Notre Belgique

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s.n. 1918, 06 August. Notre Belgique. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pr7mp4wd4h/
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NOTRE BELGIQUE 11 1 w m. MM MAi mwm-M mm vmm* mu u «" »>"«fJJg~ B"<,«B* OUOTlilEN «SXrSwïﻣî Thw teooy _^_ ^w-vit^,»7vwitft«ïr«>ran«rre,'rrriyyrara:y.rng7^'.;ravtt;^t..t.^35^~ry«vr«ira^^ r»~——firriitriii ^x-- .irr^irffWiTim 11 iiiiiii» ' '■ ' ' "'" .... .. .... .. ... . nm Tut*if des Abojanements ftédsr.tion »t &e~ huiraiiant to^aaesasaîi MiliStircs î M'itioiMH ' s,oi* ï-®0^- a Mal* 4 lr. «««»» #»<**« *««.« ss» §»ar Seiwsl«« l . . 0.2S »«■„ î par l«S £h<SK«3>me«i i O.vîîï.^) ! . . . « «g. «-J® £ * *•«• J £ 13. EUE ©BS> CÔMjUHES, CALAI» „„ Wcte , . - » t . JoOOl!?. : e-sliscHfs La Demeure Stable « Heureux, dit Paul Claudel, celui qui, (ayant pris iemme devant Dieu, « assume entre le chemiu et le sillon. « La demeure qui ne fut pas faite pour un (jour, « mais pour toutes les générations. » La passion et le plaisir sont un feu de " **" " " ~ " —Knnt au'un instant, et se Le plaisû- se contente d'une hôtèllerV de Passage. L'amour bâtit une « demeure, stable et durable. Les fondements de celle-ci s'enracineni dans la terre qu'ont labourée les aïeux le toit et les murs isolent du chemin où étranger passe, le bonheur constant qui veut êt.e goûté dans le recueillement. Les époux verront grandir avec leurs enfants les arbres qu'ils ont plantés, et la verdure de ces arbrss fera encore de 1 ombre sur le banc vermoulu où ils viendront s'asseoir dans leur vieillesse. . m»'3on leur deviendra de jour en jour plus chère, chaque jour plus emplie' de souvenirs et de pensée. Ils dresseront la table commune comme un autel. . La pierre du seuil sera sacrée, parce que accueillante au pauvre. La pierre du foyer sera sacrée, parce ' que le crucifix régnera au-dessus, avec le buis trempant dans l'eau sainte ; et qu'elle entendra la sagesse des aïeux dans la' bouche du père 3e famille comme des ' paroles sacramentelles. j • La maison est un sanctuaire... Quand ' les maçons et les charpentiers se furent 1 retirés, ayant planté sur le faîte une bran-j ' che verdoyante, symbole de joie et souhait ] ' de vie féconde, le prêtre vint dans la de- jc meure nouvelle, appela sur elle les béné- î dictions du Très-Haut. t « Daigne (concluait sa prière) daigne donc, à notre entrée, bénir et sanctifier, £ cette maison, comme Tu as daigné bénir J la maison d'Abraham, d'Isaac et Jacob ; 11 qu'entre ses murs les Anges de Ta lumière ! ' habitent, et qu Ils la gardent avec ses I habitants. Par le Christ, Notre Saigneur. ; n Amen. » ils La maison est un sanctuaire. Elle abrite 8 des choses augustes. L'amour fidèle la <*' sanctifie, et les prières, et les naissances, 1' et les morts. Les paroles graves s'y pro- ! UlUai celui qui,, noncent, et les conseils qui décident d'une evant Dieu, ' vie. ■ sillon ) Les gran|lis ont su'v* 'eur destin ilte pour un1 y reviennent avec bonheur ; et ils se tai-(jour, ' sent, en y entrant, de religieux respect. ions. » « V « at un feu de trouvez-vous pas aux hôtels et villas istant, et se qu'habitent à chaque saison des familles ne hôtellerie i yn air raorne et banal ? Com- « demeure » t souriante, et comme chargée d âme des s'enracinent snHT^'^ '^P^gnees des joies et des 1 J?" 8ïeu* J | de pèîe en fil,™ fam'lie ^ 87 PerpétU6 chemin où n instant qui1 ,Ce ne soct Plus choses muettes et 'ement. \. e' ^ue ce chaume noirci par le avec leurs ! teœP,S' C®8 petits carre«ux vert-bouteille plantés, et J"!!"™ s0.u/ire ^-«le, ce vieux a encore de1 to{ , ? " C nids' ce seu11 «sé, ce heur-où ils vien- n la porte massive 1 sse. j un y ht 1 histoire d'une vie ordinaire et 10 i,)ur e» SSSTi î" 168 rldes d unbe«« lus emplie^ de vieillard... me comme j j U guerre n'a pas respecté les vieilles j , parce que demeures. Elle a dispersé les cendres J , des foyers. Elle a commis un attentat ' rée, parce contre 1 âme mystérieuse qui les habitait ( s, avec le ^st pour cela surtout que nous la maui ; et qu'elle ; dissons. u , dans la j qae les jeunes époux se souvien-mme des nent- Qu ils édifient leur - - .. | vcne ae leur postérité — dans le site h ... Quand,'am'H0r aux ancêtres; entre les sillons se furent 1ao ce<ix-ci ont tracés et le chemin que ^ une bran- j suil Ie pauvre du village, qui s'arrête pour u ît souhait j r®cevolr une aumône et donner une béné- [c ans la de-J diction, toujours efficace. les béné- cette maison qui doit durer aura bientôt le cachet de celle qui a duré. ) daigne Elle en reprendra les traditions, que la re sanctifier ( Snerre n'a pu disperser avec les cendres ft né bénir j du foyer. Il y aura enchaînement et cônti- pt t Jacob ; «"lté, da la maison du passé à celle de ,a i lumière ! ' avenir, comme du père au fils. tl avec ses j Que les jeunes époux se rendent leur du ieigneur. ; maison aimable. Qu'ils y fassent fleurir dé | la paix et la vertu ; — afin que le Bonheur le abrite 8 y plaise, entre les vieux portraits qui fidèle la. décorent les murs et les géraniums rouges ssances, qui flsurissent aux fenêtres. au SV Pro-' Joe MOONLIGHT ^ /tu Trop de grisailh «-- ri»- —. IV Pour nos malades, s. v. p. | Lu articles qui nous avons pubi tout et tilrt tont allé* dans nos hôpita allumtr un peu d'espoir et de joie cotur de nos grand» malades, de cher* soldats qui trahis par une sa\ trop frêle, épuisés par la tranchée, tr nent en des sanatoriums une vie obsci et découronnie. Certes, s'il y a des fassss qui mériti que la Patrie se penche sur eux avec u maternelle sollicitude, ce sont bien ce a là, et nous ne saurions trop faire po adoucir leur sort. « Je suit actuellement en traitement lH. M. B. de..., nous écrit un malade, je suis atteint de tuberculose au 1er c gré... Je suis volontaire de guerre, âgé . 22ans, éehappé de Btlgiqueen 15. En pa sant la frontière, je suis resté plus i 2 heures dans leau des fossés qui bords, la Hollande. De là, bronchite violent qu'accompagna un non moins violet crachement de sang ». Après trois mo | d'hôpital en Angleterre notre correspoi I dant entra à l'armée, et arriva au froi ItSiUsimbre 15. * Depuis] cette époqi ]e jut qu'en janvier 1918, je fi, mon deve | sans une plaintbien que souffrant dépérissant ». A estte époque, son coi mandant, le voyant épuisé, le fait past à la T. S. F. où il sert jut qu'en jui Alors, n'en pouvant plut, il se prieente • P- la visite tt est évacué sur le champ. publié* * Pt^iant toute la période passée soi ipitaux l" draP£aux> î" n'ai jamais eu le moii joie au ^ /0"r d'ar,êl- Jai 30 mois de front. de ces " Maifltenant fini de moi puitqi santé tui*Pri* d'unt maladie qui ne pa e, trai- donn$ Pu'• (Allons, camarade, pas d' tbicure ***' n0iret'la jeunesse recèle tant c cur' vitalité!) éritenl * Mais je voudrais avoir un saune ricomP'ntt d* ma conduite : un bout d t ceux• ru^an' ** m^nct *oit»il, on sera fier de i i pour montrerPlu* tard à sa vieille mère. » On sera fier de montrer à tous ceu. nnt à ^U'patstni Vue> *i l'on n'a pu donner , id* et ta B'l*i1ue xon *a"g< on a donné l tr 'de mtilleur d* soi-même c'est à dire la santé âgé de * L" H*"** reçoivent une distinciioi n pas- méritit > mais les malades, les inguéris us de tal,les> 1ui ont contracté leur mal ai ardent ttrvice Pc,y*t pourquoi ne pourraiUoi dente, ^*ur donner un insigne, témoignage d> dolent bravoure et de remcrclment ? » mois Je ne sais *i tu me ressemblet, am ispon' lecteur, mais je (avouerai que je n'ai pi front lire cette lettre sans une profonde émo• poqu$ tion «t que je me suis promis dt tain L'INTERVENTION EN RUSSIE , ,, Les socialistes minoritoes français s'in 't d une , , t.. . , e ii' t quiètent beaucoup de l iniyention des Allié ' stin en ne vou^rait faire aux bol 1 . cheviks nulle peine mêrne'igère et ils on S se tai- çttfe l'Entente ne paXse la révolution ipect. russe. Comme si cette relation, dans c qu'elle a de, juste et de r.te, était repriser, tée par Lénine, Trotsky etonsorts, qui n'or, et villas fait 1ue 'e lier à ÏAllerrfye, multiplier le familles malheurs de leurs pays' îler le$ enSaSe 0 „ ments les plus sacrés / C ne si surtout h l l L.om- g0(lfets de Petrograd ri i'.nt pas dissous l tuante, émanation (île de la Russi rue, des r pour luibstituer un goi< et des iernement arbitraire et tinnique I Voilà c >erpétue ?" "nblient volontiers . lions apôtres d internationale qui metteteur sollicitude lettoa «t ménager les maximalintesiut autant qu' préparer des rencontres oc les socialiste par le du kaiser. outeille Heureusement nos gouv- ements ont adof 1 vieux té une tactique plus réalie. e heur- 1 andls que lopposition agitait et pale brait, ils ont agi, avec uni'ermeté discrète laire et ,!^0US avons d'abord apps un baau jour i m beau barquemenl de forces aiées sur la câi mourmane. Il s'agissait }ur l'Entente d garder le dernier accès dnt-elle put fou, encore vers la Russie d'Euope* Elle le / sans bruit, sans contrainte Les Soviets a vieilles Mo"rmanie, au grand cUapoir de ceux a endres Pe''roSrad, se prononcèreri pour elle et a ttentat aue^^rent nos soldats corrige des libérateur ibitait ^est nous gui ravitaillons le pays, qui ^ ft «vu on »>ua lis s'in- faisons régner l'ordre, qui empêchons le îs Alliés éléments anarc/iiques, étrangers pour la plu ,ux bol• part, de terroriser la population. ils ont Bref, l Entente suit là une politique bien 'volution faisante, ne se substituant pas aux autorité, ians ce locales, respectant la volonté populaire, mon eprésen- trant que nous avons du droit des nation, jui n'ont une autre conception que les Allemands plier les Cette action des gouvernements alliés, nou engage- ne pouvons que l'approuver. Elle constitue u\ irtout les jtuccès marqué pour notre politique, succè issous la qui est de nature à inquiéter fortement L'en Russie nemi. Car nous aurions tort de nous imagine un gou- que les Boches ont fait la conquête de l Voilà ce Russie. L'assassinat du comte Mirbach Ures de Moscou, celui du maréchal von Eichhorn Icitude à Kietc, jettent de singulières lueurs sur l'éta \nt qu'à des esprits dans l'empire slttye. icialistes ^Disons-le franchement : les Russes n'aimen pas les Allemands qui ont pratiqué à leu ni adop égard leur coutumière politique de rapacit et d'arrogance. Mais nous n étions pas le U pala- notre influence était absente, nous laistion discrète, le champ absolument libre à l'ennemi. Velu % jour le ci a usé et abusé de ses privilèges et il do la côte par moments trouver que sa conquête est foi tente de inquiétante et manque de passivité. Si It ut fouir Russes voient que sur la côte mourmane, e le fit l'abri de nos armes régnent la paix, la libet iviets de ié, la prospérité économique, le régime allt ceux de mand lui en semblera d'aillent plus détestab e et ac-! et il mettra tout en œuvre pour s'en déba érateurs. j rasser. , qui y | «I. l&orandtf; ——-jt.^TMgiîi-jari^-rgt'«n*i -tt-if- qui les habitait. ' "uas?«' ravitaillons le pays, qui t ie nous la mau- MEfc. i i >ux se sonvien- • moio/ir, . - - , . -v t — dans le site la légitime satisfaction tfn'ih réclament J''3 "°nS U m'a été donné, au cours de la guerre , , 111ue de connaître à fond un de nos sanatorU arrête pour umt. J y at vu n0f foldaU gâf Jg Wa]. mner une eue- fonte et de Flandre, exilés de leur village . . natal, de leurs Ardennes, de leur Cam- urer aura pine, atteanU aux sources vives de l'être, ".f. ' , demander au soleil et à l'air du Midi un a t ons, que la renouveau de forces et de santé, ffelas, es cen res j e/t aij vu plusieurs s'étioler, dépérir, tel iinen e Çont- petit Flamand expirer en appelant ta se ce s e teeur, tel Luxembourgeois', squtltilique 1 8" tt décharné, mourir, le jour de la fête T.'e I8"n' .r d" y" "-y" •> M. fassent fleurir détresse. ^ue le Bonheur _ portraits qui ^ vous ns feriez rien pour eux, Mon- aniums rouges *Uur U ^ini,lr*> "ous qui, soldat /utqu' aux mtë'.les, avtz déjà donné à nos nui ,n u- braves tant de marques de votre vigilante urauibMT sollicitude f N insistons pat ; la cause que nous "~aaar^Sa plaidons te défend par elle-mê/nt. Lorsqu'il s'agit d'éclairer d'un pâle rayon de it mon devoir joie le front d* ses enfants couchés sur un souffrant et Ut d'hôpital, la Patrie peuUtlle hétiUrl \ue, ton com- le fait passer LELOU usqu'en jutn. '■ se présente à — "Contemptible little armies" de moi puisque ie qui ne par• arade, pat d'U recèle tant de Au Kalaei ... avoir une e: un bout de pauvres sots que notre voix sera fier de le A leur Perte avalt Pu séduire ille mère. Etaient des allies pour rire — er à tous ceux Tu nous 1 as Proclamé vingt fois. i pu donner à » j , » a donné le ^7Ptenr^es PftUP^s et des rois i dire la santé. Î "'T ^ P°JUrrait b'en t Cn Cuire oais-tu qu ils viennent, sans rien dii me distinction Par l'Atlantique ou le Détroit ? , les inguéris- leur mal au Déjà cette gent «méprisable» ne pourrait-on Sur la Marne admire ton rable — émoignage de Qui sait ? Peut-être sur le Rhin ? » «semble,, ami ^ V°ulue que je n'ai pu ^ontemplera-t-elle éperdue rofonde émo- auté de ton * ontre-reins » ! •omis dt faire p | MaaMwpMg^'-iffrrriiBMBaiâsg^ tsr^"n"npiT¥intjigk- "rteiamenf, f l l^nUCS « la guerre, j sanatorU | is de Wa!-! Le Long de la Route sur villagt eur Cam• de l'être, CŒUR DE FRANCE s Midi un lté. ffelas, eontek chos'?,ret°Ur ^ permlssIûn' épérir tel G ast en une petite ville da France, tout* pelant sa joli) dans son cad/« d'été, mais hélss I tou ueltilique ondouiilée du décès à l'ennemi do U moitii ie la fête ? sa P°Poiation mâle. Mon camarade, marié si infinie y h'aVi,"â en UQe u'in< durant sa période de congé de détente, éuj tin» de pouvoir envoyer aux siens, restés et fux, Mon- ia Bd'tfkïua envahie et martyre, un peu d'ar at tusau' S,3.ut-C'8ît UQ travailleur d élite qui, au pre. « a * ml.ar 'oar d" ,a mobilisation, a quitté ie foyei e a nos isifectuEux et qui, depuis lors, sert la justice vigilant* du Droit tu Front. Adonc — comme se dit encor ee certain tue nous Pa'°ls moa ffère d'arma avait œuvié dur pendant son séjour d<3 parmiîsslonnairo, mais ne. Ltors- du départ V6nue> n>jeTait pUj ^ 'ayon de teir.ps, achever malgré ses tenaces eflcr's la és sur un l>ièce à laquelle s'était attelé son Itbeur. hésiUr ? Ç'est aIors 3ue »e produit la gtsi« da soild*-riié, simple, n.il, grand. Un vieil ouvrier ;j «y ffançiis — dont les fils soat tombés on Champagne — s'est, suivi des oi vrlères laborieuses de la ruche : des mèreê, des femmes, des fiu"s de poilus, approché du csmajrade belge- « Ne t'en fais pas, lui dit-il, nous l'a- chômerons, ton ouvrage ! Retourne content au front, nous avons songé à ta famille et, sincèrement, de tout cœur, reçois sans nous . dire merci le montant d'uoe collecte qu'eu tre ll£S * nous, nous avons faite pour toi. » Et ce disant, l'artisan de France dépose entre les mains de mon ami, une bourse rondelette. Ame magique de France, quelle générosité ser est contenue en toi I Non, ce n'est pas possible, tu ne mourras pas. Tu participes à la Beauté et à la Vertu, et comme elles, tu es éternelle. Et avec le poète, je répète : « France I 0 Franco ! Vive la France. Ainsi soit-ii I... » 5. BRANCARDIERS .s aire ? Légitimement, le gouvernement a établi l dire P0®1" i,arm?a da campagne le béaéflce de ' 1 indemnité de travail. La compagnie qui, de jour ou de nuit, se retd au travail touche une pale spéciale. C'est tiè s bien. Mais pourquoi £ en certain régiment de certaine division l d'exclure de l'octroi de r ce supplément les brancardiers ? Ces derniers accompagnent les travailleurs, sont soumis aux mêmes dangers, ont leur mission SDé- t cialisée. v 11 q C d P-B- F P n f. P. il LA FOURRAGERE? La décoration du drapeau constitue pour le hons les soldat une cérémonie réconfortante. r la plu■ Cette reconnaissance officielle, publique, du courage déployé par un régiment dans des ie bien- circonstances d fficiles et périlleuses, va loin autorités flu cœar du soldat. Aa moment où Sa Majesté le Roi rappelle les gloires psssées de ce corps ' . 1 vivant que constitue un régiment, épitgle sur nations 50n drapeau la Cfolx de Guerre ou la Croix !emands. d8 Chevalier de 1 Ordre de Léopold, le soldat és, nous éprouve un sentiment de noble fierté, de jola stitue un et la volonté de ne jamais broncher dans la i, succès voie glorieusement tracée se trempa davan- lent l'en- tage. iràaginer C est que cet honneur s'étend aux amis qui te de la SOÎ1t tombés là bas, face à l'ennemi, dans la rbach à Pla^aa déchiquetée, à ceux qui ont fait pour . . . la patrie le sacrifice le plus beau et ie plu4 c i iorn a compj0t qa'ûn paisse accomplir, qui sont ur l état tombés comme nous les avons vas, bravement, bondissant vers l'ennemi, serrant dans n'aimen leurs mains lo fusil vengeur. ! à leur C'est que cet honneur s'étend aux blessés, rapacité à ceux qui maintenant sont dans les hôpitaux, pas là, isolés, loin d* leurs amis, et à qui une lettre laissions va annoncer la bonne nouvelle et goLfljr la ■ Leiui_ poitrine de celte Joie pleine qui fait jaillir les t il doit lf,r'a8s' gst ~ori L} drapeau est décoré ! Hourra 11! Si les 'a cérémonie terminée, il faut rentrer . dans la vie ordinaire et alors plus rien ne mane, a ^[&y„gU0 j6 soldat d3 ce régiment de ceux la liber- qUj n'ont pas eu à faire, à la patrie, preuve da ime aile- si grand amour, do si parfaite abnégation. létestable N'e&t-ce pas un bien légitime sentiment que n débar- de désirer porter un signe extérieur qui dirait à tous que le régiment auquel on appartient f_,nd« est un régiment de braves, qu'avec lui, on a vécu des heures d'angoisses, da mort, da victoires ? sBMQjtoaiK» La décoration da drapeau est seulement un symbole et comment mieux le représenter qu'en accordant la fourragère ? Ce serait la U€S eut»ieure ae la gloire qu'on a pré tendu accorder aux soldats d'un régiment eu épii.glant sur leur drapeeu la croix d'honneur et dj bravouro. , L'octroi de la fourragère est une consé- 'e quence logique l ' Los bons exemples doivent toujours être 'mités, empruntons sans crainte à nos «mis Poi *ws de France, l'idée de la fourragère. EUrf #st bien vivante parmi nous, on ration, me' tend, on' la demande, tous les soldats eu parlent et J'on vous fait coufiance, Monsieur a, toute le Ministre a ** la guerre. ss 1 tout Aïicun moyen*,» mémo petit, ne doit être t moitié laissé da côté s'il peut soutenir le moral des i, marié, troupes et augmenter, s'il est possible, le e usine courage de nos brav'çs. 'stés "en PA§SE-POIL JAUNE. >eu d'ar au pre- ^ ie foyer * LES SPORTS icor eu certain! *^rriT avait œuvre dur' sionnairo, mais - — - .m ait pu, fauta d6 IfTson^Tsur1 r Dimâkcha dernier an concours à la bUla- S1...... ■p»»» J. U mbï. «"h"»' « L? d" S",'lc4 da Qéol., lères laborieu. f 6 f aérjstIûrï. Cuvelier se mesurées femmes des ^ SOCC0SsIvement #vec l'équipe de l'hôpital imwade beJge: fj,t . rU6 Soupirants, composée comme it-ii, nous l'a- ^ „ ouroe content ^raQd milieu : De Camp ; ta famille et, Mo™he : Verleyeu ; çois sans nous Petit milieu : Ddsmet ; illecte qu'entre t-ordlers : Borremans et Qûhu. i. » Cette dernière sortit victorieuse 4e ses 'rance dépose cûucurrentes par 7 jeux contre 3. . une bourse A «Igaaler i0 aran<i mineu Da CaiD p aa forte livrée et son terrible rechat, et Qlhu bile générosité Pour 80n leu aSl|0-l'est pas possi-irticipes à la a elles, tu es **"•*-"- épète : P a i s ioijioB u. ia elles, tu es — ■■■»— ète : <nce. Ainsi t» «. -, LA SITUATION » rnement a établi ... » ie bénéfice de Bn Ukraine compagnie oui de « > travail toucha une at P ,1 V,0n Mlrbach> l0 général Eichl m. Mais pourquoi l ™? " e°ÏQAV0Q Dressler ; les Ukran certaine division pour la D.ir .ni ?1 U'aVOir 8ucun f lura de l'octroi de [fitr.i« I r ?n 6t S6S r°Présenta lers ? Ces derniers i ^est"Litovsk «»'a nullement »rs, sont soumis It le/ AliS" n,orvn},les en,re ,es ^ sur mission spé- intnrnrAtnH 6 molns 6ncore v Interprétations aggravantes que les v queurs, servis par les bolcheviks, y aiou chaque jour. En Ukraine, Il s'agissait de t dune terre très riche, mais depuis quatre r p m#1 cultivée, des ressources qui allégera: 4a disette des Empire» centraux; MIrb F , M Le NumcVd 5 ctmea Mardi 6 Août IfUi8 a« Année — No 525 _ •T T

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