La Métropole

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s.n. 1914, 18 Août. La Métropole. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8c9r20sq57/
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LA MÉTROPOLE I 21e Année I ^No 228 I édition 33 EDITION DU MATIN 5 ceins le nn Mardi 18 août 1914 LA OUERRE LES ALLEMANDS SUR LA DEFENSIVE Une mesure de précaution : transfert du Gouvernement à Anvers Nouvelles officielles (as de combats. — Les aile mands sur la défensive. --Ils échouent dans leur marchi sur Wavre Bruxelles, 17 août, 10 heures soir. (Officiel - Les troupes allemandes qui ont échou lia* dans leur tentative . de marcher ver favre, se sont retirées aujourd'hui sans com bttre, dans la direction de Hannut, eratr ^nden et Huy. L'échec subi par la cavaderi tfmande au combat de Haelen l'a rendu (i-iblemenit circonspecte. Dans la journée de dimanche, elle a march l'cC prudence et s'est retirée sans s'engage pieusement. Toutes les_ troupes allemande fcnalées oes jours derniiers sur le front d rtre armée ont pris d Vil leurs urne aittitud y te ment défensive et partout se retranchera louitefois, elles semblent vouloir faire un ^uveJJe offensive en se portant vers le moi' te la direo'iion de Bourg-Léopold et d J». La. journée d'aujourd'hui sTest donc passé B&s combat ni rencontre d'aucune sorte. * * * M. le com.mamdant Chabeau, en fournis aux représentants de la presse les ren ^nements précédents, leur a déclaré nette sot, en touite sécurité et avec vigueur,_ qu t situation, au point de vue des opérations bit meilleure qu'hier. Iasistant, il a ajouté: «Elle n'a jamais ét ossi bonne que maintenant et dans trois o iiatre jours le gouvernement rentrera à Bn îlîes. » s siège du gouvernement est enfin transféré dans le rédui national v a Reine et les Princes à Anveri Bruxelles, 17 août, 5 heures soir (officiel) Contrairement au vœu du législateur d 59 le gouvernement est demeuré à Bri; •îles pendant la phase de la guerre duran quelle notre arméo s'est trouvée seule pou ire face à l'ennemi. A présent que les armées amies sont su )tre territoire, le gouvernement a jugé qu m siège peut être sans inoonvénient tram îié à Anvers conformément à la volonté d tas qui ont créé la grande position fort ?e. Ce n'est pas que les événements soien us graves. Nous enregistrons au contrait 1 nouveau succès de nos troupes secondée r la cavalerie française. Mais comme il est. nécessaire que le tram rt se fasse normalement et qu'il n'y ai s la moindre interruption dans l'exereic la souveraineté., le gouvccnement a estim 'il était préférable de commencer le trans t des services des divers ministères. Alors que leurs familles restent dans 1 vitale certains ministres vont donc réside Anvers où les services de la guerre seron eux à leur place pendant que l'armée es campagne. Déférant au désir du gouvernement 8. M Reine et les princes s'installeront au pa f. d'Anvers., tandis que le Roi reste au mi r. de nos vaillants soldats. Les services d lais continueront à fonctionner à Bruxed V la demande du gouvernement, plusieur mistres d|Etat, notamment ceux de l'op -it-ion, se fixeront provisoirement à Anvers Les bureaux du lieutenant-général Clooten iverneur militaire de la province seron iblis dès mardi au ministère de fia guerre a victoire de Dinani Nombreux Allemands noyés Paris,' 16 août. — H heures 50 soir (offi 1). — Les Allemands ont attaqué Dînant lira forces comprenaient la division de f; 'de et la première division de cavalerie ïc un appui d'infa*iterie de plusieurs ba Uons et des compagnies de mitrailleuses, 'uand oes forces se sont trouvées sur 1; e gauche, les forces françaises les ont at [Uees. Cette attaque ntenée avec un bri< gnifique a bientôt amené les Allemands i nier. En grand désordre ils ont repassé h 'use: beaucoup d'entre eux n'ayant pu ga ?r Je pont sont tombés dans ïa Meuse don nves sont escarpées et le courant asse: t. Il y a eu de nombreux noyés. rofitant de ce désordre, un de nos régi nts de chasseurs à obérai a passé la, rivièn a- suite des Allemands et les a poursuivi; Près sur un parcours de plusieurs kilomè s. On a vu ce régiment mettre en fuite e içser devant lui des forces de caralerh s supérieures en nombre. ; Bruxelles à l'abri d'ui > coup de main Honneur à l'armée belge Excellentes nouvelles Bruxelles, 17 août. — (Officiel). î Des mesures très sérieuses ont été prisé; ï pour assurer la défense de Bruxelles et 1; 2 mettre à l'abri de toute surpirise. Il peu arriver qu'à la suite d'une action se passan 't même à une assez grande distanoe de la oa r pitale, des groupes plus ou moins noanbreu> s de cavaliers ennemis, ©garés par exemple i soient refoulés sur Bruxelles et éoliappen 1 dans une certaine mesure aux gardes de • localités. Dans ce cas, ces groupes se heur - beraient inévitablement aux barrages établi 1 autour de la capitale, barrages bien gardé: e pair des unités de gardes civiques armés di Ma user et résolus à faire leur devoir. Nous avons à Bruxelles 20,000 gardes bier an nés et approvisionnés en cartouches, ei qui, depuis quinze jours ont été exercés e - aguerris. Nul doute dans ces conditions. qu< - la capitale ne soit à l'abri d'un coup de niaii - tout à fait improbable d'ailleurs. ? Une bonne nouvelle : environ 800 défen . seurs de Liège viennent encore de rentre dans nos lignes, aveo tous leurs officiers e - gradés. Cette troupe a continué à tenir là-ba^ J le poste qui lui avait été assigné et ce n'esi - qu'à la toute dernière limite qu'elle a batti en retraite en bon ordre, la nuit, et qu'elh est venue s'embarquer en chemin de fer à 3( kilomètres de Liège pour rentrer à l'armée. Oe fait d'armes montre bien ce qu'on peul ■ attendre de nos braves soldats. A propos de l'échec de l'attaque brusqué* allemande, un journal de Paris du 16 cou rant imprime oe qui suit: « La résistance d« 1 forts de Liège, la vaillance de l'armée belgf et l'intervention de notre cavalerie ont ei |9»ur résultat que depuis huit jours, les for oes allemandes sont accrochées sur la ligne d< la Meuse. » Rendons à César ce qui appartient à César la cavalerie française bien que venue en Bel-crique, ne paraît pas avoir contribué à aecro cher les Allemands, à la Meuse. Ce n'étar d'ailleurs pas son rôle. % Tout l'honneur de l'accrochage et de l'é 5 ohec de l'attaque allemande revient dono au; Belges et cela sans partage possible. ' C'est la première manche, nous l'avons ga gnée tout seuils. ^ La seconde manche va se jouer. Cette fois r nous serons aux côtés des alliés, et grâce î Dieu, nous sommes encore capables d'y ap r oorter notre atout. ; La saisie des navires ; et marchandises 0 POSITION FORTIFIEE D'ANVERS Etat-Major Quartier Général h Anvers, ? te 17 août 1914. s Vu notre arrêté du 11 août instituant un* _ commission de saisie des navires et des marchandises.1 Vu la Convention internationale du 18 ooto i- bre 1907 approuvée par la loi du 23 mai 1910 t Ijo Gouverneur militaire de là Positioi t fortifiée d'Anvers arrête : Art. 1. — Touite contestation pouvant surgir relativement à la prise des bâtiments _ ennemis ou neutres ou de leur cargaasor _ sera soumise au tribunal de première instanoc j d'Anvers. Art. II. — L'exposé du litige sera fait dan? une requête adressée à M. le Président di 5 tribunal de première instance d'Anvers. Ck . magistrat rendra une ordonnance fixant lieu jour et heure pour les débats. L'ordonna net sera communiquée d'urgence par ses soins ai [ Gouverneur militaire de la position d'Anvers aux intéressés et à la commission instituée par arrêté du 11 août 1914- Art. III. — I>es fonctions du ministère h public siéront remploies par le délégué di Gouverneur militaire qui prendra le titre d< 1 Commissaire du gouvernement. Art. IV. — La procédure sera réglée par De< rt. 8, 9, 10, il, 12 et 13 d)u Code de procédure civile. Art. V. — Le tribunal statuera après avoii . entendu l'avis du Commissaire du gouver-1 nememt et le rapport écrit ou verbal de h ; commission instituée par arrêté du .11 août. - ou de son délégué. Art. VI. — Le tribunal pourra ordonner 1 la confiscation, la saisie, la restitution avec - eu sans indemnité des choses saisies. > Art. VIL — Le jugement n'est susceptible 1 ni d'opposition, ni d'appel. Il ne peut être 1 attaqué pair la voie de la cassation. Toutefois les intéressés pourront prendra ; leur recours devant la Cour internationale ' des prises prévue par la convention signée à La Haye le 18 octobre 1907 et dans les condi- ■ Lions prévues à la dite convention. Art. VIII. — Tous les actes de procédure, • y compris la requêîé introductive d'instance, - sont exempts du timbre et de l'enregistrement.Le Lieutenant-Général Gouverneur, 1 DUFOUR. ! Mobilisation de la garde civique Le lieutenant-général Dufour, gouverneur militaire, charge le bourgmestre de faire afficher l'arrêté suivant : ARRETE Le lieutenant-général, gouverneur de la position d'Anvers, Vu la proclamation en date du 3 août décrétant fêtât de siège de la place ; Vu l'article 123 de la Constitution ; Considérant d'autre part, que l'intérêt supérieur de la défense rend indispensable la mobilisation de la garde civique ; Que cette mesure se trouve légitimée par l'urgence et le caractère exceptionnel des circonstances présentes ; Arrête : Article unique. —La garde civique active de la position d'AnverSj qui a été requise à la i date du 3 août-, est mobilisée à la date du 18 courant. Le gouverneur militaire, DUFOUR. Anvers, le 17 août 1914. Le bourgmestre, J. DE VOS. Attention aux projectiles Bruxelles,. 17 août. — Lè ministre de la ' guerre publie l'avis au public suivant: ; Le chef de l'état-maior de l'armée signale ( le danger de manipulation des projectiles d'artillerie trouvés sur le champ de bataille, qu'ils soient entiers ou brisés. Les têtes ogivales d'obus allemands de 10 1/2 peuvent no-tamment exploser au moindre choc, comme le prouvent de nombreux accidents arrivés en Allemagne. Les autorités territoriales sont prévenues par mes soins. Le Ministre de la Guerre. Un dementi Bruxelles, 17 août. — (Officiel.) — Un : article paru dans plusieurs journaux, dit en substance: «Le chauffeur d'une voiture Sun-. bcam, pavoisée du drapeau anglais (t au ser-: vice -le la légation d'Angleterre, a été arrêté, inculpé d'espionnage et dirigé sur Anvers.» . Cette nouvelle est sans aucun fondement. La voiture Sunbeam à laquelle il est fait , aiMusion, est la propriété d'un sujet anglais 1 bien connu, qui a patriotiquement mis sa voiture à la disposition de la légation, dans le but de l'employer au service de la Grande-Bretagne et de la Belgique. C'est lui et son fils qui se chargent de piloter la voiture à tour de rôle. Familles belges résidant en France et familles françaises résidant en Belgique ADMINISTRATION DE LA GARDE-CIVIQUE ET DE LA MILICE. — RE-MUNERATION.—FAMILLES BELGES RESIDANT EN FRANCE ET FAMILLES FRANÇAISES RESIDANT EN BELGIQUE. Albert, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, SaJjuit. Vu la loi du 4 août 1914, relative à la rémunération en matière de milice pour la période de mobilisation de l'armée; Considérant qu'un décret du président de la République française accorde aux familles indigentes des militaires beiges qui sont fixés en France, les mêmes secours qu'aux familles des militaires français; Voulant par réciprocité assurer la subsistance des familles françaises nécessiteuses : établies dans le royaume, et dont le soutien j a été appelé ou rappelé sous les drapeaux 1 français; Sur la proposition de nos ministres do la , guerre, de l'intérieur, des affaires étrangères ; et des finances, < < Nous avons arrêté et arrêtons: Article 1er. — Les allocations prévues par la loi du 4 août 1914 sur la rémunération { pour la période de la mobilisation de l'armée, sent accordées, dans les conditions détermi- j nées par cette loi aux familles françaises éta- 1 blies en Belgique, qui en feront la demande ( au bourgmestre de leur résidence. ^.Article 2. — Nos ministres de la guerre, de l'intérieur, des affaires étrangères et des ( finances, sont chargés chacun, en ce qui le { concerne, de~ l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 16 août 1 1914. r , . . ALBERT. ^ Les administrations communales assure- s ront l'exécution des dispositions de l'arrêté royal ci-dessus, qui devra recevoir la plus 1 hirge publicité possible; elles tiendront une 1 comptabilité distincte des indemnités payées 1 aux familles des militaires français. 1 Le Ministre de l'Intérieur. PAUL BERRYER. r ANVERS FOR EVER! On comprend qu'à La veille d'événe-nents qui s'indiquent comme (très favorables mais sur l'issue desquels on n'est pas rixé, notre bien-aimée souveî-aine et les mfants royaux ne demeurent-k. Bru-telles à Ainsi qùô le communiqué officiel que nous publions d'autre part l'indique c'est les LA DECLARATIÇN DE, GUERRE [jue Sa Majesté la Reine et 1 gouverne-îient auraient dû venir se fixer à Anvers. C'est évidemment parce que le gouver-lement avait confiance dans la solidité ie la place de Liège et la valeur de nos troupes que le transfert des ministères ne ï'est pas effectué. D'aucuns trouveront que ce tra-nsfert iurait pu se faire ainsi qu'il £tait pres-srit.Si l'on considère bien cependant les raisons que nous faisons valoir il n'y a pas lieu de tirer de ce fait d'autre conclusion que celle-ci: Il importe que le gouvernement délibère en toute tranquillité particulièrement au fort de la bataille décisive qui va sans doute s'engager. De même que le commandement de grandes forces armées doit s'exeroer en arrière de la ligne de feu pour prendre en toute sérénité les mesures qui conviennent, il en est ainsi du gouvernement pour ce qui concerne la chose publique. Ainsi qu'on nous l'annonce, tout se présente bien. Sachons être dignes de ceux qui combattent pour notre indépendanoe. Sachons attendre stoïquement les événements et donnons à notre Souveraine le spectacle réconfortant d'une ville qui a confiance dans l'issue de la lutte qui s'engage. .Ayons le cœur solide pour garder sur tious même tout l'empire qui convient à des Belges dignes de ce nom. C'est le plus délicat hommage que nous puissions adresser à une Reine que nous axlorons tous et qui honore notre ville de ;a Royale présence! ÏTOMÏS Le <( Matin » publie une diatribe où il vante la supériorité de ses fausses nouvelles sur les nôtres. Il compte que nous aurions déjà faussement tué 100,000 Allemands. Il ne compte pas, combien de Belges il a lui, ((Matin», fait réellement rougir de honte, en insérant, lors de l'ultimatum allemand, un télégramme disant oette chose infâme lue L'ON NE SAVAIT PAS ENCORE SI LE GOUVERNEMENT BELGE RESISTERAIT!! Le journal qui a pu, avant l'établissement de la censure, publier impunément pareille ignominie, sous les regards satisfaits de milliers d'Allemands qui n'avaient pas encore été expulsés des murs, i'An vers, ce journal-là a bien tous les titres pour décerner, « en Belge digne de ce nom », des certifeats de patriotisme et reconnaître les « procédés digines de nos mnemis d'outre-Rhin ! » Ceux qui nous voient l'un et l'autre à l'œuvre nous jugent. Nous nous reparlerons quand l'heure iera venue. <— Le régime de la presse Renseignons des lecteurs qui nous demandent sous quelle forme sont actuellement établis les rapports entre l'autorité militaire et la presse. Les journaux anversois se trouvent représentés auprès du gouvernement inili-baire par M. E. Henrion, du «Matin», en 3a qualité de président du comité Anvers-Limbourg.Les censeurs désignés pour examiner les épreuves des journaux, avant leur publication comprennent notamment les caporaux-députés Crick, Devèze, et Edouard Pécher, La région où l'on se battra Bruxelles, 17 août. — Un envoyé du ( Patriote » écrit dimanche, 8 heures soir : Le raid de cavalerie qui s'est dessiné au-ourd'hui dans la direction de cette région ait peut-être partie du plan général de 'état-major allemand. S'agit-il pour celui-ci le faire ta ter le pays de oe côté-là, c'est-à-lire à l'est de Wavre et de G-embloux, comme 1 l'a fait faire à l'est de Diest, de Tirlemont t de Jodoiene? S'agit-il de tenter l'offensive vers Naniur? Ou bien simplement de créer une diver-ion ? Toujours est-il qu'une colonne de cavalerie, orte de plusieurs escadrons, dix ou quinze >eut-être, s'est avancée au sud de Jodoigne t de Jauche. Elle est appuyée par de l'ar-illerie ét quelques troupes d'infanterie. De petits engagements d'éclaireurs, quelles ecsarmouches d'ayant-garde se sont pro-luits au cours de la journée de samedi. Entre Chaumont-Gistoux et Opprebais, sur 0 plateau de Sart-Risbart, un escadron de los chasseurs a été partiellement en contact .vec l'ennemi; engagement sans grande con-équence.La formidable auto blindée et armée d'une lit/railleuse Hotcldss, don de l'Angleterre à % Belgique, ramène les dépouilles opimes de ennemi : des lances, un casque sanguinolent, ant. D'autres ulilans, une vingtaine, s'aventu-èrent jusqu'à Nil-St-Vinoent. Traqués par uelques gendarmes et des gardes civiques 's s'échappèrent moins nombreux. ANVERS-CAPITALE La Famille Royale à Anvers Comme nous le disons d'auibre part, Anvers est depuis hiter la capitale — provisoire 1 — du pays, par l'installation de la Famille royale et le transfert du gouvernement dans nos murs. S. M. la Reine, accompagnée des princes Léapokl et CharleSj de la princesse Marie-José et de quelques personnes de leur entourage, amenés on trois automobiles de la Cour, est arrivée au palais de la place de Meir vers sept heures et quart du soir. La Famille royale y a aussitôt prooédé à son installait ion. Cette arrivée, à une heure où la circulation est intense au centre de la ville, fut avidement remarquée. I>a nouvelle s'en ailla de ixwche en bouche, et bientôt une foule considérable s'amassa devant le palais, où les lu mières commençaient à briller derrière les fenêtres, rappelant les jours inoubliables de la Joyeuse Entrée de 1912. Quelques oris percèrent, timides d'abord, grossissant enfin en une immense clameur: ((Vive lia Reine ! » Frémissante de patriotisme et de loyalisme, la fouie aurait voulu^traduire en une ovation grandiose son affection pour la Reine et les Enfants royaux, leur dire ainsi combien ils étaient en sûreté chez nous, combien iils pouvaient compter sur le dévouement sans bornes de la population à ses Souverains et à la Patrie. Mais rheurc n'était évidemment pas aux ovations, et. la Reine n'apparut point. Les ministres D'autre part, on terminait l'aménagement du Grand Hôtel, rue Gérard, loué, tout entier par l'Etat, en vue de sa nouvelle destination: c'est là que s'installent les membres dm gouvernement. Tous nos ministres y seront fixés mardi, quelques-uns même y arrivèrent hier soir déjà. M. de Broqueviilc, ministre de la guerre, chef'du cabinet, est arrivé de Bruxelles en automobile; MM. Van de Vyvere, ministre des finances; Davignon, ministre des affaires étrangères et HeWeputte, ministre de l'agriculture et des travaux publics, accompagné de Mme Hellepuitte, sont venus par la gare Centrale. M. Segers, ministre des chemins de fer, de la marine, postes et télégraphes, possède, on le sait, chez nous, à la chaussée de Maifônes, un hôtel particulier. Le ministère de la Guerre Un autre train amena à Anvers tout le personnel du ministère de la guerre. Celui-ci occupe les locaux de la salle des fêtes, partagés en bureaux par les cloisons d'exposition.Cette icistailHation est d'ailleurs très bien comprise, suffisamment confortable et très complète: rien de ce qui est nécessaire n'y fait défaut; on v a placé notamment de nombreux appareils tiéiéphoniiques. Ijes officiers sont logés à ce qui fut l'Hôtel Weber, tandis qu'un détachement des boys-scouts bruxellois assure les services d'estafettes. Un détail piquant à oe propos: quek qucs-aiins de ces messieurs, n'ayant oas songé à prendre des pièces d'identité, éprouvèrent certaines difficultés à quitter la gare Centrale où le service d'ordre se montre exigeant.Mais on finit néanmoins .jor s'entendre, '.es trams spéciaux qui attendaient amenèrent tous les rrivouts sans a"'rvî eneombtv. Les Chambres, les Ministres d'Etat ei les Ambassadeurs MM. Campionii, greffier du Sénat, et Macs, arriveront ce matin à Anvers accompagnés de trois huissiers, afin d'y insta^er la haute assemblée.MM. Pauwels, greffier de la Chambre; Berta et Colsoul se rendent également dans la métropole suivis de deux huissiers. I^s autres fonctionnaires de la Chambre et du Sénat a 'abandonneront pas le Palais de la Nation. Les ministres d'Etat sont ici également. MM. Cooreman, Huysmans, H y mains, Van de n Heuvel, Vanderveldc, sont descendus à l'Hôtel Saint-Antoine, ainsi que M. Demoor, procureur général près la Cour de cassation. Les ministres des puissances étrangères encore accrédités en Belgique, entre autres lies ministres d'Angleterre, de France, die Russie et de Roumanie ont aussi retenu leurs appartements à l'Hôtel Saint-Antoine, où ils arriveront aujourd'hui.. Les ohlans à les! Anvers, 17 août. 11 heures du soir. — (De source sûre.) — Des patrouilles die cavalerie allemande ont été signalées à Gheël et dans les environs. Il n'y a pas lieu de s'affoler pour cela. De petits groupes de uhlans et de hussards ont été vus ainsi dans diverses parties du pays. 1 Is ont passé sans grand dommage pour les habitants. Du calme .toujours du calme ! Comme on peut le voir dans les dépêches officielles la situation est plutôt bonne pour nos armes. Panique injustifiée Plusieurs centaines d'habitants des environs de Mol, d'Herenthalls et de Gheel sont arrivés hier soir à la gare Centrale, chassés de leurs villages par une panique tout à fait injustifiée. Ces jeunes gens avaient emporté dans des paquets noués à la hâte leurs objets les plus préoieuix. Tous étaient accompagnés de leurs enfants et... de leur chien. Ils formaient des groupes affolés qu'on cherchait en vain à rassurer. Ces paysans avaient, racontaient-ils, aperçu quelques uhlans, et des bombes avaient été jetées sur leurs villiages par des aviateurs prussiens, bombes qui n'avaient du reste fait aucun mal mais qui produisirent au sein de ces pacifiques populations une panique que lies autorités civiles et leurs dignes prêtres avaient, mais en vain, cherché à calmer.Tous s'étaient précipités vers les gares et avaient pris d'assaut le train d'Anvers, en lequel ils voyaient l'unique salut ! Il est probable que dès aujourd'hui, un grand nombre d'entre eux, mieux inspirés, regagneront Leurs fermes. En attendant, ceux qui n 'avaient pu trouver place dans les hôtels, ont passé la nuit dans les salles d'attente de la gare Centrale. Faut-il répéter, une fois de plus que le passage de quelques cavaliers allemands isolés dan® nos_ campagnes n'est nullement le prélude de l'invasion. Ces uhlans sont simplement envoyés en reconnaissance, pour tâter le terrain, quelquefois à des centaines de kilomètres de leur point d'attache. Souvent, ills sont égarés. Toujours Us se retirent toute# bride dès qu'ils aperçoivent la moindre résistance. Ce qui s'est passé dans le Limbourg indique du reste combien peu sont dangereux les uhlans lorsqu'ils ne paraissent pas en nom-Lbre, Les hostilités La situation est très bonne UN SUCCES IMPORTANT Bruxelles, 17 août. — La situation pour les troupes belges est considérée comme très bonne. Il se prononce un mouvement des troupes allemandes vers le sud qui dégagerait nos Lignes. Les troupes belges ont remporté un succès important aujourd'hui à un endroit qull nous est défendu de préciser. Tout un mouvement allemand a été arrêté. (Havas-Rjeuter.)Plus de correspondants de guerre Bruxelles, 17 août. — I^os autorités militaires des puissances alliées se sont mises J'accord pour ne plus admettre les correspondants d'aucun journal sur le front des troupes, oeci pour éviter toutes indiscrétions éventuellement profitables à L'ennemi. Plus tard, ils pourront probablement être admis à la suliite des armées on campagne. (Havas.) LETTRE DE SIR EDWARD GREY, MINISTRE DES AFFAIRES ETRAN GERES DU ROYAUME-UNI, AU MINISTRE D'ANGLETERRE A BRU = XELLES. Sir Ed. Grey vient d'adresser une lettre très expressive au ministre d'Angleterre appelant son attention sur la nécessité de faire rentrer en Angleterre -les correspondants des journaux de Londres. Par leurs indications ,ils pourraient desservir la cause des armées alliées. Actuellement aucun correspondant ne peul plus être admis à suivre les troupes en campagne. Plus tard d'autres mesures seront prises. LES TRANCHEES AUTOUR DE BRUXELLES Bruxelles, 17 août. — La garde civique a prooédé au creusement de tranchées aux alentours de Bruxelles: Woluwe, Forest, Uc-cle, Tervueren, etc. Des ronces artificielles ont été placées aux abords de ces tranchées. La circulation des tramways entre Forest et Uccle a été supprimée. UN DON DU DUC D'ORLEANS Bruxelles, 17 août. — Le duc d'Orléans a mis à la disposition du gouvernement belge deuK_ miitraiLlik«uses et 40,000 cartouches (qui faisaient partie de sa collection d'armes.) (Ha vas.) L'avance française LA SAUVAGERIE ALLEMANDE Paris, 17 août. — Les troupes françaises continuent à progresser dans la région de Donon. Elles occupent Schirmeck, à douz< kilomètres en aval de Saales. I>es Français ont pris douze canons de campagne, douze caissons, huit mitrailleuses. f>a cavalerie française a poussé jusqu'à MuLbach et Lut-zelhausen. Au sud, les Français ont occupé une ville à l'est du col d'Urbois, sur la route de Schlestadt et Sainte-Marie-aux-Mines. En Alsace, les Français occupent la ligne ThainuvCerna y-Damne marie. Le premier drapeau enlevé aux Allemands a été remis oe matin au ministère de la guerre pour être transféré ensuite aux Invalides. C'est le drapeau du 132e régiment de ligne allemand, pris par le dixième chasseurs. Les Allemands en reculant continuent leurs actes de sauvagerie. Ils ont tué sans raison, à Blamont, une jeune fille et un vieillard de 86 ans. (Havas.) Paris, 16 août. — Ix?s Français ont rem-•xwité un nouveau succès devant CLrey où ils firent reculer encore le corps allemand. Ils occupent des positions avant la frontière. Dans 'a Haute-Alsace la situation est excellente. Nous tenons fortement le pied des Vosges.— (Havas.) Atrocités allemandes Paris, 16 août. — Quotidiennement parviennent à Paris des récits d'atrocités commises par les Allemands dans les villages frontière. Des uhlans ont abattu deux ieunes gens de 18 à 20 ans qui cherchaient à s'enfuir et quelques jours après ils firent annoncer que les habitants devaient déposer les armes à la mairie, puis ils incendièrent d^s-fusillèrent quiconque sortait dans la rue. Un ramnort du commissaire de poïice donne les noms des victimes et énumène d'autres atrocités telles que l'incendie de maisons dans 'e-squelles étaient enfermées des femmes, le' meurtre de soldats français blessés, etc. —: (Havas.) Succès français près de Mulhouse ? Rome, 17 août. — Le correspondant du « Gioroale d'Italia » à Bâle apprend qu'un engagement a eu lieu aux environs de Mulhouse entre des forces considérables françaises et allemandes dont l'issue a été favorable aux troupes françaises. Il s'agirait même d'un important succès des armes françaises. (Havas.) SANG FROID D'UN AVIATEUR FRANÇAIS Paris, 17 août. — Un aviateur français forcé d'atterrir en territoire annexé, faute d'essence, continua de remplir son réservoir malgré Par rivée d'une forte patrouille allemande qui n 'osa pas l'approcher craignant un piège. L'aviateur est reparti essuyant alors une fusillade qui ne put pas l'atteindre. (Havas.) Les exploits de la flotte française Londres, 17 août. — Le Bureau de la Presse anglais annonce que la flotte française de lia Méditerranée a opéré un raid dans ! 'Adriatique et a coulé un croiseur autrichien du type (( Aspern».. (Reuter's Tel. Co.) Paris, 17 août. — Au conseil de la défense nationale tenu ce maltin à l'Elysée, M. Au-gagneur a annoncé que la flotte commandée par l'amiral Boué de Lapeyrène a coulé de-' vant Antivari un croiseur autrichien qui faisait le blocus de ce port. (Havas.) UN CROISEUR AUTRICHIEN COULF Paris, 17 août. — L'amiral Boué de Lapey-rère fait savoir qu'il a surpris ce matin de-vant Antivari un croiseur autrichien du type Zentfa et l'a coulé, (Havas.) L'action Japonaise LA CHINE INTERVIENDRAIT Tokio, 17 août. — Le gouvernement japonais s'est déclaré fidèle au principe de l'intégrité de la Chine. J1 se bornerait à une action évfentueUle aux limites du protectorat de Kiao-Tcheou. (Reuter.) Pékin, 17 août. — Le gouvernement chinois, ému de l'ultimatum japonais, aurait l'intention de reprendre éventuellement possession de Kiao-Toheou par ses propres moyens* ( Reuter,) Le bombardement de Belgrade Nisch, 12 (?), 11 h: 30. — Depuis deuK ours le bombardement de Belgrade se rwvur-?uit avec acharnement. Les grosses pièces de jiège envoient des projectiles sur toute la /i/lle. L'Université, la légation d'Angleterre bt de nombreux bâtiments sont gravement o»-lommagés. Plusieurs de ces derniers sont en la m mes. Hier soir de $ à 8 heures, les Autrichiens >nt ouvert un terrible feu d'artillerie jetant 16 shrapneis par minute. L'artillerie serbe a épondu pour 1a première fois et a réduit au >ii!emoe l'arrtl!. rie autrichienne. Dans la matinée, entre Obrenovatz et Belgrade, un combat s'est engagé sur tout îe front. Sous le feu de l'artilLeri eserbe les Autrichiens omt étié obligés de changer plusieurs Fois leurs poistions et subirent de grosses pertes.M. Pachitch qui était resté plusieurs jours '1 Kragujevatz est rentré ce matin à Nisch.—• ( Havas.) Nisch, 16 août. — Hier soir, de ç à 7 heures, les Autrichiens ont repris le bombardement de Belgrade. Plusieurs maisons ont été endommagées. L'artUlerie serbe a réduit l'ar-tiBHîirie ennemie au silence. Ce matin, un combat d'artillerie s'est engagé devant Obrenovatz de même que devant Belgrade. — (Havas.) Nisch, 16 août. — Les Serbes, repoussant l'ennemi, ont occupé Songarra près de Wy-chegrand et Bouyak sur la rivière Lima. En face de Loziiicà, les Autrichiens ont jeté u<n pont sur la Drina. (Havas.) Attila II à Mayence Londres, 17 août. — Une dépêche de Ber« lin, 16 août 4 h. 30 annonce que l'Empereur est parti dans la matinée pour Mayence avec le grand quartier-général. LA MOBILISATION SUEDOISE Stockholm, 16 août. — La nouvelle classe des contingents annuels d'infanterie^ deux classes d'artillerie et certaines catégories do cavalerie sont appelées sous les drapeaux à partir du 24 août. Le gouvernement a décrété le moratorium jusqu'au 7 septembre. LA TURQUIE FAIT DES EXCUSES Constantinople, 17 août. — La Turquie a exprimé à l'ambassadeur de France ses regrets pour le traitement infligé par l'équipage du ((Gœben » à deux paquebots français ancrés dans les Dardanelles. (Havas.) Les légations Bruxelles, 17 août. — Le siège ou gouvernement sera transporté à Anvers à 8 heures. Il probable que les légat-ons l'y suivront. En ce qui concerne lie ministre de France, nous oroyons savoir que M. Klobukowslcî reste à Bruxelles. Pour toutes les affaires c*e chancellerie relevant du consulat, c'est au consulat d'Espagne que momentanément il faudra s'adresser. (Havas.) >-*»•<»—<5 Les combats autour de Oinant Bruxelles, 17 août. — L'« Indépendaince» reçoit de son envoyé spécial à Namur, dimanche, 4 heures soir, les détails suivants sur les combats de Namur: Durant tout l'après-midi d'hier et cette nuit, les combats engagés sur la Meuse, près de Dînant, ont continué. Les a vain t-postes venant de Ciney, de deuix corps allemands, ont été arrêté à Dinont par le feu des soldats français postés sur l'autre rive. L'ennemi, des hauteurs de la citadelle, a bombardé la ville, dès 5 h. 40 du matin, samedi. Le premier obus est tombé sur le collège Bel le-Vue et n'a causé que des dégâts mobiliers. Plusieurs boulets ont endommagé la grand'poste et i'Hôtel des Postes, la salle des pas-perdus de la gare, un bâtimtnt de l'Hôtel de la Gare. Il y eut quelques blessés, bien que les D montais, dès les premiers instante, se soient réft* giiés dans leurs caves. Des troupes allemandes se sont présentées finalement devant le pont. Elles ont été reçues par des mitrailleuses françaises. Après un combat relativement court, les Allemands ont battu en retraite vers Gemechene, Achène et Sorinne. De nouvelles troupes ennemies se sont présentées devant le pont de Houx et ont placé leurs batteries. A peine leurs pièces étaient-elles pointées que le capitaine allemand qui les commandaient fut tué ainsi que plusieurs hommes. La panique s'empara de l'ennemi qui se réfugia dans les bois environnants. Là ils réquisitionnèrent tous les habitants valides qu'ils firent marcher devant eux pour revenir une fois de plus devant les ponts. Lorsqu'ils eurent repris leur place, ils renvoyèrent les pauvres gens qu'ils avaient employés comme rempart, ne gardant oue le bourgmestre de Houx, le comte de Levognan,, comme otage» Les Allemands alors se sont portés sur Anse-remme, où un terrible duel d'artillerie eut liieu. L'ennemi se replia sur la Lesse et les Français purent alors passer la Meuse à An-seremme, prenant l'offensive. Les Allemands se sont alors retirés poursuivis par la mitraillie et les balles vers Assesse et Ciney. Ceci se passait samedi vers 7 heures du soir. A Houx, les Allemands ont, dit-on, fusillé un garde forestier et un jeune homme qui n'obtempéraient pas à leurs ordres. La Belgique proteste L'Allemagne a remis aux gouvernements français et belge une note dans laquelle elle fait savoir que, d'après ses informations, ces deux pays ont organisé la préparât .ion à la guerre die la population civile. L'Allemagne a décidé, en conséquence, de réprimer de la manière la plus rigoureuse cette participation.Le gouvernement^ belge est décidé à répondre à cebte accusation, injustifiée en oe qui conoerne la Belgique comme en oe qui regarde la France, où les troupes allemandes sont à peine entrées. Le moratorium et les assurances Bruxelles, 17 août. — Un arrêté paraîtra incessamment en vertu duquel le moratorium est étendu au payement des primes d'assurances.Ce payement pourra donc être différé sans que les compagnies puissent invoquer les clauses restrictives des contrats. Pour le payement des salaires Bruxelles, 17 août. — En vue de permettre le payement des salaires aux ouvriers, le consortium des banques a décidé d'avancer sur les fonds en dépôt les sommes nécessaires sur simple production des feuilles de salaire. A la Red Star Line Les porteurs do connaissements par steo» mer « Menominee » de la Red Star Line ainsi que les destinataires, sont priés do bien vouloir se présenter le plus tôt possible au* bureaux de 1a Red Star Line, 22, rue des Peiitnes#

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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