurent 1 honneur J etre draperie jaune et une autre d'un rouge Pelges, d accroître la richesse artistique brique merveilleusement rendu ; ces ^e ^a patrie, étrangers à toute spécula-fleurs artificielles ou bien cette femme li- tion intéressée. La Belgique reconnaîtra sant, adossée à un arbre, à l'entrée d'un 'eur mérite et leur vouera une pieuse rechemin rose sous bois, paysage dans la connaissance. Les circonstances 11 ont manière onctueuse de certains Renoir permis d'inventorier jusqu'ici l'œu-A côté de ces paysages, de ces inté- ™ de *ik Wouters. Mais 1'itelier rie rieurs, de ces portraits de femmes dont Geor/r Lemmen-la nouvelle m en parla couleur est une joie rare et comme un Bmxellfts at 1 lob-bain pour nos regards de civilisés, ce que i? a^lf do MM" Paul l'on aime dans l'œuvre de Wouters et ce l)u Bols Robert Sand, qui y ont trot.-qui est bien de notre temps aussi, c'est ve environ 280 tableaux et etudes a hui-ce souci décoratif qui apparaît fort sou- le' 30 pastels 31 lithovent chez lui, dans le paysage surtout. graPhies< 13 eaux-fortes et 1,300 des-T , . . ii i t%.i ,tt seins, sans compter nombre d amènes <t JLes dessins et aquarelles de Rik Wou- -n i. , . • • j > , illustrations. Avec toutes les œuvres que ters ne sont pas moins intéressants pour v , , , . vs 1 i ,, T1 , , possèdent les collections particulières et nous que ses tableaux. Ils nous montrent i - i t> n \i i 1, . « , ]e Musee de Bruxelles, cette production ce que 1 artiste ne peut fixer dans un en- , 1 u j Vi ,-i i -, -y i iv atteste un labeur qui surprendra même 1 semble, ce qu il doit abandonner des l in- • r , • , • 1 , . , , ' ,-i ™ i • ♦ i - ^ • ceux qui lurent intimement meles a la stant qu il compose. C est ici le frémis- vl0 deVartiste. sement meme de la vie. Un geste, une T , , attitude, une silhouette se trouvent in- Je bonle oe^fce }ott^ aux évocations diqués d'un trait, par le détail oaracté- nynsPlr® ladouble P^ >1" ^ »u- ristique, essentiel. Autant de merveilles ble n.°tr? ®°ole" Je Puls praire ma de vie et de spontanéité." pensee et 1 on me pardonnera d ajourner le récit des menus incidents qui ont, dans Interné en Hollande. la colonie belge de Lausanne, jalonné Touché par l'ordre de mobilisation gé- ces dernières semaines. Je 11e puis diffé- nérale, au début du mois d'août 1914, rer> toutefois, de mentionner l'accueil Rik Wouters rejoignit la compagnie uni- sympathique fait a notre drapeau, arbo- versitaire du 9e régiment de ligne qui r® a l'Office belge le 21 juillet, et la ma- s'est couverte de gloire dans les secteurs nifestation chaleureuse dont il fut l'objet de Liège, sur les champs de bataille du le 1er août,jour de la Fête Nationale suis- Brabant, sous les murs d'Anvers et sur se> c'e la part de la population associée les rives de l'Yser. Il combattait vail- au cortège, aux lumières qui parcouru- lamment, avec l'exaltation de son patrio- r®n^ viUe- Les journaux ont relaté l'e- tisme passionné. Rejeté en Hollande pis°de, preuve nouvelle de l'attachement après la chute d'Anvers, il fut interné unit la Suisse à la Belgique. au camp de Zeist, où il contracta le mal OCTAVE MAUS. NE PARLOTTONS PAS SUR LA PAIX. Pourquoi la guerre doit être transportée sur ie sol allemand. Par Horatio Bottomley, directeur de "John Bull." Nous reproduisons un article so?ti de la plume du populaire écrivain cl orateur M. Horatio Bottomley. On sait quelle est son influence sur les masses et l'on constatera quels sont les sentiments qui l'animent. Cet arti-: de est extrait du "Sunday Pictorial" : s Au diable le marchand de paix ! Que ; signifient tous ces potins de paix qui cm-i pestent l'atmosphère ? L'autre jour . j'étais assis à côte de deux vieux officiers — de ce genre d'officiers goutteux, maussades, qui, au début de cette ' guerre, étaient à la retraite depuis la ! bataille de Waterloo — ou peut-être depuis la guerre de Crimée ! Ils venaient . de lire la capture d'un nouveau village ou d'un bois par les Anglais — et ils ■ pariaient que la guerre ne serait pas finie ' avant septembre ou octobre ! " Les Al-' lemands ne continueront pas," di-saient-ils, " une fois que nous les aurons , repoussés de la Belgique." Et je ne pus m'empêcher d'interrompre. " Mes cher.s 5 messieurs," leur di-s-je, " l'Allemagne s devra continuer — ou nous faire de la place — jusqu'à ce que nous atteignons Berlin. La guerre a commencé." La Prusse doit être écrasée ! Si on rencontre d'anciens officiers parlant ainsi, comment s'étonner que le public ordinaire adopte les mêmes habi' tude's. Et, dernièrement, j'ai remarqué de la part de politiciens une tendance à rompre l'eng-agement sacré du Premier Ministre, sur la foi duquel les hommes d'Angleterre ont pris les armes. On répète trop qu'on ne discutera pas de la paix "aussi longtemps qu'un Al'e-mand foulera le sol belge." Ceci n'est pas l'engagement ! La Prusse doit être écrasée, pulvérisée, annihilée, effacée, fit le Kaiser et le Kronp'rinz doivent être fusillés, ou pendus, ou déportés. C'est pour cela que nos hommes se battent. * » Parlez de paix autant que vous voulez, aussi longtemps que vous parlez de notre paix — la paix qui viendra quand, d'après les paroles du général [offre, "la puissance militaire de l'ennemi se sera effondrée" — paroles,auxquelles je voudrais ajouter "et quand sa flatte se 87èxse aaalft No 203 Q

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