Notre Belgique

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s.n. 1918, 03 August. Notre Belgique. Seen on 27 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/wm13n21c0m/
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NOTRE BELGIQUE ûieu protège ia iihrg ttaî&tqitt m *1 &k »** t w it* wa *"i M&à&ê -kife l Bsigiqûv braft mervèu Et Mo Htfl ! CI ÏJ O F I SJ I ^ 1^ jg? «>fes# çei a®sy« jrVis? fèr <#Vm$ Wtdtoa i ■y -* • | Il •■ " - êSVV înri} d«s ÀbdâiisiËenU rôilHscSr*» ■ • ■ > • ! Soi* I.BO (r. <& Mtil» 4 (> Olvll» » (F»ûCâ) .... I Sâkslii I.3Û fr. $ Met* S f* I fcaiiySfJ . ... il îfctslis 2.3© ïr. £ l^œiô S #s> ^édssïSes «t ^JiSftîaSstï'aïldsaui 13, HUE DES COMMUÉES# CALM? Abotta«M«àti Msïitairei? : #*»** ^«iKkiHe I . <■ » » 4,£6ir. tv.;- f «: &àet6<»«esîa«sii j P&t'iêSalis - * - t »4KH s» <;6n«<:%t A l'Aurore de la 5eme année de guerre DAIGNE DIEU BÉNIR NOS ARMES Les cardinaux français invitant tous , i leurs compatriotes à s'unir dans une fer- : vente prière le dimanche 4 août pour obtenir de Dieu la paix victorieuse. En Angleterre le roi George prescrit également un jour d'intercession publique à la même intention. L'Amérique, eu ce domaine, donne depuis longtemps l'exemple aux autres nations, et elle a mis en honneur, à l'instigation du président Wiison, la pratique quotidienne de 1' «Angélus » de midi. Pouvons-nous dire que beaucoup de journaux qui ont accueilli les différentes déclarations Wiisoniennes comme 1 Evangile de l'humanité nouvelle ont fait la conspiration du silence autour de cette ' dernière initiative, témoignant à la fois et j de la loyauté et de la largeur de leurs j vues ? j Il y a 5 ans, la Belgique, pour l'honneur ] de sa parole et la liberté de son territoire, confiante en Dieu qui est la Justice, a sur-1 gi, flère, frémissante, indomptable, en face j de l'impérial agresseur. Depuis, elle a] gravi un âpre, un douloureux calvaire. « Nulle forme de la souffrance ne lui fut épargnée : la misère, la séparation, l'esclavage, la mutilation, l'exil, la mort de ses fils les plus braves, elle a tout connu, tout enduré, avec une patience qui n'a pas connu la moindre défaillance et qui a grandi avec l'épreuve. Elle a été soutenue dans la voie douloureuse par l'espoir, un espoir plus fort que les désillusions, les défaites, les tortures ; elle a continué son lamentable pélérinage, dardant son œil agrandi vers 1 horizon où doit blanchir l'aube de la Délivrance. Au début de cette 5e année de guerre, la Belgique, guidée par ses pasteurs et surtout par son admirable Cardinal, élève vers le ciel le cri de sa douleur. Elle sait que Dieu,-qui est l'auteur de tout bien, est le maître suprême de la paix et de la victoire. Elie a confiance en la justice de sa causs, en 1 héroïsme de ses soldats, en la fidélité de ses alliances ; mais elle n'oublie pas qu'une Providence supérieure préside aux destinées de l'humanité, et que rien ne peut se faire sans elle ou contre elle. Elle a conscience du mystère de nos terrestres agitations, de l'inanité de nos calculs, de l'imprévu, de l'imperceptible, qui en une seconde peut renverser les plans les plus génialement échafaudés. Elle a présentes à la mémore ces grandes paroles j de Mgr Mercier dans sa dernière lettre j pastorale : « Qui donc, depuis qu'a éclaté la grande j catastrophe, ne se sent sous la domination, d'une puissance supérieure? Qui n'éprouve, l'enveloppement du mystèie ? « En deçà et au delà de la ligne de feu, , que de calculs déjoués 1 Que de combinaisons mises à néant ! Que de prévisions démenties ! » « Que de fois l'imprévu s'est jeté en tra-, vers des assurances humilies ! «L homme s'agite et Dieu le mène. « A tout problème humain, il y a une inconnue mystérieuse ; aux plans le plus savamment étudiés, il y a une fissure par laquelle se glisse, à point nommé, l'intervention providentielle : ce qui faisait dire à Bossuet que la sagesse humaine est tou-, jours courte par quelque endroit ». | Ces paroles qui ont comme un accent ; d'éternité rencontrent, n'est-il pas vrai, ! ami lecteur, nn écho singulier au fond de jnos cœurs. Il est, nous semble-t-il, impos-| sible de vivre quelque peu consciemment j la vie tragique de ces dernières années s sans éprouver une sorte d'horreur sacrée, i Si sur les charniers, les ruines, les dévas-| tations,les deuils, ne plane un rayon divin, il n'est plus que de s'abandonner au tourbillon des événements, et ceux-là seuls sont dans le vrai qui à Bordeaux, à Nice, à \ Monte-Carlo, dans les villes d'eau et de plaisirs, gaspillent dans l'orgie les bénéfices éhontés qu ils ont ramassés dans le sang de leurs frères. ; Heureusement, tel n'est pas le cas, et ( nous pouvons affirmer que jamais Dieu ne [ nous a parlé plu?fortement quepai la voix > de la grande pitié du monde. Dans le bon« heur, nous étions tentés de I/oublier : sous t la verge, nous songeons à Lui, nous t crions vers Lui, nous élevons vers s Lui des bras suppliants. Des âmes t qui L'ignoraient, souffrent maintenant de t la nostalgie du divin, et sentent de façon . presque douloureuse 1 insuffisance de la i terre à remplir leur cœur, t La cinquième année de guerre se lève : s sursum corda ! Au dessus de notre valeur, > au dessus du génie de Foch, plaçons la i collaboration divine. Prions avec la sim-. plicité et la confiance de la vieille femme . qui devant une Vierge miraculeuse égrène • le chapelet de sa dévotion et de sa misère. 1 Recevons le Christ en notre poitrine par i une communion de ferveur humble, réflé-t chie, virile. Conscients du ferment divin i1 qui soulève le monde en ses convulsions, • | faisons à Dieu dans notro vie quotidienne la part large, prépondérante qui lui re- > j vient. « La piété est utile à tout » répétait i Bossuet après Saint-Paul dans l'oraison >' funèbre du prince de. Coudé : oui, ami I lecteur, à tout, même à battre les Boches. LECOU Une Œuvre Magnifique ! On l'appelle « Section Américaine des Orphelins Belges de la Guerre » et elle a ton siège à Neuilly, 119, Boulevard Bineau. S'intéressant exclusivement aux enfante des soldats, de tout grade, qui sont morts pour la Patrie, dans Varmée ou dans la marint, elle leur vient tfficacemant en nid*. Petits garçons et petites filles sont ad' mis à bénéficier de ses largesses ; la mère n'a qu'à produire quelques pièces établis' tant son identité et «lit reçoit le secours qui lui est dettiné, secours qui est plus pu moint important ttlon qut l'Œuvrt Ia adopté un ou plusieurs de tes enfante. C est aux Américains, si généreux envers la Bdgiqut, qu'est due la création ~ de cette Œuvre si belle et qui a déjà sou• i logé bien des misères. f Elle a pour Présidente, à Paris, une s s de nos compatriotes, Madame Romberg, le 119, Boulevard Binzau; et, chez nous, •d elle a pour Repi ésentantes Madame et Mademoiselle Frane, Villa Mélusine, La ts Panne. Avec un zèle qui ne demanda qu' ts à être ignoré mais que nous voudrions '.a voir mettre en lumière par ceux qui ont m l honneur et la mission de décerner det récompenses au dévouement, ces deux i- vaillantes chrétienne* s'occupent, en Bel-re giqus Libre s de l Œuvre des Orphelins s- Belges d* la Guerre » et lui font un« rt bonne part du temps qu'elles consacrent, us depuis 191k, aux Blessés, Réfugiée, Con• rt valet cents, de quelque nation qu'Us soient LE TRIOMPHE DE SOCIALISTES MINORITAIRES FRANÇAIS Le parti socialute nous offre un nouvel exemple de l'évolution fatale des groupements révolutionnaires • ils deviennent peu à peu , par une dégénérescence fatale, la proie des j éléments extrémistes qui finissent par l'emporter sur tes fractions plus modérées. I[ls Le fut, il y a un siècle, l'histoire dm Gi- ; rondins supplantés par les Jacobins ; l'an . dernier, l'histoire des révolutionnaires russes ra- submergés par les Bolcheviks. C'est actuellement l'histoire des majoritaires français, nuance Renaudel, battus par les minoritaires genre Longuet. Le conseil national du parti socialiste fran cais vient de se réunir à Paris. Ce qui fut en inc * • discussion, ce fut, en somme, toute l'orienta-lus don du mouvement ouvrier. Il n'est pas aizé Par de préciser jusque dans les détails la portée 'er« de cette motion Longuet qui l'emporta par lire 1544 voix contre 11731 attribuées à la motion ou- Renaudel. Tâchons de l'analyser, au moins dans ses grandes lignes, et nous aurons des éléments suffisants d'appréciation. ral> D'abord, elle préconise ia réunion aussi promjite que possible de l'internationale so-OS- cialiste, y compris les camarades de Berlin. tînt Elle ne répugne pat à se rencontrer avec ées Scheidemann et autres socialdémocrates du ée. kaiser qui, depuis août 4914, ont soutenu de ras- toute* leurs forces lu politique d'agression et rin d'impérialisme d l'Allemagne. C'est dire ' qu'au point de vue patriotique, elle laisse ^ beaucoup à désirer et s'écarte nettement de la manière de voir des travaillistes améri~ ^ cains qui, par la voix de leurs délégués venus ■ de à Londres et à Paris il y a quelques mois, !ne- déclarèrent qu'avant de reprendre, les reja-s le tions avec les Allemands, il fallait au prêa- l lable les battre et les mettre hors d'état de ■s nuire. u : Pour ce /ui concerne I I Russie, les rhino-■s ril'iires s'é'èvent contre toute intervention der. >- ' Adiés qui prendraient parti contre les xocia-j listes russes, et porteraient atteinte au droit i■ ; dit peuple de Russie de s'administrer comme n ; il l'entend ». En tout état de cause, ils subor-| donneront toute intervention au consentement e-! unanime du socialisme russe, sans lequel s, « cette intervention ne pourrait qu'aller à i i encontre des intérêts de la France ». i Enfin, la motion Longuet exige (sic) du n i gouvernement la revision des buts de guerre, ;n la dénonciation des tractations impérialiste!, a- ' l'exposé clair et précis de nos conditions fé de paix sur les bases définies par la révolu-<e tion russe (?) et le président JVilson et la ir préparation dès maintenant des modalités m , d'une ligue des nations. ! A dire vrai, la tendance manifestée pat es les minoritaires passés majoritaires nouf ts ' semble regrettable. Ils se laissent éblouir ei ; absorber par l'idéologie d avant guerre. Ils-si parlent de l'internationale comme si les Alle- 0- j mands ne nous avaient pas déclaré la guerre n. | Ils oublient que la révolution russe nous u gc[ trahis, nous a tiré dans le dos, s'est i-endue lu 1 à nos pires ennemis et aux plus ignobles le ! tyrans. e/! Ils font abstraction des réalités de la guerre re pour ne plus voir que le triomphe dt se ! leurs théories. ie ' Nous ne pouvons qu'enregistrer avec h 1- plus grand regret le triomphe de la motion us \ minoritaire comme le symptôme d'une mentais, ? liti qui ne répond plus aux exigences de le a- situation. a- J. Morande. et quellt que toit la souffrance qu'ils endurent. | t Nous demanda !» aux leet urs de « Notre Bslgiqutt » de fair» connaîtra cette Œuvre encore trop ignoré*, et qui \ est appelle à rendre de grands et de. nombreux services. Au nom des Orphelins et des Vtuva. de nos Soldais, tembiu en détendant leur Putrte,nous remercions ds tout cœur le Comité qui fonctionne Boulevard Bineau, toui ceux qui alimentent ta caiae, toutes les personnes qui lui prêtent leur con-1 cours. Et nous faisons In vœu (puistt-t-ii st réaliigr bientôt 1) que nos généreux amis d Amérique complètent leur Œuv # trèt bienfaisante, par la fondation d'îin{ Etablissement qui, érigé dans la partir l ron envahie ds Ify Belgique ou bien, touii près de là, sur U sol si hospitalier de la: France, recevrait les petits garçons et les ' pstites filles dont le père eti mort à la guerre et dont la mère est impuissante à , fairs ïéducation. Ii nous semble que ï une des grand** j . douleurs qui élreigntnt, au moment du j trépar, l'âme du soldat père de famille, i c'est la pensée qu'il lait te après tui dm' s êtres adorés sur qui va fondra le malheur. Il nous semble aussi que cette douleur serait adoucie si le mourant pouvait, en \ expirant pour son pays, avoir la vision^ de cette (Sfuvre qui prendra, lui disparu, ces chsn petits pour lex soustraire à l'infortune. Pour eux, les gloritux tombé*; pour , elles, les veuves inconsolables; pour les! orphelins, malheureux dignes de tout intérêt, aff»rmt*$tz et développez votre œuvre, généreux amis d'Amérique ! Vous aurez acquis, par là, un titre de plus à la reconnaissance, déjà si grande, du peupla belge qui souffre atrocement ] des horreurs de la guerre mais qui trouve j un puissant adouaissemtnt à son épreuve \ dans la sympathie dont vous l entourez j et dans les largesses que vous lui prodiguez avec tant de tact et d'à-propo*. B. MOL. t L. P. Juillet 1918, L'ART AU FRONT Séince vraiment rocorifjïtante qm cf-.lia t t, laquelle il nous fut donné d'assister veudred • au ïocal da i'« Art su Front » et pour la-ifuellt j M. Eiuiki da Boogniss nous avstit réservé h 1 j pi'iméor do son Thyl Uylenspiegel au;> - Tranchées, ssy ète à doux por.ioniioges. = ;. L'uutsu?, un Wailou, oyant do tout temp.' 'apprécié l'A t Fiamaod, a tharché i harmo ' nisor, daas un plan fantaisiste toat ce qu'i ', connaît de i'âme flamande et par Je - œ ivre? ■ > d'art et par la fréquentation des Flamands au> V tranchéf s. G est, ds son aveu, un es*/ i df .'régionalisme. Aussi, tc,uto l'Introduction tise _ t-elie à rompre unt! iacee coEtre i'iutorna-tloaaibma à outrance et à nous faire œleu> s ! comprendra et dûfeï.dre plus éûerg qaemen-'■i l'esp.it de fàmilio, de clocher, do n«tion et de i ' race. ,| La bu', de tout ce pcènae : iémoigur.r sa „f sympathie person'jel e très activa a se* f.-èm ' 'flamands et si possible rendre plus cordia' I encore ie mariage qui nocs reunit Flamands •' i Wallons sous le même glorieux drapeau. A ! cette fia, ne nous contentons pas de onti-I nuer les traditions da race, noua dit i'auteur, * j cherchons à respecter et à comprendra de <■ > mieux f n ïuieux celles qui fleurissent chez f nos voisi s. 5 S , ' Pour sa part, il a admirablement réussi : \ ce n'est pas un essai, c'est, n'en déplaise è ' | sa modestie, «n petit chef d'œavre du genre ; f l soit qu'en quelques traits habiles, il noue II dépeigne toute sa sympathie pour la belle , • terre ds Flandre, soit qu'il nous chante, en ; dos accents d'un vrai lyrisme, sou amour >, pour les fils de ce ricin pays. C'est en pleine i; communion d) sentiments que tout l'auditoire | le suit lorsqu'il évoque l(s rouvenlrs palpitants des carillons, des b.-ffroi#, les scènes r|des BrecgUo), das David To&Iora, et autres * < peintres satiriques, toutes empreintes d'un i heuresx rnélaige d observation réaliste et t de bonne humeur foncière, ou lorsqu'il nous . remet en mémoire la bonne farce flamande \ d'un 8utre âge, le franc rire des kermesses e et les fabies que nous contaient nos grand-, mères au coin de i âlre pendant les longues , soirées, tandis que pétillait le grand feu de bois. ? M. De Bongnies s'en voudrait de ne pas ' saluer en passant la zwanze actuelle qui a le 5 talent d'exaspérer les boches par d»là l'Yser - et par delà ia bonne humaur des joueurs d'accordéon, dts poseurs dis devinettes, du loustic qui fait rire et qu'on aime, qui blague malgré tout et chante quaod mène, qu'il s'appelle .lan, Piet, Sus, Jef,.. Et ld tableau da h vioiUe Flandre s'achève par la dajoriptio i d'r:n « petit B ;!ga » an for e he/culéei, aux biceps de lutteur et d i glrdiatfeur. Pais, par une bélie autishô^e, In conféréa-citr montra la lou.daar dà l'esprit allc-m&r-d qui a voulu touioniser ic héros da ces bonros forces fl mandes et de la iégonde, mais qui n'a abouii qu'à créer un capitaine da Kœ^o-tdck qui les voue à un Incur..ble ridicuio : le Non pas qu'ii dénio aux boch s tout sens du ridicule : ca serait plier à l'eu contre de i'hls-a_ toire, niais k urs composition i frisent blea ^lus le fantastique que l'obi e-vation réaliste qui fut toujours l'apanjge do la rt.ee 11a-mande.Eu une admirable aoothéo.e Thyl Uyltn-ie spiegâi invite son f ère le .foidut flamand à r- se souvenir de sa chère Flan ire qui l'attend m et à so dresser avec lui, plus farouche que et j m&is contre le bocha qui a or,é — O blas-o phème 1 — s Intituler son frère. Et la saynète sa ts>mîne aux premières lueurs dd l'aurore, lu au chsnt da coq : c'est Ghant'cler qui an-e nonce que la nuit e.-.t fiaie, qua le frère wallon et le cousin de FraaCa so joignent au fils de Fiaudre pour saluer la jour heureux et ** tout proche da la délivrance, da retour au loyer où s'écoulèrint nos tendres années 1° bercées au récit c.hasmjnt de Thyl Uylen-'és spiegel. Mun plus chilauiviux merci à l'auteur de ai nous avoir tenus sous le charme tout le Uf temps do sa conférence si littéraire, isi ortis-ei tique... Mes ^œax las plus ardents pour q i'ello ne resta pas inédite, mais qu'elle ait j ' bientôt les honneurs de la Suèno... L) succès théâtral lui est assuré, le succès patriotique e n'est pas moia« certain. û ALTEACUS ne I CONGÉS ' Sur la Marne les boches battent i-n retraite, mai3 les congés restent tout aussi rares que lors de leur avance sur Paris. Le soliat désenchanté regarde eu arrière ( et soupire. — Cinq mois dt jà de-puis que je suis revenu — puis en resoupir.,nt il ajoute — Et j en ai encore pour six mois... Il n'y a pas à din, c est gai ! Na pourrait-on augmenter le pourcentage ? Certes, si c'est uae question d'effec-' tifs, je m incline, mais si c'est (seulement une question do transport, on pourrait tout de mêmi lai ,ser paitir ceux qui vont en Angleterre, en Flandre et dans le nord de la France. Cela décongestionnerait les listes et ceux qui vont plus loin en profite-, i aient par ricochât. D autre part, ceux qui vont en France peuvent espérer regagner plus tard le r temps perdu, mais il n'en est pas de même 1 pour ciuix qui vont en Angleterre. Ils au-ront eu « un » congé cette année, et bien 1 peu peuvent en er-pérer un second au train s dont vont les choses. Or auparavant, ils . en avaient difficilement trois par an. Ii est e par conséquent improbable qu ils puissent avoir les congés p rdus cette année. Le e résultat sera donc qu ils auront cette fois j un intervalle de 10 ou 11 mois et que par i après ils auront comme par le passé des intervalles de 4 et 5' mois. Pourquoi alors k ne pas leur donner le pourcentage habituel ? Rien ne s'y oppose si ce n'sst peut-' être la question d effectifs, mais qu'est-ce j que cent hommes dans une armée ? Bref, la question des congés est primor-: diale et je veux espérer qu'on s'en occu-à pera en haut lieu. Après Merckem ou ; Langemarck ou Nieuport le soldat n'est s pas fâché d'aller un peu se reposer en e famille. '• Witly Renier e H.M.B. de Chambery • A l'occasion da notre fêta nationale, les malades et le personnel de l'étiblissemeni, avec le précieux concours d'artistes étrangers, ont organisé une soirée récréative, dont on gardera longtemps le souvenir. AseUtaiânt à cetta fêie Messieurs le Méde-■•'n - P i'.jri^ul et lo Pharmacien Principal, Messieurs l6.s officiers de Santé, de nombreuses f-imille* belges et beaucoup de personnes da Ckc.mbery. La salle des lêt93 était coquett mont ornée aux couleurs alliées. Au programma « Do Twjo Dooven » comédie pleiuo d'entrain, joués magistralement par le sargent Buy ses 3® Année •-» No S23 Le Numéro 5 cfmes Samedi 3 Août iilt-

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This item is a publication of the title Notre Belgique belonging to the category Oorlogspers, published in Calais from 1916 to 1918.

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