8e ÀaHce So 1431 fanti'tl littBM DANS LES PAYS NEUTRES Dernières Nouvelles LA CIVILISATION BALAYE L'ALLEMAlE DE LA CARTE D'EUROPE LA SITUATION LA GUERRE FRANCO -ALLEMANDE LA GUEBIE BELGO-ALLEMANDE LA GUERRE RÜSS0 -ALLEMANDE L'EMPEREUR DE RUSSIE PROMET DE RESTITUER SON INTEGRITE A LA POLOGNE Une dépêche de Saint-Pétersbourg en date de samedi annonce que l'empereur a adressé aux populations polonaises de la Russie, de l'Allemagne et de l'Autriche, une proclamation leui annonçant son intention, en cas de victoire, de LA GUERRE SUR MER LÀ GUERRE AUSTRO-RUSSE Les Uhlans et les mitrailleuses allemandes 'Dimanche, 5 Jienres du soir. La situation générale n'a pas changé depuis le dernier communiqué. Devant nous, on ne signale aucune masse importante de troupes allemandes. Noire armée n'est au contact direct avec l'ennemi en aucun point de son front. Dans l'ensemble,on a l'impression d'un arrêt momentané dans les opérations. COJ RAMASSONS LES DOUILLES DE CARTOUCHES Le Gouverneur du Brabant, à la demande de l'autorité militaire, invite les populations à ramasser sur les champs de bataille, après la fin des actions, les douilles de cartouches de canons de 7 1/2 centimètres belges et allemandes, les douilles de cartouches belges et allemandes et les chargeurs. Des primes égales à la valeur du métal seront accordées sur présentation d'un reçu signé par un officier. LA GUERRE BELGO-ALLEMANDE. — LA L'annonce d'une victoire française à Namur-Dinant est confirmée. — Les Allemands ont subi des pertes qu'on évalue à 15,000 hommes. Le fort de Dave à participé à Taction. GUERRE FRANCO-ALLEMANDE. — La ville et le col de Saales sont occupés par les troupes françaises. — Les Allemands ont effectué un mouvement de retraite. — Un avion allemand a été abattu au-dessus de Wœvre. — Le général 'French est arrivé à Paris samedi au milieu d'un grand enthousiasme. LA GUERRE-RUSSO-ALLEMANDE. — Le Tsar a annoncé qu'ilaccorderait, en l'intégrité du terri- UN AEROPLANE ALLEMAND ABATTU Les carabiniers cyclistes ont abattu samedi matin, près de Hamme-MUk, aux environs de Loavam, an « Taubc » monte par deux officiers allemands. ^e pilote a été tué par les balles et son commaenon trrièvement blr_«-.»,«. SfcHEF DE L'ESPIONNAGE ALLEMAND A BRUXELLES A ETE ARRETE On sait que la gendarmerie, secondée par un certain, nombre de nos concitoyens a procédé à l'arrestation d'un grand nombre d estions que l'Allemagne entretenait depuis quarante ans dans notre pays. Une des principales arrestations a été celle d'un nommé Volfmg, oui habitait avenue de l'Armée. Au moment où la gendarmerie a pris sa maison d assaut, le gaillard était paisiblement occupé a rédiger un rapport au gouvernement allemand. L'homme avait dans sa poche un browning. Une perquisition opérée dans l'immeuble a f ait découvrir dans une « chemise » un pre carnet où étaient notés les noms de huit espions qui étaient en rapport avec lui et que l'on n'a eu que la peine d'aller cueillir a leur domicile. Veut-on un exemple de l'audace de ces espions? On nous assure que l'on a arrêté il y a deux ou trois jours un individu qui conduisait -orne automobile e Sunbeam a pavoisée aux couleurs anglaises et qui avait vu ses services agrées récemment à la légation d'Angleterre. Le pseudochauffeur, qui n'était autre que le obef de l'espionnage allemand à Bruxelles, a*zzt pendant 3 jours piloté dan? nos tacbé militaire anglais et il était allé avec lui à la gare du Nord recevoir des membres de l'état-major anglais! Cet individu parlait l'anglais à merveille et inspirait toute confiance. Il a été dirigé sur Anvers. On a établi également que les fameuses affiches du « Bouillon Kub » émanaient de l'espionnage allemand. Elles portaient dans un angle des indications signa'létiques qui devaient être extrêmement utiles aux troupes allemandes dans l'éventualité où elles seraient arrivées à Bruxelles sans roup férir. COMBATS A VESSENHAEKEN ET A BOST L'ENNEMI EN RETRAITE Un engagement s'est produit à Ves au nordouest de Cumprich. Deutx compagnies cycliste? allemande?, soit 250 hommes, furent aperçues. Une compagnie UN LAMENTABLE TRANSPORT On vient d'évacuer d'urgence l'asile l'aliénés de Dave, afin de pouvoir, en cas de nécessité, détruire le vaste .bâtiment qui ne date que d'une dizaine d'années, mais iqui se trouve dans la zone de tir du fortEnviron cent cinquante aliénés ont été envoyés à Gand et près de deux cent cinquante à Selzaete. Les agités ont été dirigés sur Tournai. Les gâteux et les impotents ont été transportés à Bruges. Le personnel ordinaire a été littéralement sur les dents pour opérer ce lamentable transport. Il avait été, pour la circonstance, notablement renforcé. A LOUVAIN Le pius grand calme règne dans la ville. N'était le mouvement occasionné par le ravitaillement des troupes on me dirait pas que l'ennemi est proche. La tenue et le moral de nos braves soldats sont réellement extraordinaire. Il s'en dégage une impression de force et dJénergie réellement impressionnant. toire à la Pologne. LA GUERRE AUSTRO-RUSSE. — Les Russes sont entrés à Sokal, en Autriche. — La cavalerie russe a remporté un petit succès près de Sboraz. LA GUERRE AUSTRO-SERBE. — Les Autrichiens ont passé la Save. — Les troupes serbes opèrent leur concentration. — Il faut s'attendre à une grande bataille. LA GUERRE SUR MER. — Un dreadnought allemand a été mis hors de combat. — Deux croiseurs allemands ont bombardé le phare de l'îleDago. — Un navire de guerre autrichien a été capturé près d'Alexandrie par les Anglais. de ligne, en se dissimulant, se porta à la rein* contre de l'ennemi. Lorsque celui-ci arriva à peu de distance de nos troupes, le feu fut commandé. Les cyclistes allemands battirent immédiatement en retraite. L'ennemi a eu une cinquantaine de tués. Nous n'avons eu aucune perte. A Bost, près de Tirlemont, la nuit dernière, le deuxième ban de la garde civique tirlemontoise était de garde lorsque une centaine de uhlans s'approchèrent. La garde civique tira sur l'ennemi qui battit en retraite. — HavasReuter. ACCIDENT D'AVIATION L'aviateur Petit faisait, hier soir, un vol audessus de la ptaine de Wilryck, quand le moteur cessa de fonctionner. L'appareil tomba, mais il rencontra un fil télégraphique qui amortit la chute. L'aviateur n'eut que des égratignures. Malheureusement, deux enfants furent grièvement blessés et ont dû être transportés à l'hôpital. ESCARMOUCHES VERS DINANT ET NAMÜR Les Allemands repoussés par- les Français Une correspondance du « Peuple » donne des détails sur l'actionallemande aux alentours de Dinant et de Namur. Nous les résumons brièvement. Depuis dix jours, des escarmouches se produisent sur la rive droite de la Meuse, entreYvoir et Anseremme. Vendredi, un escadronde dragons français fuit surpris par les Allemands dans le bois de Custinnc et eut de?pertes. Au soir du mémo j5 heures, une forte colonne allemande, paraissant venir de la vallée de la Lessc, déboucha au pont d'Anseremme. Elle y fut balayée par les mitrailleuses françaises. Les Allemands tirèrent sur un train de voyageurs, venant de Givet et dans lequel personne ne fut atteint. L'attaque des ennemis au pont d'Anseremme fut repoussée avec grandes pertes pour ceux-ci. Samedi, dès 5 heures du matin, le canon se fit entendre à Dinant. Une vingtaine d'obus furent lancés sans causer grand mal; puis le tir cessa. La passerelle de Bouvignes fut également l'occasion d'un échange de projectiles. Un obus est tombé, pendant cette même matinée, sur la gare de Namur, sans faire de victimes. Des grenades, lancées par un aviateur, ont fait dans les mêmes parages, un mort et un blessé. TOUTES LES TROUPES D'AFRIQUE SONT RAPATRIEES ET PRETES A AGIR On télégraphie de Veeoul que -les opérations de concentration des troupes d'Algérie et leur transport en France eosot complètement terminées. Le bombardement de Bône et de Philippeville par deux croiseurs allemands m'a eu aucun effet et la mobilisation, la oofficemtrale îran»=jpor' et le déibarcrternen/t «n. .'Ft*-*-* même méthode et la même régularité que pour les corps d'armée de la métrcpole. Aujourd'hui, les troupes d'Afrique, composées en majeure particde tiraiWeurs ind.i>, contrairement à l'usage anglais qui est de cqnserver la gauche. LES OPERATIONS FRANÇAISES AU COL DE SAALES La ville et le col de Saales sont occupés par les troupes françaises qui, jeudi, avaient occupé le plateau voisin. L'artillerie française a a revers les positions allemandes, facilitant ainsi grandement la tâche de l'infanterie française., qui n'a eu que quelques blessés mais aucun mort. Les Français ont trouvé à Saalts des monceaux d'effets d'équipements abandonnés, ce qui indique une vraie débandade. projectiles allemands produisent très peu d'rfiets, en raison de la localisation de leurs éclats. Les prisonniers allemands sont unanime* à reconnaître les effets redoutables de l'artillerie française. A PARIS, UN ESPION EST CONDAMNE A MORT De notre correspondant, par téléphone, samedi : Samedi après-midi, le conseil de guerre a condamné à mort le nommé Gruault, sujet français, qui tentait de procurer à l'ennemi des renseignements sur la télégraphie sans fil et l'aviation militaire. » du 35c régiment de la tand.wehr. Les tentativesdes Autrichiens pour s'approcher du campruese* au sud de Sboraz, ont été repoussées par1 artillerie, qui leur infligea des pertes importantes. »v L'OBJECTIF QUE SE PROPOSE L'OFFENSIVE RUSSE CONTRE L'AUTRICHE Il semble, d'après les dépêches que nous publions, que l'offensive russe en Galicie s'opère sur trois points différents : au nord de la frontière galicienne d'abord, par le gouvernement russe de Volhynie. Sokal, où parait avoiE eu lieu le plus sérieux engagement, est une ville de 10,000 habitants environ, en Galicie, à près de 12 kilomètres de la frontière russe. Elle est tête d'une ligne secondaire de chemin de fer allant à Jaroslaw et Cracovie et se reliant à la grande ligne de Lemberg à Tarnopol et Kiew. Cinquante kilomètres plus au sud, sur la même frontière, se trouve la gare-frontière de Brody, par où les Autrichiens ont tenté l'autre jour une offensive aujourd'hui arrêtée sur Radzrwikskjv. L'engagement de cavalerie à Ilignet se rapporterait à cette région. Cinquante kilomètres environ plus au sud encore se trouve la petite ville galicienne de Sboraz, à une très petite distance de Tarnopol où passe la ligne de chemin de fer conduisant à Lomfoerg^ EN ITALIE L'ATTITUDE DE L'ITALIE Le cabinet italien a convoqué à Rome tous ses ambassadeurs et nous ne savons encore quel a été le résultat de cette conférence. Officiellement, le gouvernement italien n'a rien changé à ses déclarations antérieures et les paroles récentes de M. Tittoni, ambassadeur de l'Italie à Paris, permettent de croire que l'Italie persistera jusqu'à nouvel ordre dans son attitude de stricte neutralité. Nous disons « jusqu'à nouvel ordre », car nous ne serions pas autrement surpris d'apprendre que l'Italie se Téserve pour le bon moment et se propose de tirer de la conflagration générale tout le bénéfice possible. Prendrait-elle le parti de l'Autriche contre la France? C'est bien douteux, car, outre que pareille résolution irait à l'cncontre de* sentiments fti la nation, on ne voit pas fort que! bénéfice elle pourrait en re' Mais quand il s'agit de prendre parti contre l'Autriche, c'est une autre affaire, car ici le sentiment public s'accorde merveilleusement avec l'intérêt politique. Et déjà l'Italie entrevoit une « guerre nationale > dont le résultat favorable lui permettrait de s'adjuger Trente et Trieste, objet de ses désirs incompressibles depuis plus d'un demi-siècle ! Et l'on commence à dire tout haut ce que depuis quinze jours on pense tout bas. L'opinion publique, en Italie, sent du reste fort bien qu'il est. impossible au gouvernement de se confiner dans la neutralité. Il faudra bien qu'il en sort> et prenne un parti définitif; mais dans quel sens prendra-t-il parti et quelles sont ses combinaisons secrètes? Le seul fait d'avoir résisté aux objurgations de l'Allemagne et de l'Autriche est déjà très caractéristique, surtout après la déclaration de guerre de la France et de l'Angleterre à l'Autriche. Ce qui me l'est pas moins, c'est la nature des mesures militaires prises par l'Italie, mesures dont l'importance paraît cadrer fort peu avec le6 exigences de la situation et d'une neutralité à sauvegarder. On mande, en effet, de Rome au « New York-Herald » que l'appel encore de deux classes pour le 8 août a porté les effectifs en Italie à un peu plus e 450,000 hommes. Les régiments rentrant de Cyrénaïque et de Tripolitame ont été remplacés par des bataillons d'ascaris, venus du BénadËr et de l'Erythrée. On aura donc sous la main une armée de près de deux classes et de=» spécialistes, le personnel de la marine est de 60,000 hommes. La flotte est toute mobilisée et concentrée à Tarente et à la Spezzia. On n'a laissé en Afrique et aux lies du Dodecanese que des « yachts armés ». Le vieux cuirassé « Dandolo > est allé à Durazzo. '« Excelsior > publie samedi la dépêche suivante : « J'apprends d'une source sûre que le duc d'Avarna, ambassadeur d'Italie à Vienne, avait été chargé de demander au gouvernement italien d'accorder le libre passage à quatre corps d'armée autrichiens pour se rendre sur la frontière française. » L'Italie a refusé. » LA PUISSANCE DE LA MARINE JAPONAISE Voici, sur la situation de la marine japonaise, quelques renseignements qui donnent une valeur particulière à la déclaration^ de guerre que le Japon vient de notifier à l'Allemagne. La marine japonaise comprend quinze cuirassés d'escadre de première classe d'une capacité de 233,000 et de 254,000 chevaux; quatorze croiseurs cuirassés de premiere classe (167,000 tonnes et 296,000 chevaux); dix croiseurs de deuxième classe (587.000 tonnes et 173,000 chevaux); sept croiseurs de troisième classe (21,000 tonnes et 59,000. chevaux) ; sept gardes-côtes U8,5oo tonnes et 48,000 chevaux); cinq avisos (8,400 tonnes et 44,6oo chevaux); 59 contre-torpilleurs (23,900 tonnes et 4oo,coo chevaux). En tout 117 bâtiments (560,500 tonnes et 1,274,600 chevaux). En outre, 59 torpilleusr (de 6,046 tonne? , 2 transports (de 14,620 tonnes), 3 canonnières (« Ugi », « Sumida ». « Fushimi d) d'un total de 1,548 tonnes et 3,443 chevaux. Le personnel de la marine comprend 66 amiraux en service actif et 49 amiraux de réserve. 34,028 hommes de service et 21,575 de réserve. Au total, avec les officiers, sous-officiers actifs et réserve, 76,322 hommes. La marine japonaise a fait ses preuves au cours de la guerre russo-japonaise. L'intérêt de cette intervention est double : la marine anglaise est dispensée, désormais de faire la police dans les mers d'Extrême-Orient et l'on peut être assuré que le Japon s'emploiera utilement à confisquer à son profit cette colonie chinoise de Kiaou-Tcheou dont l'Allemagne était très fière. LE RAID D'UN t< ZEPPELIN » On a vu planer au-dessus de la mer du Nord un dirigeable, que l'on suppose être un dirigeable allemand. UN BATEAU-CITERNE ALLEMAND CAPTURE Le steamer « Bermundian t> arrivant aux Bermudes confirme que le -bateau-citerne « Lada » a été capturé par un croiseur anglais et conduit ajux Bermudes. Cette dépêche, si elle est exacte, est intéressante à un double titre. Il en résudte d'abord que l'Italie persiste à se confiner dans la neutralité. Il en résulte en second lieu que l'Autriche " aurait songé à se charger des opérations que ; l'Italie ne veut pas assumer : créer une diversion sur la frontière franco-italienne par la Savoie. EN TURQUIE D'ENERGIQUES REPRESENTATIONS SONT FAITES A LA TURQUIE On mande de Constantinople que les trois ambassadeurs de la Triple-Entente ont fait une démarche auprès du grand^vizir pour lui rappeler le respect du traité. On mande de Londres au c Petit Parisien 1» que l'ambassadeur de Turquie a donné au. Foreign Office l'assurance formelle que la Porte entend rester absolument neutre, et qu'elle es-, résolue à ne pas s'emhaarquer dans une politique d'aventure. Ces démarches des ambassadeurs de la Tri-pleEntente se rapportent évidemment au cas du < Gceben » et du « Breslau. t>, dont fis icclament impérieusement la mise à la chaîne. La Turquie proteste de son bon vouloir absolu de garder la neutralité : c'est fort bien, mais si elle veut qu'on la croie, il faut qu'elle mette se s actes en rapport avec ses déclarations. Ce n'est pas le cas jusqu'à présent. DANS LFSÏALSANS LA LIGUE BARKANIQUE SERAIT RECONSTITUEE Rome. — La reconstitution de la Ligue balkanique est un fait accompli. La Serbie, le Monténégro, la Bulgarie et la Grèce forment bloc. Toutefois, ces deux dernières puissances n'entreraient en ligne que si la Turquie agissait. En Roumanie, les sentiments favorables à la Russie se développent et l'intervention turque pourrait avoir cet effet de décider la Roumanie à s'allier aux autres Etats des Balkans. EN GREGE SI LA TURQUIE BOUGE LA GRECE MARCHERA CONTRE ELLE Athèn Le Roi a commencé à con- - -0I tuation politique et l'attitude que la Grèce devrait adopter. On croit qu'on présence des' dispositions très nettes et très résolues de Vopinion publique en faveur de la Triple-Entente, les hommes politiques recommanderont l'adhésion de la Grèce à la Triple-Entente &\ elle était contrainte de renoncer à la neutralité. L'ff Embros » dit que si la Grèce était obligée de choisir, elle m'hésitera pas à se ranger du côté de la France et de l'Angleterre. restituer à la Pologne son intégrité territo riale. LA CRUAUTE ALLEMANDE De Saint-Pétersbourg, on signale qu'à la frontière russoallemande, des soldats allemands se sont emparés de la femme d'an officier de gendarmerie et ont voulu lui taire révéler des mouvements de troupes russes. Comme elle refusait, ils l'ont fusillée. La , y l'équipage, était de 300. dont 150 ont éTé sauvées. Il semble bien, d'après les termes de 1 pêche, qu'il s'agisse moins d'un fait de g\ que d'un accident. DANS LA BALTIQUE Deux croiseurs allemands ont bombaiphare de :;- n» ont, cun dégât. (Llle Dajço se trouve au l'entrée du golfe de Finlande). CAPTURE D'UN BATEAU AUTRÏC7 On mande d'Alexandrie qu'un guerre anglaisa capturé pr vapeur du Lloyd autrichien a Marienb venant de Borrtbay et allant à Trieste, e remis aux autorités du port.

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