La semaine d'Averbode

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| 8e, Pi DM É KO 12 RBP SEMAINE 1 IMinVERBODE l>m^Wc&i' ABON Averbode, 22 Mars Ce n'est pas ïa pe — ^Si" H ' Père Grégo fVjS»j^1o vous savoir une w3w/ * — Si elle est i f^^fTî je suis certes cur — Elle vous plus haut point MÏJÊ0£ ~ Racontez- — Permette: de vous poser u: bien, inutile cependant. — C'est permis. — Aux dernières élections vous avez voté pour les cléric: — C'est là votre question ?... vous répondre que cela ne v pas ; mais comme vous conn; nemment mes convictions pol concordent en tous points av< victions religieuses, je n'ai sub: aucune honte d'avouer que j'ai voté, comme toujours, pour les cléricaux et que je récidiverai chaque fois que j'en aurai l'occasion jusqu'à la fin de ma vie. — Vous le feriez peut-être même encore après votre mort si vous vous trouviez en certaines régions du beau pays de France. — Là-bas je ne devrais pas y compter, car il n'y a que les amis du gouvernement qui conservent leur droit électoral après leur mort ; les catholiques, eux, une fois morts, sont bien morts. Mais, où voulez-vous en venir ? — Je suis toujours dans la question, comme dirait Céles-tin à la Chambre. Je poursuis donc mon discours : Vous avez donc voté pour les cléricaux ; donc, vous êtes un imbécile !... ■ Rplffimip ) un an, fr. 2,50.1 Hollande _■ UCiyqUd j Six mois, fr. 1,25. | Union pc 1 — Père Grégoire, ne courez pas ainsi pour chercher votre canne ou un manche de balai ; ce n'est pas la peine, car vous savez que mes principes religieux me défendent le duel et, par conséquent, je ne me battrai pas avec vous. — Et vous croyez que vous allez ainsi impunément me traiter d'imbécile dans ma maison ?... — C'est mon journal qui dit cela de vous et de moi et de tous ceux qui ont agi comme nous. — Comment, votre « Patriote » qui nous traite de la sorte?... — Ne l'accusez pas sans savoir. Il nous annonce tout simplement dans sa « Revue de la presse», que Lorand-le-Chauve, député en Belgique et amiral en Suisse, fait savoir, par sa savoureuse plume de journaliste, que tous ceux qui ont voté aux dernières élections pour les cléricaux sont des imbéciles. — Conséquemment pour ne pas avoir conduit triomphalement à la rue de la Loi le « Kar Tell » si cher à notre amiral suisse. Pauvres de nous!... Et dire qu'en même temps nous avons ainsi permis à ces affreux cléricaux de doter le pays d'une forte armée, de voter une loi scolaire qui consacre , un an fr. 3,00. stale, fr. 4,537 ' U* la liberté des pères de famille — Et c'est cela qui les ennuie. La loi militaire votée, c'est un point de leur programme qui disparaît ; la loi scolaire ne permet plus de peser sur les consciences par l'octroi de faveurs puisées dans les ressources de la bienfaisance publique, et elle enraye fortement leur enseignement qu'ils veulent neutre, ou plutôt déchristianisateur. — Alors : Vive les imbéciles ! qui ont maintenu la garantie constitutionnelle de la liberté de l'enseignement en subsidiant toutes les écoles. — Et puis, Père Grégoire, ils ragent de voir que la moitié de l'emprunt de 3oo millions demandé par le gouvernement a été couvert en moins de deux heures sur le marché de Londres et que les financiers anglais ont levé en même temps l'option pour la seconde moitié ; que le marché de Paris a regretté de ne pas avoir eu la préférence pour cet emprunt. Cela prouve, que loin d'avoir été ruiné par les cléricaux, le crédit de la Belgique est hautement estimé à l'étranger, malgré toutes les manœuvres de ses « sapeurs-détracteurs » à la Cham bre et dans les journaux. — Encore une fois, Vive les imbéciles ! dont les votes ont produit un si excellent résultat pour le pays ! . — Aussi, aux prochaines élections du mois de mai, quand l'amiral et son état- £ les'méfaits du gouvernement clérical et radoter de nou- temPs de sauver les finances Y n'faut pas fair' tant d'bonimerit, C'n'est pas la peine assurément En sortant de chez le Père Grégoire, le petit messager de la rédaction me remettait le billet suivant : « En l'absence

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