L'indépendance belge

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s.n. 1917, 28 June. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0g3gx45p7k/
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88ème année. No 151 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: 5. DANE STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. telepw . i31 1-57 et TELEPH.: | 238-75. JEUDI 28 JUiN 1917, En vente à Londres à 3 h. le mercredi 27 juin ( 5 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 -ABONNEMENTS : J 0 MOIS, 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS., ( 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Mercredi, midi. La journée d'hier a été mauvaise pour es Allemands, qui ont perdu du terrain tant sur lo front français que sur. le front britannique. Au nord de l'Aisne, les Français, après an© courte préparation d'artilleriê, déhanchèrent une offensive- foudroyante .xrntre les positions allemandes au nord-•uest d'Hurtebise, qui donna d'excellents résultats. En quelques minutes les Français avaient enlevé toute la première ligne ennemie et capturé 300 prisonniers, dont ] 0 officiers- Revenus de leur surprise, les Allemands contre-attaquèrent à droite et gauche de la position perdue, mais nos amis maintinrent solidement leurs gains. Le communiqué de Berlin avoue le succès français, mais le présente comme ayant été acheté au prix de pertes très sévères, ce qui est manifestement faux. L'activité des troupes britanniques, du côté de Lens, ne s'est pas ralentie et les Tommies ont élargi très sérieusement, dans la journée d'hier, leurs gains de la veille. > Le général Sir D. Haig annonce dans jon dernier bulletin que ''les positions de l'ennemi le long de la Souciiez et' sur un front de trois kilomètres et demi et sur une profondeur d'un kilomètre, ont passé en notre possession" et que "ses troupes ont occupé le village de La Cou-lotte, au sud de Lens." ^L'intérêt du communiqué de ce jour st de celui d'hier réside dans le fait que les Allemands semblent évacuer les rives le la Souciiez sans opposer une résistance ^erieuse. L'ennemi, depuis la dernière avance de nos Alliés, il y a près de deux mois, n'a cessé de piller et de dévaster une contrée qu'il savait devoir abandonner et les correspondants attachés à l'état-major britannique nous apprennent que les Allemands ont non seulement complètement détruit les faubourgs de Lens, mais qu'ils ont fait sauter les routes afin de paralyser la poursuite. Toute la Cité Saint-Antoine, où se trouvait jadis un grand garage de chemin de fer, est transformée par les inondations, provoquées par l'ennemi, en un immense lac artificiel, et on peut s'attendre d'un jour à l'autre à voir les Allemands abandonner Lens et peut-être toute la région. L'attention de l'état-major allemand est momentanément accaparée par lès événements qui se préparent dans les Flandres, et le correspondant du "Tclegraaf" à la frontière annonce que les Allemands font évacuer toutes les villes et les vil-ges des Flandres qui se trouvent à proximité du front. C'est ainsi que la population civile de Menin et de Verwicq aurait déjà été évacuée et celle d'Halluin serait sur le point de l'être. D'autre part, les Allemands envoyent de nombreuses troupes dans la direction de Courtrai et de l'Yser. A Courtrai même, les Allemands réquisitionnent quantité de maisons, sans cloute en vue d'y loger des troupes, et dans toute la Flandre les Allemands travaillent d'ar-rache-pied à la construction de nouvelles tranchées. L'état-major, qui était établi jusqu'à présent à Courtrai, aurait été ramené en arrière et se trouverait établi k proximité de (Stand. De tput cela il résulte clairement que les Allemands s'attendent à une reprise des opérations dans cette région et qu'ils se préparent en vue de toutes les éventualités.Le communiqué de Borne signale une série de tentatives autrichiennes sur le plateau d'Asiago, eù l'ennemi s'efforce vainement de reprendre les positions perdues-1 autre jour dans le secteur < l'Ortigara. La situation en Russie est inchangé c'est-à-diro que l'armée reste en état -paralysation comme avant. Il en se probablement ainsi jusqu'à ce que Conférence interalliée dont il est que tion, et qui se réunira sur la demande la Russie, ait statué solennellement si les buts de guerre des Alliés. Jusqu présent, aucun communiqué officiel n été publié au sujet de cette oonférence. La tension des rapports entre la No vègeet l'Allemagne s'est accrue d'une f çon inquiétante-à la suite clc l'incide du courrier diplomatique allemand sai par les autorités norvégiennes. L'Ail magne, furieuse d'avoir été prise . u: fois de plus la njain dans le sac, deman' "des explications," mais la Norvège exigé le rappel immédiat de ce singuli diplomate, dont les valises contenaie des machines infernales et tout un atl rail d'anarchiste. On possède maint nant la clé du mystère de la disparité inquiétante de navires norvégiens iiçus ne sommes nullement surpris d'à prendre qu'une rupture diplomatiq entre les deux pays est imminente. L'incident norvégien est à rapproch des incidents pro-germains en Suisse, < Grèce et en Espagne, car tous ces f ai font partie d'un seul et même compl dont la trame est ti.ssée à Berlin. N ennemis travaillent fiévreusement da tous les pays neutres et probableme aussi dans les pays alliés, et le "Math: de Paris affirme que la propagande ge manique à l'étranger absorbe annuel! ment quatre cents inillioné de franc dont deux,millions par*mois sont dépe sé^en Espagne. At'tendons-nous à découvrir la main nos ennemis dans la nouvelle -crise po" tique qui est signalée de Madrid et q doit être grave puisqu'elle a motivé proclamation de l'état de siège dans to lo royaume. On nous affirme que la crise est pur ment domestique et la note publiée p lo gouvernement explique que les, g ranties constitutionnelles ont été suspe dues en vue de mettre fin à l'agitatii provoquée par certaines personnalit bien connues et de mettre fin égaleme aux excitations provenant de certai secteurs de la presse. Le document officiel ne parle ni l'attitude révolutionnaire des officiers du mouvement gréviste, qui constitue des symptômes significatifs. Les nouvelles de Grèce sont bonne M. Vénizélos est arrivé à Athènes et se reçu par le roi Alexandre, qui le cha géra de former un nouveau cabinet. ' premier acte de celui-ci consistera à d: soudre la Chambre actuelle et à conv quer celle élue le 31 mai 1915, qui, vr? semblablement, ouvrira une enquête s les événements politiques des demie mois et exigera la punition de tous ce qui ont trahi la cause grecque. Les re ponsabilités de l'ex-roi Constantin y f ront également établies et le peuj pourra se rendre compte quels sont 1 éléments qui ont causé la crise grecqu L'occupation d'Athènes par les Alli a été motivée par un incident au cou duquel le portrait de Tino a été pr mené dans les rues de la capitale ai cris de "Vive l'Allemagne ! Vive Ma kensen ! ' ' Dans le Péloponèse on signale égai ment quelques incidents dus aux rése vistes, et il est question de. décréter blocus de cette province. Cette mesu aurait pour résultat d'empêcher l'expc tation de la récolte de corinthes, et mécontenteiment des paysans ruinés tournerait probablement contre les roy listes. OPERATIONS NAVALES Le " Breslau " de nouveau en course Le croiseur "Breslau," qui a repari lans la Mer Noire après onze mois d epos, a bombardé, le 25 juin dernier o poste de T.S.F et le phare de l'Ile d 'idonisi et,débarqué uni détachemen rmé qui a détruit quelques bâtiment tans l'île. Ayant terminé cette opéra ion, le "Breslau" a disparu dans 1 Bosphore, poursuivi par des navire usses. OPERATIONS; AERIENNES x Trois contre dix i L'Amirauté signale qu'au cours d'une d patrouille exécutée le 25 juin, trois ap- , pareils du Royal Naval Air Service ont 3 rencontré et attaqué dix aéroplanes en- t nemis dans le voisinage de Roulers (à eri- s viron 16 kilomètres derrière les lignes - allemandes en Belgique). Après seize mi 3 putes de combat, un des aéroplanes en- s nemis fut mis hors d'action, tombant en flammes. On croit que deux autres appa reils ont été abattus, mais les nuagef empêchèrent de vérifier leur chute. No.-tn-ois Appareils ont terminé leur pa e trouille et sont rentrés indemnes. LA GUERRE MODERNE LES OBUS A OAZ cl ^ De Charles Nardjnann, dans L ® "Matin": ^ Le même jour qu'ils inauguraien dans la région d'Ypres l'envoi de nap pes de gaz^ le 22 avril 1915, les Aile mands envoyaient simultanément, pou: la première fois, sur les positions de 'j. vaut Boesinghe, des obus dégageant de [• gaz suffocants. Nous savons officielle , ment que les Anglais n'ont- pas tardé i ' les imiter dans l'emploi des obus à gaz comme dans celui des nappes, et puis que, d'après l'Evangile nouveau, nou n'avons le droit de savoir que ce qu'en ^ seignent les communiqués, auguste e seule orthodoxe Révélation tombée d , l'Olympe moderne sur les humbles as n soiftes de vérité, je jure, par le Diable ,j. que je n'en sais pas davantage sur le ripostes des Alliés à ces initiatives chi e mico-belliqueuses des Boches. Aussi bien, est-ce* uniquement de r obus à gjiz employés par ceux-ci que j< n veux .parler aujourd'hui, et qui sont 1 s corollaire et le complément des nappe délétères. lS Les nappes émises à l'air libre ont ui s grand inconvénient:, c'est que, si j'os' t employer cette expression postale, elle > font souvent retour à l'expéditeur. Cel; •- arrive chaque fois qu'il y a une saut de vent ou un tourbillon aérien, et cha ;5 cun sait que l'atmosphère est, au mêm -titre que les opiniççs des organisme bipèdes qit'ënS oï^dë, le symbole nijéni e de l'instabilité. Les émetteurs de nap [- pes asphyxiantes sont donc tenus à d ii multiples précautions, pas toujours ef a ficaces, et notamment à l'emploi de it masques. En outre, les nappes son surtout dangereuses près de leurs point i- de départ; leur nocivité diminue à me r sure qu'elles .s'en éloignent, par dift'u sion dans l'atmosphère, absorption pa i- le sol et décomposition. Or, il y a grain n intérêt à pouvoir atteindre chimique :s ment certains objectifs en arrière de t lignes, et surtout les batteries. De tou s cela est né l'emploi par les Boches puis par.,, taisons-nous, méfions-nous., e d'obus à gaz, qui permettent ' de pro ii duire soit en un point donné une con it centration, soit sur une ligne donné un barrage de gaz nocifs. i. Les Teutons utilisant dans leurs obu a de ce type soit des corps suffocants e toxiques, soit des produits lacrymogè e nés. Parmi.les premiers il faut range >■ d'abord l'oxyclilôrure de carbone, don j'ai déjà indiqué les propriétés, et 1 chloroformiate de méthyle chloré, don r les Allemands emploient de grosses quan 's tités. Chose curieuse, ce corps, à un in x dice près et bien qu'il en soit très diffé rent, a la même formule que l'oxychlo rure de carbone. Mais tandis que celui e ci bout à environ 7 deg. il ne bout qu' !S 128 deg., ce qui fait que la plupart d ces obus à gaz sont en réalité des obus : '■ liquides, dégageant très lentement de 's vapeurs lorsqu'ils ont, dispersé sur le se leur contenu. Pour que cette dispersioi x ne soit pas exagérée, ces obus sojit d'ail leurs construits de façon -à n'éclate qu'avec peu de violence et de force'pro jective. ; Mêmes remarques pour les obus lacry mogènes des Boches, qui contiennent de 0 corps connus depuis longtemps et qui on la propriété de rendre la vision impos e sible en provoquant des larmes aboi] ;e dantes acompagnées bientôt de violente l~ céphalalgies, comme disent les gens trè forts, c'est-à-dire, de maux de têt< - Parmi ces corps lacrymogènes boches, o nous envoie surtout de la bromacétone du bromure et de l'iodure de benzyle e de la ©hloropicrine (acide picriqu chloré). Tous ces corps sont liquides c ont une température d'ébullition élevé et dégagent leurs vapeurs avec lenteu lt: et ténacité. Quand un obus à iodure d '• benzyle, par exemple, tombe en un poinf i- celui-ci devient intenable pendant de ® heures. i- Tous les rats de laboratoire connais i- saient ces corps, qui, depuis longtemps n parmi les cornues insensibles et dan i- l'assemblée peu sentimentalè des matrn ; et des éprouvettes—dans ce milieu où les ; agitateurs eux-mêmes ne sont qu'en verre ■ —leur avaient mis parfois la larme à l'œil. Mais il a fallu les Boches pour i avoir l'idée de s'en servir afin de faire pleurer les guerriers au cœur farouche. Etrange prostitution des pleurs dans cette guerre qui a causé tant d'autres larmes. * Quant' aux obus toxiques, l'éminent ' historien G. Lenôtre nous a narré naguère qu'au XVe siècle et plus avant en-t core les artilleurs allemands devaient - comme ceux des autres pays, jurer - "de ne construire aucun globe empoi-' sonné et de ne s'en servir jamais pour - la ruine et la destruction des adversai-s res, estimant ces actions injustes autant - qu'indignes d'un homme de cçeur et 1 d'un véritable soldat." Que < feu de , temps suffit à changer toute chose, com- - me dit l'autre; car enfin cinq petits 3 siècles, ça n'est rien du tout. Donc en - ces temps barbares • qui confinent au t sombre moyen-âge, les Allemands eux-î mêmes eussent considéré comme désho- - norantes les méthodes de guerre qui sont , leur règle ce jourd'hui. Comment nier 3 après cela les progrès de ce peuple élu ? Il est vrai qu'en ces temps-là les soldats allemands servaient surtout comme s mercenaires chez leurs voisins qui les 3 obligeaient, comme on fait des domesti- 2 ques bien stylés, à une certaine tenue. 3 Où sont-ils, Vierge souveraine ! Mais où sont les Boches d'antan? i ' EN ALLEMAGNE 3 __ ! ENVOYONS LE CHOLERA A NOS ENNEMIS ' * — Le professeur Georg Friedrich Ni-" colaï, anciens-médecin de la famille iœ-a périale allemande et professeur de phy-siologie à l'Université royale de Berlin, , Vient d'être condamné à la détention ^ dans une forteresse et ses biens ont été confisqués. Cette mesure a été prise à la suite de la publication d'un livre intitulé "Bio-r logie de la Guerre," où le professeur Ni-I colaï montrait quelles déformations ont subi les conceptions des milieux intellec-g fuels et militaires allemands au cours ^ des hostilités. Le professeur Nicolaï relate le fait suivant : ' "Une personnalité militaire qui ' compte parmi les plus considérables, mais dont je tairai le nom, m'a interrogé sur le fait de savoir s'il ne serait pas possi-" ble de lancer à l'arrière du front ennemi des bombes contenant des germes de eho-£ léra ou des bacilles de la peste. Comme je lui répondis que je n'estimais pas qu'il y eût intérêt à user de procédés t aussi dépourvus d'humanité, il me ré-ïj pondit d'un ton où perçait le mépris: ^ ■— Dans cett,e guerre, l'humanité n'a rien à voir et il est loisible à l'Allemagne de faire tout ce qui lui convient." Le professeur Nicolaï ajoute qu'en Allemagne des millions de personnes raisonnent de la même manière que cet , homme, qui a pourtant manifesté, par 1 ailleurs, la supériorité de son caractère. !" D'autres, assure l'ancien médecin de la 1 cour, ont des pensées plus cruelles en-j core. Il raconte, en effet, qu'un docteur attaché à l'état-major général lui a de-1 mandé s'il ne serait pas possiblePd'ino-culer des bactéries aux Russes en ajou-1 tant: "Avec un pareil bétail, tout est légitime." iÂOTOBR de la GUERRE t « ALLEMAGNE — On mande de Stockholm au "Mor-s ning Post" que des pêcheurs venant de s la mer du Nord, disent avoir remarqué récemment un nouveau type de sous-a marin allemand beaucoup plus petit que ' ceux qui fréquentaient précédemment f ces eaux. "Ces sous-marins sont peints de 0 façon telle que leur couleur se confond ' avec celle de la mer. r AUTRICHE-HONGRIE e — Une interpellation a eu lieu il y a ; quelques jours à la chambre des députés s au sujet d'événements qui se sont passés à Prossnitz (Bohême). Au cours d'une manifestation, nullement menaçante, ; causée par de fausses rumeurs, la troupe s fit usage dé'ses armes, tuant 24personnes s et en blessant grièvement quarante. BELGIQUE — Le correspondant bruxellois de la "Gazette de Cologne" a interviewé le gouverneur général de la Belgique. Le général Falkenhausen déclara qu'il suivrait la voie de son prédécesseur et qu il encouragerait sa politique flamande par tous les moyens en son pouvoir. Il prévoit de l'opposition à cette politique, mais cela ne le ferait pas dévier de son chemin. Il dit qu'il ne reconnaissait pas la validité des décrets publiés par le gouvernement belge.—Central News. GRANDE-BRETAGNE — Le rapport de la Commission d'Enquête sur la campagne de Mésopotamie vient d'être déposé. Il s'agit de la première campagne, qui se termina par la retraite, sur Kut, des troupes marchant sur Bagdad, et par la reddition de Kut. Ce rapport ne ménage pas le blâme à diverses autorités gouvernementales, militaires et médicales; il constate notamment que l'opération fut entreprise poi.r des raisons plus politiques que militaires, et devait, vu les circonstances, aboutir à un désastre. Ce désastre a étt réparé depuis par la seconde expédition menée dans de meilleures conditions, et qui s'est terminée par la prise d« Bagdad. —• La rupture d'un réservoir d'eau a causé des accidents dans une usine de munitions à Londres. Cinq hommes onf jété blessés, dont deux sérieusement. RUSSIE — Un télégramme de Jassy au "Petil Parisien" dit que M. Vandervelde a informé le correspondant de ce journal qu'il avait été vivement réconforté pai l'attitude de l'armée russe. Les soldats comprennent la nécessité de continuer la guerre et ils sont pleins de confiance et de feu.. M. Vandervelde, |ui a déclare que 1^armée roumaine a fait également la meilleure impression sur lui. — Le gouvernement provisoire i donné pour instructions au ministre des approvisionnements de commencer l'or ganisation d'une distribution, au peu pie, des objets de première, nécessite (habillements,chaussures, pétrole, savon etc.) Les prix auxquels ces produit! seront distribuées doivent couvrir 1< coût de leur fabrication, le transport, e; les frais de distribution. — Le Correspondant du "World" de New-York, à Pétrograd, qui vient de rentrer en Amérique après avoir visité presque tout le front russe en compagnie de M. Emile Vandervelde et d'autres socialistes belges, dit qu la situation s'est considérablement améliorée, que l'armée est complètement approvisionnée de tout le matériel nécessaire et qu'elle est prête à combattre. "Le désir de terminer la guerre par la victoire, dit-il, est suffisamment puissant dans la plus grande partie de l'armée pour amener toutes les forces combattantes à l'offensive. J'ai la conviction que l'armée russe, malgré le soulèvement té-volutionnaire, entreprendra une offensive décisive. Je dois dire que sur lés millions de soldats que j'ai vus sur les fronts de Galicie, de Bukovine et ele Roumanie, une seule division a refusé d'obéir aus ordres, et encore ne demandait-elle qu'u)] délai." —Le correspondant de la "Novoïé Vré-mya aux armées russes dit qu'un combat au eu lieu récemment près de Brody entre Allemands et Autrichiens, au cours duquel il y a eu de nombreux tués et blessés. A la suite de cet incident, une cour martiale de campagne a condamne à mort quelques Autrichiens. Lorsque l'artillerie russe ouvrit le feu sur un détachement de travailleurs autrichiens au sud de Brody, ceux-ci déployèrent immédiatement un drapeau blanc sur lequei il y avait une inscription demandant ans Russes de cesser le feu. Comme les Allemands, se trouyant derrière les Autrichiens, ouvrirent le feu, les Russes pu rent donner satisfaction à cette requête sans perdre rucun avantage militaire. SUISSE M. Ador a été élu membre du consei fédéral par 168 voix sur 219, M. Hoff mann ne recueillant que L4 voix, M Ador prendra probablement le porte feuille des affaires étrangères jusqu'à h fin de l'année; il le transmettrait alor au nouveau président M. Calonder e prendrait alors le portefeuille de l'in tériettr.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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