L'indépendance belge

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s.n. 1914, 19 May. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/696zw19h5v/
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S aLO Ces2.ra.1x1.es «fi BELGIQUE fit A PARIS CJ 85' ANNÉE Mardi 19 1911 ADMINISTRATION ET KËDACTIû: 1 T» rue do» ïiruKalJe» SUREAUX PÀRISIES3 :11. p!asa de la Bourw ABONNEMENTS : ÉDITION (j OOTIH1KRH JE16I05E. lia io. 55 ir. tB»:, (0 h. 3 œ«!î, 51 t'JÏEKCûUHËÎÊr.-Oi •> 23 ff. ■'* :Mi. » 8; WliSilEI » 4dfe » Kir. * »i ÉDITION HKEDOÀ1ASAIUE ilœrsiiiaain l! fki.-t-is«I » UCU, i-A'-iAISS-lMT L* IMICRSSI Un »« »'™«" ^{x moto•••*#• »•••»••••••• •• 1 •* fran< . _ ■■ -.■ma.na.'jag L'INDÉPENDANCE ÎEOtS aanUKi FAB JûCB. — SIS PAGSa BELGE sosstavAjnûjr sua ie psocaîa x° isa Mardi 19 mai 1914 Les annonces sont reçues. A BRUXELLES : atu bureaux du jou~J*l, A PARIS : il, place lie la Bourse, A LONDRES : Chez illl, John-F, Jones & G2, n* J, Snow Hill, £, C,; à J'Agence flavas, n° US* Qieapsiue E. C. ; et chez îiovroud <4 Fils Lii E" 14-18, Queen Victoria Street, et T. il. ISrovrcs! iiu. n» 163, Queen Victoria Street. Si AMSTERDAM : cius Jiijgh&Van Diimar, Rôtir 2. (S ROTTERDAM : mûme firme, Wyohaven. 113. ' IgK ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et ht SUISSE, aus Agences lie ia ilaUm Rudolf Moss^ fi ITALIE : cuez MM. Haaseastein & Yosler à Milir-Turin et Rome. ' " iB.iSRIV.VriRK - T H X *.t -r - — Édition du matin A.uiourà'hui flavue politique. uc MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. - U président Huorta est neurasthénique — Les médiateurs à Washington. — 1 propos du débarquement hollandais. -Un pont dynamité. En Allemagne. — Elections municipales ei Alsace. En Autriche. — I.a santé de l'Empereur. Au Pérou. — Le coup d'Etat. En Espagne. — J .a grève dos officiers d la ma t ille marchande. Hôtes du Jour, par J.-B. En France. — La visite des souverains da ncis. — La journée do dimanche. — A Maroc. — Les opérations autour d Tazza. — Elections municipales. Lettre du Nord. Xn Belgique. — La visite des souverain danois. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles — Nouvelles diverses de nos correspofl dants. Bulletin hebdomadaire de la Bourse d Paris (5° page). Les dépêches suivies de la lettre i sont celles qui ont paru d'abord dan notre première édition, publiée à 4 hei res de l'après-midi; les dépèches suivie Je la lettre B sont celles qui ont par d'abord dans notre deuxième éditior. publiée à G heures du soir; les dépêche suivies de la lettre C sont celles qui on paru d'abord dans notre troisième éd iion, publiés te matin. BRUXELLES, 18 mai Revue Politique Où en sont les négociations qui, se poursuivent à Corfou entre le gouvernement de Durazzo et les chefs au mouvement épirote? Le télégraphe a transmis ces jours-ci des informations assez contradictoires à ce, sujet. Suivant certaines dépêches, ces négociations .seraient sur le point d'elle, rompues, le gouvernement de Durazzo faisant preuve d'une absolue intransigeance; suivant d'autres, ces négociations aboutiraient à bref délai à un accord ferme .qui comporterait le licenciement immédiat des bataillons sacrés de l'Epire. Il semble que la note.pessimiste ait été donnée surtout à la suite de la visité de Turkan pacha, le premier ministre albanais, à Home. Turkan pacha aurait tàté le terrain à flome.au sujet d'une résistance opiniâtre aux revendications épirotes. 11 espérait évidemment que le gouvernement italien, qui s'est tant appliqué à sacrifier les intérêts grecs, l'encouragerait dans cette attitude et aiderait au besoin le gouvernement de Durazzo dans une répression impitoyable du mouvement des Hellènes de r Albanie du Sud. Or, il se trouve, -à en croire certaines informations, que l'Italie se rend parfaitement compte du danger qu'il y aurait à contrecarrer l'action conciliatrice de la commission internationale qui est parvenue, non sans peine, à amorcer à nouveau des négociations entre le gouvernement de Durazzo et. les Epirotes. On sait pertinemment que ce n'est, pas le gouvernement albanais qui prit l'initiative l'3 ces négociations ou qui manifesta simplement le désir d'une entente. Au contraire, les dirigeants albanais étaient résolument partisans de la répression à outrance, mais ce fut la commission internationale de contrôle qui exerça la pression nécessaire pour assurer la reprise des négociations que Essad pacha avait fait rompre une première fois. La note optimiste vient de Corfou même, où l'on est convaincu que l'accord sera signé cette semaine. Il est à remarquer que ce sont des membres de la commission internationale de contrôle qui négocient avec M. Zographos et M. Garapanos, de telle sorte que l'arrangement qui interviendra sera en quelque sorte garanti par les puissances et constituera une des bases de l'organisation définitive de l'Etat albanais, qu'il ne serait pas au pouvoir du gou->. rnement de Durazzo de modifier par .•t seule volonté, sans l'assentiment préalable des puissances. Là sera pour les Epirotes la meilleure garantie des droits qu'on leur reconnaîtra, car. s'ils devaient s'en remettre .à la générosité libanaise, ils risqueraient fort d'aller ui-devant de cruelles déceptions. Et, Piourtant, il faudra que le prince Guillaume se rende compte que l'Albanie indépendante ne peut vivre que par la loyale conciliation des intérêts et des aspirations de tous les éléments nationaux. En gouvernant uniquement pour es Albanais musulmans et contre les Hellènes d'Epire, il est certain qu'on compromettrait irrémédiablement, à bref délai, l'existence do cet Etat factice créé par la diplomatie et dont, dès le début, les conditions d'existence sont des plus précaires. lTn nouveau coup de. force vient de produire au Pérou et tout fait crain-,1re que ce pays ne s'engage dans la voie dangereuse où jadis le Vénézuéla et aujourd'hui le Mexique ont éprouvé tant de mécomptes. On sait comment, au mois de février dernier, un coup d'Etat, organisé à la fois par les éléments libéraux et démocratiques'et par certains éléments militaires renversa le président Billinghurst, sous prétexte que celui-ci ne respectait pas ta Constitution. Une junte s'était formée à la suite de. ce coup d'Etat et elle devait procéder régulièrement, à la nomination d'un président provisoire, en attendat l'élection cléllnilive.du chef de l'Etat. Or, ce qui devait arriver est arrivé : le, colonel Benavidès, qui avait pris une part importante au coup de force contre le présiden, Billinghurst et qui avait assuré aux auteurs de la révolution l'appui de l'ardée, a organisé un second coup de forte, cette fois à son profit personnel : ills'est fait élire président provisoire par la junte, en ayant eu soin d'interdit l'entrée du Parlement à la plupart de adversaires de sa candidature. Le président provisoire adonc été désigné alors que. tes deç tiers des membres de la junte n'étaint pas présents et que le quorum nese trouvait pas atteint. Ce n'était vrtaient pas la peine de renverser le priident Billinghurst sous le prétexte cji'il n'était pas strictement constilutioiùel, alors que le chef des cpnstitutionnastes lui-même use de procédés aussi mi réguliers pour se hisser au pouvoinLe premier vice-président de la République, M. Robert Lequia, s'est réfugié \ la lé-i gation d'Italie, et le chef du pai\ libéral, M. A-ugusto Durand, a dû seXettre : également sous la protection d'ut légation étrangère. Comme il arrive gné-ralement dans les coups de foret de : ce genre, les éléments libéraux et lé-, mocratiques se trouvent joués parV3 éléments militaires qui les -soutinrbt au début, et c'est l'armée qui itnplfc au pays un président de son choh Aussi ïa récompense ne s'est pas la. attendre pour les auteurs du coup di force : le Congrès a voté immédiatemen une promotion générale des officiers qui participèrent au coup d'Etat du mois de février dernier. Il n'est pas douteux que l'opposition s'organisera immédiatement contre le colonel Benavidès parvenu au pouvoir , dans ces conditions et que le Pérou se trouve menacé, lui aussi, d'une véritable guerre civile. Dans ces pays d'Amérique, où la maturité politique n'est pas suffisante encore pour assurer une véritable stabilité gouvernementale, il- esl assez facile-de s'emparer du pouvoir, el l'on trouve toujours une poignée d'hommes résolus pour tenter l'aventure d'un coup d'Etat; mais une fois le . pouvoir conquis, il est très difficile de s'y maintenir, parce qu'il ne suffit pas de gouverner s<!lon le« . principes auxquels adhère la majorité pour empêcher certains appétits de chercher à se satisfaire ; et certaines ambitions de se réaliser. Le Mexique et les Etats-Unis A propos du débarquement hollandais New-York, dimanche,. 17 mai. Un journal de New-York annonce que suivant, une information provenant des constitutionnalistes le croiseur • hollandais « Korlenaer » a débatqué 00 hommes, d'infanterie de. marine pour protége-r les intérêts hollandais dans les gisements de pétrole de Tampico. Washington, dimanche. 17 mai. Par suite de i'attitode menaçante des constitutionnalistes, le commandant du navire de guerre hollandais à Tampico a retiré tes marins qui gardaient les puits de pétrole. Les Mexicains ont alors engagé le croiseur hollandais a sortir, de la rivière. Lo commandant a alors suivi ce conseil. Le ministre de Hollande A Washington; accompagné de l'ambassadeur d'Angleterre, a rendu. visite à M. Bryan, qui a promis qu'il ferait des démarches auprès du chef des constitutionnalistes. (a) Pont dynamité Washington, dimanche, 17 mai. Une dépêchi du général Funston dit qu« les Mexicains ont fait sauter un pont sur la rivière Antigua, ù 20 milles de la Vera-Cruz. Le pont avait 50 mètres de longU£Ur.(a) LA MEDIATION Washington, dimanche, 17 mai. Un diner en l'honneur des médiateurs mexicains a été donné hitr soir a l'ambassade. espagnole. Le but. de ce dîner était de faire faire connaissance aux délégués et médiateurs. (a) Huerta est neurasthénique Londres, lundi, lt> mai. On mande de la Yura-Craz au « Daily Express » : D'après des avis privés de Mexico,, le général Huerta souffrirait de troubles nerveux. Il ne recevrait plus que ses amis les. plus intimes. Son état causerait dans la capitale une vive inquiétude, (a) Les constitutionnalistes poursuivent leur marche en avant De Juarez au « New-York Herald « : t^e général Carranza a reçu des nouvelles disant que les généraux lîuelna et Bkmcooot pris possession du Tepic, capitale du territoire du même nom, et qu'ils ont occupé Santiago et San-Blas, préparant ainsi leur marche en avant sur Guadalajara et Obrégo. L'attaque de SalSo est commencée, le général Villa bombardant le faubourg de ïlamosarizpe. (a) Un incident allemand La Vèrâ-Cruz, lundi, 1S mai. 140 réfugiés de diverses nationalités se sont rendus à bord du vapeur «Ipirangtia», vendredi soir. Un officier lés ayant suivis leur déclara, qu'ils devaient aller chercha dis passeports. Le consul d'Allemagne se rendit alors auprès du gouvernement avec un officier de P « fpirangha » et demanda dés explications. Pendant la conversation, un aide de camp ayant employé des expressions injurieuses, une vive altercation s'ensuivit. L'officier de t' « Ipirangéa « et l'aide de camp prirent tous deux leurs revolvers. Le gouverneur Intervint et'les calma, puis il fit donner de.s passeports à tous ceux qui en demandaient. L' .«Ipirangha» a appareillé samedi matin. (a) Contre l'emprunt La Vera-Crez, lundi, 18 mai. Les étrangers protestent contre l'emprunt projeté. Les autorités insurgées déclarent que si l'emprunt no réussit pas, ils craignent de ne pouvoir' empêcher le pillage. (a) Ordre d'éteindre les phares Mexico, lundi, 18 mai Lîs autorités militaires ont donné l'ordrfl d'éteindre les phares sur la çûte ©eciden taie du Mexique. jh) tavelles de l'Étranger ALBANIE La situation Durazzo, dimanche, 17 mai. Le prince d'Albanie a reçu en audience les commandants ; et les officiers Je la flottille italienne. Le prince Bibdoa est rentré à oeutari. Le recrutement de la milice dans le district de Tirana s'est heurté d'abo: -,. à quelques difficultés, ce qui a donné naissance à des rumeurs dépourvues de fondsinent. La population est maintenant tout à fait tranquille. Quelques bataillons de volontaires sont déjà partis pour Coritza far la nvoie de Bérat. . (a) Le président du conseil à Budapesth ! Budapest!), lundi, 18 mai. , Le président du conseil albanais, Turk-[. n pacha, est arrivé hier pour conférer ; kc le ministre des affaires étransères, ' 'Jte Berchtold. ~ (a; - L'accord est fait 5 Corfou-, lundi, 18 mai. ■ U accord est intervenu sur tous lis t ijoir. entre la commission internationale t de çtrôle. ej ies représentants du gouver-nemu provisoire épirote. 1 Le U'gUé français, M. Krajewski, part [• pour ihxzz0 £ ja rencontre de M. de Kon- - tenay,W <je la mission française auprès - du pnr. de Wied •- . ALLEMAGNE Electionvjmujgjpgjgg en Alsace-Lorraine . Vasbourg, dimanche,- 17 insi, no' ûnt eu li£,u en Alsace-Lc-rrai- ne des éle0p3 ^ conseillers municipaux. tVÎo 'pas encore tous les - réSRii- " Victoire soe¥p£traK qu'à Strasbourg la 5 , ?ct0-re ?°cVie est presque comploté, ainsi que daAa 0anli(,ue ae la viUs ,Lçs élections ont étrès calmes; On ne compte que .0 à <y p. toiecteurs inscrits qui-ont voté. A Save» Jes aûci œn^il!el.s municipaux que, adversaires de rA]fiac„ s fnn espéré y sont presque tous sortis. A sikler le nom dg M; w; * ' facteur l.heI ^ „ Sav[,rnel. An. zeiger », qui men^ „amipûgne p0Ur la po-: Potion alsactenn\0Iitre tane, Eî maire dàverne Knosffler, core ie^résuUat de t' ne cqnnaU ^ ^ core le résultat de yliar où la j t{ { s très vive et ou le L m. . Blumenthal, 0 utlf partis réunis.Les a résultats de Uolniai ^€1.onl connug- qULJ e demain clans la matin* / . e A ' Mulhouse, #H«dtt!^ém^rit?s ». sont élus. Ce parh n^sédait ■^ huit 1. sièges dans le conseil pldent_ X Pas de réforme électoraoour la Prusse 9 . Berlin,ndi ig mai_ i *"J0aïS ? ? SWn? «a Chambt». „ des députés de Prusse le,uveau minis. f |nténeur, M. de C,, a ré du négativement à la queÇ (lu progressiste, D' Pachmcke^ a rinten. t4 tion de déposer un nouveauof , . . a électoral à la Diète prussieruiV 6 . f 2 Les élections municipales en Alsatl0rraine Strasbourg, lunt^ maj On ne connaît que maintenant, ' •s tats des élections municipales -, g(ras 3- bourg. Pas un seul candidat n'a J j majorité absolue. Les candidats %jjstês ■e ont obtenu le nombre de voix le pw é s. et. l'on prévoit pour les élections d\j,ot. a) tage une entente entre ' les quatre.^,, bourgeois qui, dans ces conditions, plieront. ly A Colmar ,les résultats ont été cL le 3 heure du matin. La liste du bloc fo,e : Se contre M. Bliimenthal a triomphé ,sur t, 1 ie la ligne. .M. blumcnthal n'a p;ts é(é élu.\ i seul candidat de sa liste a obtenu la mt| i a) rité. Vingt et un sièges restent à pourvo i . A Mulliou.se, où, comme on le sait, 17 as cialistes sont élus, la proportion des ,vo\ a été répartie ainsi entre les quatre groi pes en présence : 0,000 aux socialistes, 3,00 es au centre, 2,500 aux progressistes-libéraux it 1,800 à l'union catholique. Dix-neuf siège :'i- restent à pourvoir. ?é A Metz, la lutte a été très calme, les pa: jr tis .urgeois s'étant entendus pour trion et pher. (a) Le cas du général ven Lindenau le w ge Berlin, lundi, 1S mai , Le député Uebkijecht revient, dans : ' « Vorwaerts », sur les agissements du gt néral de division von Lindenau, dont avait parlé samedi au Beichstag. 11 expos se que ce général empruntait de l'argent <1 >«, tous les cû'tés à des gens de toutes les cor ,;is ditioas pour des sommes variant de 7 laar :-.r ù l5Ct 000 ms-T-t. 11 publie en outre une lettre du générr où celui-ci promeltait à un médecin de li faire obtenir, au plus tard le 1" juillet WÙ un titre de professeur contre versernen .d'tuio somme de plusieurs milliers de mark Le général, qui est mort le 23 février der nier, peu après sa nomination comme got verneur de Metz, s'engageait à rendre b somme en cas de non-réussite. La question de la légion étrangère Berlin, lundi, 18 mai. Le ministre des finances a déclaré à li Chambre des députés de Prusse que t. gouvernement prêtait toute son attention i la légion étrangère, qu'il n'hésitait pas ; demandé au gouvernement français la li bération d'Allemands enrôlés dans la légior quand^ ceux-ci en faisaient la demande e que, d'autre part, le. gouvernement français ne faisait aucune difficulté pour accorde] cette libération. ^ ANGLETERRE ' — On annonce la mort de l'amiral Drury commandant la flotte de la Méditerranée grand-officier de la Légion d'Honneur, (a, AUTRICHE-HONGRîE La santé de l'Empereur Vienne, dimanche, 17 mai. On donne ce soir le bulletin de santé suivant au sujet dé l'état de santé de l'Emue reur- : .1 Le catarrhe dons les grandes bronché; du côté droit est staiionnaire. La toux esl un peu moins sèche. L'état général est. tout à fait satisfaisant. (a) Vienne; lundi, lS'mai. Au sujet de- la sanlé de l'Empereur, c-r annonce que le repos'de la nuit n'a pas été troublé. L'état général esl Vont à fait satisfaisant. (a) A la frontière italienne Milan, dimanche, 17 mai. La h Staiûpa » publie une dépêche de Vienne disant, que le commandement militaire a décidé de former deux nouveaux régiments d'artillerie de montagne sur >es confins italiens. (a; ESPAGNE La grève des officiers de marine Madrid, dimanche, 17 mai. La grève des officiers de-la marine marchande continue avec une tendance à l'ag-g-.-'avititm. Dès lundi, plusieurs vapeur (le pêche participeront à la grève. Les démarches du gouvernement pour arriver à une solution du conflit ont eu un résultat négatif. Elles se sont heurtées à l'intransigeance des deux parties. (a) ITALIE Les catholiques s'organisent Milan, dimanche, 17 mai. Le parti national, réuni ©n congrès à Mi-an, a affirmé la nécessité d'une entente ivec les catholiques, dont plusieurs ora-eurs ont proclamé l'ardent patriotisme, (a; Le congrès féministe Home, dimanche, 17 mai. L'Union catholique féminine ne participera pas, du moins officiellement, au con-îrès féminin international. (a) L'oasis de Koufra Rome, dimanche, 17 mai. La « Tribuna » reçoit de Londres la cam-nunication suivante : On apprend de sour-* autorisée qu'à la suite d'un échange le vues 'entre les gouvernements anglais et talien, au sujet de la situation intematio-■ale de l'oa.s:s de Koufra, le gouvernement .nglais, pour couper court a toute disciis-■ien, a fait au gouvernement italien, par 'intermédiaire de son ambassadeur,des dé. iaratioûs complètement rassurantes dont, oici la teneur : I-e gouvernement anglais onsidè-re toujours l'oasis' de Koufra com-ne faisant partie du territoire de la Cyré-laïque, qui à la suite du traité de Lausanne ■st devenu une possession italienne. Commentant cette dépêche, la «Tribuna» onstate qu'elle arrive à un moment oppor-un pour couper court aux nouvelles de ertains journaux au sujet de prétendus esseins de l'Angleterre et de la France sur oasis de Koufra. Cette déclaration est faite 'aiileuirs « abuiidantiam », car la situation itemationale de l'oasis de Koufra est net-îment établie par les précédents accords oit a l'égard de l'Angleterre, soit à l'égard e la France. En'effet, l'accord franco-ita-en de 1902 a pris pour base de délimita-on la convention anglo-française de 1899, ai attribuait clairement l'oasis de Koufra la Turquie. (a) PEROU Le coup d'Etat Londres, dimanche, 17 mai. Le correspondant du Times à Lima télé-raphie des détails sur le coup d'Etat dans que! lé colonel Benavklas, le chef d-u ai-ti constituUonnaliste qui a renversé le résident Billinghurst a été élu président rovisoire. Selon cette dépêche, le parties du vice-président Bob Leguin, qui ré-amait. aussi la présidence, ont affirmé ae le colonel Benavidès a été élu sans qu'il lait eu le quorum nécessaire. L'entrée des a-tisans tle Leguia a la Chambre a été ; Bêchée par des agents de police. Cent ieuf ont réussi cependant à obtenir leur Vssion. Ils ont protesté contre l'élec-■ \de lienàvides et ont alors essayé de T. Trouvant la sortie barrée, quelquos-ï sont échappés par les fenêtres. Les aî .se sont retirés dans une salle et ont ' \>t présenté une protestation écrite. \ (a) NORVÈGE . ,, L'anniversaire "'cclamation de l'indépendance j \ Christiania, lundi, 18 mai. .Vie anniversaire de la proc-lama-" dépendance de l'i Norvège a été d célébré aujourd'hui dans fout le pays. 'A li Eidovold, qui a vu naître la première Con-i, stitution norvégienne, a eu lieu une céré t. monie à laquelle ont assisté le Roi, les mi-:. niâtes et les membres du Storthing.Le Roi ■- a prononcé à cette occasion un discours i- sur la patrie norvégienne. On avait orga-i nisé dans l'ancien édifice du Parlement une séance au cours de laquelle les membres du Storthing se sont placés de la même façon que leurs devanciers d'il y a un siècle, lors de la première séance du Stor thing. (a) FRANCE ; li VISITE DES SOUVÏKSUiS DÂN01 LA JOURNEE DE DIMANCHE Aux affaires étrangères M. Doumergue a offert le soir au mini: tère des affaires étrangères un dîner e i l'honneur des souverains danois. Les coi < vives étaient au nombre de 170 et compr< ) naient la suite des souverains, les prés dents du Sénat et de la Chambre, les m-^rr bres du gouvernement, les membres d corps diplomatique et un certain nombr de personnalités politiques et de haut fonctionnaires. A l'issue du dlncr du ministère des affa. rc.; étrangères, les souverains danois et I ; président de la République ont reçu les ne S tabilités présentes, puis ils ont "assisté ; une très brillante partie artistique donné avec le concours des artistes des théâtre subventionnés. Après la représentation, ! , Roi s'est fait présenter les artistes qu'il « . naît d'entendre et le.s félicita. Le Roi s'en (retint également avec divers diplomates c notamment l'ambassadeur de Russie. J 11 h. 30, le Président et M1" Poincaré rc conduisirent les souverains jusqu'à leur appartements et prirent congé d'eux, il : rentrèrent ensuite à l'Elysée. (a * * # LA JOURNEE DE LUNDI Les souverains danois, accompagnés di président de la République et de Mm° Poin caré, sont partis à 0 h. 30 pour le camp d. Satory, où ils vont assister à une revue manœuvre organisée en leur honneur-. Au camp de Satory Le cortège royal et présidentiel lait soi entrée sur Je camp a io heures, acclaim par le public. Le dirigeable « Eugène Mont golfkr » évolue au-dessus du camp. Le Ro et le président de la République,, accompa gnés: du général Michel, gouverneur de Pa ris, passent devant les troupes, pendan que la Reine et Mm Poincaré gagnent h tribune officielle, j-.e lioi passe égalemen en revue les deux escadrilles d'avions, pui: le Président présente au souverain les gé néraux membres du conseil supérieur d< la guerre. Le Roi leur serre la main et ï pour chacun d'eux un mot. aimable.- Ensuite les deux chefs d'Etat gagnent la tribune of. flcielle. Les deux escadrilles d'avions prennent leur vol pour aller en reconnaissance, Malgré un vent violent, tous les départs s'effectuent avec une correction qui soulèvt des cris d'admiration de la foiUe. I-e Roi suit .les évolutions des aéroplanes avec ur vif intérêt. Dès que le dernier avion a pris son vol, le général Michel et le général Clergeirie, chef d'état-major général, prennent la tète des troupes, qui défilent devant la tribune officielle en ligne de bataille. La cavalerie et l'artillerie défilent au trot. Pendant le défilé le Roi et le président de la République se tiennent debout. Au passage des étendards et des officiers généraux, le Rcé'salue militairement. Le défilé terminé, le général 'Michel vient saluer de l'épée, puis la manœuvre commence. Le groupe cycliste, encadré de deux sections de mitrailleuses, s'avance et prend position face aux tribunes. L'artillerie montée arrive à son tour au galop, s'arrête à 100 mètres des tribunes, se masse en batteries et exécute quelques tirs. Le Roi et M. Poincaré quittent alors la tribune et se rendent à pied auprès des artilleurs. Le Roi se fait expliquer la manœuvre des pièces de 75 et assiste au tir. Lorsqu'il revient vers la tribune, la foule l'applaudit. Il monte à cheval et, suivi de son état-major, s'éloigne au galop pour aller se placer à droite du terrain, d'où il assiste à la charge finale. Celle-ci obtient le plus vif succès. La manoeuvre est terminée. Le Roi revient au galop aux tribunes et descend de cheval. Les troupes rendent les honneurs au souverain, puis le corlège quitte le camp pour se rendre au château de Versailles, où un brillant déjeuner est donné en l'honneur des souverains. Les troupes forment la haie et wie foule nombreuse pousse des acclamations au passage du cortège, (b) La visite à Versailles Après le déjeuner, les souverains danois ■visitèrent le château et le parc, puis, accompagnés de M. et M"4 Poincaré, ils reprirent le train pour Paris, où ils arrivèrent à 3 h. 25. l.'ne foule nombreuse massée aux abords de la gare criait : « Vive le Roi! », « Vive Poincaré! » (b) ELECTIONS MUNICIPALES A Hazebroeck Dimanche eurent lieu des élections municipales. L'abbé ljomire et vingt-six oan-didats socialistes d'union républicaine mt été élus. (a) A Toulon Des élections municipales pour quinze sièges avaient lieu dimanche. D'un commun accord et pour ne pas déranger les électeurs fatigués par deux tours de scrutin pour le renouvellement de la Chambre, tes comités n'ont présenté aucune liste et 11S électeurs seulement ont voté dans deux bureaux sur 24.000 inscrits. ,(a) l AU MAROC g. La jonction des colonnes Gouraud i- et Baumganej (Nouveaux détails.) Tazza, dimanche, 17 mai. ' La jonction des deux colonnes Gourant '® et Baumgarten a eu lieu le 10 ù Meknhasi lahtania. Le général Lyautey marchai avec la colonne Gouraud. Les deux colon s ries réunies ont campé le soir à Meknhus. lahtania. Elles ont dù entrer aujourd'hi; s a lazza ayant à leur tête le résident générai. La présence de nombreuses troupes à lazza a-ara pour effet d'étendre les transactions avec les indigènes. On signale déjà lâchât par l'intendance de nombreuses têtes de bétail. 5 M'sor.ci, dimanche, 17 mai. _ (Dépêche transportée par avion jusqu'à Tazza.) — Après la jonction des troupes dej généraux Gouraud et Baurngailen, le général Lyautey a passé la revue des troupes du général Baumgarten au col de Bahama, à 10 li. 55, a 19 kilomètres de Meknhassa-Tahtiana. Le général Lyautey a en s ; ': -passé la revue des troupes à leur arri, e à Meknhassa ù la 16" heure, puis toutes les " troupes se .sont mises en route vers Tazza, où l'on sait qu'elles doivent rentrer demain, ^ LETTRE DU NORD (De notre coiTesponilant; ; Les élections législatives dans le Nord. — Les incidents électoraux de Lille et leï congrégar.istes irançais de Belgique. t LILLE, 16 mai. ; Les incidents électoraux de Lille ont pris une telle ampleur, ces jours der-; niers, clans l'opinion publique, qu'ils j lont presque oublier les résultats, fort intéressants à méditer, par ailleurs, des recentes élections législatives dans le I.'ord. On sait que, traqués par certains mi. i litanls collectivistes, quatre individus ■ ont été surpris à Lille votant avec des - cartes électorales ne portant pas leur - nom. Deux de ces individus étaient des Frères de la Doctrine chrétienne venus de Bruxelles. Deux autres étaient des typographes appartenant à une impri- i merie calholique de Tournai, et sur l'un d'eux ion trouva dix-neui cartes cl'éiei -tcur. qu'il avait, reçues, a-t-il dit, d'une personnalité, lilloise qu'il ne veut pas désigner. Les deux congréganistes sont Français et électeurs. Los deux typographes tournaisiens sont Belges. Tels sont les faits. Sur ces laits s'est greffée une cam^a-gne politique toute locale contre la municipalité lilloise et dont il faut connaître au moins nn exposé sommaire .pour saisir nettement la situation. La municipalité lilloise actuelle est la résultante d'une alliance électorale entre le parti conservateur et le parti républicain progressiste; l'un, alérical et numériquement le plus puissant; l'autre, indépendant et plus riche en cadres qu'en troupes. Le maire de Lille, AI. Charles Dcle-salle, appartient au parti progressiste^ Son fils, .M. Karl Delesalle, était candidat aux élections législatives dans une circonscription de Lille dont le député est M. Delon', ancien maire collectiviste _ de Lille. Or, les congréganistes arrêtés ont voté, précisément, dans cette circonscription. D'où accusation cles collectivistes contre la municipalité de M. Ch. Delesalle d'avoir préparé o„ favorisé la fraude électorale. D'oii, encore, une plainte judiciaire de MM. Delory et Ghésquière, députés collectivistes, contre M. Charles Delesalle comme responsable, en tant que maire, de ladite fraudé. i * * * La situation de fait et la situation ju. diciaire ainsi posées, il convient de faire remarquer que ces incidents, qui n'ont surpris personne, sont l'aboutissement d'une longue protestation contre le maintien sur les listes électorales des villes qu'ils habitaient en France des congréganistes qui ont été expulsé* et sont allés se fixer pour la plupart en Belgique. Ce maintien comporte leur participation au vote, et l'on conçoit, étant donnée l'importance numérique de celte catégorie d'électeurs, que telle situation n'ait pas été indifférente à leurs adversaires politiques. A Roubaix, la question fut posée devant les tribunaux. On épuisa toutes les juridictions, mais le droit.-de vote des congréganistes en cause fut définitivement reconnu.La situation de droit avant 1C5 incidents de Lille était donc la Suivante : les congréganistes français résidant à l'étranger ont ie droit d'être inscrits comme électeurs, en France, au lien de leur dernière, résidence. (Disons en passant qu'une nouvelle loi stipule que, dorénavant, celte inscription devra êlro effectuée au lieu de leur naissance de leur tirage au sort.) Les congréganistes et les typographes arrêtés ont déclaré que leur rôle s'était borné à voler pour .diverses personnes qui n'avaient pu se rendre elles-mêmes à Lille le jour du scrutin. Les congréganistes avaient fait halte, avant de se rendre à Lille, k la Maison de Retraites dos Frères de ; Doctrine chrétienne d'Annappcs, où il; auraient reçu les caries électorales et l'ordre d'en user. L'un d'eux, connaissant peu Lille, eut l'ingénuité de dénia:1, der dans l'un des bureaux de v....< quelle route il devait suivre pour '-rendre à tel autre bureau où il dev-'. également voter...

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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