Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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27 October 1915
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s.n. 1915, 27 October. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j678s4kn3v/
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ANVERÎi. Mercredi 27 Octobre 1915 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année No 17.447 & RÉDACTION : ' 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la doûble ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au li^nomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. AVIS Toutes les heures renseignées dans notre jourm >nt indiquées d'après l'heure de l'Europe Central! Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Anvers, 27 oct. 1915, 10 h. du matin. Baromètre 765,5 -ermomètre cent (inax) F 9. — Thermom. cent. Imin.l 4 4. -nviomètre — m/m.—Vent. N. — Piévision : Pluie probahle. Astronomie 28 octobre ver du soleil 7 h. 26 m. matin — 7,26 mcher du soleil ... 5 „ 27 „ soir = '\1.21 :ver de la lune ... 8 , 30 „ soir = !20.30 aucher de la lune . 1 ., 8 M soir = '13 8 eraier quartier le 31 oct. . . 5 .. 40 ,, matin ^ ( 5.40 )uvelle lune le 7 nov. ... 8 „ 52 „ matin = ( 8.52 emier quartier le 13 nov . . !2 „ 3 „ soir = ( —. 3 eine lune le 21 nov. ... 6 „ 36 „ soir = (18.36 Haute marée à Anvers Matin Soir I oct. 7 h. 22 m. = : 7 h. 22) 7 h. 41 m. = ! 19 b. 41 i oct. 8 h. 2 m. ~ ' 8 h. 2) 8 h. 23 m. - '20 h. 23 | oct. 8 h. 47 m. - < 8 h. 47) 9 h. 7 m. - '21 h. 7 Hauteur du Rhin ologne 26 oct. 1,05 m Strasbourg 14 oct. 2,37 m uningen 16 . 1,45 „ Lauterbourg „ 3,95 . elil 25 „ 1,92 „ Maxau 3,80 „ annheirr „ 2,45 „ Germersheim „ 3,32 iub 21 „ 1,55 Mayence 25 „ 0.24 „ ubrort 26 „ 0,03 „ Bingen .. 1,26 ,. nisbourg 25 „ 0,12 ... Coblence 1,44 „ aldshiit 14 2,36 Diisseldorf „ 0,82 . ibith 25 ,, 9.66 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar jancfort 25 oct 2,31 m. (leilbronn 25 oct. 0.34 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee rêves 25 oct. 0,08 ra. Constance 26 oct. 3,25 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 26 OCTOBRE teamer Wilford III, de Tamise. Union III, de Bruxelles. Progrès, de Liège. ateau-moteur Pierre-Josepii, de Rupelmonde. Regina, de Gand. liège Doel 7, de Doel. Mannmeim 70, de Burght. Kôln 33, d'Hemixem. Victoria, de Rupelmonde. Coleta, de Steendorp. » St-Barbara, de Bornhem. » Stad Gent, de Bruxelles. Maria-Thérèse, de Bruxelles. Le Royal, de Bruxelles. » Secret, de Gand. Joseph, de Merxem. » Gabrielle 2, de Bree. Emilie, de Moll. Anna, de Moll. » Leeuw van Vlaanderen, de Moll. » Paulina, de Beeringen. .. Intarissable, de Turnhout. » VVuta, de Turnhout. De jonge Alphonse, de Basel. Maurice, de St-Ghislain. René, de St-Ghislain. Dumas, de St-Ghislain. » Dankbaarhlid, de la Hollande. # Henri, de la Hollande. » Nooit gedacht, de la Hollande. Op hoop van zegen, de la Hollande. Cornklis, de la Hollande. Pieterneli.a-Johanna, de la Hollande. .".ohanna, de l'Allemagne. Oranje Nassau, de l'Allemagne. DEPARTS DU 26 OCTOBRE teamer Wilford III, pour Tamise. » Union V, pour Bruxelles. Stad Amsterdam IV, pour Bruxelles. » Eugénie, pour la Hollande. tateau-moteur Pi erre-Joseph, pour Rupelmonde. Zoesie Markie, pour Bruxelles. Alège Stanislas, pour Calloo. Linus, pour Burght. « Twee Gebroeders, pour Rupelmonde. » Grinthandel 2, pour Tamise. Italia, pour Boom. » Arbeidsvrucht, pour Boom. Emma, pour Malines. Livadia, pour Malines. » Octavie, pour Malines. Jeanne, pour Merxem. » Emma, pour Beersse. Maria, pour Beersse. Espoir, pour Grobbendonck. Victor, pour Moll. » Gymnote, pour Moll. Félix, pour St-Léonard. » L'Opulent, pour Turnhout. Vadérland, pour Hasselt. Lamorinière, pour Liège. » Hectorina, pour Liège. » Ursula, pour Haccourt. » Intarissable, pour St-Ghislain. » Paulina, pour St-Ghislain. » Léonie, pour Mons. Armand, pour Mons. » Thérèse, pour la Hollande. Joseph, pour la Hollande. » Philomena, pour la Hollande. Vrouyv Loulsa, pour la Hollande. » Mathilda, pour la Hollande. De Zwervir, de la Hollande. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Roepat. — Port-Saïd, 22 octobre. — Le vapeu Ioepat, allant de Java à Amsterdam, a de légère varies au gouvernail. Une expertise est tenue. Ilaro. — Londres, 25 octobre. — Le steamer Ilarc e la Elder Dempster Line, s'est mis à l'ancre prè e North Deal, ayant l'avant du navire en feu. De emôrqueurs qui environnaient le navire, dévei aient de grandes quantités d'eau dans les cale nais le vent du Nord encourageait l'incendie, d açon que vers minuit, le navire se trouvait en fei '"v toute «a longueur. Le lendemain le feu séviss'ai encore et vers midi une formidable explosion s'es produite détruisant partiellement I'Ilaro. A moin M le temps ne devienne plus calme, le navire ser; >errlu totalement. L'équipage a été débarqué à Deal l'exception du chef machiniste, qui manque : 'appel. Plusieurs matelots ont été blessés. •■e Ilaro, de la African Steamship C° (Ekle tempster Line), à. Londres, jaugeait 2799 tonnes bru ' était construit en 1895). Roi Léopold. — Bordeaux, 23 octobre. — Au cour es tentatives de renflouage du vapeur Roi Léopolc e navire s'est rompu. On espère encore pouvoi Miver la cargaison. Scilia. — On mande de Salonique que le vapeu alien Scilla, qui avait la poste à bord, a été coût ans la mer Egée par un sous-marin. Veghtstroom. — Lloyd's télégraphie de Spurn Hea< Jie le vapeur néerlandais Veghtstroom y a passé 1 i courant, entre 4 et 5 heures de l'après-midi. L avire montrait le signal : « désire assistance ». AVIS DE VENTE .1 , En vertu d'une ordonnance de M' le président di Tribunal de commerce d'Anvers en date du 14 octo bre 1914, rendue à la requête du capitaine Steinert commandant le s/s « Schildturm », le soussigné ; été nommé séquestre, aux fins de recevoir et di réaliser les marchandises ci-après, chargées en juil let 1914, en destination des Indes anglaises, à bon du vapeur ci-dessus, et se trouvant depuis le moi de juin 1915, en transit, à l'Entrepôt Royal d'Anvers A/V y o0 caisses sardines : brut 1000 kilos, s V/ C C ! 562 j M jqq c a i s s c s sardines: brut 2000 kilos. 401/500 g A. g 63!5 y 49 caisses sardines : brut 980 kilos. X/ L G/\ < 6314 y 50 caisses sardines : brut 1000 kilos. C \/ I ! C ; 562 j M 100 caisses sardines : brut 2000 kilos. R 4 300 caisses sardines : brut 6000 kilos. B/\R 200 caisses sardines : brut 5000 kilos. 17 Y A G 250 caisses sardines : brut 4250 kilos. Rangoon Ce dernier lot a été chargé à Anvers ex steame Vesta du Portugal. Les autres lots chargés à Harn bourg, sont également d'origine portugaise. Le soussigné compte procéder à la vente des hui lots par voie de soumissions le jeudi 28 octobre 1915 aux clauses et conditions de la circulaire, qui serf envoyée ultérieurement. AVIS IMPORTANT. — Les poids ci-dessus son ceux mentionnés dans les déclarations de libri transit. D'après le manifeste du steamer « Schild turm », établi sur les poids mentionnés aux cou iiaissements, les huit lots ensemble pèsent brut 29.782 kilos, soit respectivement 1.800, 3.600, 882, 2.000 3.600, 10.650, 3.000 et 4.250 kilos. PAUL VARLEZ, Docteur en droit et dispacheur, 11, rue Jardin des Arbalétriers, 2e étage, Anvers. avis Le 11 novembre prochain, commenceront les réu nions de contrôle pour les Belges du sexe masculii de la ville d'Anvers, nés dans les années 1885-1891 e 1898. Le contrôle a lieu au « Deutsche Meldeamt » à An vers, à la Bourse, lor étage, rue des Douze-Mois, d( 3 à 6 heures après-midi. Les ordres de la police doivent être strictemen observés. Les militaires, veillant sur le contrôle sont assignés au besoin de faire usage de leurs armes. Les personnes, devant être présentes au contrôle se trouvent ce-jour là sous la loi militaire aile mande. Il est défendu de fumer et de porter des signes d instinctifs, ainsi que de troubler l'ordre public de n'importe quelle manière. L'absence, sans raison, aux jours de contrôle fixés sera punie. Si l'intéressé a voulu, par la fuite, se soustraire à la peine, et ne peut donc être cité personnelle ment sa famille sera rendue responsable. Le contrôle des belges du sexe masculin, habitan la ville susdite se fera comme suit : Le 11 nov. les lettres A et B, » 12 » la lettre C, » 13 » les noms Daam-Delvijz, » 15 » » De Maan-Dyz, » 16 » les lettres E F et G, » 17 » » H et .1 (I), » 18 » » I< et L, » 19 » » M et N, » 20 » » O et P, » 22 » » Q et R, » 23 » la lettre S, » 24 » les lettres T, U et X, » 25 » les noms Vaassen-Van der Zande, » 26 » » Van de San de-Van Iseghem » 27 » » Van Kaem-Van Zvvam, » 29 » » Vechter-Vyt, » 30 » les lettres W, Y et Z. Chaque personne se trouvant sous contrôle doii se pourvoir de la nouvelle carte d'identité, valable à partir du 1er novembre. U est à remarquer expressément que ce contrôle n'a nullement pour but d'incorporer les Belges dam l'armée allemande ou autrichienne durant la guerre mais simplement pour déterminer l'identité des personnes.Anvers, le 25 octobre 1915. Le Gouvernement Impérial. avis Ci-après les dates de contrôle jusque fin d'année des Belges du sexe masculin, nés dans les années 189; à 1897 des communes d'Anvers, Berchem, Borger bout, Merxem, Deurne, Hoboken et Austruweel. Le contrôle a lieu au « Deutsche Meldeamt » à An vers, rue des Douze-Mois, à la Bourse, au premier de 9 à 12 heures (heure allemande). Les personnes devant être présentes au contrôle se trouvent ce jour-là sous la loi militaire aile mande. Les ordres de la police doivent être strictemen' observés. Il est défendu de porter des drapeaux ou autres signes distinctifs ainsi que de troubler l'ordre pu blic de n'importe quelle manière. Les militaires veillant sur le contrôle sont assi gnés de faire au besoin usage de leurs armes. L'absence, sans raison, sera punie. Si l'intéressé a voulu, par la fuite, se soustraire à la peine et ne peut donc être cité personnellement r sa famille sera rendue responsable, s La détermination de la peine sera faite par le gouvernement-Les changements de domicile doivent être portés s personnellement endéans les 48 heures à la connais-s sance du Meldeamt. Le contrôle se fera comme suit et comme on peul s le remarquer par les numéros se trouvant sur les ^ cartes de contrôle : i 1 à 1000 au 5 nov., 2 déc. t Ia à $00.4 » 5 » 2 t 1001 à 2000 » 6 » 3 » 3 1001 a à 2000a » 6 » 3 » i 2001 a 3000 »> 8 » 4 » 2001a à 3000a » 8 » 4 » i 3001 à 4000 » 9 » 6 » 3001a à 4000a » 9 » 6 » 4001 à 5000 » 10 » 7 » t 4001a à 5000a » 10 » 7 » 5001 à 6000 » 11 » 8 » ; 6001 à 7000 » 12 9 » 7001 à 8000 » 13 » 10 » \ 8001 à 9000 » 15 » Il » 9001 à 10000 » 16 » 13 » 10001 à 11000 » 17 » 14 » 11001 à 12000 » 18 » 15 » 12001 à 13000 » 19 » 16 » 13001 à 14000 » 20 » 17 » 1 14001 à 15000 .. 22 » 18 » ï 15001 à 16000 » 23 » 20 » 16001 à 17000 » 24 » 21 » 17001 à 18000 » 25 » 22 » Il est à remarquer que ce contrôle n'a nullemeni pour but d'incorporer les Belges dans l'armée aile mande ou autrichienne durant la guerre, mais sim-i plement pour déterminer l'identité des personnes. Le Gouvernement Impérial. ; Notes de jurisprudence Gage ou nantissement 1 Les art. 2073, 2074 et 2075 du Code ci\ il énoncent s que le gage confère au créancier le droit de se faire payer sur la chose qui en est l'objet, par privilège et de préférence aux autres créanciers. Ce privilège n'a lieu qu'autant qu'il y a un acte public ou sous seing-privé, dûment enregistré, contenant la décla ration de la somme due, ainsi que l'espèce et la nature des choses remises en gage, ou un état annexe de leurs qualité, poids et mesure. Le privilège indiqué ne s'établit sur les meubles incorporels, tels que les créances mobilières, que par acte public ou sous seing-privé, aussi enregistre et signifie au débi teur de la créance donnée en gage. Un référé est introduit par le demandeur qui a constitué le gage, à l'effet ue solliciter main-levée de la signification prescrite par l'art. 2075 susdit, signi fication qui équivaut à une saisie-arrêt. Le* demandeur justifie sa demande comme suit : Les formai i tés en matière de saisie-arrêt n'ont pas été accomplies ; on opère une retenue des 3/5 des appointements remis en gage, alors que l'acte constitutil n'autorise la retenue que des 2/5 ! Le juge de référé a décidé qu'il y a lieu de plaider cela devant le tribunal ordinaire. Le criminel tient le civil en état Aux termes du code pénaJ, il y a faux en écritures de commerce, de banque ou en écritures privées, lorsqu'il y a fausses- signatures, contrefaçon ou altération d'écritures ou de signatures, fabrication de conventions, dispositions, obligations ou décharges, ou insertion après coup dans les. actes, addition ou altération de clauses, de déclarations ou de faits que ces actes avaient pour objet de recevoir où de . constater. Un demandeur réclame payement d'une traite de ' l'import de 10.000 francs, qu'il prétend que le dc-1 fendeur a acceptée, çe qui est formellement dénié par ce dernier qui, au surplus, affirme ne rien de-t voir au demandeur. ? Le parquet est, paraît-il, saisi de l'affaire et une instruction est ouverte. Or, la loi stipule que l'action publique a le pas sur l'action civile ou commerciale. Cela s'exprime par l'adage de droit que nous mettons en tète. C'est en vertu de cette disposition qu'après échange d'explications, le tribunal de commerce ordonne le renvoi de la cause au rôle général. BELGIQUE La reconstruction des quartiers détrusts Louvain, 25 octobre. — Une société de financiers américains serait disposée à faire à l'administration communale l'offre de reconstruire les quartiers détruits dans des conditions très avantageuses. On assure que la société offrirait aux intéressés de rebâtir leurs immeubles moyennant le payement par annuités. C'est de cette façon que fut. bâti le bloc immense qui constitue le boulevard central de Bruxelles. Les délégués du collège échevinal doivent parait-il se rencontrer cette semaine avec le groupe américain pour entamer les premiers pourparlers. EXTERIEUR pays-bas Le prix du maïs Les autorités hollandaises viennent de fixer à nouveau le prix du maïs de provenance américaine destiné à la consommation de la population hollan-da ise. Ces prix seront pour toute la saison d'hiver eie 215 florins les 2.000 kilogrammes. Le prix du maïs La Plata est fixé à 185 florins les 2.000 kilos. Ces prix représentent une assez forte diminution sur ceux fixés par les arrêtés antérieurs. Défense d'exportation Le Staatsblad n° 403 contient un arrêté royal du 22 septembre comme quoi l'exportation du lin est défendue. angleterre La production d'or Le gouvernement anglais vient de publier une statistique relative à la production d'or dans quelques colonies. Nous en extrayons quelques chiffres intéressants : Au Canada, la somme totale de l'or recueillie pendant l'année 1914 représente une valeur de 333 millions 340.000 francs. Dans la colonie de Victoria (Australie), la production pendant les années 1903 à 1913 est évaluée à plus de 5 milliards de francs. Dans le Queensland, 264 millions. Dans les nouvelles Galles du Sud, 850 millions. panama Les éboulements du canal de Panama D'après l'inspection des ingénieurs, le canal ne pourra pas être rendu à la circulation avant six mois au minimum. Les cuirassés .Nous donnons ci-après une liste des métaux divers employés dans la construction d'un cuirassé moderne, mettons, pour fixer les idées, d'un de ces mastodontes de 20 à 22.000 tonnes : Acier et fer tonnes 12.000 Acier spécial de blindage .. » 5.000 Cuivre » 500 Plomb » 150 Nickel » 30 Etain » 30 On comprend immédiatement, à l'examen de ce petit tableau, l'intérêt puissant que la métallurgie, sous toutes ces formes, prend au développement des constructions navales. Mais d'une plus considérable éloquence encore sont les chiffres suivants qui représentent la valeur de tout ce métal, en prenant comme base les prix d'avant la guerre. Nous employons ceux-là parce que les prix actuels nous seraient plus malaisés à fixer : Acier et fer francs 2.500.000 Acier spécial » 12.500.000 Cuivre » 1.000.000 Plomb » 80.000 Zinc » 87.000 Nickel » 150.000 Etain • » 125.000 Les blindages emportent donc le gros morceau. Or, il ne faut pas oublier que cet acier spécial comporte environ 4 pour cent de nickel, ce qui fait que ce métal est intéressé en tout dans iui cuirassé pour 200 + 30=^230 tonnés, soit, avec les déchets, environ 250 tonnes, représentant 1.250.000 francs. La métallurgie ne se borne pas à cela dans un bâtiment de la sorte ; il faudrait y ajouter le poids de toutes les pièces de la puissante artillerie dont il est armé. Et là encore il y a un joli poids." Les premiers chemins de fer Voici, à titre de curiosité, quelles ont été les dates d'inauguration des premiers chemins de fer dans divers pays du globe : Angleterre, 27 septembre 1825 ; Autriche, 30 septembre 1828 ; France, lr octobre 1828 ; Etats-Unis, 28 décembre 1829 ; Belgique, 3 mai 1835 ; Allemagne, 7 décembre 1835 ; île de Cuba, 7 décembre 1837 ; Russie, 4 avril 1838 ; Italie, 4 septembre 1839 ; Suisse, 15 juillet 1844 ; Jamaïque, 2 novembre 1845 ; Espagne, 24 octobre 1848 ; Canada, Mexique et Pérou, 24 mai 1850 ; Suède, 24 mai 1851 ; Chili, 24 janvier 1852 ; ! des, 18 avril 1853 ; Norvège, 18 juillet 1853 ; Portug 18 juillet 1854 ; Brésil, 21 avril 1854 ; Victoria (Austi lie), 13 septembre 1854 ; Colombie, 28 janvier 185 Nouvelles-Galles du Sud, 27 septembre 1855 ; Egyp 27 janvier 1856; Natal, 2 juin 1860; Turquie, 4 oc bre 1860. Examen du budget du Congo pour 191 par le Groupe d'études Coloniales de l'Institut de Sociologie Solvay (Suite. — Voir nos nos des 9, 13, 16, 20 et 23 couran COLONIES ALLEMANDES Togo. — Coton. — Connue dans les colonies b tanniques, l'administration fait donner aux indif nés les conseils nécessaires pour faire progrès* les cultures et leur fournit des graines choisies. L'exportation de ce produit a été, en 1910 464.500 kilogrammes 1911 517.500 » 1912 548.700 » L'augmentation est donc constante, mais elle € été bien plus considérable en 1912, sans la pi sistance de la sécneresse. La culture est faite par J populations indigènes, qui s'adonnent cependa encore davantage a la culture du cacaoyer. Afrique orientale. — Coton. — Les indigènes ■ district de Lindi ont produit, en 1912, 200 balles coton, et il en est de même dans d'autres distric Selon les dires de l'administration, il y a aujoi d'hui 100.000 indigènes qui s adonnent a cette ci ture. Dans le district de Rutidzi, les Européens o récolte, en 1912, 800 balles, et les indigènes 700. COLONIES FRANÇAISES Côte d'Ivoire. — Cacao. — Voici la quantité expe tée de ce produit : 1908 2.7.i3 "kilogrammes 1910 ; .569 » 1911 15.079 » Nous ne possédons pas les chiffres pour 1912 1913, mais nous croyons qu'ils sont supérieurs ceux de 1911. Noix de coco. — Exportation : 1907 545 Kilogrammes 1909 2.106 » 1910 20.429 » 1911 21.927 » . Dahomey. — Coton. — Exportation : 1910 122.000 kilogrammes 1911 135.000 » L'exportation du cacao et des noix de coco est grand progrès. Une particularité de cette colonie est qu'on accorde des primes à la population : de temps autre le gouverneur accorde aux chefs indigèn des primes en argent pour récompenser la pl grande production du village en cacao, cotons, e Madagascar. — Coton. — Exportation : 1910 78b kilogrammes 1911 76.040 Plumes d'autruches. — L'administration a inti duit en 1902 deux couples d'oiseaux provenant < Cap et il y a quelque temps déjà le nombre en éti de 450 ; elle fournit des oiseaux à des colons eui péens et à des Malgaches qui fournissent des pl mes à l'exportation. Il est à noter que la valeur d plumes provenant de Madagascar est supérieure celle des plumes provenant du Cap ; on vend géi. ralement les plumes du Cap à raison de 106 à 1 francs le kilogramme, et celles provenant de Mad gascar valent de 203 à 250 francs le kilogramme. Que faut-il conclure des renseignements et d chiffres que nous venons de produire ? C'est qu'< imitant ce qui s'est fait dans les colonies étrang res voisines, pour activer la productivité des inc gènes en matière agricole, on a quelque espoir d't teindre des résultats sérieux dans un temps relativ ment court ; nous convenons certes que les milliei et la nature du sol ne sont pas partout les même mais nous avons peine à croire que les résulta obtenus au Dahomey, en Nigérie, au Lagos, à Côte d'Or anglaise et française ou dans le Nyass land, ne puissent être également obtenus dans not Colonie du Congo ; on sera peut-être amené à fai quelques écoles, mais elles ne seront guère dispe dieuses ni importantes, et mieux vaut encore s exposer que de rester dans l'inaction et de néglig l'émancipation des indigènes par l'agriculture et commerce. Il faudrait envoyer pour le début un nombre tr restreint d'agronomes praticiens, qui se rendraie au Congo après avoir fait quelques escales dans 1 colonies étrangères de la côte occidentale d'Afriqu afin d'y examiner sur place ce qui y a été fait po amener les indigènes à entreprendre et à dévelo per les cultures donnant des produits exportable arrivés au Congo, ils seraient installés dans certai: centres autour desquels vivent d'assez nombreus populations indigènes, et commenceraient l'éduc tion agricole de celles-ci, tout en apprenant leur la gue ; ils s'efforceraient de former aussitôt que pc sible des moniteurs indigènes, choisis peut-êt parmi les soldats libérés, et auxquels serait co fiée, après un stage sérieux, la surveillance d plantations indigènes situées dans les régions pl éloignées. Il faudra prendre soin de choisir des 1 calités où les transports des produits ne soie pas rendus impossibles par l'énormité des frais. C veillera à ce que ces agronomes ne soient pas d placés sans raison majeure, car la permanence d postes est une condition « sine qua non » de la réu site ; il faut que l'agronome soit personnelleme connu de l'indigène, qu'il lui inspire confiance connaisse bien sa langue et ses usages ; l'indigèi se défie toujours des nouveaux visages. Deux ou trois inspecteurs pourraient être désign pour surveiller les agronomes et leur donner d instructions. Il ne faut à aucun prix que ce service soit dirij de la Métropole, et le gouverneur général doit < avoir seul la haute direction, sinon on retombe: de nouveau dans la paperasserie, et l'activité local indispensable en cette matière, sera enrayée. On ne devra s'attacher au début qu'à encourag la culture de produits exportables sans être expos à une prompte détérioration (arachides, sésam cacao, café, fibres, etc.), et il faudra nécessaireme garantir aux indigènes un prix fixe d'achat laissa: une marge suffisante pour que l'acheteur ne se pas exposé à une perte ; l'indigène ne comprend p; les fluctuations du prix qui se produisent sur 1 marchés d'Europe, et si l'on veut aboutir, le fai cultiver, il faut qu'il sache d'avance ce que tel quantité de produits lui donnera de recettes ; c pourrait fixer des mercuriales annuelles. Dans les localités où sont établies des maisons < commerce, l'Etat s'abstiendra d'acheter les produil à moins qu'il ne soit nécessaire de contrecarrer 1 coalitions de commerçants ou le refus d'acheter c produits au prix de la mercuriale ; mais dans 1 régions où il n'existe pas de commerce à une ass> courte distance, force sera pour l'Etat de répondre la demande des indigènes en leur achetant" leu produits, dont ils ne sauraient que faire ; agir a trement serait les décourager' et leur laisser leu marchandises pour compte après leur avoir co seillé de les produire. Il serait bon aussi de suivre l'exemple du Dah mey et d'accorder des primes aux indigènes pour 1 encourager à augmenter leurs productions ; des pi mes similaires pourraient également être donné aux agronomes et aux moniteurs indigènes. Des semences de choix seraient fournies aux inc gènes, ainsi que les instruments agricoles indispe sables et dont la valeur serait remboursée sur produit des ventes futures ; dès que les cultures s raient avancées, de petites expositions agricoles s raient organisées en vue d'exciter l'émulation. Peu à peu on pourrait aussi organiser le chept et prêter du bétail aux chefs indigènes en se part géant les produits et, bien entendu, dans les régioi n- où la mouche tsé-tsé ne sévit pas. Le bétail existant il, actuellement au Congo (environ 5.500 tètes) appar-•a- tient à des sociétés, à l'Etat ou aux missions, mais 5 ; le vrai moyen de le multiplier serait de voir de te, nombreux villages posséder quelques têtes de bétail, o- L'exécution du programme que nous prônons n'entraînerait pas la colonie à eles dépenses impor-tantes, tout au moins dans les deux ou trois premières années, et les résultats pourraient être si cou si-A dérables qu'il vaut la peine de tenter de les obtenir Les sociétés qui se sont fondées au Congo pour y installer une agriculture industrielle (Urselia, Lever brothers, élevage des vers à soie, etc.), doivent être encouragées, et on ne peut que louer les auteurs de l)- ces entreprises, mais elles ne font presque toutes de l'indigène qu'un salarié, dont l'émancipation se fera attendre longtemps ; ce qu'il faut avant tout, c'est ' 1~ transformer l'indigène en agriculteur et en paysan, et nous ne croyons pas que cela soit bien difficile, er car, comme tous les hommes proches de la terre, il aime son village, et si on lui démontre par des faits que, tout en restant dans son milieu, il pourra, grâce à un travail modéré, se procurer les moyens de gagner de l'argent et d'améliorer son existence, il n'hésitera pas à se livrer à des cultures dont il béné-ùt ficiera largement. Et pourquoi la transformation que >!■- l'on constate dans les autres colonies de la côte occi-es dentale" d'Afrique ne se produirait-elle pas au Çon-nt go ? La mentalité de ces races nègres n'est guère différente. Mais pour amener des résultats satisfai ju sants, il est indispensable que les agents chargés de oie diriger les indigènes les comprennent, les aiment et se fassent aimer d'eux, sans montrer de l'inquié-[V_ tude lorsque ces grands enfants, qui ne sont pas à J|. leur niveau intellectuel, n'exécutent pas immédia-Ilt tement des ordres dont ils ne saisissent pas toujours la portée. (A suivre). Résultats d'adjudications — Le lr octobre, à 1 heure, à l'hôtel de ville, à Gand, construction de murs de quai au Dock et au Petit-Dock, estimation 465.000 francs. A. Van de Cas- et teele, à St. Gilles lez-Bruxelles, frs 448.117,40 (pal-à planches en béton armé) ou frs 512.945,66 (adjudicataire) ; Mr Wuytaek, à Gand, frs 466.596,94 (pieux en béton armé) ou frs 514.827,76 ; H. Walraeve, à Gand, frs 548.952,34 ; J. De Cuyper, à Gand, frs 625.000 ou frs 649.651,65. — Le 16 octobre, à 7 h. 1/2, à la maison communale, à Koekelberg-lez-Bruxelles, réadjudication des travaux de pavage (mains-d'œuvre seulement) de la rue Jean-Jacquet. Leroy, à Koekelberg, fr. 0,90 le m2 (adjudicataire) ; Rose, à Saint-Gilles, fr. 1,18 pavés à pied-d'œuvre ou fr. 1,42 id. en gare Bruxelles-Ouest ; Edouard Pierre, à Laeken, fr. 1,20 ; Orlans, à Môlenbeek.-Saint-Jean, fr. 1,26 (sable doux) ou fr. y 1,49 (sable rude) ; P. Van Elewyck, à Vilvorde, fr. à, 1,49 ; A. Flamand, à Anderlecht, fr. 1,55 ; A. Willems, es à Schaerbeek, fr. 1,73 ; De Caluwé frères, à Molen-Js beek-Saint-Jean, fr. 1,75. ,c. m * Bibliographies Le succès obtenu par l'étude sur « Le Moratorium et le Commerce » de Mr l'avocat Tienrien, a engagé ■ ~ les éditeurs à publier une seconde édition de cette jt intéressante brochure. Rappelons-en le sommaire : 1 Chapitre I. — Arrêtés royaux des 3, 4, 9, 19, 22 août 1914 ; loi du 5 août 1914. Chapitre II. — Section I : Les retraits de fonds f sur les dépôts en banque. — Section II : Le paye .a ment des valeurs négociables : motifs et examen des arrêtés des 3 et 9 août 1914. Rappel de la loi fran ob caise du 13 août 1870. Débition des intérêts par le a" tiré accepteur ou non ; par le tireur qui a remis des effets à l'escompte. Les effets impayés par suite es du moratorium perdent le caractère des dettes exi-^ gibles. Ils ne peuvent être inscrits au débit d'un e~ compte courant, ni être opposés en compensation li" La Banque qui omet d'aviser le tireur du non-paye-Lt" ment des effets remis à l'escompte ne peut lui récla-e" mer le payement des intérêts moratoires. IX Chapitre III. — La situation actuelle âu point de s« vue économique ts La question des intérêts moratoires est longue-ment étudiée. Les souscripteurs de traites, les ti-a" reurs qui ont remis des effets à l'escompte, les débite teurs en vertu de traites non acceptées, les com-l'e merçants et les banquiers tiers porteurs des effets u- ont intérêt à lire ce recueil qui tranche une série 'y de questions pratiques et actuelles. er Le prix de cet opuscule est de fr. 1,60 (port com le pris). On souscrit au bureau du Lloyd Anversois, 14, rue ès Vleminckx, h Anvers. es Nous recommandons à nos lecteurs le très bon e, opuscule de Mr Ar. Carlier, avocat à Charleroi : La îr Question des loyers et la Guerre, (Pasque, Charle-p- roi, 60 centimes) (port compris). C'est certainement > ; ce qui, jusqu'ici a été écrit eie mieux sur le sujet. Mr îs Carlier, aux dernières nouvelles, en préparait une es nouvelle édition. Il faut espérer qu'elle sera bien vite a- entre les mains de tous les propriétaires, de tous n- les locataires, et qu'elle deviendra le petit code pra-s- tique des tribunaux d'arbitrage. re On souscrit aux bureaux du Lloyd Anversois, 14, n- rue Vleminckx, à Anvers. es as Mr Emile Bousin, avocat à la Cour d'appel de 0- Bruxelles a publié un volume de 150 pages : Le rit Droit et la Guerre (G. Meert & C°, Bruxelles ; 1,10 in franc) auquel la Société générale des voyageurs de é- commerce de Belgique a accordé son patronage. es On souscrit au bureau du Lloyd Anversois, 14, rue s- Vleminckx, à Anvers. it et Nous recommandons à l'attention de nos lecteurs ie la brochure des plus intéressantes de Mr l'avocat Jean Thoumsin, du barreau de Bruxelles : L'in-§s fluence de la guerre sur l'exécution des contrats. 3S Prix 1 franc, port compris, vendu au profit de l'alimentation populaire. ré On souscrit au bureau du Lloïd Anversois, 14, rue :n Vleminckx, à Anvers. 'a - 3T SERVICE REGULIER ET DIRECT 3s • entre Anvers, St-Nicolas, Lokeren, Gand, Bruges, Ostende, Blankenberghe, Heyst et tout le littoral *5 BRUGES, GAND, ALOST ET BRUXELLES as pour marchandises et petits colis E J. SAEYSTDË" CALUWÉ BRUGES s, Pour ANVERS s'adresser 45, Rue Nationale, 45, Départ tous les mercredis, à midi - ROTTERDAMSCHE LLOYD 1- o. Prochains départs de ROTTERDAM vers ^ les ports habituels des INDES NÉERLANDAISES i- S/S DELI » le 19 nov. (s. i.) S/S « DJOCJA » le 21 nov. (s. i.) e_ Pour frets et tous autres renseignements, tels que eux con e- cernant l'EXPÉDITION D'ANVERS, s'adresser aux Agents el RUYS & Co,, ,s 9, Quail'Vau Dyck, Anvers.

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This item is a publication of the title Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1858 to 1979.

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