Notre Belgique

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06 September 1918
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MlTRB BELGIQUE Oini protige h Wr» Mflfw fi II A T 1 rs I Ç '*1 w W9®i' *H" P5 l'Bslitqat V.» oui-tta cf «00 moi1 M M A 9 I# I S» n» £p qui uutp* m n'esI fr d'esse Wnilan I ^ __ t «*«wv —»!■ Trwii nTu ni, iMiiifrarr^«M>gr»««* finT-~— »*■ i**iiyrT~ni ■ il WiîHmfiSHf«| rtaBEiitfas^'ï'taftaiqwg^as..*^^ » g^vv' -» • .<■--> .f^f^<çjgxyg^r- ar^raœjE'gregrx a«s»^* , - ..... ., fftsif 4»«st "5?^SS?*C!5iï* ftt AdmiitisinittoMi Âîj^tâ£àC2il'«' Militaires ; aili:talr«»t i Mole I.ÔO tr. S Stfioi» 4 ir, 0<vl(*l (Frtacîl .... I fitota l.ôO tr. * $jloi* S tr i*l wfjS1 -i^ty œ s,»» i"**'r « • O 25 *r. itur O ikA«ineKi«Ht < ' trw.yg-r ■ ■ I IWo'w g.»Q f> »M«U • tr. KU> vOnPiU^K». iH Nr M«in . . . I.Gf» Ir ,al!„,t!f, ALMA MATER H y a 4 ans, 1 Aima Mat» r étaH au mar- K tyre, et les vieilles Halles universitaires z de Louvain, fiimbant comme une torche, q dessinaient sur le ciel fuligineux en rou- b ges arabesqu s le caractère barbare et d anti-chrétien de la guerre germanique. 1< Aujourd'hui, notre chère université est n à 1 honneur. Autour de ses cendres, 24 s nations généreuses se sont réunies et elles E oût fait ce serment : « Tu renaîtras. »> i Les boches avides d'écraser sous leur c hotte la liberté belge, visèrent notre patrie c au cœir, et résolurent de supprimer ce li foyer ds science et de civilisation qui du v centre du pays, env. yj. dans toutes nos provinces sa lumière et sa chaleur. Lou- (] vain devait tomber. d Mais les Alliés qui luttent pour que c sous le soleil de Dieu, toutes les nations, ! s même les plus petites, puissent 3 épanouir,' r librement, dans la justice et la charité, !s ont juré de restauier la Belgique, et, en' q son sein, la vieille uuiversité, dont 1 his- ^ toire, depuis le moyen-âge jusqu à nos!s joars, s'identifie à l'existence nationale. e Voilà la morale des séances solennelles qui earent lieu au Hâvre, le 25 août, au l front, le vendredi suivant. r Nous ne reviendrons pas sur ces réu- a nions imposentes. Notre ami, le capitaine L Vandevelde, nous a entretenus de la Ire jc en term ;s excellents. Et noi lecteurs !r ont certes présent & la mémoirel'admirable article où Monseigneur H Debout, archi- j prêtre de Calais, ce grand ami de la Bel- ,, gique et des Belges, a bien voulu rendre ^ à leur intention 1 impression émue qa il a j rapportée de la seconde. ' [ Je voudrais dire simplement ici rotre B joie à n^us, anciens de Louvain, de voir a dès maiLtenant, en pleine guerre, grAce à ^ la délicatesse de nos Allié*, l'antique uni- 8 versité, abattue par les sauvages do la1 y/ Kultur, rejeter son suaire, et nouveau La zire, soulever la dille du tombeau. C'es! que nous l'aimons, notre Aima Mater, h bonne mère nourricière de notre esprit e de notre cœur. L'est à elle nous devoru les plus belles années de notre jeunesse nos plus purs enthousiasmes, notre pas> sion du travail, nos éHns vera le Vrai, li Bien et le B?au, vrrs Dieu. j Ce que Louvain représent s pour ton ceux qui so<it venus s abreuver à ses sour ! ces de savoir, d émulation féconde, d idéa ' lisme sérieux, de religion virile et con i, vaincue, nul ne pourrait 1 exprimer. i Et lorsque ne us songeons que pour suf ■ lire aux fiais immenses de l'entretien e - du développement de l'université louva i niste, é\êques et prêtres de Belgique s ! saignaient chaque année aux quatre vei nés, nous ne pouvons nous empêcher d i J savoir un gré infini à notre eglise patrial ! qui a su voir grand et qui en notre peti •j pays, a réalisé dans le domaine de l'en 1 seigaement supérieur une œuvre unlqu et sublime. 1 Cette œuvre, nous eu avons maintenan 1 la certitude, ne périra pas. L» civilisatio représentée par le concert de 24 nation !' alliées, veille sur elle. L4 où les Barbare croyaient n'avoir laissé que d'informe .ossemrnts, un souffla nouveau circule, ar 1 ronoiateur des résurrections futures. Et là-bas, dans son palais archiépiscc • pal de Malines, notre grand Cardina ■f vieilli sous les persécutions, lui, l'ancie ' professeur et la gloire la plus radieuse d l'Université de Louvain, perçoit, le cœu ! battant, l'âme soulevée d une indicibl allégresse, l'écho de ces paroles de vi< adressées par 1 Univers à son œuvre 1 1 plus chèrement et la plus douloureusemer ■ aimée : Tu renaîtras I r 1-Et.OU Et l'autre Rive ? Il n* s'agit pas dg la rivt gauchi de l'tiscaui et de sa grande coupure, vieux dada d'avanUguerre, mai* bien plutôt de la rive droite de notre Yser et de la Kolottale coupure que le tabre btlge y fignole quotidiennement au croup.oi de l'aigle Uuionique. Voici un horoscope Par une charmante journée inconnue de vout, de moi et de •a censure, nos petits oanont belges taperont sur la rive droite... (sauf votre retprel) de si bonne gueule, nos fasses s'élanceront avtc des baïonnettes si aigt et que l'aigle ci-dessu* nommée devra fermer pour tout de bon le parasol de ses ailes et de sa gloire... Grosse bousculade sur les passerelles... Çuand lei embusqués eûx*rrêmes les auront franchies, maman Belgique dira gentiment à Mgr Yser : « Yser, mon enfant, tu as é<é bie•» sage ; mais immen-se doit être la fatigue. Va faire dodo, ie te prie ». K', toujours docile, l'Yser rentrera dam son lit. Il rentrera dans son lit, en abandonnant ses joujoux sur la rive droite. Ef'• froynbles joujoux ! Vi'ion à stupéfier Bztchiel ! Hideux fouillis de morts tn casques à pointe et d?instruments de mort ! Louis Veuillot redirait peut-êire ce qu'il disait à propos de je ne sais plus quel polis'on de son tempe: s C'est ici que les armées du Kaiser voulurent per-car, elles ont percé, oui, — comme un ab en ». * I Pau ou l Atlantique. Je me suis laits* dire que là-bat, sur l'autre rive de l'océan, en Amérique vaillante et enthousiaste, il y avait par mil-, Iters det bahut Reims bmith, Marnej /oA t#o", V iun Mae-Farland. Non, | i e% , mais, coytz-oous que celle mode se trans-\ portât ch'Z nous et <ju* nous emsions, ! l'an prochain, de jeunes Y>e~ Lifo't, d s M«rik-m Janssens, de* Dlxmuie Van ■cAM de X.. ? Ht ! hé! chers compagnons, P r-', vieux vy,et Rminghe avec leur parfum arahaï- j 'utôt de que siéraient pas >i mal à vos délicieu- ' de la tes jumelles. Jxmait, par exemple, je ' ielgt y ne condamnerais mon fi.leu' à s'appeler p.oi de Oad'Sihyv k <n-ktrqut, car ee ncm. mal' gré ta gloire, cit A couchtrs d'hors, et dam*\il faut le moins oouibl* exposer aonnue les enfants aux intempérie*. Après tout, ■,re, nos pourquoi tant épiloguer'( Nous ne soin• la rive met pas américains, puis, quand bien bonne même nous le rsrio^s, nous t-oui>*rton* >tc des toujours entre de ttls prénomt et les •dessut registres baptismaux une tranchée inex-dt bon pvgnable : les eff ots liturgiques des bons 'loire... curés. 'elles... , es les te dira A mis, ne' Ions plut. R-cueillont-nous. mon Puisque la guerre est un fleuve de tmmeri' sarg, elle a une autre rive. Combien des odo, j» nôtres, fi anch'ssanl cr fliuve fait ds leur l'Y'str propre sang, sont parvenus à la rive éternelle d où oneques l'on ne revient ! A andon• cause dm ceux qui, par delà les rives de ite. Ef' l Yser, ne les rsverront plus, nous les upefier pleurerons, — maie sans le' plaindre: >rts m sur l'autre rive de la guerre, nos héroe nts de ont trouvé Dieu. f ut-êire Verte-Gonelle. plus LES PEUPLIERS ï — ' I ir O vous, les hauts peupliers de Fiacdra, lei ^ peupliers morts au hord des champs, écoute: ce triste et lointain soutenir qui mn revient '"{parfois, quand mes yeux se lèvent vers voas. '•j Oui, c'étal^en Wallouie, par un dimanche i, [d'été. La loleit descendait lentement par delà AU-DJsL\ D 3 LA LIGNE HiNDENBURG r Les troupes britanniques viennent d'empor- j sa défense une. attention de tins les in tint* ^ ^ ter touf une partie — et de conti'/érable et des forces desti-éex d'abord à d'autrss ' importanc - — de c* q"e ion appelle commit- ! usages. Il faudra buter sans cesse et sans a niment la ligne Hindr.r.burg. C est la partie j cesse livrer de sang'ants combats. Celte, pers- ^ nord de cet ensemble de travaux défensifs] peclive n'e t pas de nature à rehausser le c s qui vient d être ébranlée de la sorte. C est à- moral de nos ennemis épuisés par des com-5, dire la ligne. Quèant Orocourt. b us sans trêve. Cette ligne, qui n'est évidemment pas une D aulanl plus l'Allemand souffre d'une [P sorte de muraille de Chine élevée par les douIoureine crUe d-tffeclifs , Boches sur le territoire français, mais qui est cet ensemble de fortifications formidables La'division allemande ne compte plus que -" décrit hier dans « Notre Belgique >» commence , 9 ^taillons à 4 compagnies chacun ; or, il « r" à s'effondrer. Les ii,uanniques approchent été constaté en ce» dernières semaines que les de Cambrai, sont aux portes de Lens, occu- bataillon» n'ont guère que 6 à 700 hommes. ] pent Estaires, ont cueilli en la seule journée ^'ex 'tteclUs ennemis sont donc surestimé.- du 2 septembre 10 000 prisonniers. quand on parle de. 10 divisions représentant f- Le fait de >>'ètre rendus maîtres d'une im- hommes. Même en comptant les artil- et portante part d'un système défensif préparé leurs et Ie* pionniers, la division aiemande de longue date et tout à loisir a une impor- n'" Suère 1"e *-000 combattants dont 5 à 6000 iP tance considérable. Il ouvre d'abord à nos fantassins et mitrailleurs. A 200 divisions, ( j. alliés la route de Cambrai. Pla* quelques éléments au>tro-hongrois (t 1er ' , En outre le beau succès d'hier aura des corPs non endivisionnés, cela donne un total ,C conséquences d'un autre ordre. L'idée mysti- ^e ~ mill'°n* de combattants, chiffre inférieur 6 que que la ligne Hindenburg était intangible ® celui des effectifs aidés. et pouvait braver tous les assauts ne semble Infériorité numérique, dépression morale ( 1- plus guère admissible. causée par les victoires inesssantes de nos t le Derrière cette barrière, tant qu'ils l'esti' alliés, appréhension a'attaques soudaines sur maient infranchissable, les Allemands pou- d'autres points de l'Immense front, autant 1 It vaient regrouper leurs forces et méditer de ' d'éléments qui abattent Vennemi et que Foch • >0 nouvelles entreprises. Ils n'auront plus désor- exploite à merveille. 18 mais cette tranquillité d'esprit. Puisque la j Une nrmée qui ^ courtd>une grande \ es ligne a cédé sur un point, elle pourra bien batalUe pcrd lbJm hommes en un jour mûrit en céder SUr le' aUtreS' ' pour la débâcle. Une fois le repli opéré derrière ses fossés et ses abris bétonnés, il faudra consacrer à J. Sflorand© 0- î les collines mosanes.en aval d'Aadeune, l'ai d r tique et aujoutd'hai rnalhaureasa cité de St* n . Beg^e. L'sbsenci des bruitî coutumiers d travail, d*n9 les campagnes et dans les car» V ' rières voisines, retdilt la vallée silencieuse, Il * lui donuait une atmosphère inexprimable d » I sérénité et de douceur de vivre, trouble- f seulement, de temps à autra, par des rîre joyeux de jeunes gans en promenade ou pa p le pas régjlior, sur la bergo. de chevaux hâ- d lant une lourde et tardive bé'.auda. 4 Nous venions, nombreuse compagnie d parents et d'enfants, de débarquer sur l'Ile de Bourle, vieux lopin di terra égaré là dans une boucle de l'< Mea<e, et que mi merc se pltisti' fort à revoir et à me montrer lorj qu'elle m'emmenait, dans son village natal chtz mon oncle. Ede siiuslt à m en parle.- a> cours de nos caoseria", en vantiit la frsî chear embaumé3, les coins qu'elle préférait i lui trouvant toujours de nouvea -x ch«rmes. j II av»it été c nvenn que nous on ferions l< j le grand tour, que l'un da co is remonterait U barque jusqu'au « coron », poar nous repre >-! dre, et nous laisser ramener ensuite par 1 courant, viï-à vis de la f.jrma. Déj*, nous le-enfants d'alors, cousines et cousins MS .-m- ^ blés, nous c-i)u<( pris l'avance, quand, d^.* c * Fdupiieis > mon occle nous appelé, nou< F dit que m», mère, uu pou fslîgiiée, désirait s^ à reposer uu moment. s L île atteignait aux « Peapliers » le rnrxi mum de son pittoresque, à cause de six dt d ces baaux arbres qui s y élevaient et que l'on fi distinguait au loin, au milieu des taux. De^ ondulations de terr-in,c0ui0Diiéeè d'oseraies, u les entouraient gracieusement, f .urnlssaieni 1 an cadre intime et réservé, porm t»ant deci, delà, des vues indiscrètes et charmant, s Autour de soi. Je les connaissais si bien, les " « Peupliers » I Combien de fota leur apparl- " ' tioa, lorsque nous arrivions par le chemin de ■ fer, n'avait-eile pas été le signe précurseur C' r da l'arrêt-proch dn ? Combien de fois, su P temps de l'août,n'avais je pis - s Isté, appuyé a contre l'un d'eux, aux rapa'j, aux «ieUns dds c ^ travailleurs ? Mou oncle évoquait parfois le lj » souvenir de parents, d'amis absents oa disi>a- jt i rus qui «valent participé aux travaux sur i'î e. . Il rappelait les révoltas fameuses dues à la , terre excellente, humi le mô me anx longues r périodes de sécheresse ; puis, les bannes heures de pôche fiuctuouro dans un bras de 11 la Meuse, étroit et sinueux, qui partageait ca g pricieusement i'ile en deux parties. Il pariait \ avec fierté de ses « peupliers », les admirait, N nous Inculquait le respect de l'arbre et da A paysage. î \ E'. les détails qu'il nous contait sur l'île, V contrib raient à nous ia rendre plus chère, j augm n'aient notre joie de la parcourir et de (] nous pénétrer davantage de son âme mysté- y rii.use. i Aussi, j'acqulesçt i sans enthausiasmp, p : comme sans comprendre, à la deman ie étran {, [ j gé de ma mère, ce jiur-là, do retourner à la '' . ' f jrme sans poursuivre l'excursion projetée. ^ i . Le lendemain, nous rentrions àNamur, et là A i e m'éionual que ce petit voya ge répété bien E t dos fois pourtant, eût tellement accebié ma maa, qu'elle dût se mettre au lit... Elle ne devait presque plus le qnlte?. Ell> ■accomba, quelqnes mois plus isr<*, des suites d'une maladie de cœur. E ln en av»ii Misent! les premiers symptûm is sous les ytaaliers de l'île de Bourie... It voilà pourquoi, v.«us, les gr nds peu pliera de Flandre, les peupliers morts au bord des champs, voua ma voyez triste parfois quand mes regards sa portent vers vous. Eri-Verl. Concours littéraire des Auteurs du Front i Les Lauréats du «Concours Littéraire des Auteurs du Front» sont Informés de ce que la remise des Diplômes et dos « Prix aura lieu le dimanche 8 septembre ! à 14 h., au Théâtre de Vinckem. lis c sont instamment priés d'y assister. c Des démarches ont été faites auprès r des autorités militaires pour que toute '' ) facilité leur soit accordée à cet effet. 8 K II suffira aux Lauréats de demander « une permission en excipant de cette , qualité. s ' La séance organisée au théâtre de Vin- j ck?m à cette occasion est assurée d'un s gr=nd ruccès. Toutes Ifs autorités mili- n , taires et civiles y ont été invitées. L'or- li r ehestre sytnphonique de 1 armée de cam- i pagne, dirigé par M. Corneil de Thorâh, J1 i a bien voulu se charger de la pertie musi- » cals qui, le passé de cette magnifique pha- n ^ lange en fait foi, sera un ravissement pour j les auditeurs. ^ Nous publions ci-après les noms des * lauréats : E , Prix. — Maurice Butaye; Théo Fle.isch- » 5 mann ; Ncèl Dubois ; Ernest Botfk ; Geor- ll ges Gauthier; Joô Moorlight; Jos. t Van H ugaa ; Commandant Frémière ; ^ , N. Nuysmans; Joseph Simonet ; Charles , i Arendt ; Dr Stiévenart ; J. Claskln; Paul d i Van der Straeten , Ernest Fivet, Robert ,! Vilain. j , j Prix spéciaux. — Paul Vander Straeten; ï 3 Gaston Habin ; Paul Brohée ; Eugène q Vandeput ; Dr Stiévenart ; Jean D-smet. v Accessits. — Charles Lonrardy ; John " ' Pipegale; Jules Fenny, adjudant; Commt. J t Fiémière ; Joseph de Ramaix; Anonyme; , Adrien Diricks, sergent; Roger VauRoye; i M. Daruelie ; Gustave Bertrand ; Léon i i De Vriendt ; Jean Hubeau ; Jacoe.-, ThU t riard ; Armand Eggermoit ; Arsène Sc« reil ; Michel Li» fooghe ; Carlo Demtz ; Arthur Gérard ; Joseph Goffin ; Gérard de Bischop ; Désiré Docquier ; François Michel; V Wéles ; Gustave Van de Woestyne ; D. Declercq ; Sansbotte Oscar Ligot ; Erck^ns, musicien. De Coene René ; Erckens, musicien ; Georges Valk.'-naert ; L. H îet, sous-oîfi- cicr ; Simonet, caporal ; Girigé Fernand. \u soir d*une victoire ou le moral de nos jasses On conDkîl la dernièro victoire des rôlras. Le soir qui suivit ce beau coup, dans un cantonnement occupé par les troupes d'att* que on put voir le dtfilé suivant : Flgaiants : un piot, affublé d'une capote boche, le bonnet boche s>ur la téte, et te aat piteusement un b*lel sur 1 épaule. A côté un autre plo', b.ïonnette au canon, conduisRi^t son prisor nier psr toutes les rues 11 tous les caféâ 1... Tableau ! I Il y avait jusqu'aux civils qui, su seuil de leur porte, venaient adnrircr c -tte trouvaille geniale et amusante de nos vainqueurs. Inutile d'kjouter que ça valut au coup'e qu Iques bonnes tournées de ia part des camarades 1 Vu à O.... L'Ecole au Front Des cours do Candidature en Philosophie (t Lettr. s (te anné ), organisée par l'Ecole su Front d<< 1 IV D. A , ont été Inaugurés le mercredi ?8 août à l'école de garçons d'A. Ces cours qui portent présentement sur la Logique, la Psychol gie et la traduction cur-jlve d uq auteur latin, suront lieu le mercredi ■ie chaque semaine. M. le lieutenant-général Michel a tenu k marquer, en assistant pe/sonnellement à l'une des leçons, l'intéiêt qu'il porte à l'œuvre de l'E'-ole au Front. • LA SITUATION Le crépuscule du chancelier Il nous arrive encore i'ontre-Rhin q elques «. hv,s d'uu événement qui semble avoir ou, là-bas, un grand retentissement : le vin* -cinquiémo lustre du chancelier. Après lus compliments du Kaiser, voici ceux du jféné-ralis:lme. L<^i au?si parle de confiance, ûaux llgoes, pourtant, sont à retenir de son télégramme au chancelier : « Nos ennemis,dit il, «fiiehent <rûni(nt lier volonté n'anéantir notre l'Allemagne si ce combat n'est pas soutenu victorieusement ». Heriling a répondu en rappelant que Hindenburg et Ludendoiff avalent « retourné des situations encore plus difficiles » que les en-oemis de l'Allemagne finiront par reconnaître la van'té do leurs plims. Tout cela est assfz mélancolique, maintenant surtout que la fêle est terminée et que les lampions soat éteints. Oa s'aperçoit que M. Ilertling est fatigué, on fait courir le bruit qu'il a déjà offert sa démission, on parle du docteur Soif comme du son successeur possible. La < Gazatte de ia Bourse » va plus loin. Elle ouvra uj chapitre de phllosouhie de i'histoira où elle attribue à M. von Hertling le :ô!e assez modeste de < chamelier de transition ». Doucement, elle le pousse hors de la scène publique sans remarquer, semblc-t II, ce que cette manière de philosopher peut avoir de cruel en un anniversaire si chargé de jours. «Lorsque le comte Hertiing devint chanceler, écrit le député bational libéral baron von Rlf h hoSer», il avait ia cor fiance des parti* qui souhaitaient voir l'empire gouverner suivant des principes libéraux . le comte Hert-ling seiait ie premier chaccelier parlementaire. Voilà ce qu'on espéra, peu de temps il est vrai, car aujourd'hui on ni l'espère plus tout à fait. Bien des choses se sont pas»ôes depuis l'avènement du comte Hertllug qui n'ont rleu e parlementaire, Nous ne voulons pas d!i« !• Année — No 551 Le Numéro 5 ctmt# Vendredi 6 Septembre «9is

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