L'information de Bruxelles

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19 November 1916
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s.n. 1916, 19 November. L'information de Bruxelles. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ms3jw87w0q/
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21e Ànné e, N* 47 QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes 1 O 1 (11 h L'INFORMATION ABONNEMENT : Un an. fr. 5.oo — Six mois. fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Compte chèques postaux n° 8 BUREAUX 148 »ue Neuve. BRI1XEFJ ES-NORB ANNONCES : La ligne de 90 m/m de largeur . . . .fr. 1.-» » » » dans le texte. 2.5 PETITES ANNONCES : La ligne de 45 millimètres . . . . fr. 0.3 Les annonces sont reçues par les Agences d Dlihlifitô o-t nuv httf/tmty fi 11 isitirnnl Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. la directeur de " ('INFORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelle SOMMAFRF Vers la guerre a outrance ou vers la paix? L'ORGANISATION DE LA POLOGNE : L'armée de volontaires. — Un conseil d'Etat. — Un Parlement. — Le Home Rule polonais. — Comparaisons. — Impressions diverses. Transports, disette et cherté. • • « GUERRE RELIGIEUSE? » • • Les élections américaines. Bibliographie : Nietzsche, la France et l'Angleterre. — Vlaamsch leven. — Illustrirte Zeitung de Leipzig. — René d'Abaissé: Hermann Ritter. La vie belge. — Les expositions : L'illustration du Livre, rue de la Madeleine. — L'Œuvre Nouvelle. Au » Gresham », Place Royale. — Les théâtres. — L'enseignement par pnrrpsnnnrlnnpp — Vnlksnnhfiiiriner Brussel. — Livres recommandés (nour cadeaux de St-Nicolas. Noël et Nouvel-An). — Bruxelles-Attractions. Vers l'Avenir, pour la Paix la Vérité, la Justice et 1 respect des droite de tous L'Information de Bruxelles. Vers la guerre à outrance ou vers la paix? Autrefois les héros d'Homère s'apostrophaient en élo quents discours, sur les champs (le bataille, devant le iroupes en bon ordre rangées, avant l'horrible mêlée Aujourd'hui les états-majors ont d'autres fonctions, e si des princes succombent encore en première ligne ai danger, ce sont des hommes d'Etat, dans les Parlement respectifs, ou dans des interviews, qui parlent « par 1 fenêtre ». C'est le télégraphe qui transmet leurs haran gues à leurs adversaires. Et ce système paraît servir auss à se sonder mutuellement sur les intentions réciproques. Notre format ne nous permet pas de reproduire inté gralement tous ces discours; on constate d'ailleurs qu le lecteur de parti pris n'y lit que ce qu'il y cherche, mèm quand cela ne s'y trouve pas. D'autre part, les analyse sont délicates; de même que les extraits, elles ne satisfon personne. Faut-ii se contenter d'appeler l'attention su certaines réflexions et impressions personnelles? Lord Grey a la spécialité de revenir, dans chacun d ses discours, sur les causes ou plutôt sur les circonstance occasionnelles de la guerre. Avec le ton aîgre qui lui es particulier, il se livre à des interprétations qui s'expliquen dans un cas, comme le fait remarquer le Nieiiwe Rotter damsche Courant, par l'omission d'une pièce qui jett une toute autre lumière sur la question. Dans un autr cas, c'est une traduction qui donne lieu à des remarques « suggérer », de la part de 1 Angleterre, c est I aire uni proposition ferme; mais elle ne traduit ce mot que par « donner à entendre », quand il s'agit d'engagements dé clarés officiels cependant par la contre-partie. Tout cela a été exposé et discuté, et il n'est peut-étn pas habile pour Lord Grey de venir rôder sur ce terrain en suivant une impulsion qui révèle parfois les auteur: responsables de certains coups. D'ailleurs chaque fois M. de Bethmann-Hollweg lu répond, non pas tant par des imputations, mais par de documents émanant souvent de ses adversaires. On ei connaît beaucoup. Le plus nouveau, très significatif, es cet ordre russe du 3o septembre 1912, d'après lequel li mobilisation russe impliquait la déclaration de guerre < l'Allemagne el à l'Autriche. Après tout ce qu'ont publii les revues militaires françaises, depuis cette date, aprè: Lout ce qu'ont raconté ici, en même temps, les protago nistes des « amitiés françaises », cela jette un jour par aculier sur les intentions : le témoignage du 3i juille 1914 de notre chargé d'affaires à Pétrograd, constatai la mobilisation russe, avant toute autre,-ainsi que la par de l'Angleterre dans cette décision qui rompait don< .out. Une lettre privée existe, de source anglaise, annon çant, à la même dfite, le départ d'un officier anglais pou l'état-major du général French, à Bruxelles. On assassi nait le même jour Jaurès, cet empêcheur de massacrer ei rond, et 011 n'ose pas encore juger le meurtrier même i huis clos! D'autres crimes sont glorifiés et proposés irnpu nément en exemple à Paris, par des gens dont la psychosi les empêche de se rendre compte du tort qu ils font a leui cause : on les croira aussi capables d avoir tout fait. L< 29 juillet 1914, Luzzatli conjurait au nom du Ciel h Russie de ne pas prendre le parti des assassins serbes : c'est d'elle, disait-il, que dépendait la paix. « Ce qui nous pousse, ce n'est pas le désir de conquête disait l'empereur Guillaume II le 4 août 191/1, ce qui nous anime, c'est la volonté inflexible de garder la place or Dieu nous a placés, pour nous et pour toutes les générations futures. » Le 19 août igi5, M. de Bethmann-Hollweg déclarait ai Reichstag : « L Allemagne n a jamais tendu vers 1 liege-monie en Europe. Son ambition a été de marcher à h tête dans la concurrence pacifique des grandes et des petites nations, dans l'accomplissement des devoirs sociaux et moraux »... « Ce n est pas nous qui menaçons les petits Etats. Nous voulons être et rester un appui de ia paix, de la liberté des nations grandes et petites. » t . c :i ~ ^ -r P. A rlcLC limitas rio I'aqI" rlfl l'ouest de l'Allemagne, il parlait de voisins, qui ne poui " raient plus se confédérer contre elle, mais avec lesque elle pourrait travailler : « Nous n'avons menacé aucun nation de l'anéantir dans son existence... Ce n'est pas 1 soif de territoires qui nous pousse, mais nous rempliror les devoirs que les résultats de cette guerre nous or imposés et qui dépassent nos frontières actuelles, dar l'intérêt de notre sécurité future et d'une paix européenr durable. » Ces paroles ne diffèrent pas, au fond, des énonciatior s nouvelles du chancelier. Elles lui permettent de dire qui dans le passé, il n'a jamais déclaré vouloir annexer ] t Belgique. Mais nous ne savons pas ce que nous vaudi j l'avenir. La proclamation d'une Pologne indépendante e 5 concilie, d'autre part, avec les déclarations antérieurei ^ Elle les confirme. Permet-elle d'en tirer des conséquent analogiques? Les engagements pris par les puissance • centrales vis-à-vis de la Pologne seront-ils suivis d'autre gages? Ce sont là des questions qui restent ouvertes, ( les discoure des représentants de la majorité des part allemands montrent combien ils se préoccupent de vo: réaliser les garanties matérielles, économiques, politique 3 militaires, dont on a parlé dans des discours précédent; j Des indications antérieures ont été confirmées dans l'ir p tervalle par des actes, par exemple, à un point de vi d'ordre moral, en oe qui concerne l'Université de Gan i et l'organisation d'une section flamande dans notre de s partement de l'instruction. j- L'accueil fait aux discours récents est varié. Les bell j. gérants persistent dans leur attitude antérieure. Les neutre condamnent les menaces du genre de M. Lloyd George 3 il en est qui entrevoient une aurore, un rapprochemei 3 dans certains propos qu'ils cherchent à rapprocher h . uns des autres. C'est peut-être une témérité bien inter j tionnée. Sans doute, cependant, la répétition de certaine déclarations en d'autres termes, peut les faire paraîtr plus précises, alors qu'en réalité on reste sur la mèni position, et que, malgré certains actes retentissants, o 5 réserve pour le reste l'avenir. D'ailleurs, quel homme d'Etat est-il tenu d« révél« j toutes ses intentions et ses appréciations intimes? Des journaux suisses et scandinaves estiment qu» 1 i question de responsabilité est tranchée désormais contr 5 l'Entente. En Hollande, cette opinion semble grandi 1 aussi, surtout dans les milieux conservateurs et cathc t liques. On ajoute qu'il est établi que les puissances occi t dentales ont promis Conslantinople à la Russie et le pai i tage de la Turquie, et on estime que cela n'est pas rassu > rant. Il en est qui ont, antérieurement, émis l'opinio 5 que ces promesses ont été faites avec l'intention de n pas les tenir, la Russie devant être épuisée, économiqu€ ment surtout, au moment décisif. La tension actuelle trè t visible entre la Russie et les puissances occidentales, indi t que qu'on se défie peut-être réciproquement. Il ne peu t pas en être autrement, les Alliés actuels ayant pou ; l'avenir des visées inconciliables. Ce qui a frappé, c'est que M. de Bethmann-Hollwe a fait bon accueil à l'idée d'une ligue de la paix. L'Alk magne serait disposée à se mettre à la tête d'une core 1 binaison de ce genre. L'Angleterre paraît avoir eu plutc 1 en vue un arrangement qui lui assurerait la dominatio exclusive de la mer, et qui mettrait définitivement se rivaux sous tutelle, pour autant qu'elle veuille leur laiss€ Quelque lambeau d'indépendance. Le Nieuws van den Dai 'Amsterdam, salue avec satisfaction au contraire la dé 1 claration du chancelier à ce sujet, et ajoute : « Un ligue des Etats en vue de la paix aurait peu de valeur, ï elle n'était organisée que selon le vœu de l'Entente. » > On connaît l'opinion du Pape : une paix par i'écras£ i ment 110 serait ni équitable, ni durable. L'Osservator i Romano publie un manifeste de « l'union catholique >; qui conseille la paix. Les socialistes-neutralistes d'Italie c'est-à-dire la majorité du parti, envoient des circulaire l pour demander la paix immédiate sans égard pour 1 situation militaire ni pour les circonstances politiques l Le Popolo d'Itfilia jette un cri d'alarme. En Angleterre i on enferme ces pacifistes ou on empêche leurs réunion par la force brutale, tout récemment encore à Cardiff, e ; le gouvernement approuve pratiquement ces procédés. 1 Qui veut la paix? Ceux qui possèdent les gages essen liels, ou ceux qui espèrent encore renverser la situation \ i'anrfix Ip« /IapI» ta I inns (IA \ï Hnnar I aw a la illiflmhr, des Communes et les manifestations à la réouverture de s la Douma, les extrémistes y sont encore maîtres. e En attendant, les opérations et les préparatifs conti- a nuent. Il est question en Allemagne (et en Angleterre et 16 en France vaguement aussi) d'une mobilisation générale, it d'un service civil de toute la population pour la guerre .s et pour le travail qui y est relatif. Hindenburg indique e l'énergie à déployer en vue d'une campagne de 1917, qui, a-t-il dit, sera peut-être décisive. Que verra-t-on is encore? 11 faut attendre des détails et des décisions avant 3, de se prononcer sur de nouveaux moyens d'action, a Un succès anglais sur la Somme, qui emporte trois a villages, ne modifie pas profondément la situation. Celle 1e de la Roumanie paraît, d'après la presse de l'Entente, plus s. menacée par des progrès, encore lents cependant des (S Austro-Allemands sur tout le front des montagnes. s !S ^ L'organisation de la Pologne. ir s, L'iM'mie de volontaires. — Un Conseil d'Etat. ■— Un Par-3- lement. — Le Hom>e Rule polonais. — Comparaisons. l~ Impressions diverses. • * * d Le développement de l'organisation autonome du royaume de Pologne paraît devoir être plus rapide que les observateurs et surtout les sceptiques ne l'auraient cru. 's II ne s'agit pourtant pas, à ce qu'il semble "pour le mo~ ' ment du moins, d'imposer au pays des sacrifices considé-rables, comme on l'a en général supposé de prime abord : s au contraire, une proclamation adressée aux habitants paraît ajourner l'obligation du service militaire, tout en ® laisant un appel à leur concours pour multiplier l'effec-e tif des légions polonaises par des enrôlements volontaires. e Les occupants seraient d'avis, dit-on, que le service jper-n sonnel ne pourrait être imposé à la population libérée du régime russe que par le libre consentement de celle-ci; il faudrait donc pour cela qu'une Constitution soit élaborée par les élus de la nation et que celle-ci se prononce a d'abord formellement el librement, à la suite d élections e régulières, en faveur de la participation obligatoire à la r guerre pour consolider sa délivrance. Quoi qu'il en soit, la proclamation d'un Etat polonais autonome 11e paraît pas devoir être une simple apparence, une déclaration purement théorique. La mise en pratique s'annonce et il est fait un appel immédiat à la participa-ri lion des intéressés afin de préparer leur gouvernement par e eux-mêmes. D'abord, conformément à une des revendications po-e lonaises citées ici dimanche dernier, un Conseil d'Etat va être constitué, et il émanera en grande majorité d'élec-1 lions. Ce sont les conseils de district, déjà formés, et r dans les villes de Varsovie el de Lodz les conseils municipaux, qui éliront ensemble septante- députés. Ceux-ci £ nommeront à leur tour huit membres du Conseil d'Etat - et ce par application du principe de la représentation proportionnelle. Le gouvernement général désignera de son 't coté quatre membres et exercera en outre la présidence, n j II est à remarquer que, dans d'autres pays où existe un s j Conseil d'Etat, ce corps est désigné exclusivement par r le pouvoir exécutif, sans laisser de place au principe élec-f, tif. Le fait que l'autorité est provisoirement exercée en - Pologne par des puissances occupantes aura donc celte e conséquence imprévue, que la première institution natio-'i nale centrale se trouvera avoir une origine plus démocratique que dans les autres Etats. Le Conseil d'Etat délibère sur les projets de loi qui lui e sont soumis; il a aussi le droit d'initiative, encore une , fois à la différence d'institutions analogues de divers !, Etats constitutionnels et même républicains, qui sont s moins avancés. Il prépare les décisions de la Diète, a Nous ignorons encore si les députés précités seront membres de cette Chambre, qui paraît devoir être un Parlement régulier. Des projets de loi et d'autres ques-s lions importantes pour le pays pourront aussi, annonce-t t-on, être soumis à ses délibérations et à ses décisions. Le droit de lever des impôts et de contracter des emprunts lui est attribué. Il lui est transféré le droit de dis-J position relativement au fonds de dotations déjà prévu o nar I nr/Innnanpo ^Anr>ai<n«>nf lnn /Jiijlnir.f.i .».. 4'„„ .

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This item is a publication of the title L'information de Bruxelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1915 to 1918.

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