*0 G^ixixxxes Same-ii leraoüt 1914 THOIS EDITÏQSS 5AH SQTTB. — SXX 2AGÏ3 COÜSES.YAÜION FAR IE PRQ6BE3 DANS L'ATTENTE SE EUROPEE c 85' ANNËE Gamedi leraoüt 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1P» rue de» Sables. Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11. place de la Bourse ABONNEMENTS: ' EDITION QUOTID1ENNE IfiffiLirf . ünan20,f•"•«•• Wfr. 3Difli$,Sff.UIXEIiB0DRfi(fir.O./ I 28 fr5 fr » 8 fr ETRAICER* 40 fr £» 22 fr. » ttfe EDITION HEBDOMADAIRE ^Internationale et d'Outre-meri • '/O PAGES, PARAISSANT LE MERCREM U* anS2J franca Bis. mois.... 185 franc» Les annonces sont recues - A BRUXELLES : aux bureaux' du iou'iwL A PARIS s ii, place de la Bout. e. A LONDRES : ciiez MM. John-F. Joaes ó O, ti& $ Snow Hill, E. C; a r"AgeP"e Eavas, n° lifc Cheapside E.G.; ei cnez JNewoud & File, Ltd, pos 14-18, Queen Victoria Street, ec I. B. Brown% litd, n° i6iJ,- Queen Victoria Street. ft, AMSTERDAM : ciiez Sijgh & Yau Diimar, Rokin, 2» & RGTTERDAï/ï s même nrnr.e, Wynhaven. 113. ftjM ALLEM&GNE, • EN' AUTRICHE-BQNGRIE et £ü| ~. SUISSE, aux Agences de la&IaLon RudollMoss^ $ ITALIË : chez MM. Haasensteïn & Yogler, & Milan, Turin et Rome. &3ÏEW-YORK t T.B. Browne, Ud tl%Sast 42adStreets l.aScj'rs car il ne faut pas se clissimuler que dans Létat actuel des eboses,- gagner- du temps, m peu de temps, c'est aecroïtre les chances de solution pacifique. On distingue dans eette situation ■HUatre elements".essentiels : l'échangó de .téiégrammes entre Guiliaume II et Nipolas II; la mobilisation riisse; la répliflue qu'y iera l'Allemagne et i'atlitude • .de l'Angleterre. On n'a toajours aucune ■indication oMcielle ou oitioieuse sur les Jéiégrammes écliangfc'entrele Kaiser &t le Tsar; on sait seulement que ces Jélégrammes se sont croisés. 11 y a done eu initiative simuJtanée des deux souverains, et cela ne.peut être interprété .que dans un sens favorable. Le fait que l'Allemagne a demande.a Saint-Pétersbourg quelle est la signiücation de la mobilisation russe et si la Russie est 4-isposée a arrètér/cette mobilisation Mil inquiétant. Il est évident queg$gg& russ^ que cette mobilisetaon est clingée conlre les ent-remaa^ Even t ue 11 e>Lllê. J^\iiki(^e^m,_S^^;,-^- 6nx-mé"ftnè'S,; i^ppeler .qü'clle obfigë a | rAllemaghe a 'W des devoirs, cl'all-iée* jenver's TAutriche et qu*el'le. cloit s efforcer d'atténuer dans la mesure du possible, voire de détourner complètement cette menace russe de son alliée. I^a mobilisation allemande pourrait done être logiquement la réplique a la mobilisation russe et immédiatement la mobilisation francaise se produirait en réplique a la.mobilis*ation allemande. Or, ia declaration de M. Malvy, ministrede, rintérieur de France, que Ton a rec.u . a Paris du co té de rAllemagne.des nouvelles qu'on n'osait,espérer prouve que | le gouvernement. de ;Berlin "ne 'tien t.pas .encore la mobilisation pour.un acte irreparable et qu*il y a encore place pour des négociations diplomatiques. Ce qui est certain, c'est qüe la Russie poursuit sa mobilisation'et que, a l'heure oü nous écrivons, l'ordre de mobilisa-. tion 'n'a été lanc'é ni a Berlin, ni a Paris. Aussi longtemps qu'il en estainsi, .on ne doit pas désespérer. Il se confirme que l'attit.ude de l'Angleterre é'sl bien ceilé que nous indiquions hier. C'est le cabinet de Londres qui fait preuve. de la plus grande acti.vité.. diplomatique en faveur du maintien de la paix, mais si l'équilibre est réellement menace, si rAllemagne meïiagait'réellement la France, la Belgique ou les . Pays-Bas, 'l*intervention immé-. diate de l'Angleterre avec toutes ses forces navales contre. l'Allemagne.ne fait pas 'le moindre dqute. Il est permis de supposer que c'est cette, attitude de l'Angleterre qui est.pour une large part dans la réserve'dé l'ltalie et dans la prude-nee avec laquelle fort beurensement procede l'Allemagne. Il faut bien se rendre compte, en effet, que, si un conflit general devaitsoproduire, 1'Allemagne . se, trouverait a p-u prés seule a supporter le choc, ne p.ouyant guère attend re d'.aide efficace de ses alliées. L'Autriche-Hongrie doit disposer de la moitié de son armee, soit huit corps d'armée, pour opérer contre la Serbie et le Montenegro ; elle a un corps d'armée k la frontière italienne, un corps d'armée a la frontière roiir maine, cinq corps d'armée couvrant la frontier e austro'-russe, et un corps d'armée couvrant Vienne. La Russie dispose de quatorze corps d'armée pour opérer contre les cinq corps d'armée autrichiens qui lui seraient opposes —soitla proportion de trois contre un — et de seize corps d'armée pour opérer-contre les six corps d'armée que lui opposerait éventuellement l'Allemagne a la frontière de la Pologne. Mais. si l'Allemagne doit detacher six corps d'armée pour essayer de contenir ce formidable not russe a Test, elle ne peut plus opposer •a la Prance que vingt corps d'armée. t'est-a-dire que les forces allemandes et francaises qui seraient aux prises se trouveraient, en somme, a égalité absolue, tandis que l'Allemagne serait en infériorité manifeste a Test, La situation eüt été totaJement différente si le conflit s'était amorcé entre la France et l'Allemagne au lieu de s'amorcer entre la Russie et l'Allemagne, par l'armée russe, qui interviendrait aüjourd'hui avant l'armée francaise, ne serait interventie alors que beaucoup plus tard, c'est-a-dire après que l'Allemagne aurait pu donner son plein effort contre la France. On voit par ces dispositions, qui sont officie!lement connues, que ce se- [uer re Alleméfcni rait, pour TAllemagne chose* extrêmemen t grave que de laisser s'engager une vérale dans ces conditions, pourr-ajt-elle -songer séneusem^it a jouer tout son avenir, sa puissance militaire et sa richesse industrielle sur une carte aussi douteuse? Pourrait-elle risquer tout cela pour assurer a rAntriche-Hongrie une satisfaction d'amourpropre au détriment de la Serbie ? Nous ne pouvons, nous ne voir lons le croi-re; Malgré tous Les symptömes de la crise la plus grave que l'Europe ait connue jusqu'ici, nous soutenons encore que l'Allemagne, malgré l'extrême delicatesse de sa situation par-, ticuiiêre visa-vis de TAutriche-Hongrie cqllaborera Joyaleinent. avec la France, l'Angleterre et l'ltalie pour tenter l'impossible en faveur d'une solution pacailque du c«ailit. En ce cö^*concerne Taction- austroc-seruff proprement elite, l'.oecupation de .Belgrade par les troupes austroliongroises, après un combat d'artillerie, est oonförmée.- Les Serbes. on le sail, ne pouvaient. .défendre leur . capitale, évacuée depuis piusieurs jours par Je. gouvernement et Tarmée, et iis ne peuyent davantage défendre pratiquement la region du nord-ouest, Pourtant, a piusieurs. endroits, les tentatives des Austro-Hongrois pour passer le Danube furent énergiquement conlrecarrées par les Serbes .\lais'"ce n/est pas la que. se jouera^ ies n apm:^^a^^*onTwi^e sont pas encore jouées,,puisque' les relations ne sont pas encore rompues entre PAutriche et la Russie. lisdisent, de plus, ru'ii est inexact que l'Allemagne ait posé a. §aint-Pótcrsbourg. une, question sur )e>s anrements avec un delai pour la réponse. Mais ils estiment qu'unedemande semblable s'impose d'ici peu. Il est impossible qu'un pareil état de chosesse prolonge pendant des jours ou même desheitres. Les journaux repetent que le gouvernement allemand continue a s'efforcerd'amener une entente entre Vienne et StPétersbourg sans d'ailleurs précis er davantage et sans -paraltre trop er o ire' au succesde ses efforts.(a) AUCUNE DEMARCHE DECISIVE N'A ETE FAITS Berlin, vendredi, 31 juillet. Les conversations entre Berlin et Saint^ Pétersbourg' ne sont pas. encore arrêtéesj Cette constatation, jointe au fait que le mobilisation n'est pas encore ordonnée en France ni en Allemagne, est Jugée comme la seule raison pour laquelle il' est permis de dire que tout e.cpoir de paix n'est pas encore entièrement disparu, mais ce n'est pas une raison suffisante pour dire que la situation ait perdu quoi que cè soit de sa gravilé. Le contact entre Vienne et SaintPétersbourg n'est pas rompu, mais les tentatives faites pour diminuer la tension n'ont jusquü maintenaut aücun succes. D'après la (( Gezette de Cologne » le gouvernement allemand a jusqü'.ici évité de faire a Sadnt-Pétersbourg une 'démarche 'decisive'et de poser'une question catégorique,ce qui, par la réponse qui serait faite, déciderait définittvement de son attitude. . (b) INTERDICTION D'FXPORTER DES CEREALES ET DU BETAIL Berlin, vendredi, 31 juillet. < On apprend que le conseil federal examinera ce matin la question des mesmes &prendre pour interdire 1'export.atioii descéréales, farines et fourrages, du bétail etde la viand e.(a) ARRESTATION BUN ESPION RUSSE Berlin, vendredi, 31 juillet. ■ La ; - (&)\

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