Notre Belgique

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s.n. 1918, 07 August. Notre Belgique. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k06ww77n28/
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NOTRE BELGIQUE Dieu protège fa libre Beigigm ^ U Mûtsde êtir p& VBelgique bratf mervètt Et sas» Uûl î M * * " « « ^ puss qui meye $a x'mi /ir d'e$£« Wsltoa I Tb«a feavv Tarif de» Abôànement* ^édae4î&« «t fljtfMiafrtrftttiMit ASsenaeraesits Militai* es : MllitalrM .... ; '-80 £ Il otfV *%B® l*Mnil1U<F« -»* &ï* *«.r aimai*»# « ... . 0.28 le. ««r !9 a»«nn,M,»h Pour la 5ime année de guerre II. — LES CONGÉS La nécessité des congés de détente n'a plus besoin d être démontrée. Nul n'Ignore que la plupart de nos soldats vivent dans l'attente de la bienheureuse permission qui leur permettra de rentrer durant quel-ques jours dans la vie civilisée. Toucher vif, en ce qa'fltfm^e^ks atteindre au Certes, quand il s'agitde la défense îiatio. nale, il n'y a {las d'autre considération qu tienne, et les intérêts même les plus légi-times doivent s'incliner devant le bien de la Patrie. Cette année-ci, depuis le printemps. de grands sacrifices furent imposés à nos soldats au point de vue dos congés, sacrifices douloureux, qu'ils ont consentis généreusement et qui, les derniers corn-bats l'ont prouvé, n'ont nullement entamé leur vaillauee. « En 1918, nous écrit uu capitaine au nom des officiers de son unité nos hommes ont trouvé l'exil et le métier très pénibles, par suite de la longue fermeture des congés de détente et du pourcentage actuel encore très minime des permissionnaires. Je connais à ma compagnie de braves soldats qui n'ont plus eu de permission depuis 7 et 8 mois. — Ne serait-ce pas justice que de leur accorder cet hiver le surplus des jours de congé qu'ils n'ont pu obtenir au cours de l'année. Du reste, une D. M. ne flxe-t-elle pas à trois et quatre le nombre de permissions qui peuvent être accordées en un an, et dès lors pourquoi cette D. M. ne pourrait-elle être appliquée en son sens le plus large, c'est-à-dire en effectuant le rappel des permissions qui n'ont pu être accordées pour des raisons de service ?» Je dédie les lignes qui précèdent à ceux qui douteraient encore de l'intéiêt que nos officiers portent à leurs hommes. Voilà donc l'avis des chefs, de ceux qui vivent en contact quotidien avec la troupe. Ils demandent instamment que, aussitôt que faire se pourra, li régime des congés redevienne normal et que ceux qui au cours de l'année furent privés de leur permission, ne soient pas totalement frustrés et reçoi- j ( ;vent une compensation. Nul, je pense, i n'estimera leur opinion déraisonnable. : fies seuls objections qu'on peut opposer | regardent les voles et moyens, c'est-à-dire la possibilité pour notre commandement de réaliser ces légitimes desiderata. Il est évident que par ces temps d'offensive sur in Somme, 1 Aisne et la Marne, les chemins IaC 1er If&ûytis, gu uu cunuu ru.ï», sont engorgés, et ne peuvent guère servir . qu aux besoins Immédiats des unités com-| battantes. Nos soldats sont assez grands gaiçons pour le comprendre et pour n'exiger pas l'impossible. Aussi longtemps que la guerre de mouvement continuera en Champagne et en Picardie, il ne sera pas aisé d'obvier à cet inconvénient. Mais, en attendant, les permissions pour l'Angleterre, la Belgique libre, le Nord, ne se heurtent pas au même obstacle. Nj pourrait-on pas, comme Willy Renier l'a proposé ici même, multiplier les congés ; dans ces directions? Ce serait, si l'on peut [ dire, autant de pris sur l'ennemi. Les rôles i des permissions par unité seraient allégés ! d'autant, et les voyages en France une ! fois redevenus normaux, les soldats qui | désirent s'y rendre ne rencontreraient plus | la concurrenco de leurs comarades déjà ' nantis. Nous insistons de toutes nos forces sur l'octroi des congés au début de cette 5e année de guerre. Les jasses ne s'effrayeront pas d'un nouvel hiver dans les tranchées quelque pénible que soit cette perspective, s'ils entrevoient au cours de ces mois de pluie, de boue, de froid, la permission rêvée, le retour en famille et chez les amis, le voyage désiré. Qu'importe au voyageur la marche à travers les sables sous le ciel de plomb, gorge brûlante et pieds endoloris, s'il sait que là-bas, à l'horizon, verdoie l'oasis où dans les parfums et les tkurs, à l'ombre des palmiers, coule la fraîcheur chantante d'une source ? LELOU. Revendiquons les artistes Wallons Une légende tend à $ accréditer parmi l»t critique» d'art: tous les peintres an> cient dt Belgique sont d** peintres fl ;■ mandi. Il ett fmpt d'y mettre fin. et de revendiquer hautement noi artistes wallon».M. Louis Gillet, dam un recent numéro dt la « Revue det Deux Mondet, en traitant de» rapport» existant entre l'art flamand et la France clame notre Wat-teau au nombre de» artiste» flamandt. Watteau, né à Valencienntt, six ans après la cession à la France d'une partie du comté de Hainaut, un peintr* flamand! Le Watteau des « Fêtts galantes » le maître de « L'embarquement pour Cy-tkère », de « Joli Gilles » du * Concert dans un para » du « Pavillon dt musique ». Sans vouloir en quoi qu» et soit comparer le» deux talents, quelles différences n'y a-Uil pas entre « La grande ktrmes-xt » de Rubens et les divertissements mondains de Watteau. Tout dernièrement aussi un grand journal de Paris: « L Intransigeant, en relatant la vente de la collection Kauff-mann, qui venait d'avoir lieu à Berlin, chez Lassirtr, et dont le produit s'éleva à douze millions de mark», écrivait cette ■phrase typique : « on se disputa les Metn• ling, let Van dsr Wtyden et autre» chef» focuvre dt lEsolt hollandaise ». Pourj l'Intrantigsant, il n'existe même plu d'école flamande, la neutre hollandais Tout beau, illutire confrère, apprenez si vous l'igr.ortz encore que Bruges s'é• norgueillit à bon droit de Memling, bitr, i qu'il n'y toit pas né, et que Roger Van , der Yftydtn dit auisi Rngslet de lu Pas-, ture a vu le four à Tournai, la ville det • Choncq-Cloiiert. D'aucun» n'ont-ils pas voulu ranger dans l'école rhénane le Maître de Fié• malle, dont le nom est discuté mais non pas l'origine, l'auteur de l' « Annonciation », l'un des joyaux de l'exposition des primitifs à Bruges et la perle de la col■ lection d Oultremont. Ptintres flamands, d'après Larousse, les Jean Gossaert, ds Maubeuge, les Joachim Patenter, d» Dinant, les Henri de Bits, de Bouvignes, les Nicolas Neu-châlel, dit Lucidel, de Mon», que d'autre» encore. Il est admis dans le monde dts arts que Cécole italienne se subdivise tn autant d'écoles distinctes qu'il y eut, au moyen• âge, de républiques puissantes tt rivales : école* vénitienne, siennoise, ombrienne [du nom de la contrée où celle-ci flturit) florentine, génoise, pisane, romaine,pour» j quoi n'y aurait-il pas en Belgique : école flamande, école wallonne: pat n'est besoin, me semble-t-il, de rivalités politique» pour celâ, le génie différent des deux races implique la distinction. j La Flandre est assez riche en ptmtret | de renom pour nous abandonner let quelque» maître» de tang Wallon, &roupom de notre côté tout let peintre» LE BOULET BELGE Depuis acût 191b, 'est à dire depuis le premier jour de la juerre, l'Allemagne, tel un galérien, traîne an pied un boulet : la Belgique.Elle s'imaginait q\e se ruer sur notre pays, c'était précipiter le uccèn : elle s'est lourde-menttrompée. On p&t affirmer, et la postérité confirmera ce juger,ent, que l'inqualifiable agression de VAllemgne contre noire pays fut pour elle ta çurce première de ses défaites. N'insistons pas ait la résistance que nos troupes lui opposerai à l.iége, Namur et Anvers. Cette résistâtes des premiers jours permit à la France (éviter une trop brutale surprise et lui donni le temps de parfaireses préparatifs. On rit\e penser aux trépignements de rage que la3 D. A. et les forts de Liège durent, par letr héroïque défense,provoquer dans l'état m\jor allemand. Mais, il y a mïeui encore : la violation de la neutralité belge fùse, depuis l'ouverture du conflit, sur toute jz diplomatie allemande et la paralyse radicalement. Dès lapremière séaice de guerre du Reichs-tag, le chancelier >on Bethmann-Holhveg glisse sur la pelure dorange de la question belge, avoue avec me cynique candeur la déloyauté germanique et s'en tire par l'affirmation du droit du plus fort • aveux terribles qui retentirent à travers le monde et émurent la conscience universelle. L'Amérique, le Brésil, l'Italie, la Roumanie firent écho aux protestations du Souverain-Pontife réprouvant solennellement l'in/'ustice. L'Allemagne eut beiu tenter de ravaler sa parole, d'expliquer que nous-mêmes nous étions vendus à l'Angleterre, que nous avion» | renoncé pratiquement à notre neutralité. Rien n'y fit, la Belgique ne cessa d'apparaître au dessus de la mêlée comme la nation martyre, victime de sa loyauté. La question belge, les divers chanceliers de Guillaume II se la transmirent l'un à l'autre, legs redoutible dont ils ne parvenaient pat à se débarrasser et qui les accablait. S'ils se taisaient, leur silence même les condamnait. Parlaient-ils? Ils n'osaient faire des déclarations franches et nettes, ils recouraient à des formules contournées et obliques, à des équivoques qui ne satisfaisaient personne et qui n'avaient d'autre effet que de faire ressortir les embarras de leur situation. Hertling vient d'en faire,il y a 15 jours,l'a mère expérience en disant au Reichstag que l'Allemagne ne prétendait pas annexer la Belgique, mais qu'elle la gardait comme gage pour les transactions futures. Comme s'il était permis de voler le bien d'autrui et de se faire du produit de ce vol une arme pour ' extorquer des concessions et des avantages. | C'est du chantage pur et simple, et ce n'est j pas le moindre service rendu par l<i Belgique à l'Entente que d'avoir obligé l'ennemi à se ■ démarquer dans toute sa laideur et sa honte. J. Itâoranda PASTORALE Les doigts calmes du soir ont touché les paupières De la lumière, Et dans les derniers rellets d'or Qai ambrent les lys purs et les roses trémières Le jour heureux s'endort, Et la maison est douce en sa robe de lierre. Sous la glycine mauve et frêle où des oiseaux On fait des nids d'amour et de brindilles, Elle, la jeune vierge aux yeux clairs de jonquille, Ecoute uu chant lointain de rêve et de pipeaux Qui frissonne et qui meurt au lac du soir tranquille. Des pâtres, lentement, ramènent leurs tioupeaux Aux sonnailles de cuivre et qui tintinnabulent, L'âme des jasmins bleus erre entre les rameaux, On dirait l'haleine du crépuscule Qui parfume la paix sereine des coteaux. L'heure est sainte à la vie égale et familière De ceux dont le bonheur se borne à l'horizon De la simplicité, et qui tournent leurs fronts, Et qui tendent leurs mains vers l'ombre ou la lumière De lheure, en écoutant alterner des chausons Des aubes et des soirs, au seuil de leur chaumière ! 0ù donc, mon cœur, où donc cette bonne moisson... Marcel WYSEUR, 1918. wallons en une »»ul« école, qu'ils »aienl belges, français ou même de la wallonii encore prutsitnne, »'tl en, i»l de notre patite Alsace-Lorraine. Dan* son remarquable article, paru dan* le s Figaro » du 14 juillet dernier, Julien Benda, tait dater de la fête de la fédération du 14 juillet 1190 la vraie nationalité trançal*», alors, dit-il, le* peuple* le* plut divers : Celtes, Latin*, Basques, Wallons ont fondé tur un* communauté d'idéal poliitqut la France actuelle. Eh! oui, il est dts Wallon» ex. France, une partit de* départements du Nord, de l'Aisne, des Ardenne* en est peuplée et Lille est la capitale d* la Flandre-Wab lonne. L'esprit d'entreprise, la vaillance, l'ingéniotité des "Wallon* de Francs n'ont pa* peu contribué, à la grande prospérltt det départements du Nord. Comme let wallor.s dt'Belgique, et nos proches pa rents le* Lorrains, ils ont subi le* pre mier* l'invation «t vu ravager leuri foyers. L'épée wallonne est acéréet on le vit c Liège comme à Maubeuge, elle frappi d'estoc et de taille et les têtes yvallonnet sont dures : »'il est une école wallonne dt peinture, toute de grâce «t d'harmonie, lt sang gallo-romain des Wallons e&t resU néanmoins ce qu'il fut de tout ti mps. riche en vertus guerrières et fidèle à set amitiés immuables. George SOH1ER Soldat, NOTRE BELGIQUE , fait ce qu'elle peut pour toi. Fals-' tu ce que tu peux pour elle ? I Soldat, achète, propago NOTRE BELGIQUE, - —■——■ - POUR NOS SOLDATS Le Théâtre en plein air Pourquoi 1 Initiative privée ne s'occupe-t-elle pas d'orgaulser, dans les différentes localités du front et vtiies da l'arrière, des représentations en plein air pour nos soldats ? Depuis la guerre, on a peu joué en plein air. Dans certaines villes où les Bâlges, militaires et civils, sont nombreux, comme par exemple à Calais, les fêtes dramatiques, fréquentes l'hiver, cassent complètement l'été. Il est tiès facile de trouver un terrain pour jouer en plein air ; on peut même dire qae presque tous s'y piêtent ; une fols garni da bancs et de chaises et orné d'une petite scène, le terrain le plus Ingrat prend un faux-air do salle de spectacle. I! est utile que U scène s'adosse à un baraquement, un mur ou un rideau d'arbres, mais ce n'est pas nécessaire. Il f^ut seulement éviter que le public soit assis face à l'ouest; il serait aveuglé par le soleil. Le [uu1. « Théâtre en plein air » est magique, il piqua la curiosité, il attire le monde. Même en laissant l'entrée entièrement graluile pour tous les militaires d'un grade inférieur à celui d'officier, les frais seront toujours largement payés, à l'arrière pur les places que prendront los civils et les dames, su front par tes officiam. Les frais sont d'ailleurs Insignifiants : Us so réduisent à presque rien si l'on joue des pièces qui n'exigent pas grand déploiement de costumes. Les artistes et les amateurs dévoués ne manquent nulle part. Nous pouvons parler ainsi avec d'autant plus d'assurance que i'esssl tenté au Hâvre, ot que nous allons d'ailleurs répéter, a été couronné d'un plein succès. Malgré un aili-chage coateax et la location de costumes romains, requis pour l'exécution de «Ciéon » la belle comédie inédite de notre camarade R. W»gner, et de costumes Louis XV, nécessaires à l'interprétation du « Jeu des Ans et de l'Amour » la matinée da 28 juillet a iaissé un bénéfice appréciable, versé aux œuvres de guerre. Les mois do septembre et d'octobre sont particulièrement favorables aux représentations eu plein air ; les aptès-dlnées, moins , chaudes qu'en juillet et ucût, sont presque I toujours belles. Il n'est pas trop tard pour organiser cette année encore, des représentations en plein air. Ne verrons-nous pas des hommes de bonne volonté en assurer la réalisation ? Marcel BALOT. L'Ecole au Front —0( HUMANITÉS )o— Résultats des examans des élèves de la I D. A. qui se sont présentés devant le Jury d Homologation fin Juillet. Pour les Humanités anciennes, 20 candidats sur 24 ont réussi à passer la Ire sous-épreuve : Botteigné Gaston, Dambre Oscar, de Baets Jacques, Da Boodt Lionel, Dj Gaes-tecker Albert, De Bloedt Jules, de Grombrug-ghe de Looringhe Gaétan, Deleu André, De Molder Jules, Dasauw André, Freman Edou-douard, Geldhof Bruno, Hénault Jean, Hey-man Gaston, JasparPaul, Keldermans Louis, Labbé Marlus, Pduwals Jaan.Tahon Maurice, Van de Walle Arnould. En outre, Debîoedt J., Jaspar P. et Ltbbé Marins ont passé la 2a sous-épreuve. Pour les Humanités Scientifiques, 10 élèves sur 18 ont satisfait à la Ire sous-épreuve : Blcler Adolphe, Boumal Henry, De Koninck Albert, Durlet Hubart, Fauconnier Raphaël, Maertens Jules, Milants Georges, Rascar Charles, Van Massenhove Henri, Vermorgen Alphonse. Nos meilleures félicitations I LA SITUATION La cinquième année de guerre nous ouvre des perspectives intéressantes. Notre contre offensive entre Aisne et Marne, après un court ralentissement, vient de reprendre de plus belle par un succès qui nous livre Soissons et Fit mes, en attendant qpe l'ennemi, qui * 3e Année —. No 526 Numéro 5 Ctmes Mercredi 7 Août ■suy-Mi

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This item is a publication of the title Notre Belgique belonging to the category Oorlogspers, published in Calais from 1916 to 1918.

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