L'indépendance belge

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04 October 1918
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s.n. 1918, 04 October. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kd1qf8kn3k/
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S9e année NO 234 L' INDEPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO 1 CONTÎNENT . . 15 OENTIME8 HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTIONS BUREAU A PARIS TtJDOR HOUSE, TUDOB ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOU TÉLÉPHONE: CITY 3980 TELE.: 311-57 et 23S- VENDREDI 4 OCTOBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 3 octobre (5 MOIS. 9 SHILLING: ABONNEMENTS •] 6 MOIS. 17 SHILLING: Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION La guerre Jeudi midi. Les Allemands font un suprême effort pour galvaniser leur défense, menacée pâr la poussée systématique et implacable des 'armées alliées. La tactique du maréchal Foch a amené cette situatior et la critique allemande est obligé de reconnaître aujourd'hui que le grand stratège français est un maître auquel le haut commandement allemand, qu'il le \eut ou non, doit obéir. Cependant, le général Ludendorff, auquel il faut reconnaître une grande habileté, donne tout et qui lui reste de force pour que la défaite qu'il a subie sur tout le front occidenrta ne se transforme pas en débâcle. Par tout où cette menace apparaît, il par vient encore à transporter les troupes in dispensables si non pour arrêter notr< marche, du moins pour la ralentir et : organiser une retraite plus ou moin! méthodique. C'est la raison pour laquelle les Allié: rencontrent une si puissante oppositior en Flandre et dans le Cambrésis, et c'es1 ce qui explique les incendies de Roulers( de Lichtervelde, de Menin, de Cambrai de Saint-Quentin, et autres villes e bourgs importants. Les hordes d'Attil; ne veulent laisser que cendres et fumée: derrière elles, et il est grand temps qu< nos gouvernements fassent connaître ; l'Allemagne que toute ville détruite pa ses troupes condamnera une ville germa nique d'importance équivalente au mêmi sort, si l'on veut que notre pays, déj; trop éprouvé, ne soit transformé en ui vaste désert. Œil pour œil, dent pou dent, c'est le seul argument qui compte i! faut donc l'employer quelle que puiss< être notre répugnance à accomplir de représailles de cette nature. Ainsi que nous le disons plus haut l'ennemi a amené contre nos troupes plu sieurs divisions, dont quatre au moin ont été retirées du front de la Wœvre Des combats opiniâtres se sont dévelop pés, et chaque pouce de terrain conqui par nos vaillants soldats a été l'objet d' violentes contestations. Depuis deu jours l'armée du général Dégoutté, qu se distingua si brillamment dans la se corïde bataille de la Marne, lutte au: côtés de nos fantassins et son interven tion a déjà donné d'excellent résultats C'est ainsi que nous avons progressé ei dépit de la pluie et de la boue, dans la di rection de Roulers et de Hooglede, tan dis que sur notre droite, la 2e armée bri tannique a capturé Ledegheni, s'est sen siblement rapprochée de Menin et étendu ses gains vers Armentières e: s'emparant de Le Bixet, à 1,600 mètre . au nord de cette ville. Désormais nous dominons de notr feu toute la région de Roulers et l'impôt tante ligne d'Ostende, Thourout, Rou lers, Cambrai, employée par l'ennetr pour le ravitaillement de ses troupes, e nous menaçons également la ligne Thoi; rout, Thiele, Gand, tout aussi utile l'adversaire. D'autre part, les monitor britanniques coopèrent avantageusemen avec notre artillèrie en bombardant l'ar rière des positions, les cantonnements e les routes de communication de l'advéi saire, paralysant ainsi le mouvement d ses réserves et décimant ses troupe marchant vers le champ de bataille. Les Allemands ont commencé hier u nouveau mouvement de retraite entre Ai inentières et La Bassée, et les troupe britanniques les poursuivent de près. Dans la région de Cambrai l'ennerr a réagi avec une rare obstination. A sud des ruines calcinées de la ville, a néanmoins été forcé d'abandonner d terrain en perdant Crèvecœur et Rumillj mais au nord de la vieille c:té, où prè de douze divisions allemandes, so: 120,000 hommes,combattent sur un fror de 8 kilomètres, il est parvenu à rnair tenir ses positions, sauf à l'est de Tilloj où nos alliés ont encore gagné du ter rain. Plus au sud, une grande bataill a fait rage et les bataillons du générî Byng ont percé Sur une étendue de 12 k: . lomètres et demi la ligne allemande d Rumilly à Fonsomme, en passant pa Beaurevoir, et couvrant les position Hindenburg. Les villages de Joncourt e de Presserelles sont tombés aux main de troupes anglo-américaines. Sequehaî a été l'objet d'une lutte particulièremer chaude et est; resté à l'ennemi après avoi été capturé plusieurs fois. Derrièr cette ligne et à l'est de Saint-Quentin -' qui, comme Camhrai, est la proie de flammes — court la vallée de l'Oise, o se trouvent les lignes de communications avec La Fère, Laon et le massit de Saint-Gobain, qui sont désormais très précaires.Dans Saint-Quentin, les unités du général Debeney ont eu des actions trè: vives. L'ennemi, rejeté d'abord sur h rive orientale du canal, a été ensuiti . chassé de la ville, et nos alliés se sonl établis dans le faubourg d'Isle. Plus ai ; sud ils ont avancé vers Flancourt et em-; porté Moy, nonobstant une vi\fc résis . tance de l'adversaire. : Entre l'Aisne et la Vesle, les division; ; françaises ont gagné de nouveaux succès [ au nord-ouest de Reims et o'nt capturt Pouillon, Thil, Villers-Franqueux, Bouf . figneureux, Cauroy, Guyencourt, Roucy . et le massif de Saint-Thierry, et ils on ; transporté leur ligne jusqu'aux limite: L de Cormicy et de Loivre. Au sud de ce: ; localités, ils se trouvent sur les bords di Canal de l'Aisne jusqu'à La Neuvillette . et Courcy est entre leurs mains. En Champagne, l'armée du généra - Gouraud a amélioré ses positions ai sud-ouest d'Orfeui et a pris pied sur le: hauteurs au sud de Monthois, tandi: qu'au nord-ouest de Verdun il y a eu de' duels d'artillerie et des échanges de fei de mitrailleuses, les troupes américaine: maintenant et organisant leurs positions En Italie, il n'y a rien à signaler en de hors d'actions d'artillerie et de rencon très de.patrouilles en plusieurs points di front. Au moment où les opérations ont ét> suspendues en Macédoine, les troupe: serbes se trouvaient sur la ligne Obozna Monts Malesh, Tzrni, Kamen, nord d< Karevo-Selo, et la frontière bulgare, oi ' elles occupent Tsarevorh et Stjatzine Dans la soirée du 30 septembre, elle: sont entrée dans Kumanova. Les troupe: ' bulgares se retirent en territoire bul 3 §'are- ' Les troupes montées australienne sont entrées lundi soir dans Damas. L> lendemain les troupes britanniques e * arabes ont pris possession de l'antiqu< " ville syrienne, capturant 7,000 prison t niers. Après avoir pris la cité, nos allié 1 s'en sont retirés, n'y laissant que» le " troupes nécessaires à sa garde et aban donnant momentanément aux autorité locales le soin d'administrer la A ille. -, La politique Il se confirme que le Kaiser désigner - un ministère national, c'est à dire, qt - comprendrait un libé'ral, un catholiqu - Erzberger, et deux socialistes: lecitoye ï Ebert aurait le portefeuille de l'intérieu i et le citoyen Legien, bien connu, serait s la tète chi nouveau ministère du travail. Les pangermanistes et les conserva e teurs ne sont pas contents. Mais au fond tout, cela c'est du camou - flage. Le ministère allemand, ainsi cou i stituc, fera immédiatement appel au t socialistes des diverses parties du mond - et sous prétexte de faire revivre l'Inter à nationale il fera auprès des compagnon s anglais, belges, français, italiens, tou t ses efforts pour égargner à PAllemagn - le châtiment qu'elle a mérité et qu'ell t doit subir, si nous ne voulons pas assif - ter à une nouvelle guerre, à une non e velle, et plus affreuse encore, boucherie s La capitulation bulgare est encor mise en doute par les presses allemand :i et autrichienne, qui se refusent à croir - à L'armistice. s Pour nous, il nous suffit de lire darçs le dépêches officiellès françaises que les ap ii plications des conditions de l'armistic u suivent leurs cours. il Au surplus, le Sobranié s'est réuni u Sofia, et M. Malinoff, au nom du roi Fei , dinand, a fait connaitre la situation au s députés bulgares"" dans les termes su t vants : it "La situation générale du pays, a d: - M. Malinoff, et les mesures spéciales no , cessitées par les nombreux besoins d - l'armée, qui a héroïquement accomp e sa tâche, ont rendu nécessaire la cor il stitution du gouvernement actuel en m; - de cette année. Messieurs, mon gouvei e nement, désigné par l'opinion publiqu r et appuyé de ma confiance, a entrepri: s dans la courte période pendant laquell :t il a dirigé les affaires du pays, tout c s que permettaient les circonstances, poi t arriver à "résoudre les problèmes non t breux et compliqués suscités par la sii u; r tion résultant des nombreuses années d e guerre. Animé de la plus grande loyaut - à l'égard de nos alliés, mon gouverm s rnept n'a eu d'autre but que de ren u plir son devoir erners le pays et de h donner ainsi qu'à nos braves soldats un< occasion d'arriver à une paix honorable En tenant compte des sacrifices énorme: que la nation a supportés pour réaliseï son unité, tout a été fait pour atteindr< ce but. Enfin, mon gouvernement,-âpre: avoir mûrement examiné la situation, : résolu de faire à nos ennemis une propo sition en vue d'entrer en négociation: pour la conclusion d'un armistice e éventuellement de la paix." C'est donc bien l'armistice porté à 1; i connaissance du peuple bulgare et de se: ■ ex-alliés. En même temps, le ministre bulgan Kolucheff est arrivé à Constantinople. I ; y aura sans doute été envoyé pour ex : poser et développer les arguments qu ■ ont amené Ferdinand et la Bulgarie : ■ capituler et il est à souhaiter qu'il ait pi , les faire admettre également par les diri : géants turcs ; ce serait, en effet, ui > grand pas de fait vers la paix générale ; SUR LE FRONT OCCIDENTAL I * Les défenses anti=tanks Dans un récent ordre du jour, le géné ral Ludendorff dit : ' "Des rapports sur de récents combat ' montrent qu'il est absolument néoes saire que les tanks ennemis soient com ' battus non seulement par notre feu, mai aussi par des moyens mécaniques, qui de vraient en premier lieu consister en mi nés, barricades. Je demande que chaqu armée se mette à construire pareils ob 1 staeles partout où des attaques par tank sont probables et pour autant que l'éta ; des préparatifs le permette. De plus, i ' faut prendre des mesures pour que le ' tanks arrêtés par ces obstacles soient pri - sous le feu de notre artillerie, de no 1 lance-mines et de nos fusils anti-tanks. "A-fin de barrer Jes routes sur les 5 quelles ou peut s'attendre à voir passe 5 les tanks, il faut construire des obstacle ■ semblables aux buttoirs employés au: extrémités des voies ferrées. Des ou ' vrages en ciment armé doivent aussi êtr î construits et il faut à l'aide de mine: t établir dans oes routes des trous pre 2 fonds. A l'entrée des villages lès tank - doivent être arrêtés par des barricada s de blocs en béton armé avec des passage s traversaux. Des fosses doivent être ami - nagées permettant de donner passage 5 nos propres transports, par exemple pa le déplacement d'un des blocs." A certains points du front ces ordrc d ont déjà été exécutés. I OPÉRATIONS AÉRIENNES 1 r L'activité britannique à Du Quartier-général : Le 1er octobre : Grande activité d« - patrouilles aérienne volant à faible ait tilde, dirigeant un feu de mitrailleuse - nourri sur les-tranchées ennemies, dispei - sant des groupes de soldats allemands < >c jetant le désarroi dans les attelages d'à] ,• tillerie ennemis par un bombardemer - bien dirigé. 1,700 photographies ont ét s prises. 46 tonnes de bombes jetées a s cours des 24 heures, entre autres sur h jonctions de chemins de fer dans la ri e gion au delà de Cambrai, à Valencienne Aulnoye et Busigny. 21 appareils enm mis ont été détruits et 8 désemparés. 1 de nos appareils sont manquants. e Du Détachement indépendant : t Le 1er octobre, une de nos escadrill< .. a bombardé le chemin de fer à Trêve Tous nos appareils sont rentrés. SUR LE FRONT MOURMAN e "•" — Les succès en Carélie. à De nouveaux détails ont été reçus a - sujet de la capture d'Ukhinskaya, sign; s lée le 20 septembre dernier en mêrr - temps que la poursuite de l'ennemi, qi a suivi ce succès. t II paraît que cette ville, qui était de i- tiiiée à servir de base aux opérations « e Carélie pour l'ennemi, avait été fortifif i sous la surveillance des Allemands. I - très lourdes pertes ont été infligées û l'adversaire au cours du combat. Un d "- taehement ennemi a été cerné près c e Kostomujskaya, à 64 kilomètres au su d'Ukhtiixskaya, et le restant des troup- e ennemies, comprenant un renfort fra e chôment amené de 200 hommes, est a r tuellement- encerclé près dé Vokher i- volotskaya, à 48 kilomètres au sud-oue - d'Ukhtinskaya, à l'est de la frontière fii e landaise. é La Carélie méridionale a été complet ■- ment débarrassée des troupes ennemie i- à l'exception de oelles mentionnées c ii dessus» LA CAPITULATION BULGARE L'attitude roumaine Les journaux allemands et autrichier se font l'écho des nouvelles alarmant* venues de Roumanie d'après, lesquelh l'exécution du traité de Biicarest est trè sérieusement menacée. Us ajoutent qu le maintien de la monarchie actuelle e E ou marne a été une très grosse faute. Un télégramme de Berlin dit qu'on r 1 sait quel état d'esprit règne actuellemei 1 en Roumanie ; en particulier les paysar sont enthousiasmés par les succès mil j taires de l'Entente et offrent une rési: tance ouverte aux étrangers haïs, occi pant le pays. Un jugement symptomatique On mande de Bucarest à la "Gazeti de Francfort' ' : "Le capitaine Barbulesco, qui publi un violent manifeste contre la paix o Bucarest, est passé en conseil de guerre Jassy et a été acquitté par 4 voix coi tre 1." La patrie allemande en danger Toute la presse allemande cherche calmer les esprits et à remonter le mor; s du peuple. La "Strassburger Post," - ' Stuttgarter Tageblatt," la "Neue B. - dische Landeszeitung" conjurent 1 s Allemands d'oublier leurs dissensions < - leurp querelles politiques pour s'unir d< - vant le danger: "L'Allemagne est ii e vincible si le peuple allemand le veut, - concluent ces journaux officieux. s Le "Vorwaerts" écrit: "Si l'Ail t magne devait signer la paix à tout pri; 1 cette paix serait un enfer sur terre," i s l'organe socialiste majoritaire alleihar s fait cet aveu intéressant: "Maintenai s on peut dire que nous ne nous battoi pas pour des conquêtes." L*''Gazefc - de Francfort" écrit : "On ne doit pas.: r faire d'illusions," et elle reproche a s gouvernement d'avoir caché la situatic s véritable. Le Reichstag convoqué d'urgence 6 Par suite des événements politiques < ' militaires dans les Balkans et à l'oue " les questions de la politique intérieure ( S l'Allemagne sont naturellement passé S au second plan. La commission princ ;s pale a été ajournée jusqu'à lundi et t L" parle de convoquer le Reichstag à tr a bref délai. Les députés ont été rappel r télégraphiquement. ss L'effet en Grèce En Grèce la nouvelle de la capitul tion bulgare a été reçue avec méfianc Et l'on s'y refuse à admettre que la Bu garie par le seul fait de sa redditic aurait rempli ses obligations envers; Grèce et la Serbie. ig De même que l'Allemagne dev [_ donner compensation pour les ruin ,s causées par son inqualifiable agression fournir des garanties pour l'avenir, i t même la Bulgarie devra réparer les doi ._ mages qu'elle a causés à la Serbie et à t Grèce et être mise hors d'état de reno ^ veler ses agressions. Dés garanties s u rieuses devront être données pour pr g venir l'extermination des communaut grecques vivant sur son territoire. »> Les conditions de l'armistice Voici les conditions imposées à la Bi ^ garie, d'après le texte paru dans "Secolo" de Milan: (1) Evacuation immédiate des teri ÎS toires occupés par les Bulgares en Grè >• et en Serbie; défense d'exporter de c territoires du bétail, des céréales ou d provisions, et d'y causer aucun doi mage; l'administration civile bulga continuera dans les parties de la Bulg rie reptentrionale occupée par les Allie u (2) Démobilisation immédiate. , (3) Reddition des armes, munitions e véhicules, qui seront emmagasinés so n lo contrôle des Alliés, et des chevaux, q seront livrés aux Alliés. (4) Restitution à la Grèce du mater-n du 4e corps d'armée pris lorsque les Bi ;e gares occupèrent la Macédoine orienta: (5) Les éléments de troupes bulgai au nord et à l'est d'Uskub appartena s à la lime armée allemande mettront b ^ les armes; ils serdnt traités comme p j sonniers de guerre et leurs officiers poi; ront garder leur épée. (6) Les prisonniers bulgares dans l'« seront employés par les Alliés jusqu'à i paix, tandis que les prisonniers en Bi -t g3™ seront immédiatement relâchés. Un communiqué français du 2 octob dit que les mesures prévues dans l'arm tice sont en cours d'exécution. s, Bulgares retenus en Allemagne i- Un-télégramme de Berlin à la "G zet-t-e de Cologne" en date du 30, dit q depuis quelques jours des Bulgares désireux de quitter l'Allemagne pour la Bulgarie ont été retenus à la frontière allemande.,s L'attitude de la Turquie Un message de Constantinople en date ,<3 du 1er octobre, dit que le cabinet turc est 6 résolu à adhérer à l'alliance avec lep n Puissanoes Centrales en toutes circonstances. Qui vivra -verra ! ; ARABES RECONNUS COMME BELLIGERANTS ' ' Les gouvernements alliés ont décidé d© reconnaître formellement le statut de belligérants aux forces arabes " combat-e t-aat comme auxiliaires avet les Alliés contre l'ennemi commun en Palestine et a en Syrie. 6 Cette reconnaissance ne concerne pas à les Arabes de l'Hedjaz qui ont été re-connus par les gouvernements français, britaaiiique et italien en 1916, mais les autres Arabes combattant en Palestine et en Syrie. a | , ? AUTOUR delà GUERRE 't ALLEMAGNE i' — On annonce de Bâle que -le choléra a éclaté' à Berlin. Sur sept cas, six ont été suivis de mort. — Un télégramme de Berlin annonce que le deuxième envoi d'or de- la Russie 1 ' est- arrivé à la frontière et a été remis aux ^ fonctionnaires; de la Reichsbank. lt AUTRICHE-HONGRIE lc — Plusieurs cas de choléra asiatique à je Vienne ont eu une issue fatale. e GRANDE-BRETAGNE :U — Lè paillon britannique a été hissé n à Ebelt-oft, port des.îles du Spifesberg, et la station de T.S.F., ainsi que les propriétés allemandes qui s'y trouvaient, 3fc ont été détruites. st — Le maréchal Joffre arrivera la se-le maine prochaine en Grande-Bretagne où 3s il sera l'hôte de la nation toute entière. 1 RUSSIE — Le correspondant à Helsingfors du "Svenska Dagbladet," toujours bien in- 3S formé, annonce que l'élection du roi de Finlande, fixée à lundi, sera ajournée jusqu'au moment où l'on arrivera à un a_ accord entre les monarchistes et les répu-e blicains, puisque le prince de Hesse a mis ]. comme condition qu'il n'acceptera le ,n trône qu'après un vote unanime de la u Diète. DERNIERE HEURE le n. Le communiqué britannique la GRANDE RETRAITE ALLEMANDE a}- EN ARTOIS H Jeudi, 10 h. 16 matin, és Les progrès' réalisés par les Alliés dans les offensives en Flandre, devant Cambrai et St-Quentin, ainsi que les per-Lj_ tes énormes subiès par l'ennemi dans ses tentatives de résister aux attaques des troupes de l'Entente, 'ont forcé l'en-"i- nemi à entreprendre un recul étendu de 08 sa ligne. eS De Lens à Armentières l'ennemi éva-esn_ eue lés positions solidement organisées re par lui depuis le commencement de la a- guerre de tranchées et antérieurement défendues avec la plus grande résolution. Ce mouvement, qui n'était pas in-eb attendu, est suivi de près par nos trou-• pes qui restent constamment en contact avec les arrières-gardes allemandes, leur infligeant de nombreuses pertes et fai-sant des prisonniers. e Sur le front de retraite nous avons at-es teint la ligne approximative de Çké Ste-Auguste, Douvrin, est de La Bassée, est aR d'Aubers, ouest de Bois Grenier, çt notre avance continue. r_ Hier soir, l'ennemi a attaqué nos positions au nord de Cambrai et a été repous-^ sé, abandonnant des prisonniers entre ]a nos mains. [}_ Ce matin, nos troupes ont renouvelé leurs attaques au nord de St-Quentin. ;re Le nouveau chancelier ls_ D'après la "Mittagszeitung," la nomination du prince Max de -Baden comme chancelier peut être considérée a- comme faite. Herr von Payer reste \ ice-ue chancelier.

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